BHASE n°14 (mars 2015)
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BHASE n°14 (mars 2015)


Préface de Clément Wingler pp. 3-8 Inventaire de la série N pp. 10-110 1 N – Biens communaux pp. 10-43

  1. N – Bois pp. 44-54


  2. N – Eaux pp. 56-63


  3. N – Propriétés. Bâtiments divers pp. 64-99 5 N – Biens nationaux pp. 100-105 6 N – Concessions au cimetière pp. 106-110

Table des 25 illustrations p. 111-113


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Bulletinhistorique et arché.ologique duSud-Essonne


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ISSN 2272-0685

Publication du Corpus Étampois,

et, pour ce numéro, des Archives Municipales d’Étampes.

Directeur de publication : Bernard Gineste 12 rue des Glycines, 91150 Étampes redaction@corpusetampois.com

BHASE n°14

Bulletin historique et archéologique du Sud-Essonne


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Numéro coédité par le Corpus Étampois et les Archives Municipales d’Étampes

mars 2015


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Ce numéro du BHASE est une deuxième version numérique d’un ouvrage publié par les Archives Municipales d’Étampes, au format A4, et avec un tirage papier limité, sous le titre :


COLLECTION OUTILS ET DOSSIERS - VOLUME 1


Clément WINGLER


LES BIENS COMMUNAUX DANS LES ARCHIVES D’ÉTAMPES

Inventaire de la Série N (1789-1982)

Archives municipales d’Étampes Avril 2015


La présente édition dans le cadre du BHASE n’en diffère que par le format et la mise en page.


Préface


L’intérêt grandissant du public pour l’histoire d’Étampes aux XIXe et XXe siècles nous conduit à engager la refonte des anciens instruments de recherche élaborés par les Archives municipales avant l’an 2000. Plus complets, car tenant compte de la découverte ou de l’entrée dans les fonds communaux de documents dont l’existence était ignorée il y a vingt ans, les nouveaux inventaires se veulent aussi plus détaillés, plus

attractifs grâce aux techniques modernes d’impression, et aussi plus aisément accessibles puisque consultables en ligne sur le site internet de la Ville d’Étampes et celui du Corpus Étampois, où ils feront l’objet d’enrichissements réguliers.


Pour inaugurer cette nouvelle collection des « outils et dossiers », nous nous sommes intéressés aux documents de la série N du cadre de classement traditionnel des Archives communales, en l’occurrence à la série qui regroupe – pour la période de 1789 à 1982 – les pièces relatives aux « biens communaux, terres, bois et eaux », à l’exclusion de celles sur les « édifices communaux » que le même cadre de classement range dans la série M (à savoir les monuments et établissements

publics) et de celles sur le « régime des eaux » (dont les rivières) qui ressortissent de la série O.


Dans le cas d’Étampes, la série N est représentée par cent trente-six dossiers, ce qui en fait la plus petite (1,80 ml) après celle des cultes à l’époque concordataire (série P). Le plus notable de ses dossiers est peut-être celui des titres de propriété du bois et de la tour de Guinette (cote 1 N 10), lequel permet de retracer les péripéties de l’ancien donjon royal entre le moment où il est vendu au titre des biens nationaux (en 1796) et celui où il intègre le patrimoine de la Ville (en 1859-1860). Le lecteur intéressé par ce qui a pu subsister du système défensif d’Étampes au XIXe siècle pourra également consulter avec profit les dossiers 1 N 1 et 1 N 2 dont les pièces concernent notamment la tourelle du rempart donnant sur le Jeu de Paume (1800-1813).


D’une manière plus générale la série N illustre l’effort des municipalités successives pour donner de l’air à ce qui ne s’appelle pas encore le plan d’urbanisme. La plupart des acquisitions de terrains et d’immeubles faites par la collectivité s’expliquent en effet par le projet de tracer des promenades, des voies nouvelles, des places qui désengorgent et sont autant de traits d’union entre les habitants et les quartiers. Ainsi en est-il de l’aménagement d’une promenade publique à Coquerive entre 1801 et 1847 (1 N 7), du percement de la rue Paul-Hugo en 1826-1827 (4 N 1), de l’extension de la place Dauphine (place de la Nouvelle-Comédie) en 1845-1846 (4 N 2), de l’agrandissement de la place de l’Hôtel-de-Ville en 1898 (1 N 18 et 4 N 9 à 4 N 12), et plus récemment de l’urbanisation des pentes et du quartier de Guinette par des logements à loyer minimum (1 N 25 et 1 N 26), de l’aménagement du carrefour du Pont-de-Pierre en 1961-1963 (1 N 27), de la percée de la grande sente de la Juine en 1971-1974 (4 N 26), et de

l’agrandissement de la place de la Gare en 1974-1976 (1 N 35 et 1 N 36).


Nous savons que les moments de guerre ont souvent des conséquences dévastatrices pour les propriétés communales. Si le patrimoine d’Étampes sort indemne du premier conflit mondial, les édiles se doivent de trouver durant toute la période et au-delà des logements pour les soldats et les réfugiés, au besoin en louant des immeubles privés (4 N 16) ainsi que des moulins dont celui du Port (4 N 17) et le moulin Bascle (ou Badran inférieur), que la Ville finit par acheter en 1921 (4 N 18). Éloignée de la zone des combats entre 1914 et 1918, la localité subit en revanche des bombardements pendant la Deuxième Guerre mondiale, qui font d’elle une ville-martyr. Dix-sept dossiers versés par le service municipal en charge des finances rappellent l’étendue des sinistres pour les bâtiments communaux et le parcours du combattant qu’il a été nécessaire de suivre afin d’obtenir entre 1944 et 1963 des indemnités pour dommages de guerre (4 N 20). À titre d’exemple, le dossier 4 N

20.15 retrace les étapes de reconstruction (entre 1945 et 1962) de l’aile gauche de la salle des fêtes, ancienne sous-préfecture, de nos jours école de musique (4 N 20.15).


Parfois, les acquisitions de biens immobiliers justifiées par de grandes réalisations entraînent la disparition d’immeubles vénérables qui avaient façonné l’histoire locale. Le percement de la rue Paul-Hugo s’accompagne de la destruction des vestiges de l’ancienne boucherie, dont quelques titres de propriété ont fort heureusement survécu : ils sont annexés à l’acte d’achat de cette propriété par la Ville (4 N 1). C’est aussi le cas pour la salle de spectacles des époux Hoyau, rasée en 1845-1846 pour agrandir la place de l’Ancienne-Comédie (4 N 2). Enfin, certains projets initialement ambitieux ont vu leur cours dévié pour raisons diverses. Lorsque la Ville achète en

1971-1972 deux propriétés non bâties entre la caserne des pompiers et la rivière, elle pense pouvoir y construire un centre administratif regroupant mairie et sous-préfecture ; en définitive, ces terrains donneront naissance au square du 19- Mars-1962 (1 N 29). Et quand la commune décide d’acquérir la Villa des Lys en 1976, c’est avec l’idée non suivie dans les faits d’en tirer un logement pour le secrétaire général de la mairie et de convertir son jardin en parc pour les habitants du quartier Saint-Martin (4 N 29).


En revanche, d’autres projets sont couronnés de succès, comme l’achat successif de maisons rue du Perray (aujourd’hui, rue de la République) entre 1858 et 1868, de manière à disposer en propre d’une salle d’asile et d’une école des filles pour le quartier Saint-Pierre (4 N 4, 4 N 5 et 4 N 7). Bien que généralement soucieuse de conserver son patrimoine, la Ville sait aussi se séparer de terrains devenus inutiles ou les affermer. En 1870 elle aliène au profit d’Achille Blot la vieille ruelle de la Sonnette (dite aussi ruelle du Tour-du-Chat), située aux abords immédiats de la place Saint-Gilles (1 N 14) ; quatre ans plus tard, elle vend au fondeur Lory une partie de la ruelle Saint-Jean (1 N 16), et en 1976 elle se sépare d’un terrain boulevard Berchère, permettant ainsi à la Caisse d’épargne d’aménager un parking (1 N 33). En outre, ville à la campagne, Étampes confie volontiers l’exploitation de prés, de jardins marais, et d’autres biens fonciers communaux à des agriculteurs et à des artisans. Louis Richaud exploite en 1812 un pré au Petit Saint-Mars (1 N 6), la même année un cordier acquitte le droit d’entreposer son matériel dans la tourelle du rempart, tout en établissant ses filoirs le long du Jeu de Paume (1 N 2), et dans la première moitié du XIXe siècle des pièces de terre appartenant à la Ville sont cultivées par des agriculteurs locataires aux abords de la porte Saint-Jacques (1 N 8), mais aussi à la vallée Collin où se trouvent du reste la foire aux

chevaux (1 N 9) et en 1870 une scierie mécanique (1N 15). Des baux de location de jardins marais situés promenade des Prés sont encore conclus en 1890 (1 N 18). Une autre source de revenus appréciable pour la collectivité est la mise en adjudication de la coupe et de la vente de l’herbe des sentes et fossés, et surtout des arbres bordant les promenades communales ainsi que les rivières. Dans la série N, trente et un dossiers traitent de la question entre 1801 et 1907. Les essences rencontrées sont très majoritairement des peupliers et des ormes, parfois des frênes et des platanes. Un cas particulier est celui de l’abattage en 1834 des arbres plantés sur l’ancien cimetière Notre-Dame, attenant à la promenade du Port, où doit être établi un nouveau Jeu de Paume (2 N 15).


Quant aux pièces relatives aux « eaux » (puits publics, mares et abreuvoirs…), elles sont assez peu nombreuses. Il faut néanmoins retenir le dossier sur le puits de Sainte-Barbe entre 1809 et 1842, lequel est d’abord situé assez loin face au portail occidental de l’église Saint-Basile, puis déplacé et reconstruit en raison de la gêne qu’il représente pour les usagers toujours plus nombreux de la grand-route de Paris à Orléans (3 N 2), mais aussi les minces dossiers sur les puits de la rue Saint-Mars (3 N 2), du carrefour Aux-Chats (3 N 3), de la rue du Sablon (3 N 9) et de la rue Sans-Pain (3 N 4), sans oublier les puits des hameaux de Guignonville (3 N 8), de L’Humery (3 N 6) et du Chesnay (3 N 7). Il faut noter que les Archives conservent aussi le dossier d’acquisition par la Ville de la mare de Guignonville en 1863 (3 N 10) et les pièces administratives qui permettent de suivre les projets d’alimentation en eau des écarts ruraux entre 1930 et 1960 (3 N 17 à 3 N 20).


Pour conclure ce court aperçu, il nous reste à évoquer brièvement la sous-série 5 N, représentée par quatre dossiers sur les adjudications ou la restitution de biens nationaux entre 1792

et 1801, et la sous-série 6 N, qui rassemble treize registres et dossiers sur les concessions dans les cimetières d’Étampes entre 1819 et 1935.


Clément Wingler

Directeur des Archives Municipales d’Étampes


Sommaire


1 N – BIENS COMMUNAUX

pages 10-43

2 N – BOIS

44-54

3 N – EAUX

56-63

4 N – PROPRIÉTÉS. BÂTIMENTS DIVERS

64-99

5 N – BIENS NATIONAUX

100-105

6 N – CONCESSIONS AU CIMETIÈRE

106-110

Table des 25 illustrations

111-113

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Plan de situation du terrain Jacques Rabereau, du Jeu de Paume et de la tourelle du rempart en date de 1800 (1 N 1)


INVENTAIRE DE LA SÉRIE N


1 N – Biens communaux

1 N 1 [ancienne cote 1 N 7] – Acte sous seing privé : bail pour 18 ans à Jacques Rabereau, tourneur en bois, domicilié rue de l’Hospice, du terrain de la Ville situé entre la tourelle des remparts donnant sur le Jeu de Paume et le parapet au bout du dit Jeu (6 ventôse an VIII/25 février 1800). – Comprend : plan de situation du terrain, du Jeu de Paume et de la tourelle du rempart – plume et aquarelle, sans mention d’échelle, 29 x 45 cm, [an VIII/1800]).


1 N 2 [ancienne cote 1 N 8] – Dossier de la tourelle du rempart, au Jeu de Paume : lettre du préfet au directeur des Domaines, à propos des objets immobiliers de la commune d’Étampes, et considérant comme inaliénables notamment l’écurie qui dépend de l’Hôtel de Ville et la promenade de l’Ouche Saint-Martin – servant de champ de foire – , mais aliénable la tourelle du rempart [du Jeu de Paume] (19 mai 1812) ; rapport de l’ingénieur des ponts et chaussées préconisant que le terrain appartenant à la Ville le long de la rampe de Guinette demeure inaliénable (3 juin 1813) ; correspondance entre la Ville et le sous-préfet, à propos du projet d’aliénation de la tourelle du rempart, actuellement

destinée à recevoir les instruments du jeu de paume et louée par la Ville à un cordier dont les filoirs sont établis le long du Jeu de Paume faisant partie de la promenade – tourelle du rempart que la Ville souhaite être reconnue inaliénable (25 mai et 12 juin 1813) ; état des revenus possédés par la commune d’Étampes en biens ruraux et communaux (4 mai 1813) ; courrier du maire au sous-préfet, relatif au dit état (10 mai 1813) ; inventaire des titres, plans, baux, papiers et renseignements concernant les biens de la commune d’Étampes cédés à la Caisse d’amortissement par la loi du 20 mars 1813et qui ont été remis par le maire au receveur des Domaines à Étampes (16 avril 1813) ; état des biens de la commune d’Étampes qui se trouvent dans les exceptions prononcées par la loi du 20 mars 1813 (23 septembre 1813).


1 N 3 – État des prés, sentes et pâtures appartenant à la commune d’Étampes, et projet d’adjudication du curage des fossés qui se trouvent le long des sentes (ainsi que de la coupe de leur herbe) [1803-1804] ; pétition des riverains de la nouvelle promenade Henri-IV (établie entre la porte Dorée et la porte des Lions) en vue d’obtenir l’autorisation d’établir un alignement au sommet de l’élévation causée par ladite promenade (17 juillet 1830) ; lettre de Valentin Prévost, charron demeurant grande rue Saint-Jacques, proposant que la Ville lui vende son terrain situé à l’angle de la rue Saint-Jacques et de la rue du Lion d’Argent, lequel terrain est attenant des bâtiments de l’école communale (2 avril 1869) ; lettre de M. Thorin proposant que la Ville lui vende son terrain vague situé à l’extrémité de la sente du pont de Saint-Gilles (15 mars 1866) ; lettre de Baptiste Lainé, propriétaire rue du Perray, s’engageant à faire l’acquisition d’une parcelle de terrain appartenant à la Ville, rue du Perray (1er août 1866).

1 N 4 – Registre des adjudications de la mairie d’Étampes (du

27 mars 1807 au 21 novembre 1810) contenant cinquante feuillets, 18 x 24 cm.


1 N 5 – Registre des adjudications de la mairie d’Étampes (du

29 décembre 1810 au 1er août 1818) contenant cinquante feuillets, 18 x 24 cm.


1 N 6 [ancienne cote 1 N 5] – État détaillé des terres appartenant à la Ville et qui sont louées à Louis Alexandre Richault : pré sis prairie du Petit Saint-Mars, terre labourable à Saint-Martin (au-dessous le Temple et au-dessus le moulin de Vaujouan, et aussi au champtier du Gros-Liénard ou des Roches) (20 février 1812) ; 7 pièces de correspondance entre la Ville et le sous-préfet, à propos des poursuites à exercer contre le sieur Richault, en vue d’obtenir le paiement de ce qu’il doit et la résiliation de son bail (1811-1812) ; autorisation donnée à la Ville par le préfet de poursuivre ledit Richault et sa femme Marie Anne Darblay, et de faire prononcer la résiliation de leur bail (6 mars 1812) ; délibération du Conseil municipal du 16 décembre 1811 relative à cette affaire.


1 N 7 – Échange entre la Ville et le sieur Guettard, champtier de Coquerive [du Port] et ruelle de Vendôme, pour l’établissement d’une promenade publique (1801-1847). – Comporte : Extrait du registre des délibérations du Conseil municipal d’Étampes, séance extraordinaire du 17 octobre 1813 : avis favorable donné à l’échange de terrain entre la Ville et Romain Étienne Guettard-Baron ; autorisation préfectorale de convoquer le Conseil municipal (6 octobre 1813) ; procès- verbal d’arpentage, mesurage et bornage du terrain Guettard, dressé le 27 septembre 1813 par Alexis Latourte (plume et aquarelle sur papier, 28 x 110 cm) ; rapport d’expertise d’Antoine Fricaud et de Jean-Baptiste Peschard, évaluant le

prix des terrains dont l’échange est prévu : premièrement (appartenant au sieur Guettard) une portion de pré situé entre la nouvelle promenade du Port et sis entre les deux rivières, tenant au canal de décharge du moulin du sieur Gerosme et d’autre bout sur la Juine, deuxièmement (appartenant à la Ville) deux petites portions de terre au bout de ladite promenade et tenant d’un côté à la promenade et de l’autre au mur soutenant la berge de la Juine en face du moulin, et troisièmement (appartenant à la Ville) un petit terrain situé près de l’abreuvoir au bout de la ruelle de Vendôme et faisant partie de la promenade des anciens remparts de la ville (28 septembre 1813) ; deux plans du petit jardin appartenant à la Ville et sis près l’abreuvoir de la ruelle du Mouton (Latourte, arpenteur, plume et encre rouge, 22 x 28 cm, 29 juillet 1820) ; acte sous seing privé de transaction entre la Ville et Romain Pierre Guettard [marchand meunier demeurant à Étampes, au moulin des Fontaines], en son nom et représentant son père Romain Étienne Guettard : transaction stipulant que la plantation de la nouvelle promenade [du Port ou de Coquerive] restera en l’état, que les arbres plantés par le sieur Guettard seront déplantés et reportés, qu’il sera planté à frais communs des bornes sur les limites des propriétés respectives, et que la Ville cédera au sieur Guettard le terrain situé au bout de la ruelle de Vendôme, 22 messidor an IX [11 juillet 1801] ; extrait du registre des délibérations du Conseil municipal du 1er mai 1809 demandant au maire de faire ratifier ladite transaction par les autorités ; quatre pièces relatives à l’enquête de commodo et incommodo préalable au projet d’échange (27-29 novembre 1813) ; procès-verbal de l’enquête (1er décembre 1813) ; lettre au maire, non signée et non datée, mais postérieure à l’hiver an XIII (1805), dont l’auteur retrace les étapes de l’affaire Guettard, de l’établissement de la promenade de Coquerive (ou promenade du Port) par la commune, de ses plantations, et de l’arche servant de passage aux eaux de la propriété de M. Mahy, l’auteur de la lettre

demandant aussi l’autorisation d’enlever des pierres à l’ancienne église Saint-Pierre, pour continuer l’arche de la partie d’eau du sieur Mahy en face de sa propriété ; procès- verbal établi par Jean Sagot, notaire à Étampes, de dépôt en son étude, par Charles Bouraine, maire d’Étampes, de deux pièces écrites, l’une d’un acte passé le 25 floréal an XII [25 mai 1804] entre la commune et Pierre Gerosme, propriétaire du moulin du Port, acte contenant différents échanges de terrain pour l’établissement d’une promenade, et l’autre acte étant la copie de la loi du 29 ventôse an XII [20 mars 1804] autorisant lesdites conventions (10 prairial an XII/30 mai 1804) ; procès-verbal de dépôt (aux minutes du notaire Venard) de deux actes, l’un sous seing privé, de transaction entre la Ville et Romain Pierre Guettard, en son nom et représentant son père Romain Étienne Guettard, à propos de la promenade de Coquerive ou du Port, acte du 22 messidor an IX [11 juillet 1801] enregistré à Étampes le 28 septembre 1813, et l’autre acte étant l’ampliation de l’ordonnance du roi du 2 juillet 1823 contenant ratification du dit acte de transaction (24 novembre 1824) ; procès-verbal de l’huissier Houdin, à la requête de Mathurin Laurent Millochau et de Françoise Gérosme, son épouse, protestant contre la manière dont la Ville a réalisé ladite promenade et ses plantations au voisinage des prés dont les intéressés sont propriétaires (25 août 1847) ; lettre de Hêtre Dramard (avocat représentant Innocent Gérosme, frère de Pierre Gérosme) adressée au préfet et qui rappelle l’achat (le 6 mai 1791) par M. Gérosme père, à M. Petit de Laborde, de terrains faubourg Evezard, promenade du Port, sur lesquels ont été élevés l’ancien moulin du Port et le moulin neuf du Port, lettre par laquelle Innocent Gérosme proteste contre le non-respect par la Ville de l’exécution des clauses de l’acte d’échange du 29 ventôse an XII [20 mars 1804] (21 janvier 1819).


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Procès-verbal d’arpentage, mesurage et bornage du terrain Guettard à Coquerive, dressé le 27 septembre 1813 (1 N 7)

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Plan du petit jardin appartenant à la Ville et sis près l’abreuvoir de la ruelle du Mouton dressé le 29 juillet 1820 (1 N 7)

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Plan de situation de terrains situés entre, d’une part la porte Saint- Jacques, le bureau de l’octroi, le haut de la place du Port et la pointe du Petit-Caporal, d’autre part le cimetière Notre-Dame et Saint-Basile, dressé le 3 février 1832 (1 N 8)

1 N 8 – Propriétés de la Ville d’Étampes : location au sieur [Mathurin] Sauvé d’une pièce de terre près de Guinette, chemin de la Vallée-Collin [route de Dourdan] (1801-1824). – Comporte : courrier du sous-préfet au maire, l’informant que le sieur Sauvé a dégradé l’accotement de la route royale, anciennement départementale numéro 4, à la hauteur de la rampe de Guinette, et qu’il devra réparer les dégâts sous huitaine (23 février 1824) ; courrier du maire au sieur Sauvé, relatif à l’affaire susnommée (24 février 1824) ; procès-verbal de bornage par Pierre Louis Bertrand, géomètre arpenteur, de deux pièces de terre sises au champtier de la porte Saint- Jacques, tenant au chemin de la Vallée-Collin, à la grande route d’Orléans à Paris et à la promenade Henri-IV, appartenant l’une à Charle (sic) Jarron et l’autre à Jean François Boivin [procès- verbal accompagné d’un plan de situation des terrains entre, d’une part la porte Saint-Jacques, le bureau de l’octroi, le haut de la place du Port et la pointe du Petit-Caporal, d’autre part le cimetière Notre-Dame et Saint-Basile – plume et aquarelle, 17 x 24 cm] (3 février 1832) ; courrier au maire d’un expéditeur non identifié dénonçant les empiétements dangereux de Mathurin Sauvé aux dépens de l’accotement de la route royale numéro 4 de Corbeil à Mantes [chemin de la Vallée-Collin] (28 janvier 1824) ; trois baux à loyer pour neuf années, à Mathurin Sauvé et à Marie Liard, sa femme, d’un terrain appartenant à la Ville et situé à la suite de l’ancien fossé, en montant du Port à Guinette (1er pluviôse an IX/21 janvier 1801, 26 mars 1810 et 13 décembre 1819).


1 N 9 – Expropriation à la Vallée-Collin (1840-1857) : quittance par Charles Philippe Boulland, marchand boucher, à la Ville d’Étampes, suite à l’expropriation pour cause d’utilité publique d’un terrain compris entre la foire aux chevaux [lieu- dit La Vallée-Collin], la route impériale numéro 191 et le chemin latéral longeant le chemin de fer [boulevard Henri-IV et

porte Saint-Jacques], terrain cadastré B 847 (étude Daveluy, 31 décembre 1857) ; vente du dit terrain par Floréal Robert, veuve de Josué Jacob Boulé, et par Georges Hutteau et Adélaïde Ermance Boulé, son épouse, à Charles Philippe Boulland (étude Godin, 1er avril 1856) ; acte de vente du dit terrain par Athanase Colas Desfrancs et Flore Marie Jarron, son épouse, à Josué Jacob Boulé (étude Godin, 15 avril 1841) ; acte de notoriété concernant la famille Jarron (étude Ronceray à Orléans, 15 mai 1840).


1 N 10 [anciennes cotes 1 N 6 et 1 N 9] – Titres de propriété du bois et de la tour de Guinette. – Comporte : adjudication à la requête de Jean-Marie Narcisse Auguste Babin de Grandmaison, capitaine d’infanterie en retraite, et de son épouse Marie Françoise Turodin, à Mme Floréal Robert, veuve de Josué Jacob Boullé, du bois de Guinette (bois taillis et hautes futaies, dans lesquels se trouve la tour de Guinette et un pavillon) tenant d’un long midi la promenade Henri-IV dite promenade du Haut et d’autre long notamment au levant la promenade du Haut prolongée ou ancienne route de Dourdan (étude Godin, 24 décembre 1854) ; adjudication à la requête d’André Dieudonné Guignepin, huissier, et de son épouse Louise Sophie Huteau, à Auguste Grandmaison, capitaine d’infanterie, demeurant rue Saint-Jacques, d’une terre sise terroir d’Étampes, entourant la tour de Guinette, tenant d’un long au boulevard Henri-IV et de l’autre à la route d’Étampes à Dourdan (étude Dramard, Étampes, 17 octobre 1830) ; acte de vente par Jean-Baptiste Pailhet, architecte demeurant à Étampes, et son épouse Marie-Jeanne André, à Pierre Boivin, cultivateur à Étampes, et à son épouse Louise Véronique Pinet, du terrain entourant la tour de Guinette, contenant et y comprenant l’emplacement de la tour et des murs adjacents, lequel terrain tient au levant aux remparts et au nord notamment au chemin pavé de Dourdan (étude Dramard, Chalo-Saint-Mars,

5e jour complémentaire an IV/21 septembre 1796) ; administration du département de Seine-et-Oise : vente [au titre des Domaines nationaux] à Pierre Étienne Delaville, serrurier, demeurant à Étampes, d’une maison qui dépend des ci-devant religieuses de la Congrégation, et sise au lieu-dit carrefour des Religieuses, ainsi que d’un terrain dit « la tour de Guinette », ledit terrain engagé à Louis-Philippe Joseph d’Orléans (9 fructidor an IV/26 août 1796 – copie certifiée conforme du 12 mai 1832) ; arrêté du préfet autorisant M. de Grandmaison à planter une haie vive sur son terrain le long de la route numéro 191 de Corbeil à Mantes (23 février 1831) ; acte sous seing privé entre Auguste Grandmaison et Louis Cantien Delepine, prévoyant que dès son entrée en jouissance du terrain de Guinette, le premier louera au second une pièce de terre sur ledit terrain, bordant le boulevard Henri-IV (17 octobre 1830) ; acte sous seing privé entre Auguste Grandmaison et Louis Cantien [De]lepine, le second se désistant de son bail (21 novembre 1831) ; note non signée et non datée rappelant, d’une part les conditions de l’adjudication à M. Delaville du terrain dit « la tour de Guinette », le 9 fructidor an IV/26 août 1796, d’autre part les conditions de la vente du même terrain par M. Pailhès à M. Boivin, le 5e jour complémentaire an IV/21 septembre 1796 ; note non signée et non datée commentant les titres de propriété successifs de la tour entre 1796 et 1830 ; certificat (établi par M. Bertrand [géomètre]) de mesurage du bois d’agrément de Guinette, appartenant à M. de Grandmaison (9 décembre 1854) ; six lettres à propos du terrain de Guinette, écrites par Léon de Laborde (15 janvier 1842), M. de Grandmaison (1er juillet 1845 et 13 décembre 1845), et le maire d’Étampes (21 juin 1851, 11 août 1855 et 26 janvier 1860) ; acte sous seing privé : promesse de vente par Félicie Tailleux à la Ville d’Étampes, du bois de Guinette où se trouvent la vieille tour et un joli pavillon (21 mars 1859) ; arrêté du préfet autorisant la Ville d’Étampes à acquérir ladite

propriété de Félicie Tailleux (27 septembre 1859) ; déclaration tenant lieu de quittance pour ladite acquisition (25 septembre 1860) ; quittance par Félicie Tailleux à la Ville d’Étampes (étude Daveluy, 1er février 1860) ; testament de Louis Prosper Pétigny, curé de Notre-Dame d’Étampes (étude Daveluy, 15 mars 1853) ; inventaire après le décès de Louis Prosper Pétigny, curé de Notre-Dame d’Étampes [et oncle de Félicie Tailleux] (étude Daveluy, 2 août 1856) ; acte de vente par Félicie Tailleux à la Ville d’Étampes du bois de Guinette où se trouvent la vieille tour et un joli pavillon (étude Daveluy, 11 octobre 1859 – dépôt de l’approbation, 21 novembre 1859) ; notoriété après le décès de Louis Prosper Pétigny, curé de Notre-Dame d’Étampes [et oncle de Félicie Tailleux] (étude Daveluy, 31 juillet 1856) ; acte de vente par Mme Floréal Robert, veuve de Josué Jacob Boulé, à Louis Prosper Pétigny, prêtre chanoine honoraire du diocèse de Versailles, curé doyen de Notre-Dame d’Étampes, du bois de Guinette où se trouve la vieille tour et un joli pavillon (étude Godin, 1er mai 1855).


1 N 11 – Courrier du sieur Cazet, propriétaire à Villesauvage, au maire d’Étampes, proposant que la commune lui vende une portion de terrain dont elle est propriétaire au hameau de Villesauvage, aboutissant à la route impériale numéro 20 et

« dans laquelle existe une mare commune presque toujours à sec » (3 avril 1864) [demande restée sans suite].


1 N 12 – Échange de propriétés, en exécution du plan d’alignement, entre la Ville d’Étampes et Eugène Baron ainsi que Rose Thérèse Gresland, son épouse, lesquels acceptent de recevoir de la Ville une portion de terrain sise rue Saint-Jacques et rue de la Levrette, et de céder à la Ville une portion de terrain également sise rue Saint-Jacques et rue de la Levrette (étude Daveluy, 19 et 20 septembre 1865).

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Acte de vente par J.-B. Pailhet à Pierre Boivin du terrain entourant et contenant la tour de Guinette, en date du 21 septembre 1796 (1 N 10)

1 N 13 – Affectation hypothécaire par François Isaac Bouché, marchand de bois, et Angélique Joséphine Feugère, son épouse, à la Ville d’Étampes, de vingt-cinq pièces de terre au terroir de Boigneville, les époux Bouché s’étant rendus adjudicataires pour neuf années consécutives des droits de location des places sur les marchés et foires de la ville d’Étampes (étude Daveluy, 25 juin et 1er juillet 1867).


1 N 14 [ancienne cote 1 N 15] – Projet d’aliénation de la ruelle de la Sonnette [dite aussi ruelle du Tour-du-Chat], au profit d’Achille Blot, propriétaire à Étampes, domicilié 29 rue du Haut-Pavé. – Comporte : trois courriers de M. Blot exposant sa demande (décembre 1869-janvier 1870) ; note sur l’opportunité de l’aliénation, ladite ruelle étant sans intérêt pour la circulation aux abords du marché de la place Saint-Gilles (mars 1870) ; arrêté du préfet relatif à l’enquête de commodo et incommodo (11 avril 1870) ; arrêté du préfet désignant l’architecte Letavernier pour procéder à l’expertise de ladite ruelle (12 avril 1870) ; enquête de commodo et incommodo (mai 1870) ; courrier d’Achille Blot à la Ville, par lequel ce dernier s’engage à respecter l’alignement (22 mai 1870) ; arrêté du préfet autorisant la Ville à aliéner au profit de M. Blot la ruelle de la Sonnette située entre la place Saint-Gilles et la rue du Pivert (9 août 1870), entre deux de ses propriétés ; rapport d’expertise de la rue de la Sonnette, par l’architecte Letavernier (comporte un plan de situation, plume et aquarelle, 18 x 25 cm, 10 mai 1870).

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Plan de situation de la rue de la Sonnette, dressé le 10 mai 1870 (1 N 14).

1 N 15 – Propriétés de la Ville d’Étampes : location des terrains situés entre la route numéro 191 de Corbeil à Mantes et le cimetière Notre-Dame et Saint-Basile [route de Dourdan, vallée Collin] (1851-1872). – Comporte : courrier d’Antoine Bourdon au maire, lui demandant de résilier le bail du terrain de la vallée Collin, sur lequel il avait établi une scierie mécanique (18 juin 1872) ; bail à loyer du dit terrain [bail accompagné d’un plan du terrain dressé par le géomètre Bertrand, le 25 juin 1866, plume et aquarelle, 42 x 28 cm] (10 juillet 1867) ; extrait du registre des délibérations du Conseil municipal d’Étampes, séance du 8 juin 1871 : acceptation de louer au sieur Godefroy une parcelle de terrain longeant la route de Dourdan, vallée Collin ; courrier d’A. Élie, entrepreneur de menuiserie, adressé au maire et relatif aux palissades du terrain anciennement loué à Antoine Bourdon et dont il a continué le bail (avril 1871) ; courrier du même au maire, à propos de l’autorisation qui lui a été donnée par la Ville de déposer provisoirement du bois en face du cimetière Notre-Dame (17 mai 1867) ; extrait du registre des délibérations du Conseil municipal d’Étampes, séance du 25 mai 1869 : acceptation de renouveler le bail à M. Duclos d’une pièce de terre appartenant à la Ville et sise vallée Collin ; bail du dit terrain, passé avec Charles et Jules Duclos, négociants en laine (21 février 1859) ; bail du dit terrain à Paul Esprit Duclos, marchand de laine [bail accompagné d’un plan du terrain dressé par le géomètre Bertrand, le 10 janvier 1851, et mentionnant le sentier des Carrières et les sablonnières appartenant à la Ville – plume et encre rouge, 42 x 28 cm] (21 janvier 1851).

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Plan de situation de la ruelle Saint-Jean vers 1870 (1 N 16)

1 N 16 – Aliénation d’une partie de la ruelle de Saint-Jean, au profit de Jean-Pierre Lory, fondeur, et d’Anne Désirée Passavent, son épouse, demeurant rue du Moulin-à-Peau, laquelle portion de ruelle est comprise entre deux de leurs propriétés, l’une servant à l’exploitation de l’usine de fonderie de fonte de seconde fusion, l’autre de jardin potager. – Comporte : deux courriers de M. Lory exposant sa demande (12 janvier 1868, 26 juin 1870) ; acte sous seing privé de ladite vente (10 juin 1874) ; arrêté du préfet relatif à l’enquête de commodo et incommodo (15 janvier 1872) ; arrêté du préfet désignant l’architecte Letavernier pour procéder à l’expertise de ladite ruelle (12 janvier 1870) ; courrier de M. Deschamps, riverain, à la Ville, protestant contre le projet d’aliénation (sans mention de date) ; arrêté du préfet autorisant la Ville à aliéner au profit de M. Lory une partie de la ruelle Saint-Jean (25 août 1874) ; plan de situation de la ruelle et des propriétés Lory,

établi par le géomètre Danger (plume et aquarelle sur toile, 1/200e, 27 x 19 cm, sans mention de date).


1 N 17 – Bail à loyer par la Ville à Louis Augustin Couvé, maître charron, pour trois années, d’un grand clos situé entre le chemin de fer de Paris à Orléans et la promenade, avec le bâtiment qui s’y trouve (20 juin 1874).


1 N 18 – Actes sous seing privé : deux baux à loyer (par la Ville d’Étampes) à Victor Alexandre Hubert, jardinier, pour neuf années, d’un jardin marais sis promenade des Prés et attenant à l’école des garçons (29 juin 1881 et 10 novembre 1890) ; bail à loyer par Eusèbe Alphonse David, propriétaire, à la Ville d’Étampes, d’une partie de remise rue Haute-des- Groisonneries (4 août 1881) ; bail à loyer par Thérèse Rose Boudier à la Ville d’Étampes, pour neuf années, d’une maison sise au Petit-Saint-Mars et destinée au logement du receveur de l’octroi municipal (31 juillet 1882) ; bail à loyer par Désiré

Jules Couteau, garde champêtre, à la Ville d’Étampes, de deux chambres froides dans l’immeuble sis 42 rue de la Boucherie, lesdites chambres étant destinées à servir d’asile de nuit pour les voyageurs indigents (14 novembre 1884) [voir aussi 1 N 19] ; bail à loyer par Xavier Fourgeau, propriétaire, à la Ville d’Étampes, pour trois, six ou neuf années, d’un immeuble situé 15bis rue des Belles-Croix, pour servir d’habitation au receveur de l’octroi municipal (1er juin 1882) ; contrat par lequel Xavier Fourgeau s’engage à construire deux bâtiments à l’entrée de l’avenue de Bonnevaux, sur la promenade des Prés, à l’extrémité nord-est du Marché franc, avec façade sur la promenade des Prés, la Ville se chargeant de faire les fondations, et bail de location à la Ville des dites constructions à partir du 1er janvier 1889, pour douze années (12 octobre 1888) ; bail à loyer par la Ville et pour une durée de neuf années, à Ernest Eugène Labbé, marchand bimbelotier, demeurant place de l’Hôtel-de-Ville, du droit exclusif d’apposer des affiches ou des cadres pour les recevoir, sur tous les murs contournant la propriété de M. Labbé du côté de la nouvelle place de l’Hôtel-de-Ville (20 juin 1898) ; étude Prat-Marca : dépôt d’acte sous signatures privées avec reconnaissance d’écriture par le maire de la Ville d’Étampes et François Pourrageaud, négociant, le 4 juin 1898 : bail à ferme fait et donné par la Ville à M. Pourrageaud, pour la perception des droits de place et de stationnement dans la ville, sur les dépendances de la grande voirie : routes nationales numéros 20 et 191, et pour la perception des droits de place les jours de marché sur les places Notre-Dame, de l’Hôtel-de-Ville et Saint- Gilles (20 février 1896).

1 N 19 – Actes sous seing privé : bail de fermage donné pour neuf années à la Ville d’Étampes, par Émélie Rousseaux, d’un terrain sis champtier du Haut-de-Guinette, cadastré section B 1597 (16 juillet 1891) ; bail de location donné pour neuf années à la Ville d’Étampes, par Désiré Jules Couteau, garde champêtre, de deux chambres froides dans l’immeuble sis 42 rue de la Boucherie, lesdites chambres étant destinées à servir d’asile de nuit pour les voyageurs indigents (25 juillet 1893).


1 N 20 – Vente par Émile Gabriel Robillard, concierge, et Stéphanie Claire Guyard, son épouse, à la Ville d’Étampes, d’une parcelle de terrain incorporée à la voie publique par suite de reprise d’alignement, et située promenade des Prés (étude Prat-Marca, 30 octobre et 13 décembre 1898) ; bail par Claude Marie Robillard, Joseph Dominique Robillard et Marie Anne Villette, veuve de Michel Dominique Robillard, à Charles Morin, jardinier, et Marie Céleste Bertrand, son épouse, d’un jardin marais à Étampes, lieu-dit Le Petit-Versailles, promenade des Prés, derrière le Juineteau (étude Daveluy, 5 et 10 novembre 1868) ; quittance relative à la vente par Agnès Julie Séjourné, veuve de Paul Esprit Duclos, à la Ville d’Étampes, d’un jardin marais situé entre la porte Saint-Fiacre et le pont aux Dames, à cause de l’acquisition Robillard, mitoyenne (étude Daveluy, 3 avril 1880) ; liquidation de la communauté et succession Florat d’Étampes : Louis Antoine Florat, Thérèse Anne Préaux, sa défunte épouse, et Joséphine Nathalie Florat, épouse de Louis Henri Luquay de la Brousse (étude Godin, 30 décembre 1842).


1 N 21 – Vente par Charles Augustin Minet, maçon, à la Ville d’Étampes, d’un terrain situé le long de la rue Rose-Chéri et de la rue des Aveugles, terrain cadastré H 738 : acte d’acquisition amiable (20 avril 1906).

1 N 22 [ancienne cote 608 W 16] – Bail par la commune de Boissy-la-Rivière à la Ville d’Étampes, d’un terrain à tourbe au lieu-dit Le Village, tenant à la chaussée de Chanteloup, ceci afin d’extraite et d’exploiter de la tourbe devant servir à l’approvisionnement en combustible de la population civile d’Étampes (étude de Gandt, 1er décembre 1917, et acte rectificatif du 22 décembre 1917).


1 N 23 [ancienne cote 608 W 18] – Vente par Édouard Edmond Riquois et son épouse Marie Désirée Rétif, à la Ville d’Étampes, de prés sis lieu-dit Le Milieu de la Prairie (étude de Gandt, 8 avril 1922).


1 N 24 [ancienne cote 608 W 13] – Pièces relatives au jardin Guettard : délibération du Conseil municipal du 9 décembre 1932 relative à la location du dit jardin à M. Sellier, jardinier, demeurant château de Vaudouleurs ; liste des outils du jardin, vue pour prise en charge [1932] ; note préparatoire pour la séance du Conseil municipal du 31 octobre 1944 qui aura à examiner une nouvelle demande de bail de M. Sellier, pour ledit jardin ; copie de lettre du 1er avril 1949 à Mme Sellier, l’informant que désormais la Ville exploitera elle-même le jardin Guettard ; copie de lettre du 21 juin 1949 à Mme Sellier, lui proposant le rachat par la Ville de sa serre au jardin Guettard, et courrier de réponse positive de l’intéressée (25 juin 1949).

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Plan de situation des propriétés de l’Armée de l’Air sises Pente-de-Guinette, en 1952 (1 N 25)

1 N 25 [ancienne cote 677 W 2] – Constructions provisoires de Guinette : acquisition par la Ville d’Étampes [d’anciens terrains militaires du ministère de l’Air] sis lieudit Pentes-de- Guinette et cadastrés section B 1729 à 1741 P ; acquisition en vue d’un projet de construction de logements à loyer minimum (1935-1955). – Comporte : plan figuratif [des pentes de Guinette, du chemin du Pont-Saint-Jean, de la promenade supérieure de Guinette, des réservoirs, de la cité provisoire et de la ferme de Guinette] (sans indication d’échelle ni de date) ; demande de déclaration d’utilité publique : enquête (1954) ; plans parcellaires des propriétés de la Base aérienne d’Étampes [Bataillon de l’Air 110, Mondésir-Guillerval] sises Pente-de-

Guinette (1/2500e, octobre 1951 et avril 1952) ; plan de situation des propriétés de l’Armée de l’Air sises Pente-de-

Guinette (1/5000e, [1952]) ; correspondance entre la Ville d’Étampes et le ministère de la Défense, secrétariat d’État aux

forces armées (Air) [général Maurice Challe] (1951-1952) ; arrêté préfectoral de déclaration d’utilité publique du changement d’affectation des terrains domaniaux nécessaires à la réalisation du projet susvisé (1955) ; historique de la propriété des terrains : pièces administratives et de correspondance relatives à l’acquisition des dits terrains par le ministère de l’Air (1935-1940) : expropriation de Marie Penot, veuve Mille (terrain cadastré B 1733 et B 1734 P), et vente à l’État par Pierre Louis Marcel Bouilloux-Lafont, et aliénation par la Ville d’Étampes à l’État de la parcelle B 1732 ; acquisition par la Ville d’Étampes des parcelles cadastrées B 1743 à 1746 P, Pentes-de-Guinette, appartenant à Louise d’Aleyrac, veuve de Raimond de Chambaudouin d’Erceville (1950-1954) ; plan parcellaire des terrains appartenant au comte

d’Erceville (1/2500e, octobre 1951) ; avis favorable des Domaines (octobre 1953).

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Plan d’ensemble des terrains Couté et Kayatt de Chessé, aux lieux-dits La Vallée-Collin, Guinette, Pente-de-Guinette, Murger-de-la-Bataille et Gros- Moreux, vers 1963 (1 N 26)

1 N 26 [ancienne cote 670 W 17] – Extension du quartier de Guinette (2e opération) : acquisition de terrains par la Ville d’Étampes (1960-1964). – Comprend : Département de Seine- et-Oise : rapport descriptif préliminaire sur l’état actuel des lieux (1961) ; enquête d’utilité publique (1962) ; avis d’estimation des Domaines (27 octobre 1962 et 16 février 1963) ; pièces de correspondance (1962-1964) ; plan d’ensemble des terrains Couté et Kayatt de Chessé, aux lieux- dits La Vallée-Collin, Guinette, Pente-de-Guinette, Murger-de-

la-Bataille et Gros-Moreux (1/5000e, sans mention de date) ; plan d’ensemble des terrains concernés sur le plateau de

Guinette (1/2000e ; Bonnamy, géomètre ; [1964]) ; arrêté préfectoral de déclaration d’utilité publique du 17 janvier 1963 ;

état parcellaire cadastral du 17 janvier 1963. – Terrain de madame Godeau, bordant le chemin rural numéro 44, parcelle ZB 88, Murger-de-la-Bataille : avant-projet de construction de 109 logements. – Comprend : état descriptif sommaire (Léon Moyne et Claude Charpentier, architectes ; 27 mai 1963) ; plan de masse (1/2000e, Léon Moyne et Claude Charpentier, architectes ; 27 mai et 4 novembre 1963) ; demande de permis de construire du 27 mai 1963 ; avant-projet de construction de 26 pavillons individuels : plan de masse (1/1000e, Léon Moyne et Claude Charpentier, architectes ; 27 mai 1963) et devis descriptif sommaire (27 mai 1963) ; demande de permis de construire du 27 mai 1963 ; propriété de M. Huret, plateau de Guinette, chemin vicinal numéro 3 de Saint-Martin à Brières- les-Scellés, parcelle ZB 109 : projet de construction de 9 immeubles soit 144 appartements : esquisse de plan de masse (1/1000e ; V. Elmayan, architecte ; 10 juillet 1963) ; esquisse de plan de situation (1/5000e, V. Elmayan, architecte ; 10 juillet 1963) ; S.C.I. « La Ville Haute » [route nationale numéro 191, La Vallée-Collin] : avant-projet de construction d’immeubles : plan de répartition, plan de masse, plan de situation et plan parcellaire (1/1000e et 1/10000e, B. Allain et F. Prieur,

architectes ; juillet 1963) ; demande de permis de construire (sans mention de date) ; délibération du Conseil municipal du

12 juillet 1961 ; projet de construction d’immeubles et de pavillons individuels [plateau de Guinette ; RN191 – La Vallée- Collin ; Pente-de-Guinette, Murger-de-la-Bataille] : acquisition de terrains : esquisse de plan de masse et de mode d’occupation du sol [1/2000e ; Jacques Starkier, architecte ; 2 mai 1962] ; plan de situation (1/10000e, [1961]) ; pièces de correspondance (1961) ; ministère de la Construction : colline de Guinette à Étampes : plan d’urbanisme de détail (J. Starkier, architecte urbaniste, 30 juin 1960).


1 N 27 [ancienne cote 677 W 3] – Acquisition par la Ville d’Étampes du terrain des époux Guguin, cadastré section H 1154, lieu-dit Les-Quais-Bourbeux, pour l’aménagement du carrefour du Pont-de-Pierre, à l’angle de l’allée de Bonnevaux.

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Plan de situation de la Villa des Lys, route de Chauffour, 16 septembre 1976 (4 N 29)


5 N – Biens Nationaux

  1. N 1 – Adjudication au sieur Boivin, boucher, de la récolte des foins et regains de quatorze ares de prés situés prairie d’Étampes, près la fosse Gombier, lesquels prés proviennent de Jean Julien François Picart, père d’émigré (27 messidor AN VII/15 juillet 1799).


5 N 2 [ancienne cote 2 N 1] – Affiche de l’administration municipale d’Étampes annonçant la vente par adjudication de bois nationaux provenant, premièrement, de la veuve Mellet, émigrée, situés à Guigneville, deuxièmement d’Eon de Cely, émigré, situés à Soisy-sur-Ecole, troisièmement de Saint-Léon, émigré, situés à Etréchy et à Champigny (2 nivôse an VII/22 décembre 1798) ; lettre du préfet au maire d’Étampes lui annonçant que la date d’adjudication des bois est fixée au 12 frimaire an IX (2 brumaire an IX/24 octobre 1800) ; circulaire des administrateurs du département de Seine-et-Oise aux administrations municipales, à propos de la surveillance des bois (25 nivôse an VIII/15 janvier 1800) ; lettre de l’administration centrale du département de Seine-et-Oise à l’administration municipale d’Étampes, l’informant qu’elle fait suspendre la coupe du bois provenant de Valory [émigré], qui avait été adjugé à la Compagnie Félice [entrepreneurs généraux de l’habillement et équipement des armées françaises en Italie] (27 nivôse an VIII/17 janvier 1800) ; lettre de l’administration centrale du département de Seine-et-Oise à l’administration

municipale d’Étampes, lui demandant d’enquêter sur l’adjudication des bois provenant de [l’émigré] Valory (3 nivôse an VIII/24 décembre 1799) ; lettre de la Compagnie Félice à l’administration municipale d’Étampes, relative à la même vente (17 frimaire an VIII/8 décembre 1799) ; extrait du registre des délibérations de l’administration centrale du département de Seine-et-Oise : arrêté pour l’adjudication des tilleuls et charmilles du jardin dépendant de l’ancienne maison curiale (presbytère) de Boissy-sous-Saint-Yon, servant de logement à l’instituteur (19 frimaire an VII/9 décembre 1798) ; Loi 140 relative à la perception des droits d’enregistrement (affiche, 41 x 52 cm, 9 pluviôse an IV/29 janvier 1796) ; Régie nationale de l’enregistrement et domaines : avis de mise en adjudication de la coupe et arrachage des arbres tilleuls et charmilles existants dans le jardin de l’ancien presbytère de Boissy-sous-Saint-Yon [2 nivôse an VII/22 décembre 1798] ; courrier du préfet au sous-préfet du 5e arrondissement [Étampes], lui demandant les procès-verbaux des ventes de bois faites en l’an VII et l’an VIII (29 vendémiaire an IX/21 octobre 1800] ; lettre des administrateurs forestiers de Paris à l’administration municipale d’Étampes, informant cette dernière de l’envoi à son intention des procès-verbaux de balisage et martelage des coupes de bois nationaux dans l’arrondissement du district d’Étampes (27 vendémiaire an VIII/19 octobre 1799) ; procès-verbaux joints à la pièce précédente : premièrement, bois de l’émigré Saint-Léon à Etréchy et Champigny, bois de l’émigrée Mellet à Guigneville, bois de l’émigré Eon de Cely à Soisy-sur-Ecole (15 vendémiaire an VIII/7 octobre 1799), deuxièmement, bois de l’émigré Talaru au hameau d’Orgemont à Etréchy et au lieu-dit Triage des Roches à Toury et au lieu-dit Grandes et Petites Remises à Villeneuve et au lieu-dit Communs de Boissy à Boissy-sous- Saint-Yon et aussi un bois à Chamarande et aussi un bois à la Remise de Malassis à Morigny et aussi six bois à Villeneuve

(15 vendémiaire an VIII/7 octobre 1799), troisièmement, bois provenant de l’ancien domaine de La-Ferté-Alais, bois de l’émigré Montulet à Favière, bois de l’émigré Valori [Valory] à Saint-Pierre d’Étampes, bois de l’émigré Saint-Léon à Champigny, bois de l’émigré Saint-Léon près la ferme de Malassis au bout du parc de la maison de Jeurre, bois de l’émigrée Laborde au lieux-dits La Remise Corset et La Remise des Quatorze-Mines et La Remise de la Poule et Bassonville et La Remise du Chêne et Près le Bois-Joly et au bois de La Selle et au petit Bois-Sallier et à La Plantation de la Butte de Jeudi et à La Remise en Charme et à La Remise du Clos des Roux et à La Remise des Galatres et à La Remise de l’Orme Jane et à La Remise des Chardonniers à Méréville, et bois de l’émigrée Mellet à Guineville [Guigneville], et bois de l’émigré Mauroi à D’Huison, et bois de l’émigré Eon de Cely à Soisy-sur-École et à Dannemois (15 vendémiaire an VIII/7 octobre 1799) ; lettre des administrateurs forestiers de Paris à l’administration municipale d’Étampes, à propos de la vente prévue du lot de bois provenant de l’émigrée veuve Laborde (15 brumaire an VIII/6 novembre 1799) ; arrêté du conseil général de la commune d’Étampes, relatif à la vente par adjudication des ormes bordant les remparts du couchant et des ormes bordant l’intérieur du rempart derrière l’ancienne propriété des Cordeliers [1792] ; lettre du sous-préfet au maire autorisant l’adjudication de la coupe du bois le 28 vendémiaire an XI (22 vendémiaire an XI/14 octobre 1802).


5 N 3 – Lettre du préfet de Seine-et-Oise au sous-préfet du 5e arrondissement à Étampes, invitant le maire de ladite ville à lui transmettre le cahier des charges des adjudications de biens nationaux (14 fructidor an VIII/1er septembre 1800) ; bordereau de transmission de ladite lettre par le sous-préfet au maire (24 fructidor an VIII/10 septembre 1800).

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Arrêté préfectoral du 17 février 1801 (5 N 4)

  1. N 4 [ancienne cote 5 N 2] – Arrêté du préfet de Seine-et- Oise procédant à la levée de tous séquestres ou scellés établis sur les biens provenant de feu Jean Servin, condamné, lesquels biens seront restitués à sa veuve et à ses enfants (28 pluviôse an IX/17 février 1801).


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    Plan de la concession perpétuelle Porcher au cimetière Saint-Gilles, vers 1832 (6 N 2)


    6 N – Concessions au Cimetière


  2. N 1 [ancienne cote 4 N 4] – État numératif des tombes existant dans les cimetières d’Étampes (1819-1838) ; état des concessions dans le cimetière Saint-Gilles (1844-1865) ; tableau des monuments existant dans le cimetière de Notre- Dame au 20 juillet 1838, et surfaces occupées par chacun d’eux

; relevé et mesurage des monuments existant dans le cimetière Saint-Gilles au 24 juillet 1837.


6 N 2 [ancienne cote 4 N 1] – Concessions non portées sur les registres. – Comprend : 1) Projet de règlement des cimetières (février 1836 – avril 1839) ; 2) arrêté du maire accordant 19 concessions perpétuelles (20 février 1840) ; 3) ordonnance du roi Louis-Philippe autorisant la Ville d’Étampes à établir des concessions perpétuelles (10 décembre 1839), et règlement général des concessions dans les cimetières de la Ville (9 septembre 1839) ; 4) dossier relatif à la concession perpétuelle accordée (dans le cimetière Saint-Gilles) à Jean- Louis Porcher, ancien notaire, demeurant à Blois (1832-1833) ;

5) dossier relatif au monument funéraire de M. Ingé, ancien notaire à Méréville (cimetière Notre-Dame et Saint-Basile) (1824-1825) ; 6) dossier relatif au monument funéraire de la famille Serreau (cimetière Notre-Dame et Saint-Basile) (1819) ;

7) dossier relatif à la sépulture de Marie Thérèse Schmidt (cimetière Notre-Dame et Saint-Basile), traité à la demande de

son père, Jean-Jacques Breidt, régisseur général des subsistances militaires, domicilié à Paris, et dossier de la donation faite par ce dernier au bureau de bienfaisance d’Étampes (1817-1818) ; 8) dossier de la concession de M. Venard, notaire honoraire et maire adjoint (cimetière Notre- Dame et Saint-Basile) (1833-1834) ; 9) état des concessions perpétuelles faites dans les cimetières d’Étampes en vertu de l’ordonnance royale du 10 novembre 1839 et suivant un arrêté du maire du 20 février 1840 (20 février 1840) ; 10) état des concessions de terrains dans les cimetières d’Étampes (1840), et état des concessions faites dans les cimetières de la ville d’Étampes antérieurement à l’ouverture du présent registre (1818-1844).


6 N 3 [ancienne cote 4 N 2] – Registre des concessions de terrains dans le cimetière Saint-Basile d’Étampes (sans mention de date).


6 N 4 [ancienne cote 4 N 3] – Registre de relevé des concessions dans les cimetières de la ville d’Étampes (1855- 1878).


6 N 5 [ancienne cote 4 N 5] – Concession de terrain dans les cimetières d’Étampes : formulaires de demandes individuelles (1885-1906). – Comprend : pièces diverses : arrêté du maire relatif au tarif des vacations du commissaire de police et des fossoyeurs, ainsi que du tarif des transports de corps (18 juin 1900) ; arrêté du maire imposant une demande d’autorisation pour la cueillette des fleurs de tilleul sur les places et promenades de la ville (12 juin 1900) ; arrêté du maire interdisant l’étendage du linge sur les voies carrossables ou dans l’intérieur de la ville (26 septembre 1901) ; arrêté du maire sur le balayage et l’enlèvement du crottin de cheval dans les rues de la ville (6 décembre 1902) ; arrêté du maire interdisant

l’exposition des machines et instruments agricoles non gardés sur les places publiques (11 septembre 1900) ; inventaire après le décès d’Alfred Adolphe Billard, rentier (étude Claude, 17 janvier 1899) ; acte sous seing privé : abandon, par les héritiers d’Alfred Adolphe Billard, de la concession perpétuelle achetée en 1893 par ce dernier dans le cimetière de Saint-Martin d’Étampes, et reprise de ladite concession par les héritiers de Pauline Désirée Paris, épouse du dit Billard (12 février 1902) ; acte sous seing privé : abandon, par les héritiers de Pauline Désirée Paris, épouse du dit Billard, de la concession perpétuelle achetée en 1890 par cette dernière dans le cimetière de Saint-Martin d’Étampes, (5 février 1902).


6 N 6 [ancienne cote 4 N 6] – Reprise des terrains non concédés dans les cimetières de la ville d’Étampes : affiche (42 x 67 cm, imprimerie Lecesne-Allien, 1er décembre 1892) ; affiche (50 x 63 cm, imprimerie Humbert-Droz, 1er février 1894) ; affiche (50 x 63 cm, imprimerie Humbert-Droz, 1er février 1895) ; affiche (43 x 64 cm, imprimerie Lecesne-Allien, 6 janvier 1901) ; affiche (43 x 64 cm, imprimerie Lecesne- Allien, 6 janvier 1902) ; affiche (43 x 64 cm, imprimerie Lecesne-Allien, 6 janvier 1903).


6 N 7 [ancienne cote 4 N 7] – Registre des concessions dans les cimetières de la ville d’Étampes (25 x 37 cm, 75 feuillets) (1889-1935).


6 N 8 [ancienne cote 29 W 1] – Cimetière Saint-Gilles : registre des plans des terrains concédés (plume et aquarelle, 1886-1901).


6 N 9 [ancienne cote 29 W 2] – Cimetière Saint-Martin : registre des plans des terrains concédés (plume et aquarelle, 1886-1901).

6 N 10 [ancienne cote 29 W 3] – Cimetières Notre-Dame et Saint-Basile anciens : registre des plans des terrains concédés (plume et aquarelle, 1886-1901).


6 N 11 [ancienne cote 29 W 4] – Cimetières Notre-Dame et Saint-Basile nouveaux : registre des plans des terrains concédés (plume et aquarelle, 1886-1901).


6 N 12 [ancienne cote 29 W 5] – Cimetière Saint-Pierre : registre des plans des terrains concédés (plume et aquarelle, 1886-1901).


6 N 13 [ancienne cote 29 W 6] – Cimetière Saint-Pierre nouveau : registre des plans des terrains concédés (plume et aquarelle, 1900-1925).


Table des 25 illustrations

Tous les clichés de ce numéro sont des scans de documents des Archives municipales d’Étampes opérés par Clément Wingler, archiviste. Ils sont libres de droits et d’usage, et il n’y a que la courtoisie intellectuelle qui vous oblige à en citer la source.

B. G.


  1. Plan de situation du terrain Jacques Rabereau, du Jeu de Paume et de la tourelle du rempart en date de 1800 (1 N 1), p. 10.

  2. Procès-verbal d’arpentage, mesurage et bornage du terrain Guettard à Coquerive, dressé le 27 septembre 1813 (1 N 7), p. 16.

  3. Plan du petit jardin appartenant à la Ville et sis près l’abreuvoir de la ruelle du Mouton dressé le 29 juillet 1820 (1 N 7), p. 17.

  4. Plan de situation de terrains situés entre, d’une part la porte Saint-Jacques, le bureau de l’octroi, le haut de la place du Port et la pointe du Petit-Caporal, d’autre part le cimetière Notre-Dame et Saint-Basile, dressé le 3 février 1832 (1 N 8), p. 18.

  5. Acte de vente par J.-B. Pailhet à Pierre Boivin du terrain entourant et contenant la tour de Guinette, en date du 21 septembre 1796 (1 N 10), p. 23.

  6. Plan de situation de la rue de la Sonnette, dressé le 10 mai 1870 (1 N 14), p. 25.

  7. Plan de situation de la ruelle Saint-Jean vers 1870 (1 N 16), p. 27.

  8. Plan de situation des propriétés de l’Armée de l’Air sises Pente-de-Guinette, en 1952 (1 N 25), p. 32.

  9. Plan d’ensemble des terrains Couté et Kayatt de Chessé, aux lieux-dits La Vallée-Collin, Guinette, Pente-de- Guinette, Murger-de-la-Bataille et Gros-Moreux, vers 1963 (1 N 26), p. 34.

  10. Plan du terrain Gerbet (auj. square du 19 mars 1962) en juillet 1971 (1 N 29), p. 38.

  11. Plan de masse du terrain Latournerie près la gare, en 1976 (1 N 36), p. 41.

  12. Cahier des charges du 9 octobre 1826 (2 N 11), p. 44.

  13. Affiche de vente des peupliers de la Promenade des Prés

    en 1846 (4 N 22), p. 52.

  14. Plan de situation de la mare de Guignonville en 1862 (3 N 10), p. 56.

  15. Acte notarié du 28 mars 1739 (4 N 1), p. 64.

  16. Plan de l’ancienne salle de spectacle du sieur Hoyau avant démolition, en date du 5 avril 1842 (4 N 2), p. 72.

  17. Plan de la rue de la ruelle Saint-Jean du 5 juin 1842 (4 N 3), p. 73.

  18. Plan de situation du n°16 de la rue du Perray, 26 novembre 1860 (4 N 5), p. 78.

  19. Plan de la ferme de la Cour Meunier, 26 novembre 1860 (4 N 6), p. 79.

  20. Plan d’une maison, 18 rue Sainte-Croix, le 29 juillet 1897 (4 N 12), p. 86.

  21. Vue de la façade de la salle des fêtes (ancienne Sous- préfecture, actuellement École de Musique), juin 1956 (4 N 20.14), p. 93.

  22. Coupe du bureau d’octroi de Saint-Martin, vers 1948 (4 N 20.16), p. 94.

  23. Plan de situation de la Villa des Lys, route de Chauffour, 16 septembre 1976 (4 N 29), p. 100.

  24. Arrêté préfectoral du 17 février 1801 (5 N 4), p. 104.

  25. Plan de la concession perpétuelle Porcher au cimetière Saint-Gilles, vers 1832 (6 N 2), p. 106.



    Table des matières


    Préface pp. 3-8


    INVENTAIRE DE LA SÉRIE N pp. 10-110


    1. N – Biens communaux pp. 10-43


    2. N – Bois pp. 44-54


    3. N – Eaux pp. 56-63


    4. N – Propriétés. Bâtiments divers pp. 64-99 5 N – Biens nationaux pp. 100-105

6 N – Concessions au cimetière pp. 106-110


Table des 25 illustrations pp. 111-113



ISSN 2272-0685

Publication du Corpus Étampois,

et, pour ce numéro, des Archives Municipales d’Étampes.

Directeur de publication : Bernard Gineste 12 rue des Glycines, 91150 Étampes redaction@corpusetampois.com

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BHASE n°14 (mars 2015)


Préface de Clément Wingler pp. 3-8 Inventaire de la série N pp. 10-110 1 N – Biens communaux pp. 10-43

  1. N – Bois pp. 44-54


  2. N – Eaux pp. 56-63


  3. N – Propriétés. Bâtiments divers pp. 64-99 5 N – Biens nationaux pp. 100-105 6 N – Concessions au cimetière pp. 106-110

Table des 25 illustrations p. 111-113