Thierry Boudin, Yvonne Fougereux, Bernard
   Gineste, Claude Lazar, Claude Pététin 
         
      L’auberge du Coq-en-Pâte à Étampes
   
         
      Renseignements disponibles 
       
      
                                        
                           
                     
                    Le Coq-en-Pâte avant 1909
 (carte-photo       de  la collection de Claude Pététin)
         
      
                                        
         
      
                                        
                                                                 
         
      
                                                    
                                                      
                                                                 La découverte par Claude Pététin 
       de cette jolie carte-photo représentant le restaurant du Coq-en-Pâte 
       a été l’occasion d’ouvrir une page sur cette auberge 
dont  l’histoire a été     longue, et qui a notamment abrité
   pendant près d’un demi-siècle    les acteurs qui se donnaient
   dans la principale salle de spectacle d’Étampes. Cette période
   a déjà     été brillamment étudiée
   par François Cavaignac et Romuald     Féret, dont nous extrairons 
   ultérieurement les renseignements    et références 
 archivistiques  relatifs à cet établissement    pendant la 
période où  son destin fut lié à celui de la salle
de théâtre    qu’on appelait alors la salle du Coq-en-Pâte. 
               
            Bernard Gineste, 16 décembre
        2011 
                                     
                                                                
                           | 
                                                       
           
               
       
         
       
                                        
         
      
                                          
                                            
                                              Date 
                                               | 
                                              Renseignements 
                                               | 
                                              Sources 
                                               | 
                                             
           
                1599 
                 | 
                Le censier de Notre-Dame 
de  1599 mentionne “la 
maison  du Lion, tenant d’une part et aboutissant d’un bout sur la maison 
de Mesnil  Girault, d’autre part sur Me Pierre Lambert, d’un bout sur le carrefour
devant  la dite maison du Lion”. L’archiviste Monique
Chatenet  l’identifie non sans raison avec l’établissement ultérieurement
 appelé auberge du Coq-en-Pâte. Elle précise sans donner
 sa source (sans doute la même) que ce carrefour s’est appelé
             “carrefour du Lion Doré” avant d’être dénommé “carrefour du Pont Doré”. | 
                Censier de Notre-Dame 
d’Étampes  de 1599, conservé aux Archives nationales sous 
la cote R4* 1120,  cité par Monique Chatenet, in Hôtel du 
Petit-Mesnil-Girault  [dossier d’inventaire fondamental; 31 p.], Direction 
générale  des affaires culturelles d’Île-de-France, Inventaire 
général  du patrimoine culturel d’Ile-de-France, 1986, p. 2 
[dossier mis en ligne par le Ministère de la Culture sur sa base Mérimée,
 réf. Mérimée IA00126486, à cette adresse (cliquez ici), en ligne en 2013]. | 
               
              
                            1773 
                             | 
                            Mention de cette 
  auberge. 
                             | 
                            Gatineau 2003, 
 p.  41,   alléguant,    aux Archives municipales d’Étampes, “huit    registres d’impôts non cotés datés
     de 1759 à  1789”. 
                             | 
                           
                          
                            De 1792 environ
  à     1844. 
                             | 
                            L’auberge sert 
 de  salle    de  spectacle. 
                             | 
                            Gatineau 2003, 
 p.  41,   alléguant    les registres de délibérations 
 municipales    conservés   aux Archives municipales d’Étampes. 
                             | 
                           
                          
                            1824 
                             | 
                            Le 27 octobre, 
 naissance      au  n°4 de la future Rose Chéri, fille de deux 
artistes dramatiques       de passage à Étampes: “Du mercredi vingt 
 sept octobre mil huit cents vingt quatre, trois heures de relevée. — Acte de naissance de Rose Marie Cizos, du sexe féminin, 
       née ce jour à huit heures du matin chez ses père 
   et   mère, fille en légitime mariage de sieur Jean Baptiste 
   Cizos,   artiste dramatique, âgé de vingt deux ans, et de 
dame   [raturé:   Juliette] Sophie [raturé: Gar] Juliette Garcin 
 son  épouse,  âgée de vingt deux ans, domiciliés 
 à  Chartres,  département d’Eure et Loir, de présent 
 à Étampes chez  le sieur ?Hogau?, carrefour 
 Pont Doré  N°4.  — Les temoins ont été 
  les  sieurs Thomas  Cizos, artiste dramatique, âgé de soixante 
  quatre  ans, grand  père paternel de l’enfant, et Jean Joseph Benoist 
  Garcin,  artiste musicien, âgé de cinquante sept ans, grand 
 père  maternel de l’enfant, domiciliés en la dite ville de 
Chartres. — Sur la représentation 
de l’enfant,    et sur la déclaration du père d’icelui, qui 
a ainsi que les    témoins signé avec nous maire, après 
lecture faite. — [Signé:] 
  J. B. Cizos — Cizos père 
              — Fortin ?? — 
Garcin  — Tullières.” 
                             | 
                            Registre d’état 
     civil   d’Étampes (saisie Bernard Gineste, 2011). 
                             | 
                           
                          
                 1824 
                  | 
                  
     “Le mercredi 27 octobre 1824, à huit heures
du matin,   naissait chez le sieur Hoyau, carrefour du Pont-Doré, n° 
 1 (il faut lire n°4), à Étampes, Rose-Marie Cizos, fille
  en légitime mariage de Jean-Baptiste Cizos, artiste dramatique,
âgé   de vingt-deux ans, et de dame Sophie-Juliette Garcin,
son épouse,  âgée de vingt-deux ans, domiciliés
à Chartres (Eure-et-Loir). Jean-Baptiste Cizos était le directeur
d’une troupe nomade qui parcourait nos provinces du centre et exploitait
le théâtre des petites localités. C’était un homme
très actif et remarquablement intelligent. Il tenait les premiers
rôles avec sa femme, une artiste particulièrement douée.
La troupe comptait outre les époux Cizos, Joséphine et Adèle
Garcin, sœurs de Sophie-Juliette, leurs maris et les pères Cizos et
Garcin. Elle avait acquis et conservait une réputation de mœurs irréprochables:
famille rangée, aux goûts simples et modestes, distinguée,
décente, dépourvue de cabotinage, d’une probité parfaite.
Aussi, les Cizos et Garcin étaient-ils accueillis avec sympathie dans
les villes où ils jouaient et réalisaient-ils de bonnes recettes
pour chacune de leurs représentations. Juliette chantait agréablement
et son mari la secondait de la meilleure façon par une superbe voix
de ténor. Artiste de tempérament, Jean-Baptiste Cizos, durant
les loisirs que lui laissait le théâtre, s’adonnait à
la peinture, et se plaisait à reproduire les sites qu’il traversait. 
          “Donc
  à la fin d’octobre 1824, la troupe Cizos-Garcin arrivait à
 Étampes. Et le soir même elle devait donner une représentation
 à la salle du Coq-en-Pâte. Cette salle était une grange
 assez vaste que les amateurs de la ville avaient fait aménager à 
  leurs frais. Elle donnait fréquemment asile aux troupes de comédiens 
  ambulants venant d’Orléans ou de Chartres. Noire, froide, enfumée, 
  elle était peu confortable. On y accédait par une sorte d’escalier 
  de cave, en longeant des murailles humides et en s’aventurant sur des dalles 
  glissantes. A la mauvaise odeur du lieu, il faut ajouter les incommodités 
  de la scène sans coulisse et la pauvreté des décors 
 en lambeaux, les inconvénients des galeries aux planches disjointes 
 déversant sur les spectateurs du parterre la poussière des 
chaussures, des débris de châtaignes, de noisettes ou de pain 
d’épices. La venue des comédiens réjouissait les habitués 
avides de distractions. Mais Jean-Baptiste expliqua aux amateurs impatiens 
de voir jouer la troupe réputée, que l’état de sa femme 
imposait à celle-ci, un repos absolu. En effet, le lendemain matin, 
à heures, Sophie-Juliette donnait le jour à Rose-Marie. [….]” 
                  | 
                 Adrien GAIGNON, «Une grande artiste du XIXe siècle 
  – Rose Chéri (1824-1861)», in L’Époque littéraire et artistique (1er 
  juin 1939), p. 5 [conservé aux Archives municipales d’Étampes,
  cote400 Z 5.1] (saisi par Thierry Boubin, 2013) 
                  | 
                
               
                1825 
                 | 
                Le 19 avril 1825, vente: 
«Une  maison située à Étampes, carrefour du pont 
doré  n° 4, actuellement occupée par le sieur Hoyau fils 
ainé  où sont établies la salle de spectacle et la salle 
de bals.  Ladite maison composée de divers bâtiments couverts 
en tuiles,  cours ouvrant par une grande porte sur le carrefour du pont doré,
 aisances et dépendances; le tout est divisé par le bas en
une  salle de bals dans laquelle sont deux glaces, un lustre, un orchestre,
des  banquettes et autres objets mobiliers ci-après indiqués;
à  côté de la salle de bals sont plusieurs chambres servant
les  jours de réunions de café et de salle de jeux et habituellement
 employées à l’habitation des locataires; au premier étage,
 la salle de spectacle, deux foyers pour les acteurs à côté
 y tenant, un vaste grenier au-dessus servant de magasin pour les décors…» 
                 | 
                 Archives municipales d’Étampes,
  non classé (notaire Venard Louis-Narcisse). 
                 | 
               
              
                               1836 
                                            | 
                               Le recensement
   de  1836   trouve     au n°4 du carrefour du Pont-Doré: “(1) Jean-Louis  Chesnain, cabarettier, 58 ans — (2) Flore Dallier,   sa femme, 45 ans — (3) Félix  Chesnain, leur fils, 21 ans — (4) Eugénie
       Chesnain, leur fille, 10 ans”. 
                                            | 
                               Recensement 
 de  1836,    réédition      numérique en mode image 
mise  en ligne    par les Archives départementales      de l’Essonne 
(saisi  par Bernard    Gineste,   2011). 
                                            | 
                              
                             
                1840 
                 | 
                Le 18 novembre, mariage
du  fils de l’aubergiste: “Du mercredi dix huit novembre 
 mil huit cent quarante, une heure de relevée. — Sont comparus devant 
 nous François Charles Cresté, maire de la ville d’Étampes,
  officier de la légion d’honneur, et officier public de l’état
  civil de la dite ville. — le sieur Félix Chesnain, aubergiste, âghé
  de vingt six ans, domicilié de cette ville rue de la Boucherie,
né   à Étampes le vingt quatre septembre mil huit cent
quatorze,   fils majeur et en légitime mariage de Jean Louis Chesnain,
 aussi aubergiste, âge de soixante trois ans, et de Marie Flore
Dallier,   son épouse, âgée de quarante huit ans,
domiciliés   de cette ville, carrefour du Pont-Doré, n°4.
— Et la demoiselle   Rosalie Imbault, sans profession, âgée
de vingt ans, domiciliée   chez ses père et mère, née
à Étampes le  dix septembre mil huit cent vingt, fille mineure
et en légitime mariage  de Jean Pierre Désiré Imbault,
également aubergiste,   âgé de quarante quatre ans et
de Marie Marguerite Latourte,  son épouse, âgée de cinquante
un ans, domiciliés  de cette ville, rue du Faubourg Evezard, n°18.
— Lesquels nous ont représenté   leurs actes de naissance,
et les actes de publication du présent mariage  faits en cette ville
les dimanches huit et quinze novembre présent   mois sans opposition.
— Et après avoir visé ces pièces   pour être annexées,
nous en avons donné lecture aux parties  comparantes, assistées
des quatre témoins ci-après nommés  et qualifiés,
ainsi que du chapitre six du titre du mariage sur les  droits et devoirs
respectifs des époux. — Ensuite, nous avons reçu  la déclaration
du sieur Félix Chesnain, qu’il prend pour sa  légitime épouse
la demoiselle Rosalie Imbault, et celle de la  demoiselle Rosalie Imbault
qu’elle prend pour son légitime époux le sieur Félix
Chesnain —  Lesquels conformément au décret du trete mars
mil huit cent huit, ont déclaré et affirmé par serment
que c’est par erreur si dans l’acte de naissance du futur sa mère
n’y est dénommée que sur le seul prénom de Flore, que
ses vrais prénoms sont Marie Flore, ce que les témoins  ont
également déclaré et affirmé par serment.  —
En conséquence, nous avons déclaré au nom de la loi 
que le sieur Félix Chesnain et la demoiselle Rosalie Imbault sont unis
par le mariage. — Tout ce que dessus fait à Estampes en l’hôtel 
 de la mairie les dits jour, mois et an, en présence et du consentement 
 des pères et mères des époux, et aussi en présence 
 de Louis Pierre Cantien Chesnain, voiturier, âgé de cinquante 
 neuf ans, oncle paternel de l’époux, domicilié de cette ville, 
 Pierre Honoré Pichot, journalier, âgé de cinquante ans, 
 oncle maternel de l’époux  à cause de Marie Rose Dallier 
 son épouse, domicilié d’Ormoy la Rivière, commune de 
 ce canton, Mathieu Latourte, mégissier, âgé de soixante 
 deux ans, et Antoine Noël Latourte, tailleur d’habits, âgé 
 de cinquante sept ans, tous deux [oncles] maternel de l’épouse, domiciliés 
 de cette ville, qui ont signé avec les époux, le père 
 de l’époux, les père et mère de l’épouse et nous
 maire sus-nommé, la mère de l’époux, les sieurs  Pierre
 Cantien Chesnain et Mathieu Latourte, témoins, ont déclaré
  ne le savoir après lecture faite. — [Signé:] F. Chesnain
—  R. Imbault — J. P. D. Imbault — J. L. Chesnain — M. M. Latourte — A. N.
Latourte   — Pichot — C. Cresté.” 
                 | 
                Registre de l’état
 civil  d’Étampes (saisi  par Bernard    Gineste,
   2013) 
                 | 
               
              
                               1841 
                                            | 
                               Le recensement
   de  1841   trouve au n°4 du carrefour du Pont-Doré:
                  “(1) Jean-Louis Chesnin, aubergiste,  63 ans — (2) Flore Dallier,  sa femme, 47 ans — (3) Eugénie Chesnain, leur fille,
   15      ans”. 
                                            | 
                               Recensement 
 de  1841,    réédition      numérique en mode image 
mise  en ligne    par les Archives départementales      de l’Essonne 
(saisi  par Bernard    Gineste,   2011). 
                                            | 
                              
                             
                1842 
                 | 
                Un plan de la salle de spectacle
  du Coq-en-Pâte lui donne pour voisin l’aubergiste M. Chesnain. 
                 | 
                Archives municipales (d’après
  un cliché de Vialles pour l’Inventaire, mis en ligne par le Ministère
  de la Culture sur sa base Mérimée, cote IA00126486, ici (cliquez), en ligne en 2013, signalé par
Thierry Boudin. Dont une reproduction ci-dessus. 
                 | 
               
              
                                    1846 
                                     | 
                                    Le recensement 
     de  1846  trouve au n°4 du carrefour du Pont-Doré:
                   “(1) Louis Narcisse Fromentin,
  propriétaire, 70 ans — (2) Catherine
  Geneviève Grangue, apparemment sa femme, 77 ans             — (3) Christophe Elisabeth  [sic] Grangue, rentière, veuve, 68 ans — (4) Alexandrine Charlotte Grangue, célibataire,  63 ans
              — (5) Clémence Alexandre [sic] Fauvet, cuisinière, 
    52 ans”. | 
                                    Recensement
    de  1846,   réédition    numérique en mode image
mise    en  ligne par  les Archives départementales    de l’Essonne
(saisi    par  Bernard Gineste,    2011). 
                                     | 
                                   
                                  
                            1847 
                             | 
                            Destruction
de  la  salle    de  spectacle du Coq-en-Pâte, mais l’auberge elle-même
   subsiste. 
                             | 
                            Gatineau 2003, 
 p.  41. 
                             | 
                           
                          
                            1851 
                             | 
                            Le recensement 
 de  1851   trouve au n°4 du carrefour du Pont-Doré: 
                “(1) François Guilloteau, 
 aubergiste, 30 ans — (2) Rosalie Imbault, sa femme, 30 ans 
             — (3) Athanase 
Guilloteau, leur fils, 7 ans             — (4) Marie Renard, domestique, célibataire,      26 ans 
             — (5) Mathias Phaff, cuisinier, célibataire, 
       19 ans             — (6) Léon Phaff, cuisinier, célibataire,
        13 ans — (7) Victor Cuissard, 11 ans”. 
                             | 
                            Recensement
de  1851,    réédition       numérique en mode image
mise  en ligne    par les Archives départementales       de l’Essonne
(saisi  par Bernard    Gineste,   2011). 
                             | 
                           
                          
                            1856 
                             | 
                            Le recensement 
 de  1856   trouve au n°4 du carrefour du Pont-Doré: 
                “(1) François Guilloteau, 
 aubergiste, chef de ménage, 35 ans — (2) Rosalie Imbault, 
 femme Guilloteau, sa      femme, 35 ans — (3) Lucien Athanase     Guilloteau, leur fils, 12 ans             — (4) Victor Cuissard,    cousin du chef de ménage,  16 ans ”. 
                             | 
                            Recensement
de  1856,    réédition       numérique en mode image
mise  en ligne    par les Archives départementales       de l’Essonne
(saisi  par Bernard    Gineste,   2011). 
                             | 
                           
                          
                1861 
                 | 
                Le 28 avril,
  décès de l’aubergiste:               “Du lundi vingt neuf avril mil huit cent soixante un, deux
  heures de relevée. — Acte
  de décès de Alexis François
  Guilloteau, aubergiste, âgé de quarante ans, décédé
  d’hier à huit heures du soir en son domicile en cette ville, carrefour
  du Pont Doré, né en cette ville le douze novembre mil huit
 cent vingt, époux de Rosalie Imbault, aussi âgée
 de quarante ans, domiciliée de cette ville susdit carrefour, fils
en légitime mariage de feu Alexis Désiré Guilloteau,
en son vivant aubergiste, décédé en cette ville le vingt
  un mai mil huit cent trente deux, et de feu Alexandrine Sophie Neveu son
 épouse décédée au même lieu le onze mars
 mil huit cent quarante deux.  — Les témoins ont été les sieurs François
 Boudard, jardinier, âgé de quarante deux ans, beau-frère
 du décédé à cause de Louise Félicité
 Imbault son épouse, et Antoine Mathias Pfaff, aubergiste, âgé
 de trente ans, cousin du décédé, domiciliés
de  cette ville, qui ont signé avec nous Faustin Frédéric
 Barré, adjoint spécialement délégué par
 le maire d’Etampes, après lecture faite du présent acte et
le décès constaté par nous soussigné. — [Signé:] F. Boudard — A. M. Pfaff — Fred Barré adj.” 
                 | 
                Registre de l’état
 civil  d’Étampes (saisi  par Bernard    Gineste,
   2013) 
                 | 
               
              
                            1861 
                             | 
                            Le recensement 
 de  1861   trouve au n°4 du carrefour du Pont-Doré: 
                “(1) Rosalie
   Imbault   veuve Guilloteau, aubergiste,   40 ans — (2) Victor Cuissard,   mégissier, célibataire,   20
ans             — (3) Alexandrine Mazure, domestique, célibataire,
     21 ans”. 
                             | 
                            Recensement
de  1861,    réédition       numérique en mode image
mise  en ligne    par les Archives départementales       de l’Essonne
(saisi  par Bernard    Gineste,   2011). 
                             | 
                           
                          
                                    1866 
                                     | 
                                    Le recensement 
     de  1866  trouve au n°4 du carrefour du Pont-Doré:
                   “(1) Rosalie
   Imbault,     aubergiste, 46 ans —              (2)
   Louis  Athanase Guilloteau, célibataire,   23 ans — (3) Louise Juteau,   domestique, 25 ans — (4) Estelle Chanalle, 15 ans”. 
                             | 
                                    Recensement
    de  1866,   réédition    numérique en mode image
mise    en  ligne par  les Archives départementales    de l’Essonne
(saisi    par  Bernard Gineste,    2011). 
                                     | 
                                   
                                  
                                1872 
                                 | 
                                Le recensement 
   de  1872  trouve au n°4 du carrefour du Pont-Doré: 
                 “(1) Rosalie
   Imbault,    rentière, 51 ans — (2)              Louis Athanase   Guilloteau, aubergiste, 28 ans — (3) Louise Juteau,   domestique, 25 ans — (4) Estelle Chanalle, 15 ans”. 
                             | 
                                Recensement
  de  1872,    réédition     numérique en mode image
mise  en ligne   par les Archives départementales     de l’Essonne
(saisi  par Bernard   Gineste,   2011). 
                                 | 
                               
                              
                                 1876 
                                  | 
                                 Le recensement
    de  1876  trouve huit personnes au n°4 du carrefour
  du  Pont-Doré:                “(1) Rosalie Imbault,    rentière, 56 ans — (2)              Louis Athanase   Guilloteau, aubergiste,
    33 ans — (3) Joséphine   Latourte, sa femme, 31
   ans              — (4) Louis Joseph Guilloteau,  9 ans — (5) Pierre Guilloteau,   6 ans — (6) Etienne Bouillon,
     garçon d’écurie   , 61 ans, né hors [de Seine-et-Oise]
                 — (7) Esther Denis, domestique, 23 ans, née
   hors [de Seine-et-Oise],               — (8) Victorine
Contrepoids,   domestique, 17 ans, née   hors [de Seine-et-Oise]”. 
                             | 
                                 Recensement 
  de  1876,    réédition     numérique en mode image 
mise  en ligne   par les Archives départementales     de l’Essonne 
(saisi  par Bernard   Gineste,   2011). 
                                  | 
                                
                               
                            1877 
                             | 
                            Le   26  février    1877, un poète improvisateur 
 invité à   Étampes,    Cholet, compose ces vers lors 
 d’une séance qui  se déroule  à  l’hôtel de ville: 
              
                                                          
               
                                                            
               
              “Quand l’ouvrier, lassé d’un pénible
        voyage, 
                                Viendra
   te  demander    un abri pour le soir, 
                                Auberge, 
   ouvre-toi     vite, et qu’il trouve en partage 
                                Un 
bon   lit   pour   dormir:  le sommeil rend l’espoir. 
                                 
                                Ton
 enseigne     lui   plaît, ô vaillant Coq-en-Pâte, 
                                Car
 toujours     il  trouve  chez toi de bons repas; 
                                Et 
près       du  voyageur on s’empresse, on se hâte. 
                                Que
 d’hôtels        plus brillants qui ne te valent pas! 
                                 
                                Partant
   le  lendemain,    il reprendra sa route. 
                                Coq-en-Pâte,
        il dira tes charmes, tes bienfaits, 
                                Répétant:
        L’ouvrier qui travaille et qui doute 
                                Trouve 
  ici   le  repos   et d’agréables mets. 
                                 
                                Prospère
       bien  longtemps, vieille auberge d’Étampes! 
                                Passe
  de  père     en fils à la postérité! 
                                Active 
  tes   fourneaux,     et fais briller tes lampes, 
                                Pour 
 qu’on    trouve    toujours même hospitalité! 
                                 
                                Le 
poète       ici-bas  ressemble à l’hirondelle, 
                                Par
 hasard,     sous   ton toit s’il s’abritait, rêveur, 
                                Qu’il
  puisse    avec   plaisir y reposer son aile. 
                                Comme
  l’oiseau,      son  chant annonce le bonheur.” 
                                 
                             
                             | 
                            Cholet, improvisation
     du  26  février 1877 in Abeille d’Étampes, cité 
     par  Marquis  1881, pp.166-167. 
                             | 
                           
                          
                            1881 
                             | 
                            A partir de
1881,    les   recensements   donnent aussi les noms des pensionnaires, ce
qui nous    donne   un jour intéressant   sur le monde ouvrier qui
séjourne    ou  transite par cet établissement,           
   au  n°4  du carrefour du Pont-Doré:  4  membres
du personnel  de l’auberge  et jusqu’à 29 ouvriers pensionnaires 
 de différentes professions:                “(1)             Rosalie  Imbault  
veuve Guilloteau, aubergiste,  61 ans             — (2)             Joseph [sic]   Latourte, aubergiste, 36
ans                          — (3) Amandine Haury,
domestique, 15 ans — (4)Caroline Lecoq, domestique, 26 ans — (5) Pierre Pilon, fumiste, 34 ans — (6) Georges Mornan,      scieur de bois, 35 ans — (7) André Camiso, 39 ans, découpeur,      italien
               — (8) Constant Leclerc, couvreur, 31 ans — (9) Armand Foucaut, couvreur, 30 ans — (10) Claude Banzen, bourrelier, 29 ans — (11) Alexandre Losmeau, maçon — (12) Marie Bourgen, employée au chemin de fer, 24 ans
            — (13) Joseph Elie, typographe, 28 ans — (14) Pierre Rivet, mégissier, 51 ans — (15) Léopold Ragot, tailleur de pierres, 39 ans — (16) Louis Joseph carrière, employé de poste, 17
   ans                  — (17) Auguste Joupet, fumiste, 19 ans, de passage
               — (18) Louis Ernest Lefebvre, maçon, 18
ans             — (19) Auguste Galet, scieur de long, 46 ans — (20) Albert Louis Deshayes, employé au chemin de fer,
33 ans                  — (21) Jean Louis Gorce, mégissier, 19 ans
               — (22) François Deuzet, mégissier,
   30 ans — (23) Paul Fraire, mégissier, 37 ans — (24) Auguste Hervet, journalier, chef de famille, 45 ans — (25) Marguerite Marchant, sa femme, 50 ans — (26) Clémentine Hervet, couturière, leur fille,
   19 ans                  — (27) Emile Hervet, mécanicien, leur fils,
   17      ans — (28) Alphonse Hervet, journalier, leur fils,
15 ans                  — (29) Jules Sylvain Sauget, scieur de long, chef
   de      famille, 40 ans — (30) Pélagie Julie Lamoisson, sa femme,
   36 ans             — (31) Catherine Sauget, couturière, leur
   fille,      19 ans — (32) Thoué [?] Auclair, mégissier,
   chef      de famille, 45 ans — (33) Joséphine
   Séjourné, journalière,      sa femme, 44 ans”. 
                             | 
                            Recensement
de  1881,    réédition       numérique en mode image
mise  en ligne    par les Archives départementales       de l’Essonne
(saisi  par Bernard    Gineste,   2011). 
                             | 
                           
                          
                                    1881 
                                     | 
                                    Présentation  du secteur par Léon  Marquis en 1881 
     dans son ouvrage Les Rues d’Étampes, en deux  passages: 
 1) “Carrefour du Pont-Doré. — A l’extrémité de la rue Sainte-Croix, et en face
        du Pont-Doré, sur la rivière Chalouette. Il y a là
      une  ancienne auberge à l’enseigne du Coq-en-Pâte,
   où     pend un tableau représentant un coq sortant
 d’un              pâté.     En parlant d’une personne
 qui est  bien soignée, on dit qu’elle est    comme un coq en pâte,
  et  il faut croire que l’aubergiste qui lui a  donné ce nom veut
qu’il   en soit ainsi de ses clients. Au commencement    de ce siècle,
le  théâtre d’Étampes était    dans une espèce
  de grange dépendant de cette auberge. On l’appelait   la salle du
 Coq-en-Pâte. Elle ne servait plus à cette destination   depuis
 longtemps, quand elle fut rouverte le 19 juin 1839 par les acteurs-amateurs:
    Baron, Bruère, Chaudé, Chevillard, Dellile et Sergent (1)
  [(1)              Abeille d’Étampes de 1839. — Rose Chéri, par Mirecourt.] — A cette époque on appelait cette petite place carrefour
    du Coq-en-Pâte. — Voici sur cette
    auberge quelques vers qui ont été improvisés dans
 une   séance à l’Hôtel-de-Ville, le 26 février
 1877,   par M. Cholet, poète improvisateur: Quand l’ouvrier, lassé
    d’un pénible voyage, / Viendra te demander un abri pour le soir,
  /  Auberge, ouvre-toi vite, et qu’il trouve en partage / Un bon lit pour
 dormir:  le sommeil rend l’espoir. // Ton enseigne lui plaît, ô
 vaillant  Coq-en-Pâte, /  Car toujours il trouve chez toi de bons repas; / Et près
 du voyageur  on s’empresse, on se hâte. / Que d’hôtels plus
brillants  qui ne te valent pas! // Partant le lendemain, il reprendra sa
route. / Coq-en-Pâte,      il dira tes charmes, tes bienfaits, / Répétant:
L’ouvrier    qui  travaille et qui doute / Trouve ici le repos et d’agréables
 mets.   // Prospère bien longtemps, vieille auberge d’Étampes!
 / Passe    de père en fils à la postérité! /
Active tes   fourneaux, et fais briller tes lampes, / Pour qu’on trouve toujours
  même   hospitalité![p.167] // Le poète ici-bas ressemble
  à  l’hirondelle, / Par hasard, sous ton toit s’il s’abritait, rêveur,
  / Qu’il puisse avec plaisir y reposer son aile. / Comme l’oiseau, son chant
   annonce le bonheur. (1) [(1) Abeille du 3 mars 1877] (pp.166-167);
               — 2) “Rue de l’Ancienne-Comédie.             — Va de la place du Marché-Notre-Dame à la place
Dauphine. Son nom lui vient de l’ancienne Comédie ou théâtre
     d’Étampes, qui était situé derrière l’auberge
        du Coq-enPâte. — Jean-Baptiste
Cizos y jouait en octobre 1824,        lorsque naquit sa fille, qui devint
une actrice célèbre    connue    plus tard sous le nom de Rose
 Chéri. — La rue de l’Ancienne-Comédie        d’appelait encore en
 1840 rue du Petit-Marché, parce que    s’y   tenait alors
un  marché; anciennement elle s’appelait rue             Dauphine,
       et plus anciennement encore rue des Oisons.              — Au coin de cette rue et de celle du Petit-Mesnil-Girault  était
       une auberge du Lion-d’Or, détruite en 1830. On voit maintenant
   un   boucher sur son emplacement. — Place Dauphine. — Au bas et à
      gauche de la rue Sainte-Croix. On y remarque  d’abord l’ancienne auberge
    à  l’enseigne du Coq-en-Pâte, dont nous avons déjà
    parlé.              — En bas de cette
   auberge est l’hôtel Saint-Yon,    etc.”              (p. 174). 
                             | 
                                    Léon
    Marquis,                 Les rues d’Étampes et ses monuments,
                Étampes, Brières, 1881,
   pp. 166-167 & 174. 
                                 | 
                                   
                                  
                                 1886 
                                  | 
                                 En 1886 
au  n°4     du  carrefour du Pont-Doré: “(1) Rosalie Guilloteau, 
sans profession,      chef [de famille], 66 ans —  (2) Joséphine 
  Guilloteau,  cabaretière,              chef [de famille],                40 ans — (3) Antoinette 
Chevallier,    domestique,   26 ans — (4) Juliette Boivin,  domestique, 
16 ans — (5) Louis Guilloteau,       enfant, 18 ans”, plus plus dix-huit            
    “pensionnaires”, à savoir: “(6) Jean Baptiste Parladère, charpentier, 20 ans — (7) Michel Laclautre, maçon, 23 ans — (8) Octave Guilbert, tailleur de pierres, 28 ans — (9) Alexandre Laclautre,    maçon, 26 ans — (10) Maxime Bréchu, couvreur, 29 ans — (11) Marc Fédon, charpentier, 49 ans — (12) Maurice Léon Ramoudenc, mégissier, 36 ans
            — (13) Pierre Rivet, mégissier, 57 ans — (14) Jean Leblond, maçon, 16 ans — (15) Jean Girard, maçon, 22 — (16) Urbain Cabane,    menuisier, 23 ans — (17) Albert Deshayes, employé chemin de fer,    37 ans
               — (18) Léon Huguet, peintre, 26 ans — (19) Louis Médard, charpentier, 46 ans — (20) René Bardin, charpentier, 20 ans — (21) François Neveu, ébéniste, 37 ans — (22) Michel Laclautre, maçon, 42 ans — (23) Pacifico Paccé, rémouleur, autrichien, 46
ans”. 
                             | 
                                 Recensement 
  de  1886,    réédition     numérique en mode image 
mise  en ligne   par les Archives départementales     de l’Essonne 
(saisi  par Bernard   Gineste,   2011). 
                                          | 
                                
                               
                                      1891 
                                       | 
                                      En 
1891,    au  n°4: “(1) Joséphine   Latourte veuve Guilloteau, aubergiste,
      chef [de famille], 45 ans — (2) Rosalie Imbault   veuve Latourte,
  sans profession, grand-mère,     70 ans — (3) Antoinette
  Chevallier,   domestique, 30 ans — (4) Eugénie     Delanoue,
  domestique, 18 ans”, plus plus dix-huit
                  “pensionnaires”, à savoir: “(5) Pacifico
Pacé, repasseur, autrichien, 51 ans — (6) Jean Marie Vigne, typographe, 
      39 ans — (7) François 
      Bichet, paveur, 39 ans — (8) Jean Baptiste Legros, mégissier, 30
   ans                — (9) Antoine Auclair,   charpentier, 49 ans — (10) Jules Legrand, voyageur,
   30 ans              — (11) Jules Elie Jaffeux,  menuisier,   18 ans
               — (12) Jules Fauré,     tailleur, 27 ans
             — (13) Gilbert
Fauve, paveur, 29 ans”. | 
                         Recensement de
1891,     réédition       numérique en mode image mise
en ligne    par  les Archives départementales       de l’Essonne (saisi
par Bernard   Gineste,    2011). 
                             | 
                                     
                                    
                            1894 
                             | 
                            “Tableau       synoptique hebdomadaire des ventes de fonds 
 de commerce et d’industries.      Paris et départements. Ce tableau 
 n’a rien de légal. Il  est    purement officieux. —  Localités:     (...) Étampes 
             (...) — Vendeurs: 
     (...) Vve Guilloteau (...)              —  Acheteurs: (...)              Jollet 
 (...) —  Désignation 
 des fonds ou industries    changeant de propriétaires:  (...) Auberge 
 (...)”. 
                             | 
                            L’Avenir
commercial        9/393 (17 juin 1894), p. 64 (dont
réédition         numérique par la BNF mise en ligne
sur son site Gallica,                  ici), repéré et signalé par Claude
        Petitin (2011) 
                             | 
                           
                          
                            1895 
                             | 
                            Le 26 janvier
 1895,    naissance     à Étampes de Henriette Maria, fille
de «Henri    Jollet, aubergiste,     âgé de trente ans,
domicilié   en cette ville carrefour     du Pont Doré numéro
quatre»    et «de Marie Amélie     Joguet son épouse,
sans profession,    âgée de vingt-un    ans». Les témoins
sont le  charcutier Henri Adrien Gaurat,  et  le rémouleur Autrichien
Pacificio  Pacé, 52 ans, pensionnaire    déjà longtemps
du n°4. 
                             | 
                             
                             | 
                           
                          
                                      1896 
                                       | 
                                      le 
recensement       de 1896 compte notre établissement comme constituant 
le n°33     de  la rue Sainte-Croix (numéro que porte aujourd’hui 
le bâtiment       en question), bien qu’il semble toujours constituer 
en réalité       le n°4 du carrefour du Pont-Doré: 
            “(1) Henri Jollet, restaurateur,
patron, chef [de   famille],     32 ans — (2) Marie Joguet, son épouse,
22 —
(3) Antoine Vergne,   domestique, 52     ans — (4) Germain Buchot, domestique, 18 ans”, puis suivent neuf “pensionnaires”, à savoir: “ (5) Victor Bourgris, journalier, 35 ans — (6) Léon Hocheron, journalier,
       22 ans — (7) Pacifico
  Pace, rémouleur, autrichien,  56 ans — (8) Louis Malicot, machiniste,
   22     ans — (9) Emile Cheron, tailleur — (10)René Fleury, employé,
    29 ans — (11) Pierre Baubar, maçon, 45 ans — (12) Félix Miaur, maçon, 
    34 ans — (13) Paul Daubon, maçon, 15 ans”. 
                                       | 
                                      Recensement
     de  1896,  réédition    numérique en mode image
mise     en ligne par  les Archives départementales    de l’Essonne
(saisi    par Bernard Gineste,    2011). 
                                       | 
                                     
                                    
                            1897 
                             | 
                            “Derrière       nous, voici la vieille auberge du Coq-en-Pâte, 
 jadis indiquée       par une curieuse enseigne représentant 
 un coq sortant d’un pâté.       L’enseigne est reléguée 
 au musée, caprice du sort;     quant  à l’hôtellerie, 
 elle fait toujours face à l’hôtel       Saint-Yon.” | 
                            Étampes
   pittoresque.      Guide du promeneur dans la ville et l’arrondissement.
 La  ville [208    p.],  Étampes, Humbert-Droz & Brière,
   1897, p. 139. —
   Selon Sylvain Duchêne, responsable du Musée intercommunal,
 contacté  en 2012, il n’y aurait aucune trace actuellement de cette
 enseigne au Musée,  ni même dans ses inventaires. Il s’agit
donc peut-être d’une simple erreur matérielle de Legrand (?). 
                      | 
                           
                          
                            1898 
                             | 
                            “Aubergistes,       logeurs: (...) Jollet, carrefour 
 du Pont-Doré (Au Coq-en-Pâte)       (...)”. 
                             | 
                            Lecesne-Allien,
  «Commerce       et industrie d’Étampes» in ID., Annuaire
  de la ville  d’Étampes     pour 1898, p. 120 (en ligne ici)). | 
                           
                          
                           1898 
                            | 
                           Mention     dans   une chronique historique en vers: “Dans
 ces quatrains rimés       trop à la hâte, / Quoi!… j’oubliais
 l’hôtel du Grand-Courrier,       / Le Cheval-Rouge et le vieux Coq-en-Pâte
 / Où l’on était       certain de bien dîner. // Vous
n’êtes plus, maisons hospitalières,       / Des joyeux jours
et des gais lendemains.” 
                            | 
                           Clovis Pierre,
             Étampes       à travers les siècles.
Une chronique rimée [22,5      cm sur 13,5; 39 p.], Étampes,
 L. Humbert-Droz, 1898, p. 29, vers    437-440  (réédition
numérique              ici). 
                            | 
                          
                         
                                      1901 
                                       | 
                                      Le 
recensement       de  1901 trouve sept foyers au n°4 du carrefour du Pont-Doré:
                 “(1) Henri
    Jollet, aubergiste, patron, chef [de famille], 37 ans — (2) Marie Joguet,
   sans profession, son épouse, 27 — (3) Henriette Jollet,  leur fille,
   6 ans — (4) Albert Joguet, beau-frère, domestique, 16 ans — (5) Marie Perrin, domestique employée par Jollet, 17 ans
               — (6) Fanny Torset, domestique employée par Jollet, 14 ans — (7) Pauline Fredet, domestique employée par Jollet, 15
   ans             — (8) Arthur Cousin, charpentier employé par Champignon,
    chef [de famille], 51 ans — (9) François Lanotte, serrurier, chef [de famille], 43
    ans — (10) Albert Chauvet, tapissier, chef [de famille], 59 ans — (11) Pacifico
Pace,  remouleur, autrichien, 61 ans — (12) Ernest Louheux, employé
par la compagnie Orléans      [compagnie ferroviaire] — (13) Isaac Jollet,
peintre employé par Delaveau, 16 ans                  — (14) Auguste Chantala,
mécanicien, 20 ans”. 
                             | 
                                      Recensement
     de  1901,  réédition    numérique en mode image
mise     en ligne par  les Archives départementales    de l’Essonne
(saisi    par Bernard Gineste,    2011). 
                                              | 
                                     
                                    
                 1902 
                  | 
                 Le 1er
février,   cambriolage: “Étampes — Un vol a été
commis   avec une véritable audace dans la nuit de samedi à
dimanche   à l’auberge du Coq-en-Pâte, tenue par M. Jollet;
un malfaiteur  s’est introduit en brisant un carreau de la fenêtre
qui donne rue de  la tannerie, dans la pièce renfermant le comptoir-caisse
de l’établissement;  après avoir essayé d’ouvrir la
caisse au moyen d’un couteau  à asperges, puis d’un couteau de cuisine,
le cambrioleur a forcé  la serrure avec un tisonnier et s’est emparé
d’une somme de 40 francs   en monnaie de billon. Puis, sans éveiller
l’attention sans laisser  d’indices, le malfaiteur est reparti par le même
chemin. L’enquête  faite à la suite de ce vol a amené
l’arrestation d’un consommateur,  qui, la veille, à la suite d’une
difficulté avec Mme Jollet  pour le règlement de son
compte, l’avait menacée de lui faire  avoir «de ses nouvelles»
la nuit même. Cette arrestation  a été maintenue par
M. le procureur de la République.  (…)”. 
                  | 
                 Abeille d’Étampes
  du 7 février 1902 (repéré et
 saisi par Thierry Boudin, 2013) 
                  | 
                
               
                                              1906 
                                       | 
                                              Le recensement de 1906 trouve au n°4 du carrefour
du Pont-Doré:                    “(1) Henri   Jollet,      aubergiste, patron, chef 
[de famille], né en 1864   à  Gièvres    [Loir-et-Cher] — (2) Marie Joguet, 
hôtelière,    patronne, son épouse,    née 
en 1854 à Seur [Loir-et-Cher] — (3) Henriette Jollet,      sans 
profession, leur fille, née en 1895 à Étampes       
      — (4) Olga Jollet,  leur      fille, née en 1900 à
  Étampes”, plus sept “pensionnaires”, à savoir:                 (5) “Ernest Pasquier, journalier,
  né en 1877 à Morogues     (Cher) — (6) Pacifique
Paci, remouleur de nationalité autrichienne,     née à
Sontezino — (7) Eugène Bollard, peintre,     né en 1882 à
Aubigny — (8) Louis Amireau,  journalier,  né    à Essonnes
en 1872 — (9) Paul Gérondeau,  charpentier,  né à
Meung    en 1866 — (10) Alfred Vallade,  livreur,  né à Crisenoy en
1865 — (11) Jean Henry Lebœuf,      sculpteur  sur bois, né à
Paris en 1851.” 
                                       | 
                                              Recensement de 1906, réédition 
   numérique        en mode image mise en ligne par les Archives départementales
     de   l’Essonne (saisi par Bernard Gineste,   2011). 
                                       | 
                                             
  
                   Avant 1908 
                                | 
                   Carte photo figurant
 la   devanture    du “Restaurant du Coq-en-Pâte”, au numéro
                   “4”, tenu par “H(enri) Jollet s(uccesseu)r”, appelé
       aussi “anc(ien)ne m(ai)son G[uilloteau]”. Posent devant l’établissement quatorze
        personnes, dont un cycliste, un homme en blouse blanche, deux en
tabliers,         et une seule femme accompagnée de trois enfants
dont une seule     fille.    Il s’agit sans nul doute pour une part du personnel
de du restaurant,     et   pour l’autre soit de pensionnaires ou bien de
simples habitués.     Sept   casquettes dénotent un milieu
typiquement ouvrier. 
                                | 
                   Carte photo de la collection
      de Claude Pététin, développée   sur un
papier       photographique R. Guilleminot, Bœspflug et Cie. 
                    | 
                  
                 
                 1908 
                  | 
                 “Etude 
  de Me Prat-Marca, notaire à Étampes. — Adjudication en Bloc ou en Détail
  – En l’étude et par le ministère de Me Prat-Marca, notaire
 à Étampes, Le Dimanche 31 mai 1908 – à deux heures
précises   De: — 1°-
Une Maison à   usage de Restaurant-Sise à Étampes, carrefour
du Pont-Doré,   n°4 – Ayant pour enseigne «Au Coq en Pâte»
            — 2°- Une Maison
à usage d’habitation   – Avec Ecuries, Remises, Hangars –Sise à
Étampes, rue de la  Roche-Plate.             —  3°- Et Bâtiments à
usage d’Ecuries, Sis à Étampes,   rue de la Roche-Plate.  —   Revenu annuel brut par baux authentiques
expirant le 10 Mai 1912: 22647 fr.              — S’adresser sur  les lieux pour visiter et pour tous renseignements
à Me Prat-Marca,   notaire, dépositaire des titres de propriété.” 
                  | 
                 Abeille d’Étampes
  du 2 mai, 9 mai et 30 mai 1908 (repéré 
  et saisi par Thierry Boudin, 2013) 
                  | 
                
                           
                   1909 
                    | 
                   “Cabinet Ch. Gibaudan — 
   36, rue Evézard, Étampes. —  Cession de fonds — Première  Insertion — Entrée en  jouissance le quinze août mil
  neuf cent neuf.  Suivant acte sous signatures  privées en date du
 quatorze août mil neuf cent neuf, enregistré;             
            monsieur   et madame Jollet-Joguet ont vendu par l’entremise
du mandataire soussigné   à monsieur  et madame Fougereux-Chartier,
demeurant à   Paris, 123, faubourg Saint-Honoré, le fonds de
commerce de Café-Restaurant-Hôtel,   ayant pour enseigne le
«Coq-en-Pâte,» qu’ils exploitaient   à Étampes,
carrefour du Pont-Doré, 4.
— Domicile élu en le cabinet de    M. Ch. Giraudan, à
Étampes, pour les oppositions qui devront   être  faites au
plus tard dans les dix jours de la seconde insertion,   conformément
 à l’article 3 de la loi du dix-sept mars mil  neuf cent neuf. — Pour première   insertion, — (signé)    Ch. Giraudan”. 
                    | 
                   Abeille d’Étampes
  (28  août 1909), p.3 (repéré et saisi par Thierry Boudin, 
  2013) 
                    | 
                  
                 
                Fougereux 
                 | 
                Le nouveau propriétaire,
               Charles-Soter Fougereux (1881-1933) était né
   le 28 janvier 1881 à Janville sur Ocelle (Loiret). Il était
   le fils et le dernier des cinq enfants de Jean-Louis Fougereux (1842-1896),
   marchand chapelier à Toury (Loiret) et de Maria Virgine Bonneau
(1843-1923).   Il épousa à Toury le 7 décembre 1908
Léa Chartier,   avec qui il habitait à Paris, 123 faubourg  Saint-Honoré, lorsque le 14 août 1909
il acheta à Étampes  le fonds de commerce de l’auberge du Coq-en-Pâte
au n°4 du Carrefour  du Pont-Doré (aujourd’hui numéroté
33 rue Sainte-Croix).  Il revendit ce fonds le 12 août 1920 au gendre
et à la fille  de sa soeur aînée Georgette Gougereux
épouse Vuischard  (1868-1947), à savoir             Émile
Jaquemin (?-?)  et Louisette Vuischard (1887-1974). Charles Fougereux
fut ensuite cocher à Paris, où il périt le 16 décembre
1933 des suites d’un accident de voiture, âgé de 52 ans. Il
fut inhumé  à Toury le 23 décembre 1933. 
                 | 
                Yvonne Fourereux, “Généalogie Fougereux”, in GeneaNet, ici (en pages adjacentes), en ligne en 2013). 
                 | 
               
              
                1913 
                 | 
                Cliché représentant
  le Coq-en-Pâte et où posent vingt-quatre personnes. 
                 | 
                Carte photo en vente sur 
le  site d’enchères en ligne Delcampe en mai 2013 (le vendeur indiquant
  qu’elle aurait circulé en 1909, mais on peut lire à la fois
  sur le verso et le recto la date de 1913. 
                 | 
               
              
            1914 
             | 
             
  
             | 
            Abeille-Réveil d’Étampes
du 12 décembre 1914, p. 4. 
             | 
           
          
                 1919 
                  | 
                 Le 12 novembre, 
  vol: “Étampes. – Un vol important a été
  commis mercredi 12 courant, dans les circonstances suivantes: ce jour-là 
  M. Emile Arnoult, employé de M. Armangaud, vinaigrier à Ivry 
  (Seine), après avoir effectué de livraisons dans plusieurs 
 épiceries de notre ville, avait dû, en raison de la neige tombée 
 en abondance, remiser chez M. Fougereux, à l’hôtel du Coq-en-Pâte, 
 et, ne pouvant rentrer sa voiture sous la remise parce qu’elle est trop haute,
  il la laissa sur la place de l’Ancienne-Comédie. (…) Gare à
  ceux en la possession desquels on découvrirait les pots de moutarde
  disparus.” 
                  | 
                 Abeille d’Étampes
 du  22 novembre 1919 (repéré et saisi
 par  Thierry Boudin, 2013) 
                  | 
                
               
                   1920 
                    | 
                   “Première 
   insertion. — Suivant acte 
 sous  signatures privées, en date à Étampes du dix août
  mil  neuf cent vingt, enregistré le douze août mil neuf cent
  vingt,  folio 6, case 2, par le receveur qui a perçu les droits,
            — Monsieur Charles-Soter
 Fougereux et  madame Léa-Marie Chartier, son épouse, de
 lui assistée  et autorisée, demeurant ensemble à Étampes,
 4, carrefour du  Pont-Doré, — Ont vendu:              — A monsieur  Emile Jacquemin et à madame Louise
 Vuischard, son épouse,  de lui assistée et autorisée,
 demeurant ci-devant à Paris, 5, rue du Général-Foy (8e
 arr.), et actuellement à Étampes, 4 carrefour du Pont-Doré, 
 Le fonds de commerce de Café-Restaurant-Hôtel,  ayant pour enseigne
 «Le Coq-en-Pâte», exploité  à Étampes, 
 carrefour du Pont-Doré, numéro 4. — L’entrée en jouissance a été  fixée 
 au dix août mil neuf cent vingt. Les oppositions, s’il  y a lieu, devront
 être faites dans les dix jours de la seconde insertion  et seront
reçues  entre les mains des époux Jacquemin, 4, carrefour 
du Pont-Doré,  à Étampes, où domicile a été 
 élu  pour l’exécution de l’acte de vente précité. 
             — Pour première 
  insertion, Jacquemin.” 
                    | 
                   Abeille d’Étampes
  (14  août 1920), p.3 (repéré et saisi par Thierry Boudin, 
  2013) 
                    | 
                  
                 
                  
                  | 
                  
                  | 
                  
                  | 
                
               
                            Entre 1920 et
 1922 
                             | 
                            Carte photo
figurant     la  devanture   du “Restaurant du Coq-en-Pâte”, au numéro
                  “4”, tenu par “C(harles-Soter) Fougereux”, Il pose
   devant
   l’auberge en compagnie de son épouse Léa-Marie Chartier,
   de leurs cinq employés (un homme et quatre femmes), sans compter
 deux  chiens. 
                                | 
                            Carte photo
de  la  collection    de Claude Lazar. 
                                | 
                           
                          
                 1922 
                  | 
                 Le 15 février, 
  vente: “Suivant acte sous seing privé, en date, à Étampes,
  du quinze février mil neuf cent vingt-deux, enregistré, monsieur
  et madame Jacquemin, tenant le restaurant du Coq-en-Pâte, à
 Étampes, carrefour du Pont-Doré, ont vendu leur fonds de commerce
  avec tout le matériel, les marchandises, à monsieur Arcelin,
  restaurateur, demeurant à Villemurlin (Loiret). — Les oppositions 
  devront être adressées, s’il y a lieu, en l’étude de 
 Me Louis, avoué à Étampes.” 
                  | 
                 Abeille d’Étampes 
  du 25 février et 9 mars 1922 (texte repéré 
  et saisi par  Claude  Pététin, 2013) 
                  | 
                
               
                 1922 
                  | 
                 Réclame du 4 mars: 
             “—  Hôtel du Coq-en-Pâte — Maison Arcelin — Cuisine Bourgeoise — Repas à prix fixe et à la
carte — Chambres pour Voyageurs — Prix Spéciaux pour Pensionnaires 
 avec ou sans chambre —”.  
                  | 
                 Abeille d’Étampes
  du 4 mars 1922 (texte repéré et saisi
  par  Claude  Pététin, 2013) 
       
                  | 
                
               
                 1925 
                  | 
                 Le 25 août, 
  vente: “Cession de Fonds — 
  Suivant acte reçu par Me De Grandt, notaire à Étampes,
  le vingt-cinq août mil neuf cent vingt-cinq, enregistré à
  Étampes, le trois septembre mil neuf cent vint-cinq, vol.311, n°279,
  monsieur             Maximin-Armand Arcelin, et madame Félicie
  Tellier, son épouse, demeurant ensemble à Étampes.
              — On vendu à
  monsieur Pierre Barrau, et madame Marie-Hélène Bache, son
épouse,  demeurant ensemble à Anglet, —  Le fonds de commerce de café,
restaurant,  hôtel, à enseigne «Coq-en-Pâte»,
qu’ils exploitaient  à Étampes, rue Sainte-Croix. n° 33.
L’entrée en  jouissance a été fixée au vingt-cinq
août mil neuf cent vingt-cinq.             —  Les oppositions, s’il y a lieu, devront être faites
dans les dix jours  de la présente publication et seront reçues
en l’étude  de Me De Grandt, notaire.” 
                  | 
                 Abeille d’Étampes
  du 5 septembre 1925 (texte repéré
et   saisi par  Claude  Pététin, 2013) 
                  | 
                
               
               1925 
                | 
                
                
                | 
                   
 Jean-Michel ROUSSEAU & Bernard     GINESTE, «Cent 
vingt-sept    entreprises étampoises en 1925 (réclames)»,    in Corpus
                 Étampois, www.corpusetampois.com/cee-1925centvingtseptentreprises.html, 
          2009.  
                | 
              
             
                     1927 
                      | 
                     Le 25 juin, réclame
    dans l’Abeille d’Étampes à l’occasion de la Foire commerciale d’Étampes: 
                “Dans la Maison de Rose-Chéri. — La Foire est maintenant ouverte. De tous côtés, de
nombreux visiteurs arrivent dans notre vieille cité étampoise. 
    beaucoup d’entre eux ont l’intention d’y faire un long séjour et
  de  profiter de leur passage dans notre ville, si hospitalière, pour
  en  visiter les curiosité. — Après avoir
    admiré nos vieux monuments historiques, véritables chefs-d’oeuvres
    artistiques et après une visite de l’Exposition, il faudra songer
   à trouver un bon gîte pour se restaurer et passer la nuit. — Il existe pour ceux qui aiment le calme et qui veulent fuir les
   palaces onéreux une vieille auberge renommée, très
 confortable,  c’est l’Hôtel du Coq-en-Pâte, 33, rue Sainte-Croix,
 rendue célèbre  par la naissance de la grande comédienne
 Rosé Chéri,  dont on a l’an dernier dans notre ville fêté
 si dignement l’anniversaire.              — On trouvera dans
  cet hôtel le plus aimable  accueil, la meilleure chère et
la   meilleure cave de la ville, dans  un cadre charmant... et si vous le
désirez,   sans augmentation de prix  vous aurez le droit de passer
la nuit dans la  chambre fameuse qui vit naître  la jolie comédienne:
peu de choses a changé dans cet hôtel,  depuis cette date mémorable
 dans le monde théâtral. La  chambre de Rose Chéri est
 restée intacte avec son vieux lit  de fer, sa vieille commode en
chêne  toute vermoulue et ses chaises de paille. — Quelques transformations   modernes ont été  apportées
cependant dans le reste  de l’établissement pour le  plus grand agrément
de la clientèle. Si   vous êtes  embarrassé sur
le choix d’un bon hôtel, c’est   là qu’il  faut descendre, le
meilleur accueil vous sera réservé   par             M.
 et Mme Cany, les nouveaux propriétaires   de cette vieille auberge
 étampoise.” 
                      | 
                     Abeille d’Étampes
   116/26  (samedi 25 juin 1927), p. 3 (texte signalé
   par Thierry  Boudin en 2012; dont scan ci-dessus) 
                      | 
                    
                   
                      1927 
                       | 
                      De juillet
   à  octobre, réclame régulière dans l’Abeille d’Étampes: “Hôtel du Coq-en-Pâte, 33, rue Sainte-Croix, Étampes 
    (S.-et-O.), téléph. 297 — On mange bien,  on boit bien — Prix spéciaux pour les pensionnaires — Garage — Box”. 
                                   | 
                       Réclame parue
  de  juillet  à octobre 1927 dans l’Abeille d’Étampes
  (signalée  par  Thierry Boudin en 2012; dont
  scan ci-dessus) 
                       | 
                     
                    
                     1927 
                      | 
                     Le 24 septembre, réclame 
    dans l’Abeille d’Étampes à l’occasion de la fête 
    Saint-Michel: “Au Coq-en-Pâte —  P. Cany. — On mange bien, on
boit bien. — Spécialité de Pâtés d’Alouette — Service par Petites Tables — Casse-croûte 
    à toute heure — Téléph. 297 — Écuries,
    Garages — A l’occasion de la Saint-Michel, la Maison restera 
    ouverte toute la nuit.” 
                      | 
                     Abeille d’Étampes
   116/39  (samedi 24 septembre 1927), p. 3 (signalée
    par Thierry Boudin en 2012; dont scan ci-dessus) 
                      | 
                    
                   
                       1930 
                        | 
                       Le 14 octobre, vente: 
              “Vente de fonds 
  de commerce — Restaurant du
  Coq-en-Pâte — Par acte
  sous seings privés, en    date à Étampes, le quatorze
 octobre mil neuf cent trente, enregistré    à Étampes
  le dix-huit octobre mil neuf cent trente, folio 22, numéro    7,
Monsieur              Pierre Cany, hôtelier-restaurant, et Madame
Henriette-Camille-Marie     Richard, son épouse, demeurant ensemble
à Étampes,  33 rue  Sainte-Croix,  ont vendu: —   A Monsieur Hugues  Josse, comptable,
demeurant à Morigny.             — Le fonds de commerce  d’ Hôtel-Restaurant,   connu
 sous le nom «d’Hôtel-Restaurant  du Coq-en-Pâte»,
  rue Saint-Croix, numéro 33, à  Étampes, moyennant
prix et conditions    arrêtées par  les parties. — Entrées  en jouissance fixée
au quinze octobre    mil neuf cent trente. — Les    oppositions s’il y a lieu, seront  reçues
à Morigny, au domicile    de Monsieur Josse, dans les  dix jours de
la seconde insertion. Pour première    insertion. (signé): 
Josse.” 
                        | 
                       Abeille d’Étampes 
     119/43 (25 octobre 1930), p. 2 (texte repéré et saisi par
   Claude  Pététin, 2011) 
                        | 
                      
                     
                 1933 
                  | 
                 “— A Vendre — Fonds de Commerce — De — 
  L’Hôtel du Coq-en-Pâte — Exploité à Étampes, rue Sainte-Croix — numéro 6 — Pour visiter et traiter, s’adresser à 
  M. Josse, à Morigny.” 
                  | 
                 Abeille d’Étampes
  du 28 janvier 1933 (texte repéré et
 saisi par Thierry Boudin, 2013). 
                  | 
                
               
                 1933 
                  | 
                 “Musée 
  d’Étampes – Séance du 9 mars 1933 - Entrées: …. Base
  de colonnes géminées du XVIe siècle provenant de la
 maison du Coq-en-Pâte, à Étampes. Acquisition.” 
                  | 
                 Abeille d’Étampes
  du 8 avril 1933 (texte repéré et saisi 
  par Thierry Boudin, 2013) 
       
                  | 
                
               
                 1934 
                  | 
                 Le 20 décembre, 
  vente: “Agence Régionale — 34, rue Saint-Jacques, Étampes —  Suivant acte sous signatures privées 
  en date à Étampes, du 20 décembre 1934, enregistré
  à Étampes, le 22 décembre 1934, folio 38, case 19,
aux  droits de M. Hugues Josse, demeurant à Morigny. —  Vendu à M. et Mme Miton,
  demeurant ensemble à Étampes, rue Sainte-Croix. n°33:
            —  Le fonds
 de commerce de Café-Hôtel-Restaurant,  à l’enseigne
du  Coq-en Pâte, exploité à Étampes,  33, rue
Sainte-Croix.  La prise de possession a été fixée  à
la date  du 20 décembre 1934 et la vente consentie et acceptée
 aux prix et conditions convenus entre les parties. — Les oppositions, s’il y a lieu, seront
 reçues  au plus tard dans les dix jours qui suivront le seconde publication
 renouvelant  la présente, à Étampes, chez M. Breton,
 34, rue Saint-Jacques,  où les parties ont fait élection de
domicile. Pour extrait,  Breton.” 
                  | 
                 Abeille d’Étampes
 du  29 décembre 1934 (texte repéré
  et saisi par Thierry Boudin, 2013) 
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                                 1958 
                                  | 
                                 Mention     par l’abbé Guibourgé de cette auberge
    dans sa présentation     générale de la ville: “Rue
    de la Juiverie: Traversons     la petite place [de l’Ancienne-Comédie],
    nous passons à droite    devant l’Hôtel du Coq-en-pâte.
    C’est là que naquit le   27 octobre 1824, la grande comédienne
    Rose Chéri, ainsi qu’en   témoigne une plaque sur le mur
 de   la maison. Prenons à gauche,   la rue de la Juiverie.” 
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                                 Guibourgé
     1958,    p. 28. 
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                                 1967 
                                  | 
                                 “Découverte    au Coq-en-Pâte”. 
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                                 Article 
de              La    Gazette   316 (30 mai 1967), article non encore
 consulté. 
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                    Le Coq en Pâte en 1909 ou
 peu   avant (carte-photo     de  la collection de Claude Pététin)
                       
                       
                
                                                                 
                                         Chacun 
      est appelé à contribuer à cette enquête, les petits ruisseaux faisant 
      les grandes rivières. 
                                    
                                                                 
                                                           
                                                                 
       
      B.G., 11 décembre 2011. 
      2e édition 26mars 2013 
             
                                        
                                 
                                                                 
         
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