CORPUS HISTORIQUE ÉTAMPOIS
 
Maxime Legrand
 La Mine de Chalou-la-Reine en 1740
Annales du Gâtinais, 1922 
 
Armoiries de Nicolas Brucelles commandeur de Chalou en 1740
Armoiries de Nicolas Brucelle, commandeur de Chalou en 1740   
 
    A partir d’une simple plaque de laiton venue en possession, et jadis fixée sur la mine de Chalou-la-Reine, Maxime Legrand mène une enquête sur deux fronts: dune part sur ce quétait cette mine elle-même; et par ailleurs sur l’éphémère commandeur de Chalou dont elle porte les armes, un certain Nicolas Brucelle.
 
Maxime Legrand
 La Mine de Chalou-la-Reine en 1740
Annales du Gâtinais, 1922



LA “MINE” DE CHALOU-LA-REINE EN 1740

     Malgré l’établissement du système métrique, certains noms d’anciennes mesures ont continué dans la plupart de nos campagnes à figurer, soit dans les relations d’homme à homme, soit dans les transactions journalières. D’ailleurs, la survivance de plus d’une expression est telle qu’il n’est pas rare dans certains marchés d’entendre encore parler d’écus et de pistoles. En Beauce, et plus particulièrement dans le canton de Méréville, on continue encore à se servir des mots Perche, Boisseau, Mine, Minot, etc. etc.., pour les mesures agraires, voire pour les mesures de capacité. Pour ne retenir que les expressions «Mine» et «Minot», ces appellations s’appliquent à la fois à un récipient et à un espace de terre labourable qui, pour la Mine, représente ce qu’on peut ensemencer avec une mine de blé, mesure, et pour le Minot la quantité de terre pouvant recevoir le minot de céréales, soit un quart d’arpent environ.

     En tant que mesure de capacité, la «Mine» n’est plus guère employée que par les vieux cultivateurs nés à l’aube du siècle dernier et formés à la vieille [p.268] école par des parents qui comptaient par pieds et pouces, voire par aunes, et pesaient tout en livres et onces. Encore devons-nous ajouter, pour être véridiques, que la mesure qu’ils nomment ainsi, influencée par le système nouveau, ne répond plus aux données anciennes. La Mine contient tant de «litres», le Minot tant d’autres, et le tout se rapporte au sac de grains de X kilogs. Voilà tout. J’ai personnellement connu, à Angerville, il y a 20 ou 25 ans, un de ces vieux traditionalistes pour lequel hectare et are étaient encore quelque peu de l’hébreu, mais qui, par contre, jonglait avec les mines et les minots, se jouant de leurs différences locales et réduisant ces mesures anciennes avec la facilité la plus surprenante et parfois la plus déconcertante. L’arpent seul avait grâce devant lui parce qu’il rapportait l’arpent, variable lui aussi avec les régions, à son équivalent ancien.

     C’est à un autre traditionaliste du canton de Méréville que je dois le petit objet dont je tiens à conserver le souvenir. C’est une modeste plaque de laiton, rectangulaire, aux coins arrondis, mesurant 0.14 cent. de haut sur 0.085 de large; portant à la partie supérieure un écusson armorié, et au-dessous, une inscription de cinq lignes, le tout gravé au burin.

     L’écu, ovale, est posé sur une croix hospitalière dont on ne voit que les huit pointes, placée elle-même sur un cartouche très simple, datant du XVIIIe siècle. Il est sommé d’un casque, posé de face, taré de 4 ou 5 grilles et surmonté d’un minuscule cimier, tortil ou couronne.

     Les armoiries, circonscrites par l’ecu ovale, sont doubles. Dans le registre supérieur figure la croix [p.269] de l’Ordre du Temple; une croix appropriée au dessin bien entendu. Au-dessous, figurent les armoiries personnelles du Commandeur en fonctions à l’époque. A première vue, ce blason paraît pouvoir se lire «d’or au chevron de gueules, accompagné en chef de deux (pommes de pin) de…, et en pointe d’un (écureuil) rampant aussi de gueules».

     Un collier de grosses perles 
27 pour être exact  entoure tout l’ovale et soutient une petite croix de Malte.

Armoiries de Nicolas Brucelles commandeur de Chalou en 1740

     Le texte de l’inscription, en lettres capitales et cursives, est disposé comme suit:

Armoiries de Nicolas Brucelles commandeur de Chalou en 1740

Mine au bled Mesure de
Chalou la Royne faite le
Neuf Ianuier 1740 de lo
rdre de Monsieur Bru
Celles Commandeur +

     Le personnage dont il est fait ici mention est le Fr. Nicolas Brucelles, le 26e (d’après E. Mannier) des Commandeurs de Chalou (1) qui ont depuis 1345 [p.270] administré cette importante maison du Temple fondée, dit-on, par la mère de Philippe-Auguste (ce qui la fit nommer Chalou-la-Reine) et donnée aux Templiers par lettres de 1185.
     (1) E. Mannier, Les Commanderies du grand Prieuré de France (Paris, 1872), p. 68.
     Le domaine de Chalou  rappelons-le brièvement  comprenait 250 arpents de terre avec maison et ferme touchant l’église, droits et dîmes à Chalou, Angerville, Chenou-en-Gâtinais, etc. De cette commanderie dépendaient: le Temple d’Etampes, celui de Ramoulu, la maison et fief de La Roche-Liphard, le Temple du Perray, de La Boutière, de la Mignères et du Saussay (1). Son revenu s’élevait en 1495 à 93 livres, 23 muids de froment et 14 muids d’avoine; en 1788 à 4235 livres et 125 sacs de blé.
     (1) E. Mannier, p. 68 et suivantes.
     Le «Muid» dont il vient d’être question variait, on le sait, suivant les pays et suivant les matières à mesurer. Il était en rapports étroits avec les setiers, les mines et les minots… et bien d’autres mesures encore, d’une notamment qui paraît spéciale à notre région, le haveceau, en patois local havechiau. Un tableau officiel des mesures de capacité usitées en France en 1330 nous renseigne sur la valeur des mesures propres, au XIVe siècle, au pays d’Etampes (2). [p.271]

     Stampe.. Modius bladi Parisiensis valet XXI sextaria et XVI havechiaus; de quibus havechiaus XXI havecheau res, faciunt Minum; II mine faciunt sextarium, et XII sextaria faciunt modium apud Stampas.

     En d’autres termes: «Le muid de blé de Paris vaut 21 setiers et 16 haveceaux ras (combles) pour une mine; deux mines font un setier et douze setiers font un muid à Etampes».


    Le document en question donne encore la valeur du muid d’avoine de Paris et celle du muid d’avoine
«mesure du grenier d’Etampes». Il y avait donc deux mesures à Etampes: celle de Paris, celle du grenier d’Etampes. D’après la «Rapsodie» de Pierre Plisson (1), la mesure d’Etampes aurait été un peu plus forte que celle de Paris; la mine à grains ordinaire se divisait en tous cas en deux minots.

     Cette
«mesure d’Etampes» est évidemment celle de Chalou (2), et il est bien fâcheux que nous ne possédions aujourd’hui que la plaque ornant cette sorte de «modius» des Romains, dont l’image s’étale sur tant de revers de grands et de moyens bronzes à l’époque impériale. Quelle était sa forme, sa hauteur, son diamètre? [p.272]

     Si nous en croyons Larousse (1), la «Mine» pour matières sèches usitée en France formait la moitié d’un setier ou 78 litres 0497. Le «Minot» équivalait à trois boisseaux ou 39 litres, quand il s’agissait de grains: ce qui est notre cas. La mine de blé contenait donc un peu plus de 78 litres. Un manuel de 1839 (2) nous apprend que dans les mesures en bois pour matières sèches, la hauteur est égale au diamètre, et nous lisons dans un tableau dressé pour les grains les mesures suivantes:


MILLIMÈTRES
Hectolitre ou nouveau setier (hauteur et diamètre)
503
Demi Hectolitre
399,3
Décalitre ou nouveau boisseau
233,5

     Mais il s’agit là de nouvelles mesures, et nous ne trouvons ni la hauteur ni le diamètre de notre ancienne Mine, puisque l’hectolitre est trop grand et le demi trop petit. Si nous prenons comme bon le chiffre de 78 litres 0497, un calcul un peu compliqué, mais facilement vérifiable, nous donne le chiffre de 0m4635 en hauteur et en diamètre. La mine de Chalou est donc facile à reconstruire, grâce à ces données.

*
*     *
     (2) Boutaric, Revue des Sociétés savantes (1860); E. Dramard, Abeille d’Étampes du 27 février 1875. Dans cet article très documenté, Dramard explique que le mot haveceau vient de ce droit de havage qui donnait faculté, notamment au bourreau de Paris, de prélever dans les marchés, sur les grains, «autant qu’on en peut prendre avec la main». Ce droit qui s’exerça avec une cuiller — bien plus grande bien entendu que la poignée que l’on pouvait saisir — avait donc, à l’origine, trait à une bien petite mesure. Mesure populaire et locale, elle n’était en usage qu’à Paris et à Etampes. Cf. Ch. Forteau, Le dernier exécuteur des sentences criminelles du bailliage d’Etampes et le droit de havage (Annales de la Société historique et archéologique du Gâtinais, 1904).

     (1) Ch. Forteau, La Rapsodie de Maître Pierre Plisson, avocat du roi au bailliage d’Étampes au XVIIIe [Lisez: XVIIe (B.G.] siècle (Annales de la Sociélé hist. et arch. du Gâtinais, 1909). D’après l’auteur le muid de sel se composait de 48 minots ou 21 mines.
     (2) Nous lisons dans un manuscrit conservé à Pétrograd: Le Duché d’Etampes au XVIIe s., la mention suivante: «Le 21octobre 1578, sentence rendue au Bailliage par laquelle on adjuge au curé de Challo-la-Reine (nommé Mre Guillaume Picart) oultre et pardessus le muid de bled et le muid d’avoine qu’il avoit encore la quantité de XX septiers de bled froment trois septiers d’avoine et trois septiers d’orge, selon la mesure dudit Challot pour subvenir à sa nourriture».

     (1) Nouveau Larousse illustré (au mot Muid).
     (2) Manuel complet du système métrique appliqué aux nouvelles mesures, Paris et Versailles, 1839, pp. 46-47. Nous en devons la communication à M. Hervé, fabricant boisselier à Etampes.
     A quelle famille se rattachait le 26e dignitaire de la commanderie de Chalou, M. Brucelle? Grâce à la précieuse collaboration de M. le comte René de [p.273] Saint-Périer et de M. le comte Maxime de Sars, nous savons qu’il s’agit d’une famille de cultivateurs du Laonnois, représentée encore aujourd’hui par plusieurs branches, et dont l’une était parvenue à la bourgeoisie au XVIIe siècle et portait: d’or au chevron de gueules, accompagné en chef de deux pommes de pin versées de sable, tigées et feuillées de sinople, et, en pointe, d’un écureuil rampant de gueules (1).

     I.  Jean Brucelle épousa (au XVIIe siècle) Léonore Liégeois, dont il eut au moins deux fils:
     (1) La gravure de la plaque concorde évidemment avec l’armorial, sauf que le graveur a négligé les feuilles de sinople et qu’il a ajouté un s au nom de Brucelle, ce qui est véritablement négligeable.
     II.  1) Charles Brucelle, fermier à Clermont-les-Fermes, marié en 1678 à Madeleine Sureau, fille cadette de Cornil Sureau, receveur du prieuré de Saint-Paul-aux-Bois et d’Elisabeth Pougeois, auteur d’un rameau qui s’est continué à Clermont jusqu’au XIXe siècle.

     2) Jean Brucelle, seigneur de la Petite-Ville-aux-Bois et de Lislet en partie, receveur général de la commanderie de Boncourt et Seraincourt, naquit en 1662. D’abord receveur de la terre et seigneurie de Pierrepont (2), il succéda à son beau-père en 1695 dans la recette de Boncourt (3). Il acquit en 1720 pour 35000 livres le domaine de la Petite-Ville-aux-Bois (4) avec le neuvième de celui de Lislet; il s’y fixa et y mourut le 30 décembre 1731; son corps [p.274] fut inhumé dans l’église paroissiale de La Ville-aux-Bois-lès-Dizy. Il avait épousé en l’église de Boncourt, le 22 juin 1682, Catherine Aubert, née en 1664, fille cadette de Nicolas Aubert, sieur de Chauvallon, receveur de la commanderie de Boncourt, puis conseiller du roi, receveur du grenier à sel de Laon, et de Marie Blanche, sa seconde femme, dont neuf enfants, qui suivent:
     (2) Arrond.t de Laon.
     (3) Boncourt, canton de Sissonne, arrond.t de Laon.
     (4) Commune de La Ville-aux-Bois-lè-Dizy, arrondissement de Laon.

     III.  Nicolas Brucelle, servant d’armes, puis chevalier magistral de l’ordre de Malte en 1720, Commandeur d’Etampes en 1724, résigna cette commanderie en 1749 pour celle de Chevru-en-Brie, mourut à Laon le 3 août 1752, âgé de 69 ans, et fut inhumé dans la chapelle de la commanderie de Puisieux (1). Il avait assisté le 26 novembre 1730 à la bénédiction de la chapelle du château de la Petite-Ville-aux-Bois.
     (1) Puisieux-sous-Laon, comm. de Chambry (Aisne).

     Voilà donc notre Commandeur de Châlou-la-Reine retrouvé et son curriculum vitae connu. A la différence d’autres Commandeurs de l’ordre qui ont laissé des traces de leur passage dans les registres des paroisses du canton de Méréville et dont Ch. Forteau nous a conservé les noms (2), tels que Claude Perrot en 1602, Henri de Rosnel en 1654, Charles de Rosnel en 1686, Arquier en 1710-1712, de La Harce vers 1753, frère Nicolas Brucelle ne figure dans aucun des baptêmes, aucun des mariages ou inhumations relatés aux registres paroissiaux de [p.275] Pussay. Il n’a pas dû résider (ou fort peu) à Chalou, ou dut passer la main en 1749 à Henry-Nicolas Foussier de la Harce (1) (oublié par Mannier qui donne comme successeur à Nicolas Brucelle, en 1755, frère Libéral-Louis Geouffre) (2).

     Nous pourrions nous borner à ces courtes notes, déjà si concluantes, mais puisque nous avons la bonne fortune, grâce à M. le comte de Sars, de connaître la famille de notre Commandeur, nous ne résistons pas au désir de continuer la communication:
     (2) Ch. Forteau, Les Registres paroissiaux du canton de Méréville, Pussay, dans les Annales de la Société hist. et archéol. du Gâtinais, 1910.

     (1) Ch. Forteau, op. cit.
     (2) Aux registres de Pussay il est fait mention de deux simples chevaliers: Robert Desprez, parrain à Chalou en 1632-1633, décédé en cette paroisse en 1638 et inhumé dans la chapelle de l’Ordre; Jean de Bailly, sieur de Boncourt, parrain en 1673.
     2) Jean-Baptiste Brucelle, prêtre-chanoine de l’église collégiale de Saint-Laurent de Rozoy, seigneur de La Petite-Ville-aux- Bois et de Lislet en partie, décédé à Rozoy-sur-Serre le 23 décembre 1753.

     3) Marc-Antoine Brucelle, sieur de Salon, lieutenant de la grande louveterie, seigneur de la Petite-Ville-aux-Bois et de Lislet en partie, ancien receveur général de la châtellenie de Chaourse (3) décédé sans alliance au château de la Petite-Ville-aux-Bois en 1766 et inhumé dans l’église paroissiale.

     (3) Canton de Rozoy, arrondissement de Laon.
     4) Simon Brucelle, seigneur de la Simonne, porte-manteau de la petite écurie du roi, né en avril 1692, vétéran en 1748, marié à Epernay en 1717 à Anne Aubert, fille d’Aimé Aubert de Derrieux, assesseur en l’hôtel de ville d’Epernay, et de Marie-Anne Bertin, dont cinq enfants qui suivent: [p.276]
     a) Simon-Adam Brucelle, né le 27 mars 1720, se destina d’abord à l’Église et fut tonsuré; il entra ensuite aux gendarmes et eut un cheval tué sous lui à Fontenoy;
    b) Jean-Baptiste-Simon Brucelle, seigneur de la Simonne, ne le 5 septembre 1723, lieutenant au régiment de Lyonnais, puis capitaine, chevalier de Saint-Louis en 1748, aide-major en 1752;
     c) Marie-Anne Brucelle, née le 8 novembre 1718;
     d) Marie Brucelle, née le 11 juillet 1732;
     e) Antoinette Brucelle.

     5) Henry-François Brucelle, seigneur de la Petite-Ville-aux-Bois et de Lislet en partie, chevalier de Saint-Louis, ancien capitaine de grenadiers au régiment de Lyonnais, naquit le 27 avril 1703; cadet en 1722, lieutenant en 1726, il leva une compagnie en 1733 et reçut celle des grenadiers le 26 novembre 1745, la croix de Saint-Louis en 1745; sa mauvaise santé et un coup de fusil dans le bras l’obligèrent à quitter le service en 1748. La mort de ses deux frères aînés lui ayant laissé l’ensemble du domaine de la Petite-Ville-aux-Bois, il y mourut le 28 novembre 1776 et fut inhumé dans l’église paroissiale. Il avait épousé en l’église d’Avesne, le 5 décembre 1758, Anne-Thérèse-Ignace-Joseph de Sars, née à Valenciennes le 3o novembre 1727, décédée à Laon le 23 octobre 18o8, fille cadette de Denis-Joseph de Sars, écuyer, seigneur de Beaussart, Curgies, Auhec, Haveluy, etc., et de Marie-Thérèse-Joseph Veltom, sa seconde femme. [p.277]
     Sa veuve se remaria en la chapelle du château de la Petite-Ville-aux-Bois, le 4 mars 1778, à Pierre Léonard de Castres, chevalier, seigneur en partie de Vaux-lès-Rubigny, chevalier de Saint-Louis, capitaine au régiment provincial de Soissons, né en 1742, mort à Laon le 8 novembre 1794.

     6) Marie-Madeleine Brucelle, mariée à Charles Jongleur, conseiller du roi, élu en l’élection de Laon, fils d’Antoine Jongleur, bourgeois de Laon, et de Marguerite Tucien; elle mourut à Laon le 1er juillet 1765; âgée de 80 ans, et fut inhumée en l’église Sainte-Geneviève de cette ville; dont deux filles;

     7) Élisabeth Brucelle, femme d’Antoine Boucher, avocat en Parlement et receveur général de la commanderie de Boncourt, y demeurant, dont un fils et trois filles;

     8) Marie Brucelle, baptisée en l’église de Boncourt le 1er septembre 1701, morte jeune;

     9) Catherine-Elisabeth Brucelle, morte jeune (1).

     Concluons: 1° La «Mine au blé de Chalou la Royne» en 1740 était un récipient qui devait mesurer, s’il était cylindrique comme nos mesures actuelles, 0 m. 4635 de hauteur sur autant de diamètre;

     2° Le commandeur Brucelle appartenait à une de ces familles terriennes de Picardie qui ont laissé dans le sol de l’Aisne de si profondes racines que des rameaux sains et vigoureux s’y propagent encore.

MAXIME LEGRAND.
     (1) Renseignements empruntés aux Dossiers bleus de la Bibliothèque nationale, aux registres paroissiaux et aux titres de propriété du domaine de La Petite-Ville-au-Bois, dus à l’obligeance de M. le comte Maxime de Sars auquel nous offrons nos plus sincères remerciements.



     Source: l’édition originale mise en ligne par la BNF sur son site Gallica, saisie par François Besse en avril 2012.
BIBLIOGRAPHIE PROVISOIRE
       
Éditions  

     Maxime LEGRAND (1854-1924), «La Mine de Chalou-la-Reine en 1740», in Annales de la Société historique et archéologique du Gâtinais 36 (1922), pp. 267-277.

     Maxime LEGRAND, La Mine de Chalou-la-Reine en 1740 [in-8°; 15 p.; figure; extrait des Annales de la Société historique et archéologique du Gâtinais 36 (1922), pp. 267-277], Fontainebleau, R. Cuéno, 1923.

     François BESSE [éd.], «Maxime Legrand: La Mine de Chalou-la-Reine en 1740 (Annales du Gâtinais, 1922)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-20-legrand1922minedechalou1740.html, depuis 2007.


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