— Né le 9 décembre 1948 à Étampes en Essonne.
     — Élève à l’Ecole Supérieure des Arts Modernes à Paris de 1967 à 1969.
     — Élève du sculpteur Del Debbio à Paris de 1975 à 1981.
     — Professeur pour enfants et adultes à l’Atelier d’Art d’Étampes depuis 1975 (promu à cette fonction après avoir été remarqué par Philippe Lejeune dont il fut l’élève pendant plus d’une année).
     — Créateur de médailles pour la Monnaie de Paris.
     — Auteur de plus de 1000 dessins de presse.

Né à Étampes en 1948, Gaëtan Ader y effectue toute sa scolarité. De très bonne heure, après ses parents, instituteurs puis professeurs lui remarquent une aptitude trop prononcée pour le dessin car bien souvent au détriment de leurs propres enseignements.      Enfant, sa grand-mère l’accompagnera régulièrement au Louvre et dans d’autres musées ainsi qu’au Château de Versailles dont elle était voisine. Il se familiarise ainsi très tôt avec les œuvres majeures de la peinture et de la sculpture.      Fasciné par le puissant modelé des bronzes de Maillol, du Jardin des Tuileries, où bien des années plus tard il découvrira émerveillé les œuvres monumentales d’Henry Moore, il regarde aussi, avec beaucoup d’intérêt, les affiches peintes des grands publicitaires de l’époque comme Hervé Morvan, Savignac, Georges Mathieu (peintre et créateur d’une pièce de 10 francs remarquée) etc, ainsi que les dessins d’humour et de presse, d’auteurs tels que Dubout, Barberousse, Effel, Jacques Faizant qu’il aura le privilège de rencontrer.      Plus tard il découvre, captivé, l’univers de la bande dessinée et lira avec passion les œuvres d’Hergé, Franquin, Greg, Morris, Uderzo etc. Il fera même quelques tentatives auprès d’éditeurs renommés en présentant les dossiers de ses propres productions.      Un jour il tombera en arrêt devant une médaille de la Monnaie de Paris à l’effigie de Jean Moulin. Traitée avec une puissance expressive d’une grande originalité dont il restera marqué.      Devant ces œuvres si différentes une question le taraude: «Comment peut-on faire cela ?» Cette interrogation intime sera le moteur de sa carrière.      Enfin libéré de ses obligations scolaires, c’est tout naturellement qu’il entre à l’ESAM (École Supérieure des Arts Modernes) de Paris (1967-1969).      Diplômé, il intègre le Bon Marché comme aide étalagiste. Ce travail manque de créativité et ne correspond pas à ses attentes. Cependant le Grand Magasin ayant invité le dessinateur  Gus, lors d’une opération promotionnelle, il sera chargé, tout intimidé, avec l’aide d’un collègue, d’installer le stand de l’artiste selon ses directives. Il ne se doutait pas alors qu’un jour il exposerait en sa compagnie. Il choisit symboliquement le jour de sa majorité pour démissionner afin de chercher à reprendre le chemin de sa vocation initiale : être artiste.      Progressivement, au fil des années, il s’initiera aux techniques diverses qui le passionnent tant.      En 1971, après quelques contrats au Club Méditerranée, en tant qu’animateur et décorateur, qui lui font découvrir Suisse et Maroc, s’ensuit une longue et insupportable période de chômage qui débouchera sur un temps d’errance et de précarité dans le sud de la France et les Alpes, riche de multiples expériences professionnelles et humaines. Sa rencontre providentielle avec un sculpteur sur bois d’olivier qui  le recommande à un potier sera décisive. Il y découvrira pendant quelques mois le travail de la terre, ce qui l’incitera à regagner la région parisienne pour parfaire sa culture artistique dans le domaine de la sculpture qui l’a toujours attiré.      En 1973 il prend connaissance de l’ouverture d’une section sculpture à l’atelier d’art d’Etampes, il s’y inscrit tout en exerçant simultanément le métier de vendeur. Cet atelier rapidement déserté par professeur et élèves, il s’y retrouve seul et, invité par ses amis peintres, rejoint le cours de Philippe Lejeune. Il y perfectionnera  sa technique de la peinture à l’huile  par le biais du portrait. Ce Maître ne tarde pas à remarquer ses aptitudes et lui propose d’entrer comme professeur en remplacement de Madame Jomat, contrainte de cesser son activité pour maladie. Il lui confie également l’agrandissement, d’une de ses maquettes, en  peinture sur fibrociment destinée à la décoration de la façade de l’école du Centre (aujourd’hui école Louis Moreau), œuvre détruite accidentellement par la suite.      A partir de février 1975 il prend en charge 3 cours pour enfants et adultes à l’atelier de la Vigne.      Conjointement il découvre les cours du sculpteur André Del Debbio à Paris, lui-même ancien élève de Charles Despiau, qui l’initie au modelage au moulage et à la taille sur pierre durant 6 ans. Il participe sous sa conduite à un chantier de restauration en 1980. Cette formation va lui permettre d’exprimer son besoin de créer en donnant naissance à de nombreuses sculptures.

Jacques Faizant, vu par Ader (1995) Décoration murale en fibro-ciment d’après une maquette de Philippe Lejeune (1975) Gaëtan Ader: André Del Debbio (1998)

Attiré de longue date  par la médaille il a l’honneur, à partir de 1985, de voir ses œuvres éditées par la Monnaie de Paris pour laquelle il a créé plusieurs médailles, en Collection Générale et en Editions Particulières. Cette activité lui donnera l’occasion de réaliser divers médaillons en plâtre dont celui qui lui est commandé pour le jubilé de Jacques Faizant aux Invalides (1995) et d’y exposer en compagnie d’une trentaine d’artistes renommés tels que Philippe Lejeune (qui l’avait mis en contact avec les organisateurs), Barberousse, Gus, Plantu, Wolinsky, Uderzo, etc      Également  fasciné par le dessin de presse et la force de son expression synthétique et humoristique, il y fera ses premiers pas en 1974. Ceci l’amènera à collaborer à de nombreux journaux et revues jusqu’en 2008, tout en continuant à peindre.      Auteur de nombreux tableaux depuis son plus jeune âge il exécute portraits, paysages, natures mortes et compositions dans lesquelles s’exprime toute sa créativité entièrement libérée. Il choisit la technique en fonction du sujet (huile, acrylique ou mixte). Illustrateur de plusieurs ouvrages, il utilisera indifféremment l’aquarelle ou l’encre. Quelques amateurs commencent dès lors à acheter ses œuvres, d’autres lui passent commande.      Poussé par une impérieuse curiosité il ne cesse d’explorer les domaines les plus divers ce qui lui vaudra de réaliser également de nombreuses créations à caractère publicitaire (pins, logos, affiches etc).      En 2004 il remporte le concours pour la création du vitrail de la chapelle absidiale de Morigny.      A l’occasion d’une commande spécifique, il s’initie au maniement de la torche plasma pour la réalisation de deux sculptures en acier découpé qui orneront pour la première un mur du presbytère d’Etampes (2004) pour l’autre le tympan de la chapelle St Jean Baptiste de Guinette à Etampes (2006).      Il étudie avec passion différents thèmes, dont :      L’Egypte ancienne d’où naîtront ses premiers essais marquants de sculpture en autodidacte, par taille directe ou gravure sur plâtre à modeler, puis sa toute première expérience de fonte à cire perdue;      — la culture Amérindienne qui inspirera plusieurs de ses œuvres, lui donnera l’occasion de réaliser de nombreux objets, en le conduisant à travailler d’autres matériaux (cuir, métal, os, perles etc)      — l’Histoire des Première et Deuxième Guerres Mondiales, de laquelle naîtront quelques dessins et toiles.      — la cornemuse, dont il joue, et la culture écossaise lui vaudront de rencontrer Bill Millin, le joueur de cornemuse du Débarquement, puis d’être choisi pour immortaliser ce moment historique. La sculpture à échelle réduite est à ce jour réalisée (2010). Le monument en bronze sera érigé, après agrandissement, à Colleville Montgomery (Calvados). Les fonds nécessaires à cette fonte sont en cours de collecte grâce à une souscription internationale lancée par l’association D-Day Piper Bill Millin.

Gaëtan Ader (1993) Gaëtan Ader: L’Homme au Suaire (plâtre patiné, 30 cm sur 40, 1983)

     — LA GAZETTE 91 ESSONNE (hebdomadaire). Du 12 janvier 1974 jusqu’à la disparition du titre le 24 juin 1974.

      — LA VIE DU RAIL  (hebdomadaire) n° 1434 (17 mars 1974), p. 50: 6 dessins.

      — RECORD (bimensuel) n° 6 (3 avril 1974), p. 14: 1 dessin.

      — PROMESSES (bimestriel) n° 83 (juin 1974), p. 108: 1 dessin.

      — DJIN (hebdomadaire) n° 3a (16-22 octobre 1974), p. 13: 1 dessin; n° 8a (20-26 novembre 1974), p. 37: 1 dessin; n° 9a (27 nov.–3 déc.1974), p. 11: 1 dessin.

      — LE PLI (hebdomadaire essonnien): Dessins de mai à novembre 1975.

      —LE HERISSON:  5 dessins parus en 1977  (numéros des 10-16 mars; 24-30 mars; 21 mai-1er juin; 16-22 juin; 4-10 août)

      — ENCRE LIBRE (Association créée et animée par Jean HIN dont les membres étaient des dessinateurs en recherche de collaboration. Un dossier composé de leurs dessins, illustrant un thème imposé, était imprimé puis diffusé auprès de diverses rédactions en vue de faire connaître leur travail): 1 dessin dans le dossier n° 7 sur le thème  “Vacances” (juin 1977); 7 dessins dans le dossier n°8 sur le thème “Médecine” (sept. 1977); 2 dessins dans le dossier n° 9 sur le thème “Armée (déc.1977)”.

Dix dessins pour le mensuel Diététique d'aujourd'hui (cliquez ici) Collaboration régulière de février 1978 à mai 1980.

Gaëtan Ader: Loft Story et la sémiotique (Chrétiens magazine n°142, juin 2001)

Cinquante-huit dessins pour le mensuel Chrétiens Magazine (cliquez ici) Collaboration régulière depuis le n°17 de janvier 1989 jusqu’en décembre 2008 (décès du rédacteur en chef).

     — Auteur de la maquette d’un vitrail pour la chapelle absidiale de l’église de la Sainte Trinité à Morigny-Champigny (91). Vitrail inauguré le 6 juin 2004.

      — Peinture-vitrail, Saint Michel, sur styroglass pour l’oratoire du presbytère d’Etampes.

     —  Cinq pin’s.

     — Plus d’une douzaine de logos.

     — Affiches pour manifestations culturelles.

     — Images.
     — Création d’images pour les éditions Lesort à Paris, 1992.
     — Reprise du portrait figurant sur le revers de la médaille Louis Blériot pour le cachet d’oblitération du centenaire de sa 1ère traversée de la Manche à Sangate-Blériot Plage (à la demande de son petit-fils).

— 1975, prix du Cercle François 1er au Salon de la nouvelle Île-de-France de Fontainebleau.
— 1986, médaille du Conseil général de l’Essonne.
— 1991, médaille d’argent du comité social de la société d’encouragement Le mérite.
— 1992, médaille de bronze de l’association culturelle Arts et Lettres de France.