Jean-Claude Laloyeau  
   

Quelques renseignements sur la porcelainerie de saint-Martin à Étampes .
Ma grand-mère Mme Amélie Laloyeau habitant au 39, rue Saint-Martin et mes parents ayant emménagé rue du Pont-Martine en 1947, j’ai très bien connu la porcelainerie Saint-Martin.      Le propriétaire de l’époque Mr Vervel logeait dans le moulin. Il avait alors une fille Suzy surveillante au collège Geoffroy Saint-Hilaire, et dont tous les élèves se souviennent tant ils la redoutaient, et deux fils, Claude et Alain, qui ont repris la porcelainerie jusqu’à sa démolition.      La principale activité de cette usine consistait en la fabrication de tous les matériaux électriques: fusibles, potelets électriques et tous les isolateurs. Des boutons de porte et des bouchons de canette. Voire même des fèves, originalité de Mr Vervel.      La majorité des employés étaient des femmes résidant pour la plupart au Petit-Saint-Mars La porcelainerie s’est développée ensuite dans la région de Bordeaux, à Blaye je crois,
Quelques renseignements sur la conserverie Breton
À l’origine la conserverie Breton était installée à Saint-Michel-sur-Orge dans la rue principale. Une nouvelle usine a alors été crée dans les années 50 sur un terrain appartenant à la porcelainerie et donnant rue Saint-Martin auprès du pont de chemin de fer.      Le fils de Mr Breton a alors pris l’activité de Saint-Michel et son père est venu s’occuper de la conserverie d’Étampes, Ce monsieur d’un certain âge couchait dans cette usine. Durant nos vacances, mon frère Roger et moi travaillant à la conserverie et à la demande du fils nous passions nos nuits avec ce monsieur, ce qui le rassurait. Nous dormions alors au bruit des boîtes qui la nuit se dégonflaient en émettant un claquement significatif.      Cette conserverie était ouverte à tous les particuliers, et en ce temps-là beaucoup de gens d’Étampes et de la région possédaient un jardin potager avec des arbres fruitiers. Chacun apportait dans un sac ses légumes ou ses fruits à mettre en conserve. Une étiquette avec un numéro était fixée au sac et un ticket avec le même numéro était remis à la personne. Et en général tout se passait bien lors de la récupération des conserves.      Petite anecdote: Mon frère et moi avions profité de nos petites économies pour nous payer un tandem et rejoindre notre tante Marie-Thérèse, alors libraire à La Rochelle. Jean-Claude Laloyeau

 

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