CORPUS DES ÉTABLISSEMENTS ÉTAMPOIS
 
 Maxime Lefranc, chausseur à Étampes
15 rue Saint-Jacques (auj. Louis-Moreau), 1901-1918
 
La magasin de Maxime Lefranc vers 1912
La magasin de Maxime Lefranc vers 1912
La maison Lefranc vers 1912. À gauche, l’entrée du côté de la rue Sainte-Croix
Entrée au n°15 de la rue Saint-Antoine (Louis-Moreau)
    
     Maxime Lefranc (1877-1935), né à Orléans, s’installe à Étampes en 1901 comme marchand de chaussures, au n°15 de la rue Saint-Jacques (aujourd’hui siège du Crédit Agricole, 15 rue Louis-Moreau), Il y succède à Armand Pasquier, qui l’assistera et continuera d’habiter sur place jusqu’à sa mort survenue en 1911.
     Il continue d’y vendre, pour l’essentiel, des chaussures produites à Blois par la manufacture réputée des frères Rousset. Les annonces et réclames qu’il fit paraître de 1901 à 1909 dans la presse locale nous permettent de suivre la vie de son magasin, et de se faire une bonne idée des produits qui s’y débitaient ainsi que des stratégies commerciales de Lefranc. Vers 1912, il fait affaire avec l’imprimeur de cartes postales parisien Levy frères, qui édite à son intention une version personnalisée et publicitaire de sa série étampoise, titrée Collection Lefranc, Étampes (tout en conservant le sigle de l'éditeur réel, LL).
    À Étampes, Lefranc s’est aussi marié, l’année même de son installation, en 1901, à Laurence Appoline Gingréau, de Pithiviers, qui lui donnera de 1905 à 1913, une fille et trois garçons, dont deux mourront jeunes, l'un à 7 ans et l'autre à 26.
     En 1914, Maxime Lefranc, qui avait été originellement exempté du service militaire pour raison de santé, est mobilisé dans les services auxiliaires. En juin 1918, peu après le décès de son épouse survenu en mars, il semble même être envoyé sur le front, à titre disciplinaire.
     Il ne se réinstallera pas après-guerre à Étampes, où il cède son fonds dès novembre 1918 à son successeur Marcel Guillot. Nous le voyons en 1920 résidant à Orléans, où il est représentant de commerce, puis, à partir de l’année suivante,
à Paris, où il se remarie avec une demoiselle Émelie Deverge, employée des Postes. Il meurt à Blois en 1935.
Bernard Gineste, octobre 2018

Maxime Lefranc, chausseur à Étampes
15 rue Saint-Jacques (auj. Louis-Moreau), 1901-1918


Signature de Maxime Lefranc lors de son mariage en 1901
Signature de Maxime Lefranc lors de son mariage en 1901

Annonce dans l'Abeille d'Etampes du 26 juin 1901
Annonce dans L’Abeille d’Étampes du 26 juin 1901

Réclame dans l'Abeille du 12 juillet 1901


Réclame pour Maxime Lefranc, chausseur à Etampes (1902)
Réclame de janvier 1902


Réclame dans l'Abeille d'Etampes du 20 septembre 1902
Réclame de septembre 1902


La maison Lefranc vers 1903
La maison Lefranc vers 1903 (détail de la carte postale Des Gachons n°33)


Réclame dans l'Abeille d'Etampes du 5 octobre 1907
Réclame d’octobre 1907

Réclame pour Maxime Lefranc, chausseur à Etampes (1909)
Réclame de 1909

La maison Lefranc en 1909
La maison Lefranc en 1909 (détail de la carte postale Jeangette n°78)

La maison Lefranc vers 1910
1911
1912
Vers 1910 (?)
(carte Brière)
Vers 1911
(carte Rameau n°108)
1912
(carte Lévy n°12)


La magasin de Maxime Lefranc vers 1912
La magasin de Maxime Lefranc vers 1912
La maison Lefranc vers 1912. A gauche, l’entrée du coté de la rue Sainte-Croix
Entrée au n°15 de la rue Saint-Antoine (Louis-Moreau)
 Détail des cartes postales Rameau 293 et 383 (vers 1912)


Vente de 1918
Vente de 1918
La vente de 1918 (Abeille d’Étampes des 23 et 30 novembre 1918)



Renseignements
Sources
1877
Naissance à Orléans.N°1044 — Lefranc, Victor Maxime — Du lundi cinq novembre mil huit cent soixante-dix-sept à dix heures du matin. — Actes de naissance de Victor Maxime, du sexe masculin, né hier soir, à cinq heures et demies dans le domicile de ses père et mère, à Orléans, faubourg Bannier, n°237, fils de sieur Rodolphe Léon Lefranc, employé au chemin de fer, âgé de vingt-neuf ans, et de dame Sophie Victorine Renard son épouse, âgée de vingt-quatre ans. Témoins: sieurs François Ernest Lefranc, typographe,  âgé de vingt-sept ans, oncle de l’enfant, domicilié à Fleury (Loiret) et Désiré Fichet, négociant, âgé de trente-cinq ans, domicilié à Orléans, place du Martroi, n°9. Constaté par nous Félix Eusèbe Albert Lafontaine, adjoint au maire de la ville d’Orléans, spécialement délégué, en présence des témoins sus-nommés, sur la présentation de l’enfant et la déclaration faite par le dit sieur Rodolphe Léon Lefranc père, présent. — Lecture faite du présent acte, le déclarant et les témoins ont signé avec nous. — Fait en l’hôtel de la mairie, les jour, mois et an susdits. — [Signé:] R. Lefranc — E. Lefranc — D. Fichet —  Lafontaine adjoint.

[Note marginale:] Marié à Étampes (Seine-et-Oise) le 21 septembre 1901 avec Laurence Appoline Gingréau.
     Archives municipales d’Orléans 2E 260 (saisie de B.G., 2018).
1877
Baptême à Orléans, à la Chapelle Neuve, le 18 novembre 1877, avec pour parrain son oncle Maxime et pour marraine sa tante Zéphirine.
     Alain Grenier, «Généalogie», sur www.geneanet.org, en ligne en 2018.
1898-1899
Fiche matricule (première partie).Nom: Lefranc; prénoms, Victor, Maxime — Numéro matricule du recrutement: 1636 — État civil: Né le 4 novembre 1877 à Orléans, canton du dit, département du Loiret, profession d’employé de commerce, fils de Rodolphe Léon et de Renard Sophie, Victorine, domiciliés à Orléans, 2 rue des Africains, canton du dit Est, département du Loiret — Degré d’instruction générale: 3 —   N° 34 de tirage dans le canton d’Orléans Est. — Décision du conseil de révision et motifs: Ajourné en 1898: faiblesse; exempté en 1899: varices volumineuses.
     AD45 1 R 55626 (saisie de B.G., 2018).
 
1901
Recensement d’Étampes. — Le recensement de 1901 trouve à Étampes au n°15 de la rue Saint-Jacques: 1° Armand Pasquier, 60 ans, marchand de chaussures, patron, chef de ménage; 2° son épouse Mélina Benoist, 53 ans, sans profession; 3° son fils Georges Pasquier, 24 ans, employé de commerce; 4° sa fille Madeleine Pasquier, 15 ans, sans profession; 5° Flora Buisson, 18 ans, domestique.      AD91 6M 125  (relevé de B.G., 2018).
1901, juin
Annonce. Chaussures — 15, rue Saint-Jacques, Étampes. — M. Pasquier remercie ses nombreux clients qui lui ont accordé leur confiance jusqu’à ce jour et les prie de la reporter sur son successeur, M. Maxime Lefranc, qui fera tous ses efforts pour la mériter et leur donner entière satisfaction, et les informe qu’il restera, en cas de besoin, à leur entière disposition. — Pasquier aîné. — M. Maxime Lefranc informe qu’il a une certaine quantité de marchandises qu’il vendra moitié de leur valeur, telles que: — Bottines élastiques, vache vernie, pour hommes, valeur 20 fr., vendues 10 fr. — Bottines élastiques, cambrées, pour hommes, vendues 9 fr. — Richelieu jaune, pour hommes, vendus 8 fr. 50. — Bottines satin, qualité extra, pour dames, depuis 4 fr. — Bottines chèvre, qualité extra, pour dames, depuis 8 fr. 50. — Chaussures pour enfants et fillettes, depuis. 4 fr. 50. — Prix fixe et au comptant. — Tout acheteur au-dessus de 10 fr. aura droit à une très jolie prime, d’une certaine valeur, absolument nouvelle et utile à toute personne.
     L’Abeille d’Étampes du 26 juin 1901, p. 3 (dont scan ci-dessus, et saisie par B.G., 2018).
1901, juillet
Réclame. Chaussures — Maison Pasquier — M. Lefranc, successeur — 15, rue Saint-Jacques et rue Sainte-Croix, Étampes, près la Gare. — Très grand assortiment de chaussures en tous genres pour hommes, dames et enfants. — Chaussures de luxe et de fatigue. —  Produits spéciaux de la Manufacture Rousset Frères, de Blois, Grand Prix à l’Exposition universelle, Paris 1900. — Grand choix d’Articles pour hommes, dames et enfants vendus moitié de leur valeur. Tout acheteur au-dessus de 10 fr. aura droit à une très jolie prime. Prix fixe et au comptant.”
     L’Abeille d’Étampes du 12 juin 1901, p. 4 (dont scan ci-dessus, et saisie par B.G., 2018).
1901
Publication de mariage à Orléans. État civil d’Orléans. — Publications de mariage du 8 septembre 1901 entre: […] . — M. Lefranc (Victor-Maxime), marchand de chaussures à Étampes, et Mlle Gingréau (Laurence-Appolline), à Montargis.
     Journal du Loiret 84/211 (9-10 septembre 1901), p. 3 (saisie de B.G., 2018).
1901, septembre
Mariage à Étampes. N°35 — Lefranc et Gingréau — L’an mil neuf cent un, le samedi vingt-un septembre à une heure et demie, par devant nous Charles Auguste Dujoncquoy, second adjoint spécialement délégué par monsieur le maire de la ville d’Étampes, officier de l’état civil de la dite ville, département de Seine-et-Oise, sont comparus Victor Maxime Lefranc, marchand de chaussures, âgé de vingt-trois ans, demeurant à Étampes rue Saint Jacques numéro quinze, né en la ville d’Orléans (Loiret), le quatre novembre mil huit cent soixante-dix-sept, fils majeur de Rodolphe Léon Lefranc employé de commerce âgé de cinquante-trois ans et de Sophie Victorine Renard son épouse, sans profession, âgée de quarante-sept ans, tous deux demeurant à Orléans rue des Africains numéro deux, ici présents et consentants au dit mariage de leur fils. Et demoiselle Laurence Appoline Gingréau, sans profession, âgée de dix-neuf ans, demeurant à Montargis (Loiret), place des Recollets numéro cinq chez son aïeulle maternelle madame Adélaïde Marchon veuve Marseille, née à Pithiviers (Loiret) le six octobre mil huit cent quatre-vingt-un, fille mineure de Albert Auguste Gingréau, décédé à Pithiviers le vingt-quatre février mil huit cent quatre-vingt-six, et de Louise Marseille son épouse, aussi décédée à Pithiviers le vingt-huit février mil huit cent quatre-vingt-seize, ayant pour tuteur monsieur Désiré Marchon, propriétaire demeurant à Toury, département d’Eure-et-Loir, et petite-fille du côté paternel de Jacques Gingréau, décédé à Paris, dixième arrondissement, le vingt-quatre septembre mil huit cent soixante-huit, et de Aimée Rosalie Hervé son épouse décédée à Pithiviers le premier juin mil huit cent soixante-six, et du côté maternel de Edmond Marseille décédé à Montargis (Loiret) le trois mai mil huit cent quatre-vingt-trois, et de Adélaïde Marchon, rentière, âgée de soixante-douze ans, demeurant au dit Montargis (Loiret) place et numéro susdits. Lesquels nous ont présenté l’acte de naissance du futur délivré le vingt-six août dernier, celui de la future délivré le douze de ce mois, les actes de décès des père et mère de la future et de ses aïeux paternels, celui aussi de décès de son grand-père maternel, le consentement donné par la grand’mère maternelle de la dite future devant maître Quatresols notaire à Montargis, enregistré et légalisé, un certificat délivré le dix-neuf septembre courant, par maître Bauchet, notaire à Pithiviers, constatant que les futurs époux ont fait un contrat de mariage devant lui le dit jour, et les actes de publication du présent mariage faits tant en cette mairie qu’en celles de Montargis, de Toury et d’Orléans, les deux dimanches huit et quinze de ce mois, sans opposition. Le dit futur nous a également présenté un certificat de monsieur le préfet du département du Loiret constatant qu’il a été exempté du service militaire par le conseil de révision de la classe mil huit cent quatre-vingt-dix-sept, lequel certificat lui a été immédiatement rendu. Et, après avoir visé ces pièces pout être annexées nous en avons donné lecture aux parties comparantes assistées des quatre témoins ci-après nommés et qualifiés, ainsi que du chapitre six du titre du mariage, sur les droits et devoirs respectifs des époux. Ensuite nous avons reçu la déclaration de Victor Maxime Lefranc qu’il prend pour son épouse la demoiselle Laurence Appoline Gingréau, et celle de la demoiselle Laurence Appoline Gingréau qu’elle prend pour son époux Victor Maxime Lefranc. En conséquence nous avons déclaré au nom de la loi que Victor Maxime Lefranc et Laurence Appoline Gingréau sont unis par le mariage. Tout ce que dessus fait publiquement à Étampes, en l’hôtel de la mairie les dits jour, mois et an, en présence des témoins ci-après nommés. Primo, du côté de l’épouse, Jules Toussaint Magloire Maudemain, horloger bijoutier, âgé de cinquante-un ans, cousin, demeurant à Étampes, rue de l’Hôtel-de-Ville n°22, Désiré Marchon, propriétaire, âgé de soixante-deux ans, grand’oncle, demeurant à Toury. Secundo, du coté de l’époux, Armand Paulin Pasquier, rentier, âgé de soixante ans, cousin, demeurant à Étampes rue Sainte-Croix n°2, et René Lefranc, étudiant ecclésiastique, âgé de vingt-deux ans, frère, demeurant à Orléans, rue des Africains n°2, qui ont signé avec les époux, les père et mère de l’époux et nous adjoint susnommé, après lecture faite. — [Signé:] M. Lefranc — L. Gingréau — R. Lefranc — Renard — Pasquier-illisible — René Lefranc — Marchon — Maudemain — Aug. Dujoncquoy.      AD91 4E 3649 (saisie de B.G., 2018).

Signature de Maxime Lefranc lors de son mariage en 1901
Signature de Maxime Lefranc lors de son mariage en 1901
1901
Mariage religieux avec la même le 23 septembre 1901 à Pithiviers (Loiret).
     Alain Grenier, «Généalogie», sur www.geneanet.org, en ligne en 2018.
1902
Réclame. Magasin spécial de chaussures, pour hommes, garçonnets, dames et enfants — Seul dépôt de la grande manufacture de chaussures Rousset frères, de Blois (grand prix à l’exposition universelle, Paris 1900) — Maison Pasquier — M. LEFRANC successeur — 15, rue Saint-Jacques (en face de l’église Saint-Basile, près de la gare), à Étampes — Articles de luxe grande façon, cousus main, très soignés — Médaille d’or et croix d’honneur — Grand assortiment de chaussures de chasse — Grand choix de brodequins et napolitains — Gros ferrage pour fatigue — Spécialité de guêtres et molletières — Chaussures sur mesure et réparation — Seul dépôt du spécifique «Victorieux» pour la guérison des cors aux pieds, le flacon 1 fr. 25 — Prix fixe et au comptant.
     Almanach d’Étampes pour 1902 (scan par Bernard Métivier ci-dessus, et saisie de B.G., 2018).
1905
Naissance à Orléans de son fils aîné.  Son fils Raymond Albert Rodolphe Robert Lefranc naît à Orléans le 21 février 1905.

Mort à Étampes le 11 février 1913, à l’âge de 7 ans.
     Alain Grenier, «Généalogie», sur www.geneanet.org, en ligne en 2018.

     Cf. infra, année 1913.
1906

Recensement d’Étampes. — Le recensement de 1906 trouve à Étampes deux ménages au n°15 de la rue Saint-Jacques. Primo: 1° Maxime Victor Legrand, né à Orléans en 1877, marchand de chaussures, patron, chef de ménage; 2° son épouse Laurence Gingréau, née à Pithiviers en 1881. Secundo: 1° Armand Pasquier, sans profession, né en 1840 à Santilly; 2° son épouse Mélina Benoist, née à Maisse en 1847; 3° leur fille Madeleine, née à Étampes en 1886.
     AD91 6M 126 (relevé de B.G., 2018).
1907

Naissance à Étampes de sa fille Élisabeth. États civils. — Commune d’Étampes. — Naissances — […] Du 15. Lefranc Élisabeth-Mare-Louise-Sophie, rue Saint-Jacques, 15. […].

Selon Alain Grenier elle fut postière et elle est morte le 11 novembre 2003 à Angers (Maine-et-Loir).
     L’Abeille d’Étampes 96/3 (19 janvier 1907), p. 3 (saisie de B.G., 2018).

     Alain Grenier, «Généalogie», sur www.geneanet.org, en ligne en 2018.
1908

Naissance à Étampes de son fils cadet Jacques, le 21 août 1908

Décédé selon Alain Grenier en 1934 à l’âge de 26 ans.
     Alain Grenier, «Généalogie», sur www.geneanet.org, en ligne en 2018.
1909
Réclame. Prix fixe — Prix fixe — Spécialité de chaussures pour hommes, dames et enfants — M. LEFRANC — Étampes, 15, rue Saint-Jacques, et rue Sainte-Croix. — Grand choix de chaussures de luxe pour cérémonies. — Chaussures de chasse et de fatigue — Articles de travail — Guêtre et molletières — Chaussures sur mesure et réparations.
     Almanach d’Étampes pour 1909 (scan par Bernard Métivier ci-dessus, et saisie de B.G., 2018).
1911

Recensement d’Étampes. — Le recensement de 1911 trouve à Étampes au n°15 de la rue Saint-Jacques: 1° Victor Maxime Legrand, né à Orléans en 1877, marchand de chaussures, patron, chef de ménage; 2° son épouse Laurence Appoline Lefranc, née à Pithiviers en 1881; 3° son fils Raymond Albert Rodolphe Robert Lefranc, né en 1905 à Orléans; 4° sa fille Élisabeth Marie Louise Sophie Lefranc, née en 1907 à Étampes, sans profession; 5° son fils Jacques Maxime Louis Lefranc, né à Étampes en 1908.
     AD91 6M 127 (relevé de B.G., 2018).
1913
Chausseurs étampois en 1913.Chaussures: Beaubois, place de l’Hôtel-de-Ville. — Bertrand (Mlle), rue Sainte-Croix. — Boussard (veuve), 1, place Notre-Dame. — Despert, 59, rue Saint-Jacques. — Gout, 16, rue Darnatal. — Laure, 129, rue Saint-Jacques. — Lasnier, 6, place Notre-Dame. — Lefranc, 15, rue Saint-Jacques. — Mercier, 1, rue Neuve-Saint-Gilles. — Pommier, 21, rue de la Juiverie. — Sevestre, 21, rue Sainte-Croix. — Vermillon, 28, rue Saint-Antoine. — Chaussures gros et détail (fabricants de): Mercier, 1 rue Neuve-Saint-Gilles. — Pommier, 21 rue de la Juiverie.
     Almanach d’Étampes pour 1913, p. 92 (saisie de B.G., 2018).

     Remarque: selon l’Almanach pour 1913 composé sans doute à la fin de 1912, Armand Pasquier, l’ancien tenancier du magasin de chaussures de Lefranc, habite toujours à cette date au n°2 de la rue Sainte-Croix (ibid., p. 117), mais en réalité il était mort l’année précédente, et l’Almanach n’était pas à jour sur ce point.
1913
Mort à Étampes de son fils aîné Raymond. États civils. — Commune d’Étampes. — […] Décès. — […] Du 8. Lefranc Raymond-Albert-Rodolphe-Robert, rue Saint-Jacques, 15. […].
     L’Abeille d’Étampes 102/7 (15 février 1913), p. 3 (saisie de B.G., 2018).
1913
Naissance à Étampes de son troisième fils Maurice. États civils. — Commune d’Étampes. — Naissances. — […] Du 20. Lefranc Maurice-René-Raymond, rue Saint-Jacques, 15. […].

Marié (selon Alain Grenier) à Orléans le 7 juin 1941 avec Fernande Allaire (1914-2004), dont quatre enfants, la première étant Marie-Christiane Lefranc, épouse du dit Alain Grenier.

Mort selon Alain Grenier à Orléans le 8 août 1994, âgé de 81 ans.
     L’Abeille d’Étampes 102/30 (26 juillet 1913), p. 3 (saisie de B.G., 2018).

     Alain Grenier, «Généalogie», sur www.geneanet.org, en ligne en 2018.

1914-1926
Fiche matricule (deuxième partie). Indication des corps auxquels les jeunes gens sont affectés dans l’armée territoriale et dans sa réserve: Service auxiliaire, 5 S. C.O.A. (7354); 19 et 20 régiments de chasseurs (3380); 159e régiment d’infanterie (01116); régiment d’infanterie Orléans. — Époque à laquelle l’homme doit passer dans la réserve de l’armée active: 1er novembre 1901; dans l’armée territoriale: 1er novembre 1911; dans la réserve de l’armée territoriale: 1er novembre 1917; 10 novembre 1915: libération du service militaire: 1923, 10 novembre 1926. — Détail des services et mutations diverses: Appelé classé Service auxiliaire par le conseil de révision de Seine-et-Oise dans sa séance du 28 novembre 1914 (décret du 9 novembre 1914). Arrivé au corps le 15 avril 1915. Maintenu S. A. par la commission des 3 médecins siégeant à Vendôme le 28 juin 1915. Passé au dépôt des 19e et 20e régiments de chasseurs le 18 septembre 1917 (décision du général commandant la 5e région en date du 17 septembre 1917 n°7473/M. Affecté à la 5e section de C.O.A.   Dirigé le 22 avril 1918 sur la prison militaire d’Orléans. Condamné à 2 ans 6 mois de prison et à 100 francs d’amende avec sursis par le conseil de guerre de la 5e région dans sa séance du 29 juin 1918 pour faux (amnistie du 29 avril 1921). Passé au 169e régiment d’infanterie le 30 juin 1918 en exécution de la dépêche ministérielle n°13761 2/10 du 9 mars 1918. Venu de la prison militaire le 30 juin 1918 et dirigé sur les armées le dit jour. Obligation d’activité comptant pour la libération seulement: du 22 avril 1918 au 29 juin 1918. — Renvoyé en congé illimité le 15 janvier 1919 (1er échelon) par le dépôt démobilisateur du 21e régiment d’infanterie coloniale. — Campagnes: contre l’Allemagne: intérieur, campagne du 15 avril 1915 au 21 avril 1918; aux armées: du 30 juin 1918 au 14 janvier 1919. — Passé dans la réserve territoriale le 10 novembre 1918; libéré du service militaire le 10 novembre 1926. — Localités successives habitées par suite de changements de domicile ou de résidence: 10 mai 1921: 119 rue Ordener, Paris 18e (résidence).
     AD45 1 R 55626 (saisie de B.G., 2018). Il faut remarquer que Maxime Lefranc est envoyé en prison militaire le 22 avril 1918 et condamné pour faux le 26 juin, suite à quoi il est en fait envoyé sur le front plutôt qu’en prison. Et que cela se produit peu après le décès de la mort de sa femme,  qui serait morte selon Alain Grenier le 3 mars 1918.
     J’ai tendance à croire qu’il s’était à lui-même octroyé une permission ou quelque chose de ce genre à l’occasion de ce décès qui laissait trois enfants survivants orphelins. Une mésaventure du même genre est arrivée à mon père d’heureuse mémoire Jean Gineste, qui s’était arrangé pour aller voir ma future mère, d’une manière irrégulière, et pour ce fait avait vu son temps de service prolongé, de sorte que pour finir il avait dû partir participer aux événements du Maroc, au lieu d erentrer chez lui (B.G.)
1918, mars
Décès de sa femme. L’épouse de Maxime Lefranc, née Laurence Appoline Gingréau, serait morte le 3 mars 1918, à l’âge de 36 ans, dans un lieu indéterminé qui ne paraît pas être Étampes, où son décès n’est pas notifié par L’Abeille. Elle est sans doute morte dans le Loiret, soit à Orléans ou bien à Pithiviers.
     Alain Grenier, «Généalogie», sur www.geneanet.org, en ligne en 2018, sans précision du lieu du décès.
1918, novembre
Annonces légales de la cession. Etude de Me Lescuyer, notaire à Étampes. — Cession de Fonds de Commerce. — Aux termes de deux actes reçus par Me Lescuyer, notaire à Étampes (Seine-et-Oise), les neuf et dix septembre mil neuf cent dix- huit, monsieur Victor-Maxime Lefranc, marchand de chaussures, domicilié à Étampes, rue Saint-Jacques, numéro 15, veuf non remarié de madame Laurence-Appoline Gingréau, a vendu et cédé à monsieur Marcel-Fabien Guillot, cordonnier et marchand de chaussures, et madame Alice-Juliette-Germaine Lecomte, son épouse, demeurant ensemble à Étampes, rue Saint-Jacques, numéro 15, — le fonds de commerce de marchand de chaussures au détail par lui exploité à Étampes, rue Saint-Jacques, numéro 15, comprenant la clientèle et l’achalandage, le matériel servant à son exploitation, les marchandises en dépendant et le droit au bail des lieux où il est exploité. — L’entrée en jouissance a été fixée au dix septembre mil neuf cent dix-huit. — Domicile a été élu pour les oppositions à Étampes, en l’étude de Me Lescuyer, notaire susnommé, où elles devront être faites, s’il y a lieu, au plus tard dans les dix jours de la seconde insertion. — Pour première [deuxième] insertion, — Lescuyer.
     L’Abeille d’Étampes des 23 et 30 novembre 1918, p. 3 (dont scans ci-dessus, et saisie par B.G., 2018).
1920
Résidence à Orléans et remariage.État civil d’Orléans. — Publications de mariage. — M. Lefranc (Victor-Maxime), représentant de commerce, rue Joseph-Leroy, n°17, et Me Deverge (Alfredina-Germaine-Émelie), employée des postes, à Paris.

Alfrédina Germaine Émelie, née le 23 août 1887 à Fleury-les-Aubrais (Loiret), fille d’Auguste Alfred Deverge (1850-1914) et d’Alphonsine Palmire Morisseau (1849-1922), veuve à partir de 1935, s’est remariée le 4 septembre 1939 à Cour-Cheverny (Loir-et-Cher) avec Eugène Alexandre Cousset.
     Journal du Loiret 102/297 (29-30 décembre 1919), p. 3 (saisie de B.G., 2018). On notera que la rue Joseph-Leroy se situe à Orléans.

     Mort de son fils cadet Jacques, à l’âge de 26 ans.
1921
Résidence à Paris. — Maxime Lefranc est signalé par son registre matricule comme résidant à Paris: 10 mai 1921: 119 rue Ordener, Paris 18e (résidence).
     Cf. infra 1914-1926.
1934
Mort de son fils cadet Jacques, à l’âge de 26 ans.

     Alain Grenier, «Généalogie», sur www.geneanet.org, en ligne en 2018.
1935
Mort de Maxime Lefranc le 3 septembre 1935, chemin de la Poudrette, à Blois (Loir-et-Cher), âgé de 57 ans.      Alain Grenier, «Généalogie», sur www.geneanet.org, en ligne en 2018.
Élisabeth Bernard-Faraut, «Généalogie», sur www.geneanet.org, en ligne en 2018.

 
BIBLIOGRAPHIE

Édition

     Bernard GINESTE et qui voudra [éd.], «Maxime Lefranc, chausseur à Étampes (15 rue Saint-Jacques, auj. Louis-Moreau, 1901-1918)», in Corpus Étampois, www.corpusetampois.com/cee-lefranc.html, depuis 2018.

Pages liées

     Bernard GINESTE et qui voudra [éd.], «Armand Pasquier, chausseur à Étampes (15 rue Saint-Jacques, auj. Louis-Moreau, 1876-1901)», in Corpus Étampois, www.corpusetampois.com/cee-pasquier.html, depuis 2015.

     Bernard GINESTE et qui voudra [éd.], «Maxime Lefranc: Étampes en cartes postales (15 rue Saint-Jacques, auj. Louis-Moreau, 1901-1918)», in Corpus Étampois, www.corpusetampois.com/cpa-es-lefranc.html, depuis 2018.

     Bernard GINESTE et qui voudra [éd.], «Marcel Guillot, chausseur à Étampes (15 rue Saint-Jacques, auj. Louis-Moreau, 1918-...)», in Corpus Étampois, www.corpusetampois.com/cee-guillot.html, depuis 2018. 
Appel à contribution
       
     Nous faisons appel ici à tous les Étampois pour regrouper d’autres documents intéressant l’histoire de cet établissement et de tous les établissements privés et publics du pays étampois à travers les âges. Nous donnons la liste de ce pot-pourri, qui veut garder la mémoire de toutes les entreprises étampoises, ne serait-ce que sous la forme de modestes documents, dans la page «Corpus des établissements étampois», in Corpus Étampois, www.corpusetampois.com/index-cee.html, 2007.
 
 
Toute critique, correction ou contribution sera la bienvenue. Any criticism or contribution welcome.
 
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