CORPUS DES ÉTABLISSEMENTS ÉTAMPOIS
 
Maison Pasquier
Chaussures
Étampes, rue Saint-Jacques, 1876-1901
 
Signature d'Armand Paulin Pasquier lors de son mariage en 1872
Signature d’Armand Paulin Pasquier lors de son mariage en 1872

   Pour l’étude de cette Maison qui a chaussé les Étampois pendant plus d'un quart de siècle avec des méthodes de management et de réclame qui ne sont pas sans intérêt, nous sommes partis d’une collection d’images publicitaires conservées par la famille de Jean Minier, horloger à Étampes. En combinant leurs données avec celles de différentes sources en ligne, nous arrivons aux résultats suivants, qui intéressent autant l’histoire sociale et locale que celle des familles.
     Armand Pasquier était le fils d’un cultivateur de Santilly en Eure-et-Loir, où il était né en 1840. Nous le trouvons dès 1866, âgé de 25 ans, installé comme épicier à Étampes au n°13 de la rue Saint-Antoine, aujourd’hui Louis-Moreau. En 1872 il épouse Mélina Ismérie Benoist, fille d’un fabriquant de batteuses de Maisse. Vers 1875 il passe de l’autre côté de la rue où il ouvre au n°28 un magasin de chaussures (il reviendra au n°15 après 1891). Il vend essentiellement des chaussures fabriquées à Blois par la maison Rousset.
     Pasquier prendra sa retraite en 1901, laissant sa boutique à un certain Maxime Lefranc, et mourra à la même adresse en 1911. Il aura marié ses trois filles à des négociants, l’aînée à un marchand boucher de Blois, la cadette à un grossiste parisien en eaux minérales, la benjamine à un minotier étampois, Paul Pierre, aïeul de notre ami François Jousset. De ses deux fils, le premier était mort en bas-âge, et le second sera fauché par la Grande Guerre en 1916.
     Combien de chaussures Armand Pasquier a-t-il vendues en un quart de siècle? NOus sommes preneurs, en tout cas, de tout autre nouveau document qui subsisterait à Étampes sur cette entreprise de la rue Louis-Moreau.

Signature d'Armand Paulin Pasquier en 1876 son mariage en 1872
Signature de Pasquier en 1876

Maison Pasquier
Revers d’une série d’images anonyme, entre 1878 et 1889

Réclame Pasquier de mars 1888
Réclame dans l’Abeille d’Étampes du 30 mars 1888

Réclame du 7 avril 1888
Réclame dans l’Abeille d’Étampes du 7 avril 1888

Réclame de 1890
Réclame dans l’Abeille d’Étampes du 6 septembre 1890

Maison Pasquier
Maison Pasquier
Maison Pasquier
Maison Pasquier
Série anonyme, entre 1878 et 1889

Maison Pasquier
Revers d’une série éditée par Aubry (imprimée par Yvroz et Fontanet), entre 1878 et 1889

Maison Pasquier
Maison Pasquier
Série éditée par Aubry (imprimée par Yvroz et Fontanet), entre 1878 et 1889

Maison Pasquier
Série de la série Courbe-Rouzet, entre 1878 et 1889
 
Maison Pasquier
Maison Pasquier
   Série éditée par Courbe-Rouzet (imprimée par Lessertisseux) entre 1878 et 1889

Maison Pasquier
 Série anonyme postérieure à 1889

Maison Pasquier
Série anonyme postérieure à 1889

Réclame dans l'Annuaire d'Etampes de 1898
Réclame dans l’Annuaire d’Etampes de 1898

Réclame Pasquier dans l'Abeille d'Etampes du 3 juin 1899
Réclame dans l’Abeille d’Étampes du 3 juin 1899

Image publicitaire de la Maison Pasquier d'Etampes
Image publicitaire de la Maison Pasquier d'Etampes

Image publicitaire de la Maison Pasquier d'Etampes
Image publicitaire de la Maison Pasquier d'Etampes

Image publicitaire de la Maison Pasquier d'Etampes

Réclame pour Lefranc successeur de Pasquier dans l'Annuaire d'Etmapes de 1902
Réclame pour Lefranc successeur de Pasquier dans l’Annuaire d’Etampes de 1902

Annonce du décès d'Armand Pasquier en 1911
Décès le 5 juillet 1911 de Pasquier, enterré le 8.

Maison Pasquier
Chaussures
Étampes, rue Saint-Jacques, 1876-1901 


1866
Lors du recensement de 1866, résident séparément au n°15 de la rue Saint-Jacques: Armand Pasquier, épicier, 25 ans, et Marie Louise Julie Cousinet, rentière, 58 ans (tandis qu’au 13 habitent le commissaire-priseur Magnand et sa famille).
AD91 6M 121
1872
Lors du recensement de 1872, résident au n°28 de la rue Saint-Jacques: Étienne Maugé, mégissier, 27 ans, et sa femme Juliette Jacquemard, blanchisseuse, 22 ans; Louise Désirée Villette, lingère, célibataire, 20 ans; Marie Alexandrine Darmance, journalière, veuve, 46 ans
AD91 6M 122 (Pour les numéros 13 et 15, le registre du recensement mis en ligne par les AD91 est lacunaire).
1872
Mariage le 16 janvier 1872 à Étampes entre Armand Pasquier et Ismérie Benoist: “N°6 Pasquier et Benoist – Du mardi seize janvier mil huit cent soixante douze, onze heures du matin, sont comparus devant nous Alphonse Philippe Auguste Brunard, maire de la ville d’Étampes, chevalier de la légion d’honneur, officier de l’état civil de la dite ville. – Le sieur Armand Paulin Pasquier, marchand épicier, âgé de trente un ans, domicilié à Étampes rue Saint Jacques numéro treize, né en la commune de Santilly (Eure-et-Loir) le dix neuf octobre mil huit cent quarante, fils majeur de Jean Denis Théodore Pasquier, cultivateur, agé de cinquante huit ans, et de Marie Victoire Davory, son épouse, agée de cinquante six ans, domiciliés en la dite commune de Santilly. – Et la demoiselle Ismérie Mélina Benoist, sans profession, agée de vingt quatre ans, demeurant avec ses père et mère, née en la commune de Maisse (Seine-et-Oise) le dix neuf aout mil huit cent quarante sept, fille majeure de Yves Benjamin Noël Benoist, fabricant de machines à battre, agé de cinquante cinq ans, et de Marie Sophie Adèle Binet, son épouse, agée de quarante neuf ans, domiciliés de cette ville rue Saint-Martin numéro quarante huit, la dite future veuve en premières noces de Alfred Louis Amédée Maisteault décédé en la commune de Saint Paterne (Indre-et-Loire) le dix huit février mil huit cent soixante neuf,  lesquels nous ont présenté deurs actes de naissance, l’acte de décès du premier époux de la future, un certificat délivré le dix huit décembre dernier par maître Méneray notaire en cette ville constatant que les futurs époux ont fait un contrat de mariage et les actes de publication du présent mariage faits en cette ville les dimanches trente un décembre dernier et sept janvier présent mois sans opposition. – Et après avoir visé ces pièces pour être annexées, nous en avons donné lecture aux parties comparantes assistées des quatre témoins ci après nommés et qualifiés, ainsi que du chapitre six du titre du mariage sur les doits et devoirs respectifs des époux. – Ensuite nous avons reçu la déclaration du sieur Armand Paulin Pasquier qu’il prend pour sa légitime épouse la demoiselle Ismérie Mélina Benoist, et celle de la demoiselle Ismérie Mélina Benoist qu’elle prend pour son légitime époux le sieur Armand Paulin Pasquier. – En conséquence nous avons déclaré eu nom de la loi que le sieur Armand Paulin Pasquier et la demoiselle Ismérie Mélina Benoist sont unis par le mariage. – Tout ce que dessus fait à Étampes en l’hôtel de la mairie les portes ouvertes, en présence et du consentement des pères et mères des époux, et aussi en présence des sieurs Alphonse Pasquier marchand épicier, agé de vingt neuf ans, frère de l’époux, Auguste Chery, horloger agé de vingt sept, beau frère de l’époux et aussi de Alphonsine Pasquier son épouse, Michel Alleaume garde-moulin, agé de cinquante sept ans, oncle de l’époux et Pierre Galinard, jardinier, agé de cinquante cinq ans aussi oncle de l’époux, ce dernier domicilié à Ormoy la Rivière, et les autres domiciliés de cette ville, qui ont signé avec les époux, les pères et mères des époux et nous maire susnommé après lecture faire. – [Signé :] I. M. Benoist – A. P. Pasquier – Pasquier – A. Binet – E. Davory – Benoist – A. Pasquier – Cochery – Alleume [sic]  Galmard – A. Brunard. AD91 4E 1321 (transcription de Bernard Gineste, février 2015).

Signature d'Armand Paulin Pasquier lors de son mariage en 1872
Signature d’Armand Paulin Pasquier lors de son mariage en 1872
1872
Naissance le 16 décembre 1872 à Étampes de Paul Pasquier: “N°172. Pasquier Paul Armand – Du mardi  dix sept décembre huit cent soixante douze, heure de midi. – Acte de naissance de Paul Armand Pasquier du sexe masculin, né hier à trois heures du soir, chez ses père et mère, fille de Armand Paulin Pasquier, marchand épicier, agé de trente deux ans, et de Ismérie Mélina Benoist, son épouse, agée de vingt cinq ans, domiciliés de cette ville rue Saint Jacques numéro treize. – Les témoins ont été les sieurs Edme Sébastien Raviod, propriétaire, agé de cinquante neuf ans, et Frédéric Désiré Dauvillier, propriétaire, agé de quarante cinq ans, domiciliés de cette ville. – Sur la présentation de l’enfant et sur la déclaration du père d’icelui qui a, ainsi que les témoins, signé avec nous Michel Amable Bouvard, adjoint délégué par le maire d’Étampes, après lecture faite. – [Signé :] Dauvillier – E. Raviod – Bouvard adj. – Pasquier ainé.
Saisie de Bernard Gineste, 2015

Enfant mort en bas-âge le 1er décembre 1873 à Santilly (Eure-et-Loir)
1874
Naissance le 15 juin 1874 à Étampes de Marthe Marie Pasquier: “Pasquier Marthe Marie – Du lundi  quinze juin mil huit cent soixante quatorze, onze heures du matin. – Acte de naissance de Marthe Marie Pasquier du sexe féminin, née ce jour à six heures du matin chez ses père et mère, fille de Armand Paulin Pasquier, marchand épicier, agé de trente trois ans, et de Mélina Ismérie Benoist, son épouse, agée de vingt sept ans, domiciliés de cette ville rue Saint Jacques numéro treize. – Les témoins ont été les sieurs Louis Sévère Beauhaire, concierge de la sous préfecture, agé de soixante cinq ans, grand oncle de l’enfant, et Louis Auguste Cochery, horloger, agé de vingt neuf ans, oncle paternel de la dite enfant, à cause de Alphonsine Pasquier son épouse, domiciliés de cette ville. – Sur la présentation de l’enfant et sur la déclaration du père d’icelle qui a, ainsi que les témoins, signé avec nous Étienne Auguste Decolange adjoint délégué par le maire d’Étampes, après lecture faite. – [Signé :] Pasquier ainé – Cochery – Beauhaire – Decolange.
 (mariée en 1898 à Étampes, mère d’une fille, morte le 29 janvier 1940 âgée de 65 ans).
Saisie de Bernard Gineste, 2015
1876
Naissance le 24 juin 1876 à Étampes de Charles Pasquier: “Pasquier Charles Georges Jean-Baptiste – Du lundi  vingt six juin mil huit cent soixante seize, dix heures du matin. – Acte de naissance de Charles Georges Jean-Baptiste Pasquier du sexe masculin, né avant-hier à neuf heures du matin chez ses père et mère, fille de Armand Paulin Pasquier, marchand de chaussures, agé de trente cinq ans, et d’Ismérie Mélina Benoist, son épouse, agée de vingt huit ans, demeurant à Étampes, rue Saint Mars, numéro premier. – Les témoins ont été les sieurs Michel Germance Alleaume, ancien garde-moulin, agé de soixante un ans, grand oncle de l’enfant, et Louis Auguste Cochery, horloger, agé de trente un ans, oncle paternel de la dite enfant,  à cause de Alphonsine Pasquier son épouse, domicilié de cette ville. – Sur la présentation de l’enfant et sur la déclaration du père d’icelui qui a, ainsi que les témoins, signé avec nous Étienne Auguste Decolange adjoint délégué par le maire d’Étampes, après lecture faite. – [Signé :] Pasquier ainé – Cochery – Alleaume – Decolange – Cochery.
Saisie de Bernard Gineste, 2015

Signature de Pasquier en 1876

Mort pour la France le 9 mai 1916 à Saint-Vallier en Saône-et-Loire, âgé de 39 ans.
1876
Lors du recensement de 1876, résident au n°28 de la rue Saint-Jacques: Armand Paulin Pasquier, 36 ans, marchand de chaussures, né en Eure-et-Loir; sa femme Mélina Ismérie Benoist, 29 ans, née en Seine-et-Oise;  leurs deux enfants: Marie Marthe et Georges Charles Jean Baptiste Pasquier, âgés respectivement de 2 ans et de 5 mois.
AD91 6M 123
1878
Rousset, fabriquant de chaussure à Blois, dont Pasquier vendra les chaussures, obtient une médaille d’or à l’Exposition universelle de 1878: “Rousset, fabricant de chaussures, membre des Comités et du jury dans plusieurs Expositions, médailles d’or, Paris 1878, Paris 1889, Blois (Loir-et-Cher).
Bulletin officiel de l’Exposition de Lyon de 1894, p. 2 («Liste des Membres du Comité de Paris»)
1879
Naissance le 13 février 1879 à Étampes de Georgette Pasquier: “N°15 Pasquier Georgette Jeanne Thérèse Charlotte – Du jeudi treize février mil huit cent soixante dix-neuf, trois heures de relevée. – Acte de naissance de Georgette Jeanne Thérèse Charlotte Pasquier du sexe féminin, née ce matin à trois heures chez ses père et mère, fille de Armand Paulin Pasquier, marchand de chaussures, âgé de trente-huit ans, et de Ismérie Mélina Benoist, son épouse, âgée de trente-un huit ans, domiciliés de cette ville, rue Saint-Jacques, numéro vingt-huit. – Les témoins ont été les sieurs Michel Germance Alleaume, grand oncle de l’enfant, âge de soixante-quatre ans, et Louis Auguste Cochery, oncle de l’enfant,  âgé de trente-quatre ans, bijoutier, tous deux domiciliés de cette ville, le premier témoin commissionnaire en grains. – Sur la présentation de l’enfant et sur la déclaration du père d’icelle qui a, ainsi que les témoins, signé avec nous Léonard Breuil, adjoint délégué du maire de la ville d’Étampes, après lecture faite du présent. – [Signé :] Pasquier ainé – Alleaume – L. Breuil – Cochery – Cochery. (mariée en 1899 à Étampes, morte le 4 octobre 1965 à Neuilly-sur-Seine, âgée de 86 ans).
Saisie de Bernard Gineste, 2015
1881
Lors du recensement de 1881, résident au n°28 de la rue Saint-Jacques: Armand Pasquier, 41 ans, marchand de chaussures; sa femme née Benoit, 34 ans;  leurs trois enfants: Marie, Georges et Charlotte, âgés respectivement de 7, 5 et 2 ans; leur domestique Adèle Lasser, 18 ans.
AD91 6M 123
1886
Naissance le 4 février 1886 à Étampes de Madeleine Armandine Mélina Adèle Pasquier (mariée en 1908 à Étampes, mère de quatre filles, morte le 12 avril 1978 à Étampes, âgée de 92 ans).
Christian Sevestre, «Famille Chapeau-Sevestre», in geneanet.org, consulté en 2014.
1886
Lors du recensement de 1886, résident au n°28 de la rue Saint-Jacques: Armand Pasquier, 45 ans, marchand de chaussures; sa femme Mélina Benoit, 38 ans, sans profession; leurs quatre enfants: Marie, Georges, Charlotte et Madeleine, âgés respectivement de 11 ans, 9 ans, 7 ans, 3 mois; leur cuisinière Marthe Denis, 29 ans.
AD91 6M 124
1888
Réclame publiée le 30 mars 1888: “Grand assortiment de chaussures. – Maison Pasquier – 28, rue St-Jacques Chaussures, 28  – En face l’église Saint-Basile, près de la gare, Étampes (S.-&-O.)  M. – À l’occasion de la Saison Nouvelle, vous trouverez chez moi un très grand assortiment de chaussures de toutes sortes, de la fabrication de MM. Rousset frères, de Blois. Inutile d’ajouter que cette fabrication est au-dessus de toutes celles de ce genre, la supériorité en étant universellement reconnue. – Je me permettrai de vous rappeler que la Maison Pasquier a le monopole de cette  fabrication pour Étampes et les environs, où la vente a pris de jour en jour une plus grande extension ; aussi ai-je cru devoir traité cette année des affaires très importantes et à des conditions qui me permettent de vous offrir, sur tous les articles en général, un rabais de 0 fr. 50, 1 fr. et 2 fr. par paire selon l’importance. Malgré ces rabais nous maintiendrons la qualité et la solidité des produits de la fabrique Rousset frères, de Blois. – Nous espérons ainsi conserver la confiance de nos clients. – Et, pour faciliter aux personnes éloignées la visite des magasins de la maison Pasquier, il sera offert à tout acheteur d’une ou plusieurs paires de chaussures dépassant le prix de 10 francs une correspondance par la voiture de M. Lirot, qui stationne sur la place de la gare à tous les trains, et qui le conduira à son domicile dans l’intérieur de la ville, mais pour une distance d’au moins 150 mètres. – En outre des produits de la frabrication Rousset frères, vous trouverez chez moi des chaussures de bonne fabrication et de premier choix, à un bon marché exceptionnel défiant la concurrence de toute autre maison. – Voici l’aperçu de quelques prix :  Chaussures pour hommes. – Bottines cambrées, veau : 13 fr. ; Bottines tiges mégis, faux bouts claqués, veau, bouts rapportés, bouts et talons anglais, cousues : 15 fr. ; Napolitains, veau, contreforts, piqûres, doubles semelles : 11 fr. ;  Chaussures pour dames – Bottes à tiges hautes, boutons multiples, chèvre : 12 fr. ; Polonaises, tiges megis, dit chevreau, claquées, rond pareil, mode : 14 fr. ; chaussures de mariées – Toutes les marchandises sont vendues à prix fixes et au comptant. – Grand choix de brodequins et bottes de fatigue. – Réparations solides et bien faites. Abeille d’Étampes, dont un scan ci-dessus. Saisie de Bernard Gineste, 2015.
1888
Réclame publiée le 7 avril 1888: Même texte, plus: “Spécifique Victorieux – Pour la guérison radicale des cors aux pieds, durillons, oeils-de-perdrix et verrues. – Prix du flacon : 1 fr. 25. Abeille d’Étampes, dont un scan ci-dessus. Saisie de Bernard Gineste, 2015.

1889
Rousset, fabriquant de chaussure à Blois, dont Pasquier vend les chaussures, obtient une nouvelle médaille d’or à l’Exposition universelle de 1889: “Rousset, fabricant de chaussures, membre des Comités et du jury dans plusieurs Expositions, médailles d’or, Paris 1878, Paris 1889, Blois (Loir-et-Cher).
Bulletin officiel de l’Exposition de Lyon de 1894, p. 2 («Liste des Membres du Comité de Paris»)
1890
Réclame publiée le 6 septembre 1890: “Chaussures de chasse – Molletières . – Maison  Pasquier – 28, rue St-Jacques, à Étampes  – Messieurs les cahsseurs trouveront un grand assortiment de chaussures, marque Rousset frères, de Blois, et des chaussures cousues à la main, semelles débordantes,  leur usage, et dont ils auront toute satisfaction. – Et quantité de molletières en tous genres : molletières toile 1re qualité, à tringles : 6 fr. ; molletières cuir jaune, à tringles : 9 fr. ; molletières cuir jaune, tige haute : 12 fr. ; molletières cuir noir, tige haute : 10 fr. – Notre nouveau genre de molletières ne tourne pas à la jambe. Abeille d’Étampes, dont un scan ci-dessus. Saisie de Bernard Gineste, 2015.
1891

Lors du recensement de 1891, résident au n°28 de la rue Saint-Jacques: Armand Pasquier, 50 ans, marchand de chaussures; sa femme Mélina Benoit, 43 ans, sans profession;  leurs deux filles Marthe et Madeleine, âgées respectivement de 16 et 5 ans, sans profession; leur domestique Marthe Denis, 34 ans.
AD 91 6M 124.
1896
Charles Paquier, seul fils survivant d’Armand, fait son service militaire (il mourra en 1916).

1896
Lors du recensement de 1896, les Pasquier résident désormais au n°15 de la rue Saint-Jacques, où habitent deux foyers. D’une part: Marie Chantelou, rentière, 47 ans, et Madeleine Leboucher, 16 ans, sa fille; et d’autre part: Armand Pasquier, négociant, 55 ans; son épouse Ismérie Benoit, 48 ans; leurs deux filles Charlotte et Madeleine, âgées respectivement de 17 et 10 ans; leur domestique Léa Barbier, 19 ans.
AD 91 6M 125.
1897
Le seul fils survivant d’Armand, Charles, est incorporé le 16 novembre 1897, puis réformé temporairement pour blepharite chronique.
AD78 1R/RM 273 (Registre d’incorporation pour 1896)
1898
Réclame dans l’Annuaire d’Étampes pour 1898: “À Saint-Basile – Chaussures – Médailles d’Or, Croix d’Honneur – Maison Pasquier, 13 rue St-Jacques et rue Ste-Croix près la gare, à Étampes – Grand assortiment de chaussures de luxe pour hommes, dames et enfants. – Brodequins de ville et de chasse. – Bottes et brodequins de fatigue. – Spécialités de guêtres et de molletières. – Chaussures de soirée, de mariées et de communiantes. – Commandes sur mesures, et réparations. – Prix fixe et au comptant. – Nota. – Nous vous garantissons la qualité de toutes nos chaussures médaillées.
Scan de Jean-Michel Rousseau, saisie de Bernard Gineste (2015)
1898
Le 24 janvier 1898, mariage à Étampes de Marthe Pasquier, fille aînée d’Armand Pasquier, avec Jules Médéric Charbonnier, marchand boucher à Blois.
AD91 4E 3647
1899
Le 11  décembre 1899, mariage à Étampes de Georgette Pasquier, fille cadette d’Armand avec François Joseph Léon Rizier, marchand d’eaux minérales en gros à Paris.
AD91 4E 3648
1899
Réclame dans l’Abeille d’Étampes: Maison Pasquier — 15, rue Saint-Jacques, et rue Sainte-Croix, près de la Gare, Étampes — Chaussures de confection et sur mesure, en tous genres, pour hommes, dames et enfants — Tout article médaillé est de premier choix et garanti. — Il est recommandé pour sa bonne forme donnant un bon chaussant tout en laissant à la chaussure un beau cachet d’élégance. — Très grande quantité de petits souliers pour dames et fillettes — Chaussures genre chevreau blanc — Garnitures très soignées pour communiantes et mariées — Assortiment de souliers de vélo-sport. — Prix réduit et au comptant.
Abeille d’Étampes du 3 juin 1899 (saisie B. G. 2014)
1900
Le seul fils survivant d’Armand, Charles, réformé en 1897 pour blepharite chronique, est rapppelé à l’actiité le 9 janvier 1901, puis à nouveau réformé temporairement en juin pour la même raison. Il fera deux périodes d’exercices dans la Réseve, en 1901 puis 1903, puis une troisième dans l’armée territoriale en 1913. Il fera la campagne d’Allemagne du 6 août 1915 au 9 mai 1916, date de sa mort.
AD78 1R/RM 273 (Registre d’incorporation pour 1896)
1900
La maison Rousset de Blois reçoit un grand prix lors de l’Exposition universerselle de 1900.
Cf. infra 1902.
1901
Lors du recensement de 1901, résident au n°15: Armand Pasquier, marchand de chaussures, 60 ans; son épouse Mélina Benoist, 48 ans; leur fille Madeleine, âgée de 15 ans; leur domestique Flora Buisson, 18 ans.
AD 91 6M 125.
1902
Réclame dans l’Annuaire d’Étampes pour 1902: “Magasin spécial de chaussures, pour hommes, garçonnets, dames et enfants – Seul dépôt de la grande manufacture de chaussures Rousset frères, de Blois (grand prix à l’Exposition universelle, Paris, 1900) – Maison Pasquier – M. Lefranc successeur – 15, rue St-Jacques (En face de l’église St-Basile, près de la gare), à Étampes – Articles de luxe grande façon, cousus main, très soignés – Médaille d’or et croix d’honneur – Grand assortiment de chaussures de chasse – Grand choix de brodequins et napolitains – Gros ferrage pour fatigue – Spécialité de guêtres & molletières – Chaussures sur mesure et réparations – Seul dépôt du spécifique «Victorieux», pour la guérison des cors aux pieds – Le flacon : 1 fr. 25. – Prix fixe et au comptant.
Scan de Jean-Michel Rousseau, saisie de Bernard Gineste (2015)
1906
Lors du recensement de 1906, deux ménages résident au n°15. D’une part : Maxime Victor Lefranc, né à Orléans en 1877, marchand de chaussure, et sa femme Laurence Ginriau, née en 1881  Pithiviers, sans profession; et d’autre part: Armand Pasquier, sans profession, né en 1840 à Santilly; son épouse Mélina Benoist, née à Maisse en 1847; leur fille Madeleine, née à Étampes en 1886.
AD 91 6M 126.
1908
Le 5 mai 108, mariage à Étampes de Madeleine Pasquier, troisième fille d’Armand avec Paul Désiré Louis Pierre (1881-1980) minotier, meunier, assureur, fils de Paul Désiré Pierre (1857-1946), minotier, meunier. – Par cette fille, Armand Pasquier se trouve être entre autres le bisaïeul de notre cher ami François Jousset. – Voici cette filiation: Armand Pasquier (1840-1911), père de Madeleine Pasquier (1886-1978), cette dernière mère de Andrée Marie Thérèse Pierre, cette dernière mère de François Jousset, CQFD.
Christian Sevestre, «Famille Chapeau-Sevestre», in geneanet.org, consulté en 2014.
1911
Décès d’Armand Pasquier le 5 juillet 1911: “Décès. – Nous apprenons le décès, dans sa soixante-et-onzième année, de M. Armand-Paulin Pasquier, ancien négociant à Étampes. Ses obsèques auront lieu samedi 8 juillet, à dix heures et demie, en l’église Notre-Dame. – Les personnes qui n’auraient pas reçu d’invitation sont priées de considérer le présent avis comme en tenant lieu.– Et dans la rubrique de l’état civil: “Du 5 [juillet] (...) Pasquier Armand-Paulin, rentier, 70 ans, rue Sainte-Croix, 2.
Abeille d’Étampes du 8 juillet 1911, p. 3
1911
Lors du recensement de 1911, résident au n°15 seulement le successeur de Pasquier et sa famille. Maxime Victor Lefranc, né à Orléans en 1877, marchand de chaussure; sa femme Laurence Appoline, née en 1881 à Pithiviers; leurs trois enfants: Raymond Albert Rodolphe Robert né en 1905 à Orléans; Elisabeth Marie Louise Sophie née en 1907 à Étampes; Jacques Maxime Louis, né en 1908 à Étampes.
AD 91 6M 127.
1916
Le 9 mai 1916, mort pour la France à Saint-Vallier (Drôme) de Charles Georges Jean-Baptiste Pasquier, âgé de 39 ans. Soldat de 2e classe au 35e d’Infanterie Territoraile (de la classe 1896), il meurt à l’hôpital temporaire 138 bis des suites d’une bronchite bacillaire contractée en service.
Site Mémoire des hommes du Ministère de la Défense.
AD78 1R/RM 273 (Registre d’incorporation pour 1896)

+
4 séries d’images publicitaires non datées, probablement commanditées par la maison Rousset frères, fabriquants de chaussures à Blois.
Les trois premières de ces quatre séries d’images publicitaires pour l’instant non datées précisément, appartiennent à la collection de Jean Minier. La dernière était en vente en ligne en 2015 sur un site allemand.
Sans date
(entre 1878 et 1889)
1e série d’images. Texte porté au revers des images de cette série: “Chaussures – Maison Pasquier – 28, rue Saint-Jacques, en face l’église St-Basile, près de la gare – Étampes – Très grand assortiment de chaussures en tous genres – Élégance et qualité supérieures. – Produits spéciaux de R. & E. – Médaille d’or, 1re classe, Exposition 1878 – La plus haute récompense destinée à la chaussure.
Collection Jean Minier (dont scans ci-dessus). L’éditeur n’est pas identifié.
Sans date
(entre 1878 et 1889)
2e série. Texte porté au revers des images de cette série: “Chaussures – Maison Pasquier – 28, rue Saint-Jacques, 28 – En face l’église St-Basile, près de la gare – Étampes – Très grand assortiment de chaussures en tous genres – Élégance et qualité supérieures. – Produits spéciaux de R. & E. – Médaille d’or, 1re classe, Exposition 1878 – La plus haute récompense destinée à la chaussure.  – Imp. Yvroz et Fontanet, 8 rue Baudin, Paris.
Collection Jean Minier (dont scans ci-dessus). L’éditeur parisien Aubry est l’auteur au moins des deux cartes de la deuxième série. La Base Joconde mise en ligne par le Ministère de la Culture recense 123 cartes de cet éditeur mais ignore cette série intitulée La fanfare de Salmi-les-Canards. Il présente cependant deux séries analogues: Election du nouveau Maire de LANDOUILLIS (8 cartes), LOUSTICS DE MELONVILLE LES SANGSUES (1 carte) et NOTABLES DE SEMOUILLIS LES TARTES (1 carte). Toutes les chromographies publicitaires de l’éditeur Aubry sont datées par la Base Joconde du quatrième quart du XIXe siècle.
Sans date
(entre 1878 et 1889)
3e série. Texte porté au revers des images de cette série: “Chaussures – Maison Pasquier – 28, rue Saint-Jacques, en face l’église St-Basile, près de la gare – Étampes – Très grand assortiment de chaussures en tous genres – Élégance et qualité supérieures. – Produits spéciaux de R. & E. – Médaille d’or, 1re classe, Exposition 1878 – La plus haute récompense destinée à la chaussure.
Collection Jean Minier (dont scans ci-dessus). La Base Joconde nous donne le nom de l’éditeur de cette série: il s’agit de l’éditeur parisien Courbe-Rouzet (et de l’imprimeur parisien Lessertisseux). Un autre exemplaire de la carte SEIGNEUR & CHATELAINE-XVe SIECLE est en effet conservé au musée national des Arts et Traditions Populaires (sous le n° inventaire  995.1.62.4 A; CR2.2.3.4, exemplaire utilisé par un magasin de confection parisien). Cette chromographie publicitaire est également datée par la Base Joconde du quatrième quart du XIXe siècle.
Sans date
(après 1889)
4e série. Texte porté au revers des images de cette série: “Chaussures – Maison Pasquier – 28, rue Saint-Jacques, en face l’église St-Basile, près de la gare – Étampes – Très grand assortiment de chaussures en tous genres – Élégance et qualité supérieures. – Produits spéciaux de Rousset Fres de Blois – Diplômes d’honneur aux expositions – Bruxelles 1888, Alger 1889 – Médaille d’Or 1889.
Exemplaire en vente en 2015 sur un site de vente en ligne allemand (dont scans ci-dessus). L’éditeur n’est pas identifié.


B.G., mai 2007-février 2015.

Toute critique, correction ou contribution sera la bienvenue. Any criticism or contribution welcome.
BIBLIOGRAPHIE PROVISOIRE
 
Édition

     Jean MINIER et Bernard GINESTE [éd.], «Maison Pasquier: Chaussures (Étampes, 28 rue Saint-Jacques, avant 1900)», in Corpus Étampois, www.corpusetampois.com/cee-pasquier.html, depuis 2007.

Autres sources
       
     Nous faisons appel ici à tous les Étampois pour regrouper d’autres documents intéressant l’histoire de tous les établissements privés et publics du pays étampois à travers les âges. Nous donnons la liste de ce pot-pourri, qui veut garder la mémoire de toutes les entreprises étampoises, ne serait-ce que sous la forme de modestes documents, dans la page «Corpus des établissements étampois», in Corpus Étampois, www.corpusetampois.com/index-cee.html, depuis 2007.
 
 
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