CORPUS HISTORIQUE ÉTAMPOIS
 
 
Bernard Gineste
Zélie Onfroy, une jeune catholique à Milly-la-Forêt
fragments de correspondance, 1842-1849
 

Salle de dessin du pensionnat Saint-Joseph-de-Cluny de Fontainebleau vers 1902
Salle de dessin du pensionnat Saint-Joseph-de-Cluny de Fontainebleau (ici vers 1902)
   

     On trouvera ici cinq lettres reçues par Zélie Onfroy, jeune fille de Milly-la-Forêt, par lesquelles son ancienne institutrice et son ancien aumonier au pensionnat de Saint-Joseph de Cluny de Fontainebleau la remercient des bons vœux qu’elle leur avait adressés chaque année de 1842 à 1849.
B.G., septembre 2016
  
Bernard Gineste
Zélie Onfroy, une jeune catholique à Milly-la-Forêt
fragments de correspondance, 1842-1849

L'un des plis reçus par Zélie Onfroy  à Milly
L’un des cinq plis reçus par Zélie Onfroy  à Milly

L'un des plis reçus par Zélie Onfroy  à Milly
Le même pli, déplié

Préface
     Voici un très modeste fragment de la correspondance d’une jeune fille de Milly-la-Forêt sous la monarchie de juillet. N’espérez pas y trouver quoi que ce soit de sensationnel, mais seulement quelques fines touches éparses qui peuvent nous amener à nous imaginer et à ressentir le rayonnement spirituel qu’exerce à cette date le clergé catholique sur une partie de la population rurale qu’elle s’efforce de rechristianiser.

     Il s’agit de cinq billets achetés sur Internet pour un euro, et qui ont pour point commun d’avoir été envoyés entre 1842 et 1849 à Zélie Onfroy, jeune fille de Milly-la-Forêt, par deux membres du personnel d’un pensionnat catholique de Fontainebleau, celui des dames de Saint-Joseph-de-Cluny, dont, visiblement, elle est une ancienne élève.  Ce sont les réponses qu’elle a reçues à des souhaits de bonne année. Quatre de ces réponses émanent d’une certaine sœur Athanase, qui fut naguère son enseignante, et la cinquième d’une certain Joseph Audry, alors vicaire de la cure de Fontainebleau et aumônier du même pensionnat de Saint-Joseph de Cluny.

     Zélie Onfroy était née à Paris le 1er février 1827, d’un père libraire, quai Voltaire, et d’une mère originaire de Milly-la-Forêt. Nous la retrouvons en 1841 à Milly-la-Forêt, âgée de 14 ans, chez son père qui s’y est installé comme débitant de tabac, rue des Petites-halles, c’est-à-dire au début de l’actuelle Grande Rue.

     Il semble qu’elle a été mise par ses parents au Pensionnat de Fontainebleau des sœurs de Saint-Joseph de Cluny jusqu’à l’âge de treize ans. D’après les cinq lettres que nous avons conservées, elle reste en relation épistolaire avec son pensionnat au moins de 1841 à 1849 c’est-à-dire de 14 à 22 ans. La relation affective et spirituelle qu’elle continue d’entretenir tout ce temps avec les sœurs de Fontainebleau transparaît dans ces billets si convenus soient-ils dans leur forme et dans leur ton.

     L’usage est curieusement de considérer chacune des sœurs du couvent de Fontainebleau comme des tantes de leurs anciennes pensionnaires. L’une de ces sœurs est chargée de répondre aux bons souhaits que Zélie peut adresser à plusieurs d’entre elles, c’est sœur Athanase Guillard.

     Celle-ci ne manque jamais d’adresser ses vœux et ses salutations aux parents de l’ancienne pensionnaire, ni de l’encourager à maintenir ses liens avec d’anciennes condisciples. Le souci de maintenir les liens et le réseau de vie et d’influence chrétiennes transparaît sur bien des points, et pas seulement par la constance avec laquelle on appelle à l’union de prière. On félicite la jeune fille du bien qu’on a entendu dire d’elle par un ecclésiastique de la région de Milly. On la remercie des nouvelles qu’elle donne de sa vie chrétienne et paroissiale et on l’encourage à continuer d’évangéliser son entourage par l’exemple de son comportement vertueux.

     Ce qui donne un peu de la vie à ces échanges épistolaires si convenus, c’est la fraîcheur de certains détails et aveux. Telle année on s’excuse du retard avec lequel on répond sur le peu de temps dont on dispose et on rentre dans des justifications plus embarrassées que convaincantes: ensuite on a été malade, et après cela il était un peu tard pour adresser des vœux. Telle autre année on avoue franchement une paresse irrépressible. Et puis on s’épanche de manière plus personnelle: sœur Athanase a eu la joie de quitter le couvent pour voir sa famille quelques jours, dont sa sœur qu’elle n’avait pas vu depuis quatorze ans. Etc.

     Il semble que Zélie ait l’habitude d’assister chaque année à la distribution des prix du pensionnat. En 1849, âgée de vingt-deux ans, elle se propose pour copier des partitions de musique pour le pensionnat. Elle ne paraît guère envisager de se marier comme telle autre de ses condisciples Caroline, qui vient d’avoir une enfant. De fait elle restera célibataire auprès de ses parents et le recensement de 1881 la trouvera encore à 54 ans auprès de sa vieille mère âgée de 76 ans, toutes deux qualifiées rentières.

     Ces toutes petites tranches de vie nous renseignent aussi modestement sur deux personnages un tout petit peu moins obscurs: la sœur supérieure du couvent, Séraphine Roussot, et Joseph Oudry, vicaire de Fontainebleau et aumônier du pensionnat.

     La première est connue par ailleurs comme destinataire de nombreuses lettres de la bienheureuse Anne-Marie Javouhey, et comme témoin  lors de la procédure qui l’a fait reconnaître comme vénérable (avant d’être béatifiée en 1950).

     Le second, à qui l’on doit la troisième des lettres ici éditées, a joué un rôle important dans la vie spirituelle de la bienheureuse. Elle avait été persécutée et interdite de sacrements par son évêque. Joseph Oudry renversa cete situation en l’autorisant à communier à nouveau à l’occasion d’une retraite à Fontainebleau, et de l’inauguration de la chapelle dont il est question dans deux de nos lettres. Ce prêtre nous est assez bien connu par des récits biographiques dont nous donnons des extraits en annexe. Nous y joignons aussi la lettre tardive d’une religieuse qui témoigne de son rayonnement spirituel vers la même époque dont date les lettres reçues par notre jeune milliacoise.

     L’histoire locale, à ce qu’il nous semble, doit s’intéresser à la matière locale la plus modeste. Ici nous trouvons, sous la monarchie de Juillet, en pleine reconquête catholique, sur les franges orientales du pays d’Étampes, l’influence spirituelle d’un couvent du Gâtinais sur la fille d’une buraliste de Milly-la-Forêt.

B. G., septembre 2016

01.
Sœur Athanase
à Zélie Onfroy
(1842)
Ma bonne Zélie

     Malgré mon peu de loisir, je me décide à répondre aujourd’hui à votre lettre du 31 décembre.

     J’ai accueilli vos vœux avec la plus vive satisfaction; mais les premières lignes de votre lettre m’ont fait peine, il m’a semblé que vous aviez quelques petits chagrins que vous n’osiez peut être pas me confier. Je vous avoue que depuis ce moment vous m’êtes souvent revenue dans l’esprit; je désire vivement que ma lettre vous trouve calme et résignée à la volonté de notre bon père céleste. Rappelez-vous bien mon enfant que le bon Dieu ne nous afflige le plus souvent que pour nous faire recourir à lui avec plus de confiance. Courage donc et sachons supporter courageusement  nos misères spirituelles et corporelles.

     J’ai appris avec plaisir que vous avez renoué connaissance avec Caroline (1). Je vous engage à maintenir cette liaison autant que vous le pourrez, elle ne peut que vous être utile sous tous les rapports.

     Mon respect je vous prie à votre vaillante mère (2).

Votre toute dévouée tante
Sr Athanase (3)
Signature de soeur Athanase
6 mars 1842

     J’allais oublier de vous dire que votre tante (4) Séraphine (5) a été très contente de votre lettre, elle m’a priée de vous assurer de son amitié.

Mademoiselle
Mademoiselle Zélie Onfroy
Milly
(Seine et Oise)
Tampon: Fontainebleau (73) 6 mars 1842
Tampon: 11 Paris 11 - 7 mars 42


     (1) Non identifiée, c’est sans nul doute une ancienne condisciple de Zélie au Pensionnat des dames de Saint-Joseph-de-Cluny.

     (2) Madelaine Zélie Graperon épouse Onfroy (1805-1883)

     (3) Sœur Athanase Guillard.

     (4) Le terme de tante est pris ici dans un sens affectueux pour exprimer le rapport qui existe entre les religieuses et leurs pensionnaires ou anciennes pensionnaires. Sœur Athanase se l’applique à elle-même comme à sa mère supérieure et d’une manière générales à toutes les religieuses de son couvent.

     (5) Sœur Séraphine Roussot, supérieure du couvent des dames de Saint-Joseph-de-Cluny.
02.
Sœur Athanase
à Zélie Onfroy
(1843)
25 mai 1843
Ma bonne Zélie

     Je ne dois pas me plaindre du long silence que vous avez gardé, puisque moi-même j’ai à me reprocher mon peu d’exactitude à répondre à vos aimables lettres; cependant je crois qu’il n’y a pas tout-à-fait de ma faute; au moment où j’ai reçu vos bons souhaits de renouvellement d’année, je ne  manquais pas d’occupation, ensuite de cela, comme vous l’a dit Émélie Gillet (6), j’ai eu une petite indisposition qui m’a empêchée de faire la classe pendant trois semaines; depuis ce moment, j’aurais pu effectuer mon projet de correspondance, mais j’ai pensé qu’il était hors de saison de vous présenter mes vœux, mais du moins il sera temps de vous assurer que mon attachement pour vous, sera aussi invariable que le tendre intérêt que je vous porte.

     Notre bâtisse est en bon chemin, et si les travaux se continuent avec activité, nous pourrons prendre possession de la nouvelle chapelle (7) à la rentrée. Le croiriez-vous, ma bonne Zélie, ma gentille petite classe est à bas, et je n’ai aucun espoir d’y rentrer; dans ce moment-ci, je fais la classe dans l’atelier de dessin (8); du reste j’y suis très bien, mais malgré cela je ne laisse pas de regretter beaucoup mon petit coin.

     Je vous dirai que nous entrons en retraite aujourd’hui, unissez donc vos ferventes prières à celles de nos élèves, afin que le bon Dieu répande ses grâces dans les jeunes cœurs qui se disposent à recevoir pour la première fois le pain de vie qui doit les fortifier contre les embuches de l’ennemi de notre salut (9).

     Les choses les plus gracieuses à votre excellente mère (2) et vous bonne petite comptez sur mon entier dévouement.

     Votre tante Séraphine (5) ainsi que toutes vos tantes (4) vous présentent assurent de leur amitié.

     Ne m’oubliez pas auprès de ma bonne Caroline (1) que j’aime bien sincèrement, ainsi que son estimable mère (10).

     Je vous enverrai les prospectus (11) par la première occasion.
Signature de soeur Athanase

Mademoiselle
Mademoiselle Zélie Onfroy
Milly
(Seine et Oise)
Tampon: Fontainebleau (72) 29 mai 1843
Tampon: 17 Paris 17 arrondissement 17 — 29 (mai)
Tampon: Milly 72 - 30 mai 1843


     (6) Non identifiée, c’est sans nul doute aussi une ancienne condisciple de Zélie au Pensionnat des dames de Saint-Joseph-de-Cluny.

     (7) La chapelle fut inaugurée le 26 octobre 1843 en présence de la mère fondatrice de l’ordre.

     (8) Cet atelier de dessin du pensionnat est encore représenté sur une carte postle du tout début du XXe siècle (dont un scan ci-dessus).

     (9) Il s’agit de la retraite que font les pensionnaires pour se préparer à leur première communion, c’est-à-dire à la cérémonie lors de laquelle les catholiques accèdent pour la première fois à la manducation du corps du Christ sous l’espèce du pain consacré.

     (10) Non identifiée.

     (11) Il s’agit sans nul doute de prospectus vantant ls mérites du pensionnat Saint-Joseph-de-Cluny de Fontainebleau, destinés au parents d’élèves de la région.


03.
Joseph Oudry
à Zélie Onfroy
(1844)
Fontainebleau le 10 janvier 1844
+ J. M. (12)

Mademoiselle

     J’ai reçu avec le plus grand plaisir la lettre que vous avez eu la bonté de m’écrire. Je suis bien sensible aux vœux que vous faites pour moi. Soyez sûre, chère enfant, que je ne vous oublie pas, non plus que votre excellente mère (2). Soyez auprès d’elle l’interprète de mes sentiments. Présentez mes humbles respects à monsieur votre père (13) et rappelez moi au souvenir de notre bonne Caroline (1) et de ses chers parents (9).

     Adieu, chère Zélie, ne m’oubliez jamais dans vos prières. Votre très humble serviteur
Signature de Joseph Oudry, vicaire

J. Oudry (14)
v. (15)

Mademoiselle
Mademoiselle Zélie Onfroy chez Mr son père
A Milly
Milly
(Seine et Oise)
Tampon: Fontainebleau (73) 11 janvier 1844.
Tampon: 11 Paris 11 — 12 janvier 44
Tampon: Milly 72 — 13 janvier 1844

     (12) La lettre est mise sous l’invocation de la croix (+), de Jésus (J.) et de la sainte vierge Marie (M.)

     (13) Pierre Augustin Onfroy (1797-1867).

     (14) Joseph Oudry (1809-1894) alors vicaire de Fontainebleau et aumonnier du pensionnat.

     (15) Vicaire.
04.
Sœur Athanase
à Zélie Onfroy
(1846)
5 février 1846

     Je vais enfin, bonne et bien chère Zélie, répondre aux lettres gracieuses que vous nous avez écrites à l’occasion du renouvellement de l’année; votre tante Séraphine (5) me prie de vous dire qu’elle a accueilli vos vœux avec bonheur, et qu’elle a été très contrariée que vous n’ayez pas pu assister à notre distribution dernière (16). Je ne chercherai pas à m’excuser sur le long retard que j’ai mis à vous accuser réception de votre charmante missive, car c’est uniquement de ma faute; une grande paresse que jusqu’à ce moment je n’ai pas eu le courage de vaincre, m’a seule empêchée de jouir du plaisir de m’entretenir un instant avec vous.

     Ce que vous me dites au sujet de votre belle messe de minuit (17) m’a beaucoup édifiée; nous aussi nous étions bien heureuses dans notre petite chapelle (7); mais ce qui surtout m’a fait beaucoup de bien, c’est l’éloge pompeux que j’ai entendu faire dernièrement, à votre sujet, par un digne ecclésiastique des environs de Milly; il ne tarissait pas sur votre compte; oui chère enfant je vous le répète encore une fois ç’a été pour moi une grande satisfaction; continuez ainsi à évangéliser le prochain par les exemples d’une piété vraie et constante et votre petite tante Athanase (3) se fera un plaisir de correspondre avec vous aussi longtemps que vous le désirerez.

      Le grand intérêt que vous avez toujours porté à ma santé ne me permet pas de garder sous silence les quelques instant de distractions qui m’ont été accordés pendant les vacances; j’ai eu le bonheur d’aller passer trois semaines dans ma famille, j’ai trouvé là une sœur chérie (18) que je n’avais pas vue depuis dix-sept ans; jugez si j’étais heureuse! Que de choses nous avions à nous dire! Dans un si long espace de temps il se passe bien des événemens. Ces quelques jours de jouissance ont bientôt passé; à peine ai-je eu le temps de me retourner qu’il a fallu songer au départ; c’est ainsi que toujours la peine succède au plaisir.

     Toutes vos tantes (4) vous disent les choses les plus affectueuses.

     Nos respects je vous prie à votre pieuse et digne mère (2), et vous, bonne et chère Zélie, comptez sur l’invariabilité de mon attachement.

Sr Athanase (3)Signature de soeur Athanase

     J’espère que voilà une longue lettre.

Mademoiselle
Mademoiselle Onfroy
Milly
(Oise) [sic]
Tampon: Fontainebleau (73) 6 février 29 mai 1846
Tampon: Paris 60 — 6 février 46


     (16) Distribution des prix à la fin de l’année scolaire, probablement donc à l’été 1845.

     (17) Il s’agit selon toute apparence de la messe de Noël 1845.

     (18) Non identifiée.
05.
Soeur Athanase
à Zélie Onfroy
(1849)
     Comme vous le voyez, bonne Zélie, vous avez une tante (4) incorrigible. Chaque fois que je réponds à vos charmantes lettres, je prends la résolution de mettre plus de promptitude à vous accuser réception de vos affectueuses épîtres. Cette fois-ci surtout, j’ai été si contente de votre simplicité et de votre franchise que j’étais tout-à-fait décidée à vous répondre poste par poste; et bien voyez combien il s’est écoulé de temps de la volonté à l’action; c’est ce qui nous prouve qu’il ne faut jamais remettre au lendemain ce que l’on peut faire sur le champ.

     Je me hâte parce que le carême approche (19) et que je ne veux pas entretenir de correspondance pendant cet intervalle de temps. Je vous enverrai des morceaux de musique que vous voulez bien me copier (20); je les recevrai avec grand plaisir.

     Je suis enchantée que vous ayez renoué connaissance avec Caroline (1); j’espère que l’amitié que vous avez l’une pour l’autre se resserrera de plus en plus. Dites-lui bien que je lui conserve l’affection la plus vraie et que je serai heureuse de connaître sa petite fille.

     Je désire bien, chère Zélie, que ma lettre vous trouve avec une santé robuste; ou du moins débarrassée de ce mauvais rhume qui d’après ce que vous me dites a été très sérieux.

    Vous m’avez [fait] grand plaisir en me parlant d’Ernestine (21), assurez-la je vous prie de mes sentiments affectueux.

     Votre tante Séraphine (5) et votre tante Chantal (22) vous remercient de votre bon souvenir, toutes deux ont été gravement malades, maintenant, elles vont assez bien.

     Adieu ma bien chère Zélie, présentez mon respect à votre excellente mère (2), et ne m’oubliez pas pendant la sainte quarantaine qui va s’écouler (23); priez pour moi et pour les enfants qui me sont confiées afin qu’avec la grâce de Dieu je parvienne à en faire de jeunes personnes chrétiennes et utiles à la société.

Votre vieille et constante amie
Sr Athanase (3).
Signature de soeur Athanase
15 février 1849.

Mademoiselle Onfroy
Milly
(Seine et Oise)
Tampon: Fontainebleau (73) — 16 février 1849
Filigrane: Institut des dames de St Joseph à Fontainebleau


     (19) Le carême est une période de quarante jours pendant laquelle les catholiques s’abstiennent de certains aliments et de tout plaisir superflu, pour préparer leur âme à la joie de Pâques. En 1849 il courut du mercredi 28 février (mercredi dit des cendres, lendemain du mardi gras 27 février) au samedi 7 avril (veille du dimanche de Pâques 8 avril).

     (20) On voit ici que Zélie s’est proposé comme copiste bénévole de partitions.

     (21)
Non identifiée, c’est sans nul doute une autre ancienne condisciple de Zélie au Pensionnat des dames de Saint-Joseph-de-Cluny.

     (22)
Sœur Chantal Mathieu.

     (23)
Il s’agit naturellement du carême (du latin quadragesima, quarantième jour).


Anne-Marie Jahouvey, béatifiée en 1950)
Bienheureuse Anne-Marie Jahouvey (1779-1851)


Dossier documentaire utile à l’intelligence de ces cinq lettres



Renseignements
Sources
1824
Mariage des parents de Zélie Onfroy à Milly-la-Forêt. 15 novembre Mariage de Pierre Augustin Onfroy et demoiselle Madelaine Zélie Graperon. Du quinze novembre mil huit cent vingt quatre, unze heures du matin. Acte de mariage de sieur Pierre Augustin Onfroy, libraire, demeurant à Paris quai Voltaire, n°13, né à Montsurvent canton de Saint-Malo de la Lande, departement de la Manche le neuf vendémaire an six [30 septembre 1797], fils majeur du sieur Louis Onfroy cultivateur et de Angélique Larremer sa femme, demeurant à Montsurvent, ses père et mere Et demoiselle Madelaine Zelie Graperon, demeurant en cette ville de Milly, où elle est née le douze nivoze an treize [2 janvier 1805] fille mineure de defunt Jean Étienne Graperon en son vivant marchand, et de Madelaine Justine Aubry sa femme, actuellement épouse de Louis Marie Thomas Aimé Riquier, marchand demeurant au dit Milly Nous maire de la commune de Milly Vu 1° l’acte de naissance du futur, extrait du registre de l’état civil de la commune de Montsurvent en date du neuf vendémiaire an six, duquel il résulte qu’il est né le même jour fils légitime des dits Louis Onfroy et Angélique Larremer. 2° l’acte passé devant maitre Turquetil, notaire à Blainville, canton de Saint-Malo de la Lande, Manche, le treize octobre mil huit cent vingt-quatre, enregistré à Coutances le dix-huit des même mois et an, et légalisé par monsieur le président du tribunal civil de l’arrondissement de Coutances, le dix-huit du dit mois d’octobre mil huit cent vingt-quatre, contenant le consentement au dit mariage avec la future donné par les père et mère du futur au dit futur. 3° l’acte de naissance de l’épouse extrait du registre des actes de naissance de cette ville de Milly, en date du quatorze nivose an treize, duquel il résulte qu’elle est née le douze du dit mois, fille des dits Jean Étienne Graperon, et Madelaine Justine Aubry. 4° l’acte de décès du père de l’épouse extrait du registre des actes de décès du dit Milly, en date du neuf novembre mil huit cent sept, duquel il résulte qu’il est décédé le même jour, époux de la dame Madelaine Justine Aubry. 5° et les extraits d’actes de publication du dit mariage, faits en la mairie de cette ville de Milly, en la mairie de Montsurvent, et en la mairie du dixième arrondissement de Paris, tous des dix et dix-sept octobre dernier, dument légalisés, sans opposition. Après avoir donné lecture aux parties comparantes, assistées des beau-père et mère de la future et des quatre témoins cy-après nommés et soussignés, des pièces sus-énoncées relatives à leur état et aux formalités de mariage, toutes les dites pièces en bonne et due forme dument signées et paraphées au désir de la loi, pour être les dits actes de naissance du futur, consentement donné par le père du dit futur au dit mariage, les actes de publication d’iceluy faits en la mairie de Montsurvent et de Paris, déposés au greffe du tribunal, ainsi que du chapitre six du titre du mariage sur les droits et devoirs respectifs des époux. Avons reçu la déclaration du sieur Pierre Augustin Onfroy qu’il prend pour épouse demoiselle Madelaine Zelie Graperon, et de la part de demoiselle Madelaine Zelie Graperon qu’elle prend pour époux monsieur Pierre Augustin Onfroy. Et à l’instant les époux, les beau-père et mère de l’épouse et les quatre témoins ci-après nommés, qualifiés et domiciliés, ont certifié et attesté par serment fait ès mains de nous maire, que dans l’acte de publication du dit mariage fait à la mairie du dixième arrondissement à Paris, le futur y est dit fils de Louis Augustin Onfroy et de Angélique Erremer, tandis que les véritables prénom et nom des père et mère du dit futur sont Louis Onfroy et Angélique Larremer. Sur quoi nous maire de Milly, considérant qu’aux termes de l’avis du conseil d’État du dix-neuf mars mil huit cent huit, les déclaration et attestation sous serment que viennent de faire les parties et témoins forment une certification suffisante de l’acte de publication de mariage fait à la mairie de Paris dixième arrondissement. En conséquence nous avons déclaré au nom de la loi que monsieur Pierre Augustin Onfroy et demoiselle Madelaine Zelie Graperon sont unis en mariage. Tout ce que dessus en présence des sieurs Clément, Henry Martin, marchand d’estampes demeurant à Paris boulevard Bonne Nouvelle n°15, cousin de l’époux, âgé de trente un ans, Jacques Michel Delaroque, libraire demeurant à Paris agé de trente-cinq ans, aussi cousin de l’époux et demeurant rue Montmartre n°142, Charles Théodore Joseph Philippon, homme de loi demeurant à Nemours âgé de soixante-huit ans oncle de l’épouse, Et Jean Baptiste Aubry, huissier royal demeurant à Nemours, âgé de cinquante-neuf ans, aussi oncle de l’épouse, Lesquels ont signé avec les époux, les beau-père et mère de l’épouse et nous maire après lecture faite. [Signé:] Onfroy — M. Z. Graperon — M. J. Aubry — Riquier — Philippon — Aubry — Delaroque — Clément — Cagnat. AD91 4E 2045 (saisie de Bernard Gineste, 2016)
1826
Fondation du pensionnat (Lettre d’Anne-Marie Jahouvey). «Je vous annonce un charmant établissement à Fontainebleau, la maison et les jardins sont superbes; on nous l’a donnée toute meublée avec 10 charmantes pensionnaires, nous en sommes en possession depuis huit jours, cela va bien. Nous y réunissons toutes les jeunes pensionnaires de Bailleul où il n’y aura que les jeunes personnes qui se destinent à l’état religieux; nous les élèverons en conséquence, elles auront un costume particulier, et pour tout au monde, nous ne garderons parmi elles personne qui serait destinée pour le monde.»
Recueil des lettres de la vénérable Anne-Marie Javouhey, fondatrice et première Supérieure Générale de la Congrégation de Saint Joseph de Cluny, tome premier Paris, J. Mersch, p. 250.
1827
Naissance à Paris de Zélie Justine Onfroy. «Naissances. — Année: 1827 — Arrondisement ancien: 10e — Nom: Onfroy — Prénoms: Zélie Justine — Date de la naissance: 1er février 1827.»
État civil reconstitué de Paris (saisie de B. G., 2016).
1827
Le Pensionnat (Lettre d’Anne-Marie Jahouvey). «Paris, 8 février 1827. — [...] La maison de Fontainebleau va à merveille, Sœur Séraphine a surpassé, on pourrait dire plutôt, trompé toutes nos espérances. Il y a 20 pensionnaires et beaucoup de demi-pensionnaires, tout le monde admire l’ordre et la régularité, la bonne éducation que les enfants reçoivent. Il y a 6 religieuses de chœur et 3 Sœurs converses. Ce sera une charmante retraite lorsque vous reviendrez.» Recueil des lettres de la vénérable Anne-Marie Javouhey, fondatrice et première Supérieure Générale de la Congrégation de Saint Joseph de Cluny, tome premier Paris, J. Mersch, 1909, p. 270.
1828
Le Pensionnat (Lettre d’Anne-Marie Jahouvey). «Paris, le 28 mai 1828. Ma bien chère fille, [...] Fontainebleau va bien, il y a 30 élèves charmantes. Vous serez étonnée de cette jolie maison; cependant nous aurions bien besoin de l’agrandir, mais je remets cette dépense à mon retour. Comme c’est notre maison la plus rapprochée de Paris, nous ferons ce sacrifice, et alors elle contiendra 100 pensionnaires et 30 religieuses.»
Recueil des lettres de la vénérable Anne-Marie Javouhey, fondatrice et première Supérieure Générale de la Congrégation de Saint Joseph de Cluny, tome premier Paris, J. Mersch, 1909, p. 322
1836
En 1836 les Onfroy n’habitent pas encore rue des Petites Halles à Milly-la-Forêt, adresse où d’ailleurs il ne semble pas y avoir encore de débitant de tabac.
AD91 6M 199 (dépouillement de B. G., 2016).
1841

Le recensement de Milly-la-Forêt trouve, rue des Petites Halles: 1° Pierre Augustin Onfroy, débitant de tabac; 2° Madelaine Zélie Graperon femme Onfroy; 3° leur fille Zélie Justine Onfroy. En 1836 ils n’habitaient pas encore à cette adresse, où d’ailleurs il ne semblait pas y avoir encore de débitant de tabac. AD91 6M 199 (dépouillement de B. G., 2016). On appelle rue des Petites Halles, avant 1860, ce qui sera après cette date le premier segment de la Grande Rue, entre la place du marché et la rue Saint-Jacques.
1841
Le recensement de Fontainebleau trouve au pensionnat des dames de Saint-Joseph-de-Cluny à Fontainebleau (numéros 7501 à 7523): 1° Séraphine Rousseau [sic (Roussot)], supérieure du couvent, et les sœurs: 2° Chantal Mathieu 3° Euphrasie Raboulin 4° Athanase Guillard 5° Samuel Meunier 6° Thérèse Michaud  7° Angélique Gagé 8° Gonzalgue Génillon 9° Dominique Tronchi 10° Sophie Froment 11° Thérèse Colin 12° Apolinaire Drilly 13° Siméon Prou 14° Marie Trouillot 15° Brigitte Canard 16° Marie Terrard 17° Hélène Guichardon 18° Isidore Lasset;  sans compter quelques pensionnaires, à savoir: 19° la veuve Delorme 20° sa fille 21° Nicol 22° Faquet; et enfin: 23° François Noël, jardinier.
AD77 10M 44 (dépouillement de B. G., 2016)
1842
6 mars: Première lettre conservée de sœur Athanase à Zélie Onfroy, qui répond à ses bons vœux pour l’an 1841.
Éditée ci-dessus.
1843
25 mai: Deuxième lettre conservée de sœur Athanase à Zélie Onfroy, qui répond à ses bons vœux pour l’an 1843.
Éditée ci-dessus.
1843
Inauguration de la chapelle de Fontainebleau (en présence de la mère fondatrice de l’ordre des dames de Saint-Joseph-de-Cluny): «Le retour [de Guyane] en France de Mère Jahouvey […] — Arrivée à Paris le 6 août, elle fait quelques visites et part faire une retraite à Fontainebleau; après avoir consulté l’abbé Oudry, grand vicaire de l’évêque de Meaux, elle peut communier pour la première fois depuis bien longtemps. Il semble en effet que les évêques de Meaux, de Rouen et de Dijon aient désapprouvé la mesure prise par le père Guillet contre la fondatrice [évêque d’Autun qui lui avait interdit de communier pour cause d’insubordination supposée]. — Après avoir assisté à la bénédiction de la chapelle des sœurs à Fontainebleau, à une retraite à Paris, elle se rend à Cluny, etc.» Geneviève Lecuir-Nemo, Anne-Marie Javouhey: fondatrice de la congrégation des soeurs de Saint-Joseph de Cluny (1779-1851), Paris, Karthala, 2001, pp. 283-284.
1843
Récit de la consécration de la chapelle du pensionnat.
     «Diocèse de Meaux. – On nous écrit de Fontainebleau, le jeudi 26 octobre [1843]:
     «Ce jour a été pour la paroisse de Fontainebleau une de ces fêtes que le monde ne connaît plus, et qui n’en sont que plus chères aux fidèles.
     «M. l’évêque de Meaux a bien voulu venir exprès faire la bénédiction de la nouvelle chapelle, que les dames de la congrégation de Saint-Joseph de Cluny ont ajoutée cette année à leur maison, et que l’accroissement de leur pensionnat rendoit indispensable. Les cérémonies de la bénédiction ont été suivies du baptême de la cloche: le parrain étoit M. l’évêque lui-même; la marraine, madame Javouhey, fondatrice et supérieure-générale dc la congrégation. Par une heureuse circonstance, un pieux étranger qu’une atroce persécution contre la religion catholique tient depuis long-temps exilé de son pays, revenoit en ce moment du pèlerinage de Jérusalem; il avoit rapporté de l’eau du Jourdain, laquelle a servi à la bénédiction et au baptême. M. l’évêque inaugura aussitôt ce lieu désormais sacré, en y célébrant les saints mystères. Le clergé de la paroisse de Saint-Louis, et plusieurs autres ecclésiastiques entouroient l’autel, paré avec une simple et respectueuse magnificence. Car, tandis que le siècle met l’instruction et la morale en entreprise, et cherche hypocritement la fortune dans le dévoûment industriel à l’alphabet et au rudiment, la vie religieuse, qui ne spécule que pour les biens du ciel, se plaît à réserver pour Dieu les fruits de ses labeurs. Mais le plus précieux ornement de ce saint asile étoit le jeune pensionnat: c’étaient tous ces visages modestes, dont l’expression, heureuse et recueillie, disoit mieux que tous les raisonnemens les avantages d’une éducation chrétienne. Un concours de personnes connues pour leur foi, dest-a-ilire des plus distinguées de la ville, achevoit de remplir la chapelle. Aussi M. l’évêque, non content de témoigner par sa présence l’intérêt qu’il porte à la congrégation des dames de Saint-Joseph, a remercié les parens qui leur confient ce qu‘ils ont de plus cher, et cette assistance empressée qui s’unissoit aux sentimens de son évêque.
     «Pour tout dire en un mot, cette maison de Fontainebleau est, avec le monastère des Bénédictines de Jouarre, pour l’éducation des jeunes personnes dans ce diocèse, ce qu’est à Saint-Germain la maison de la Nativité; à Paris, celle des Oiseaux, celle de la Visitation, et la délicieuse solitude de Sainte-Clotilde.»

L’Ami de la Religion 119 (1843), pp. 232-233.
1843
La bineheureuse Anne-Marie Jahouvey au pensionnat. — «Paris, 8 septembre 1843. — Ma bien chère fille, — Vous dire ce que j’éprouve de peine de ne pouvoir vous écrire comme je le désire! on ne me laisse pas  un moment de libre, chacun veut me voir, me complimenter; cela me paraît si extraordinaire qu’il me semble que l’on se moque de moi. — Je suis marraine d’une cloche de notre église de Fontainebleau. C’est Mgr l’évêque de Meaux (1) qui a voulu qu’on imprime sur la cloche mon nom à côté du sien. C’est à son Grand Vicaire (2) qui est Supérieur de notre maison, que je me suis adressée pour ma retraite; il m’a admise à la sainte table le deuxième jour; jugez de mon bonheur!» Recueil des lettres de la vénérable Anne-Marie Javouhey, tome quatrième, Paris, J. Mersch, 1915, p. 11.

     (1) Mgr Allo. Il naquit à Provins, le 21 janvier 1797, et fut évêque de Meaux de 1839 à 1884. Il mourut à Meaux, le 30 août 1884.

     (2) M. l’abbé Oudry. Il fut plus tard curé de Moret, puis de Lagny, où il mourut le 11 décembre 1894.
1844
10 janvier: Lettre de Joseph Oudry à Zélie Onfroy, qui répond à ses bons vœux pour l’an 1844.
Éditée ci-dessus.
1846

Le recensement de Fontainebleau trouve au pensionnat des dames de Saint-Joseph-de-Cluny à Fontainebleau (numéros 7501 à 7523): 1° Séraphine Rousseau [sic (Roussot)], supérieure du couvent, et les sœurs: 2° Chantal Mathieu 3° Euphrasie Raboulin 4° Athanase Guillard 5° Samuel Meunier 6° Thérèse Michaud  7° Angélique Gagé 8° Gonzalgue Génillon 9° Dominique Tronchi 10° Sophie Froment 11° Thérèse Colin 12° Apolinaire Drilly 13° Siméon Prou 14° Marie Trouillot 15° Brigitte Canard 16° Marie Terrard 17° Hélène Guichardon 18° Isidore Lasset; sans compter les pensionnaires, à savoir: 19° la veuve Delorme 20° sa fille 21° Nicol 22° Faquet; et enfin: 23° François Noël, jardinier.
AD77 10M 73 (dépouillement de B. G., 2016)
1846
5 février: Troisième lettre conservée de sœur Athanase à Zélie Onfroy, qui répond à ses bons vœux pour l’an 1846.
Éditée ci-dessus.
1846
Le recensement de Milly-la-Forêt trouve, rue des Petites Halles: 1° Pierre Augustin Onfroy, 49 ans, débitant de tabac; 2° sa femme Madelaine Zélie Graperon, 41 ans; 3° leur fille Justine Zélie Onfroy, 19 ans. (On voit à cette date qu’il partagent le n°9 de cette rue avec la famille du perruquier Jean Martin Gaumet, 40 ans).  AD91 6M 199 (dépouillement de B. G., 2016)
1849
15 février: Quatrième lettre conservée de sœur Athanase à Zélie Onfroy, qui répond à ses bons vœux pour l’an 1849.
Éditée ci-dessus.
1851
Le recensement de Milly-la-Forêt trouve, rue des Petites Halles, numéro 7: 1° Pierre Augustin Onfroy, 54 ans, débitant de tabac; 2° sa femme Madeleine Zélie Grapperon [sic], 46 ans; 3° leur fille Marie Zélie Onfroy [sic], 24 ans. (avec toujours pour voisins la famille du perruquier Jean Martin Gaumet, 45 ans, cette fois comptés dans une autre maison).
AD91 6M 199 (dépouillement de B. G., 2016)
1856
Le recensement de Milly-la-Forêt trouve, rue des Petites Halles, numéro 7: 1° Pierre Augustin Onfroy, 58 ans, débitant de tabac; 2° sa femme Madeleine Zélie Grapperon [sic], 51 ans; 3° leur fille Marie Zélie Onfroy [sic], 29 ans. (avec toujours pour voisins la famille du perruquier Jean Martin Gaumet, 50 ans, dans une autre maison).
AD91 6M 199 (dépouillement de B. G., 2016)

1861
Le recensement de Milly-la-Forêt trouve, 9 Grande Rue: 1° Pierre Augustin Onfroy, 63 ans, rentier; 2° sa femme Madeleine Zélie Grapperon [sic], 56 ans; 3° leur fille Marie Zélie Onfroy [sic], 34 ans. (avec pour voisins la famille du perruquier Hypolite Dallier, 42 ans). 
AD91 6M 200. A partir de 1860 on considère l’ancienne rue des Petites Halles comme un simple segment de la Grande Rue, de la place du marché à la rue Saint-Jacques.
1866
Le recensement de Milly-la-Forêt trouve, 10 Grande Rue: 1° Pierre Augustin Onfroy, 68 ans ½, rentier; 2° sa femme Madeleine Zélie Grapperon, 61 ans; 3° leur fille Zélie Justine Onfroy, 39 ans.
AD91 6M 200 (dépouillement de B. G., 2016)
1867
Décès du père de Zélie à Milly «N°9 Du premier février mil huit cent soixante-sept six heures du soir. Acte de décès de Pierre Augustin Onfroy, rentier âgé de soixante-quatorze ans, né à Montsurvent (Manche) le neuf vendémaire an six de la république française, fils des défunts époux Louis Onfroy et Angélique Larremer, et époux de Madelaine Zélie Grapperon Graperon demeurant à Milly. Décédé aujourd’hui à huit heures et demie du soir en son domicile à Milly. Les témoins ont été MM. Delphin Martin Paillard, bijoutier, âgé de quarante-deux ans, demeurant à Milly, et Édouard Poret, propriétaire, âgé de trente-sept ans, neveu du décédé demeurant à Paris. Lesquels ont signé avec nous Edme Guibert maire de la ville de Milly, officier de l’état civil de la dite ville, après lecture et le décès par nous constaté. Rayé cinq mots nuls. — [Signé:] Paillard — E. Poret — Guibert.»
AD91 4E 2054 (saisie de B. G., 2016)
1881
Le recensement de Milly-la-Forêt trouve 7 Grande Rue: 1° Madeleine Zélie Grapperon veuve Onfroy, 76 ans, rentière; 2° sa fille Justine Zélie Onfroy, 54 ans, aussi rentière. 
AD91 6M 200 (dépouillement de B. G., 2016) 24/81
1883
Décès de la mère de Zélie à Milly «N°43 8 novembre 1883 Graperon Madelaine Zélie L’an mil huit cent quatrevingt trois le huit novembre à dix heures du matin, par devant nous Poirrier André Pierre, maire et officier de l’état civil de la ville de Milly, sont comparus Usèbe Charles Jules, propriétaire, âgé de cinquante-trois ans et Paillard Delphin Martin, aussi propriétaire, tous deux domiciliés à Milly; lesquels nous ont déclaré que Graperon Madelaine Zélie, rentière, âgée de soixante-dix-huit ans, née à Milly le deux janvier mil huit cent cinq, domiciliée au dit Milly, fille des défunts Graperon Jean Étienne et Aubin Madelaine Justine et veuve de Onfroy Pierre Augustin, est décédée aujourd’hui hier à sept heures du soir, en son domicile à Milly. Et après constatation du décès faite monsieur le docteur Carassus, médecin délégué, à Milly, nous avons rédigé le présent acte que les comparants ont signé avec nous après que lecture leur en a été faite. Approuvé deux mots rayés comme nuls.  [Signé:] Paillard — J. Usèbe — Poirrier.»
AD91 4E 2055 (saisie de B. G., 2016)
1886
Le recensement de Milly-la-Forêt ne trouve plus Justine Zélie Onfroy au 7 Grande Rue.
AD91 6M 200 (dépouillement de B. G., 2016)
1886
Biographie de Joseph Oudry de 1809 à 1851.
     «M. Joseph Oudry est d’origine champenoise: il naquit à Fromentières (canton de Montmirail, Marne) le 25 mars 1809 et fut baptisé le même jour. On pensait, il y aura bientôt 78 ans, que le nouveau-né n’avait que quelques instants à vivre. Sa pieuse grand’mère lui apprit de bonne heure à servir la messe; il fit sa première communion à 12 ans et peu après fut confirmé par Mgr de Prilly, nouvel évêque de Chalons. — Ce diocèse venait d’être séparé de celui de Meaux (7 avril 1823).
     «Le jeune Joseph aimait beaucoup l’église et les cérémonies sacrées: on le confia à M. le Curé de Fromentières qui lui donna les premières leçons de latin. Mais, en 1828, quand le jeune Oudry voulut répondre à l’appel de son Dieu, il eut nombre d’obstacles à surmonter. On cite de lui ce mot à sa bonne mère qui croyait alors devoir le détourner de sa vocation: «Non, je serai prêtre, j’irai plutôt à Rome, s’il le faut. » Il s’y rendait 29 ans plus tard avec son évêque, Mgr Allou.
     «Joseph Oudry entra au séminaire de Meaux, au moment où Charles X chassait les Jésuites et tourmentait les séminaires. Ce fut M. de Lafond, chanoine titulaire de la cathédrale de Meaux. qui lui ouvrit les portes de ce pieux établissement où il fit toutes ses études.
     «En 1832 le séminariste allait avec ses condisciples les plus zélés soigner à domicile les pauvres attaqués du choléra : il fit l’apprentissage du dévouement et sut ce qu’il en coûte d’avoir un cœur d’apôtre. Le mal l’atteignit lui-même; mais il respecta sa vie et il ne l’empêchera pas plus tard de reprendre sa mission d’infirmier à Fontainebleau, à Lagny, chaque fois que le choléra y viendra faire des victimes.
     «En 1834, ses supérieurs le chargent de porter, une fois la semaine, des secours aux prisonniers et de les catéchiser pendant les récréations comme il catéchisait les jeunes filles à la cathédrale.
     «1835 fut la grande année, l’année du sous-diaconat. Le minoré fit sans hésiter le serment solennel de n’être qu’à Dieu, et le 13 juin, Mgr Gallard, évêque de Meaux, lui conféra le premier ordre majeur. Le diaconat lui fut donné, la même année, le samedi des quatre temps de l’Avent.
     «C’est à l’œuvre qu’il faut maintenant considérer M. l’abbé Joseph Oudry. Ses supérieurs l’ont destiné au professorat : il quitte Meaux et se rend au séminaire d’Avon (près Fontainebleau); mais sa faible santé ne lui permet pas de rester plus de quatre mois dans cette agréable maison, il revient au grand séminaire, et de suite le médecin, M. Martineau, le renvoie pour mourir chez ses parents, en disant à M. le Supérieur: «Quant à celui-là, vous êtes sûr de ne plus le revoir.»
     «Savigny (près Reims) fut le lieu de retraite du jeune diacre condamné à mort. Son cousin, M. Oudry, curé de cette paroisse, sut si bien disputer à la maladie sa victime, qu’au bout de quelques mois l’abbé Oudry dut songer à se préparer à la prêtrise. Le presbytère du saint curé de Savigny était l’image du grand séminaire. M. l’abbé Oudry a souvent dit que rien ne profita plus à son âme que son séjour à Savigny.
     «Enfin l’heure a sonné: le 11 décembre 1836, M. l’abbé Joseph Oudry est ordonné prêtre à Reims par Mgr Etienne Blanquet de Rouville, évêque de Numidie, coadjuteur de S. E. le cardinal de Latil.
     «Six mois après son ordination, le 4 juin 1837, le jeune prêtre rétabli fut installé curé de Bussy-Saint-Georges en ce même canton de Lagny dont il devait quatorze ans plus tard devenir le chef. C’est là que commencèrent les luttes et les travaux de sa vie sacerdotale. La paroisse de Bussy était divisée, la fabrique avait des dettes, il n’existait pas de presbytère. Le jeune curé se mit à l’œuvre: il régularisa les comptes et budgets de la fabrique, pacifia les esprits et put restaurer la maison du chapelain de Louis Guibert, seigneur de Bussy au XVIe siècle, pour en faire un presbytère.
     «L’année 1839 apporta au curé de Bussy pour étrennes (1er janvier) sa nomination au vicariat de Fontainebleau. Là encore il y avait à pacifier. M. Oudry passa dix ans à Fontainebleau comme vicaire de MM. Liautard et Charpentier. Il y déploya la plus grande activité. Chargé du pensionnat des jeunes filles tenu par les sœurs de Saint-Joseph de Cluny, il contribua beaucoup à la prospérité de ce bel établissement: il y fit dépenser en constructions nouvelles plus de 250,000 fr.
     «En 1845, le vicaire-aumônier n’hésita pas d’entrer en luttes ouvertes avec d’éminents personnages qui ne voulaient pas comprendre les pieuses intentions de la chère Mère fondatrice, et qui peut-être auraient réussi, sans le vouloir, à anéantir la Congrégation. C’est ce qui faisait écrire à la R. M. Javouhey: «L’abbé Oudry passerait dans le feu pour nous soutenir.»
     «A la fin de l’année 1849, Mgr Allou jugea M. Oudry digne d’occuper un poste où ses qualités pourraient s’épanouir au premier rang: le vicaire fut nommé curé-doyen de Moret et installé le 2 décembre. Dans le dessein d’assurer d’abord aux jeunes filles une éducation complète, l’ancien aumônier de Fontainebleau attira bientôt les Religieuses de Saint-Joseph: avec elles il ouvrit dans son presbytère une salle d’asile pour plus de cent enfants, loua une maison pour une école libre et gratuite, et remplaça à l’hospice une directrice laïque qui avait rarement un malade à soigner et qui pourtant ne faisait pas d’économies. D’autre part le nouveau doyen agissait non moins activement. Pendant deux ans, quatre mois l’année, il fit chaque jour des conférences à 150 hommes de quinze à cinquante ans qui se rendaient régulièrement dans une salle de danse abandonnée. Il avait déjà commencé la restauration de la magnifique église gothique de ce petit chef-lieu de canton, quand il fut transféré à Lagny où il prit possession le 7 décembre 1851, presque à l’anniversaire de son ordination sacerdotale. Il y a donc trente-cinq ans que M. Oudry dirige cette paroisse.
»
Noces d’or de M. l’abbé J. Oudry, curé doyen de Lagny, célébrées en l’église de Lagny le 11 décembre 1886 (in-8°; 63 p.), Vitry-le-François, E. Hurault, 1887, pp. 9-13.


1886
Autre biographie de Joseph Oudry de 1836 à 1849.

      «Après l’évangile M. Rabotin, vicaire général, archidiacre du Gâtinais, ami de M. Oudry depuis cinquante-quatre ans, a prononcé avec une chaleur communicative une allocution qui a été écoutée avec un religieux silence. C’était, dans une esquisse rapide, l’histoire du long et si honorable ministère du vénéré doyen. Nous sommes heureux de pouvoir le donner plus loin. [...]
     
«Il y a 50 ans, mes frères, exactement à pareil jour, 11e de décembre 1836, un jeune diacre de Meaux, préparé par les épreuves du séminaire, était prosterné aux pieds du coadjuteur de Reims.
     
«Il écoutait religieusement le prélat lui parlant du redoutable fardeau du sacerdoce, l’exhortant à bien comprendre le mystère qui allait s’accomplir, le conjurant d’être toujours le digne coopérateur de son évêque.
     
«Et le pontife, après avoir imposé les mains au jeune diacre, le revêtit pour la première fois de l’habit sacerdotal, symbole de la charité (Pontifical), et l’investit au nom de Dieu du double pouvoir de consacrer, à l’autel, le pain et le vin du sacrifice et de réconcilier avec Dieu les pécheurs repentants par le sacrement de la pénitence.
     
«Et le diacre se releva prêtre, et prêtre pour l’éternité.
     
«Les dernières paroles du pontife furent celles-ci: «Que la bénédiction du Dieu tout-puissant, Père, Fils et Saint-Esprit, descende en vous, afin que vous soyez béni dans l’Ordre sacerdotal!»
     
«Ce jeune diacre, élevé ainsi au sacerdoce, était l’abbé Joseph Oudry, prédestiné, dans les desseins de la Providence, à être, un jour, père et pasteur de vos âmes.
     
«Vous vous demandez, peut-être, pourquoi ce fut à Reims qu’il fut ordonné.
     
«Châlons était son diocèse d’origine, et Châlons l’avait donné à Meaux, par une raison de prudence exagérée dont il eut plus tard juste raison de se repentir.
     
«Au jour où il recevait le fardeau du sacerdoce, onus sacerdotii, il était malade au sein de sa famille. Les supérieurs ne consentirent même à son ordination que pour récompenser et réjouir sa piété par les consolations de la sainte messe.
     
«Son état de santé inspirait de graves inquiétudes. Mais Dieu, dont il devenait le ministre, avait des vues sur lui. La grâce et les joies de son ordination ranimèrent ses forces et son courage; quelques mois plus tard, il revenait à Meaux se mettre à la disposition de son Evêque.
     
«La petite paroisse de Bussy-Saint-Georges fut confiée à ses soins.
     «Le voilà donc entré dans la carrière avec ce sentiment profond du devoir, avec cette intention droite et surnaturelle que Dieu bénit et récompense toujours. Mais il ne fait que passer à Bassy, Il y resta juste assez pour montrer déjà tout le bien qui était dans son cœur, assez pour y laisser, avec des regrets, un souvenir dont le parfum ne s’est jamais perdu; assez surtout pour se faire connaître à ses supérieurs.
     
«Mgr Gallard l’enleva à sa chère petite paroisse pour l’attacher (en 1839) à l’église de Saint-Louis de Fontainebleau, en qualité de vicaire.
     
«M. Liautard en était le curé-archiprêtre, M. Liautard, fondateur du collège Stanislas, le restaurateur de 17 séminaires. Ce nom, mes frères, rappelle un de ces hommes d’un esprit supérieur, d’une intelligence à hautes et larges vues, d’une sagesse rare, d’une prudence consommée, qui imposent tout de suite le respect et l’admiration. C’était aussi un noble cœur, comme le proclament avec enthousiasme tous ceux qui l’ont approché, tous ceux qui l’ont connu. 
     
«C’est une bénédiction de rencontrer, dans la vie, un homme de ce caractère, et surtout d’en être le familier.
     
«M. Oudry aborda peut-être en tremblant M. Liautard; mais il eut bientôt conquis son estime et sa confiance, et sous la direction de ce prêtre éminent, le nouveau vicaire s’appliqua de mieux en mieux aux œuvres multipliées du sacerdoce. Votre curé, mes frères, se félicite à bon droit d’avoir connu intimement ce curé de Fontainebleau, si distingué sous tant de rapports; il n’hésite pas à reconnaître qu’il a été, près de lui, à bonne école pour apprendre à observer utilement les hommes, à les juger exactement et à traiter avec chacun d’eux selon leur caractère et leurs aptitudes, et, toujours, avec une urbanité exquise. 
     
«Que vous dire du saint ministère exercé à Fontainebleau par M. Oudry, pendant dix ans? Mille voix s’élèvent encore (je le sais) du sein de cette ville, pour chanter ses louanges, rappeler les malades qu’il a assistés et réconciliés avec Dieu, les pécheurs qu’il a éclairés, les affligés qu’il a consolés 
     
«Par quel dévouement a-t-il signalé les fonctions qui lui furent confiées de chapelain du couvent et du pensionnat des sœurs de Saint-Joseph de Cluny! La prospérité de cet établissement fut florissante sous son règne, si je puis m’exprimer ainsi, et de là sont sortis successivement des essaims de jeunes chrétiennes, suffisamment instruites et fermement décidées à donner le bon exemple dans leurs paroisses. Maîtresses et élèves chérissaient à l’envi le père Oudry, comme on l’appelait, parce qu’on le trouvait toujours bon, toujours plein de zèle pour le bien des âmes. Ce n’était jamais en vain qu’on avait recours à sa charité obligeante, et la congrégation de Saint-Joseph garde bonne mémoire de plus d’un important service.»

Noces d’or de M. l’abbé J. Oudry, curé doyen de Lagny, célébrées en l’église de Lagny le 11 décembre 1886 (in-8°; 63 p.), Vitry-le-François, E. Hurault, 1887, pp. 51-54.
1886
Témoignage d’une ancienne pensionnaire sur Joseph Oudry.
     
«La lettre d’une ancienne élève du couvent de Fontainebleau, aujourd’hui assistante de la Supérieure générale des Sœurs de Saint-Joseph, me fournit les fleurs non moins suaves de la Reconnaissance:
«Mon cher père en Notre-Seigneur,
     «Mon cœur garde pieusement le souvenir de vos bontés et du soin que vous avez pris de ma pauvre âme. C’est vous qui m’avez appris à aimer Notre-Seigneur de la plénitude de mon cœur, c’est vous qui m’avez aidée à sanctifier des moments difficiles, c’est vous qui m’avez consolée dans mes peines dont le souvenir est toujours présent, et ce que vous avez fait pour votre vieille fille, vous l’avez fait pour beaucoup d’autres, parce que la charité de Notre-Seigneur a toujours rempli votre âme de Père et de prêtre; aussi comme samedi prochain (11 décembre), je vais mettre aux pieds de Notre-Seigneur ces cinquante années si remplies de bonnes œuvres, demandant pour vous, mon bon Père, autant de grâces que vous avez prononcé de paroles de foi, d’espérance et d’amour de Dieu et du prochain; et je ne doute pas qu’avec une si belle offrande, je n’obtienne toutes les grâces de prédilection et de choix que je vous désire, comme témoignage de ma filiale gratitude.
     
«J’ai écrit à X. et à X.... Nous sommes, il me semble, vos plus anciennes filles, nous avons donc plus reçu et nous conservons aussi une reconnaissance toute filiale et qu’aucune autre n’égalera .............................»
Noces d’or de M. l’abbé J. Oudry, curé doyen de Lagny, célébrées en l’église de Lagny le 11 décembre 1886 (in-8°; 63 p.), Vitry-le-François, E. Hurault, 1887, pp. 40-41.
1894

Décès à Lagny du père Joseph Oudry. Le 11 décembre 1894.
Voir supra, 1843, note 2.

 
Source: cinq lettres originales achetées pour 1 € sur internet en septembre 2016.
BIBLIOGRAPHIE PROVISOIRE
      
Édition

     Bernard GINESTE [éd.], «Zélie Onfroy, une jeune catholique à Milly-la-Forêt (fragments de correspondance, 1842-1849)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-19-zelieonfroy.html, 2016.

Compléments

     L’Ami de la Religion 119 (1843), pp. 232-233.

     Noces d’or de M. l’abbé J. Oudry, curé doyen de Lagny, célébrées en l’église de Lagny le 11 décembre 1886
(in-8°; 63 p.), Vitry-le-François, E. Hurault, 1887.


     Anne-Marie JAVOUHEY, Recueil des lettres de la Vénérable Anne-Marie Javouhey, t. 1, Paris, J. Mersch, (ici);  t.
2, (ici); t. 3 (ici); t. 4, (ici); t. 5, (ici).

     Adrien SÉE,
«Pierre-Philippe Canard curé de Milly (1804-1828)», in BHASE 4 (oct.-nov. 2013), pp. 66-102.

     Geneviève LECUIR-NÉMO, Anne-Marie Javouhey: fondatrice de la congrégation des sœurs de Saint-Joseph de Cluny (1779-1851), Paris, Karthala, 2001.

     Frédéric GATINEAU,
«Pierre-Philippe Canard curé de Milly (1804-1828)», in BHASE 4 (oct.-nov. 2013), pp. 103-120.


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