Corpus Latinum Stampense
 
Abbé Jean-Marie Alliot
Le Cartulaire de Notre-Dame d’Étampes
(préface, résumés, appendice & index)
1888
     
Cartulaire de Notre-Dame d'Etampes (XVe siècle): recto du quinzième folio
Cartulaire de Notre-Dame, recto du quinzième folio (15e siècle)
 
     En 1888, l’abbé Alliot a édité le Cartulaire de Notre-Dame d’Étampes, ou du moins toutes celles des chartes qu’il contient qui n’avaient pas déjà été éditées par Fleureau dans ses Antiquitez d’Estampes, parues en 1683.
     Nous reprenons ici: 1) l
Introduction de cette édition; 2) les titres qu’elle donne à chacune de ces chartes pour les résumer; 3) un Appendice du XVIe siècle au dit cartulaire, 4) lindex final de cette édition, qui malheureusement ne prend pas en compte le texte des chartes non rééditées.
     Nous y joignons, 5) une modeste bibliographie comprenant 6)  une brève recension parue dans la Revue des Questions Historiques de 1888, et 7) une nécrologie de l’abbé Alliot, qui nous a été communiquée par Frédéric Gatineau.
     Nous y mettrons ultérieurement des liens vers le texte même de ces chartes, que nous éditerons
progressivement selon un rythme qui sera ce quil sera. A terme nous traduirons tout, avec de nouvelles annotations. Cette mise en ligne partielle et progressive n’est certainement pas parfaite, bien que nous ayons essayé déviter au maximum les coquilles, mais c’est un outil de travail, dont nous espérons qu’il sera utile à plus d’un chercheur, selon la philosophie du Corpus Étampois, qui est de ne pas retenir jalousement ce quon a en chantier si cela peut servir aux autres. En retour merci de nous signaler nos coquilles et de nous adresser toute contribution du même genre susceptible dêtre utile à la recherche.
Bernard Gineste

     N.B. Depuis la mise en ligne de page, la BNF a pris l'heureuse initiative de mettre en ligne l'intégralité de cet ouvrage en mode image. Pour notre part nous ne mettrons en ligne, en mode texte, les chartes éditées par Alliot qu'après avoir réédité celles qu'il a négligées parce que déjà éditées par Fleureau au XVIIe siècle. Merci en attendant de nous signaler les coquilles que pourraient encore présenter ce travail provisoire.
B.G., novembre 2006

     Saisir des textes anciens est une tâche fastidieuse et il ne faut pas décourager ceux qui s’y attellent en les pillant sans les citer.
    
DOCUMENTS PUBLIÉS PAR LA SOCIÉTÉ HISTORIQUE & ARCHÉOLOGIQUE DU GATINAIS. III.

CARTULAIRE DE NOTRE-DAME D’ÉTAMPES
PAR
L’ABBÉ J.-M. ALLIOT
ANCIEN VICAIRE DE SAINT-BASILE D’ÉTAMPES
MEMBRE DE LA SOCIÉTÉ

PARIS
LIBRAIRIE ALPH. PICARD
82, rue Bonaparte.
ORLÉANS
LIBRAIRIE H. HERLUISON
17, rue Jeanne-d’Arc

    MDCCCLXXXVIII.


INTRODUCTION
RÉSUMÉS
APPENDICE
INDEX

INTRODUCTION


I

     L’église collégiale de Notre-Dame d’Étampes avait, au moment où éclata la Révolution, comme toutes les églises quelque peu importantes, un chartrier renfermant de nombreux et précieux documents. Saisies au nom de la Nation, toutes ces richesses historiques furent déposées au district d’Étampes d’abord, puis bientôt après envoyées au chef-lieu du département, à Versailles.
    
     Mais en 1804 ou 1805, peut-être sur une demande des curés, placés à la tète des paroisses reconstituées, ou plutôt sur un ordre émanant du pouvoir central, l’administration départementale se dessaisit des documents reçus en dépôt, et les rendit aux fabriques. Il existe aux archives de Seine-et-Oise des reçus en bonne forme, et signés par les marguilliers de chacune des quatre paroisses (1) de la ville d’Étampes, qui [p.VI] constatent cette restitution. Cette mesure qui ne profita guère aux églises, je crois, fut un malheur pour la science; car un grand nombre de ces titres ont péri; à part Notre-Dame et Saint-Basile, qui ont conservé quelques pièces de leur ancien trésor historique, on chercherait vainement ailleurs un document remontant au delà de 1802.

     C’est une des épaves échappées à ce grand naufrage que, grâce à la bienveillance de M. l’archiprêtre d’Étampes (2),  je puis offrir aujourd’hui au public, sous le nom de Cartulaire de Notre-Dame d’Etampes.
     (1) La ville d’Etampes compte en effet quatre paroisses depuis la réorganisation du culte, en 1802 Notre-Dame; Saint-Basile; Saint-Gilles, et Saint-Martin. — Avant la Révolution, il y avait à Etampes une cinquième [p.VI] église paroissiale celle de Saint-Pierre, et de plus l’église collégiale de Sainte-Croix, sur la paroisse Saint-Basile. Ces deux églises ont été détruite durant la Révolution. — Une autre église paroissiale s’élevait aux portes de la ville; elle portait le nom de Saint-Germain-lèz-Etampes, à l’endroit où est actuellement le cimetière de Morigny. Cette église, sur laquelle il n’existe que peu ou point de documents, parait avoir été il y a un siècle dans un état de complet délabrement; et le temps ou les hommes en la renversant ne firent que hâter une ruine déjà commencée. Aujourd’hui il n’en reste pas une pierre, et le nom même de la paroisse Saint-Germain est inconnu de la plupart des habitants.

    
(2) M. l’abbé Lheureux, curé-doyen de Notre-Dame et archiprêtre d’Etampes depuis 1881.
II

     Qu’est-ce que le Cartulaire?


     Le Cartulaire de Notre-Dame d’Étampes est un registre en papier couvert en parchemin, de format in-quarto. Il compte 189 feuillets, dont 66 seulement (3) sont écrits au recto et au verso (sauf le dernier qui n’a que le recto), soit un total de 131 pages. Chaque page mesure 28 centimètres de hauteur sur 20 de largeur, et compte d’ordinaire 37 lignes d’une écriture régulière et très serrée, assurément tracée par la même main.

     Le Cartulaire est composé de 114 pièces qui s’échelonnent [p.VII] de l’an 1046 à 1495, pendant une durée d’environ 450 ans. Il fut paraphé à la fin du XVIIes siècle par un notaire d’Etampes, nommé Le Vassor, que le chapitre de Notre-Dame avait requis à cet effet.

     Pour être complet dans la description en quelque sorte matérielle de ce registre, je dois dire que:
4 pièces appartiennent au XIe siècle,
20            —              au XII e —
38            —              au XIIIe —
33            —              au XIVe —
15            —              au XVe —
    Quatre ne portent aucune date; mais elles appartiennent certainement à la même période, car ces pages ne peuvent avoir été écrites après les dernières années du XVe siècle.

     Deux de ces pièces ne sont que des doubles, car le n°XLI n’est que la reproduction du titre n°XXX, et la lettre papale n°XL s’est déjà présentée au n°VIII.

     Enfin au XVIIIe siècle, ou du moins après le 24 avril 1692, date du paraphe fait par le notaire Charles Le Vassor, un long arrêt du Parlement de Paris, daté du 3o janvier 1572, a été ajouté sur notre manuscrit. Cet arrêt qui ne prend pas moins de 53 pages du registre, forme comme une sorte d’appendice au Cartulaire. Ne pouvant songer à le reproduire tout entier, j’en ai fait un résumé succinct, dans lequel j’ai soigneusement conservé tous les noms des habitants d’Étampes, rencontrés à travers les pages de ce long document judiciaire.

III

     A quelle date le Cartulaire a-t-il été écrit et quel en est l’auteur?

     Ce manuscrit remonte certainement à la fin du XVe siècle. En effet, aux preuves intrinsèques, vient se joindre un fait consigné dans le Cartulaire lui-même, et qui permet de serrer d’un peu plus près la date de sa composition.

    
(3) Le premier feuillet est complètement rongé dans la partie supérieure; de telle sorte que la première et la deuxième charte sont en partie détruites; mais une main moderne a rétabli les lignes qui manquaient, à l’aide du texte de Fleureau, comme nous l’apprend une note placée au haut de la première page.
     Au commencement du XVIe siècle, une discussion s’éleva entre [p.VIII] l’archevêque de Sens (4), Étienne de Poncher, ou son successeur, et le chapitre de Notre-Dame d’Etampes, relativement au droit de présentation, que les chanoines exerçaient sur les deux cures de Notre-Dame et de Saint-Basile. Cette prétention de l’archevêque n’était point nouvelle, puisqu’elle avait déjà été soulevée plus de trois siècles auparavant par un de ses prédécesseurs, et qu’elle avait été réglée à l’amiable en faveur des chanoines, en 1185, par l’archevêque Guy de Noyers (5). Pour écarter les nouvelles réclamations du métropolitain, les chanoines d’Étampes en appelèrent à leur Cartulaire, et mirent sous les yeux des commissaires délégués par l’archevêché la copie de l’acte de 1185 qui établissait leur droit. Le texte de notre manuscrit fut probablement contesté par les envoyés de l’archevêque, car deux notaires d’Étampes, Saincton Dodier et Jehan Maroublier, furent commis pour déchiffrer l’original qui existait alors encore dans le chartrier de la collégiale.

     Ils trouvèrent cet acte
«escript en parchemin, scellé en double queue de cire blanche, auquel est l’impression par figure d’un archevesque.» Nos deux tabellions virent également, autour du sceau, l’exergue commençant par ces mots Sigillum Guido...; mais ils déclarèrent «que l’on ne peult bonnement le lire ne cognoistre.» Néanmoins ils firent une collation de la copie avec l’original, et, le 5 novembre 1526, ils en dressèrent le procès-verbal qui se lit au bas du 35e feuillet de notre manuscrit.

     Ainsi, dès cette époque, le Cartulaire existait depuis assez longtemps déjà pour que les chanoines pussent invoquer son autorité clans le maintien de leurs droits et de leurs intérêts. Il n’y a donc pas exagération à en fixer l’origine à trente ans environ avant la date de 1526, fournie par le procès-verbal des deux tabellions Dodier et Maroublier.

     Je pourrais encore ajouter cette preuve, qui ne manque pas d’une certaine valeur c’est que tout à fait au début du XVIe siècle, [p.IX] en 1512, le curé de l’église Saint-Basile d’Étampes, Jean Pocaire, fit transcrire également les titres de son église en forme de Cartulaire, par Daniel Pavye, son vicaire. Cette copie est présentement entre mes mains, et il suffit de placer l’un auprès de l’autre les deux manuscrits, pour être convaincu que celui de Notre-Dame est le plus ancien.

     Le Cartulaire, ai-je dit, a été écrit tout entier par la même main. C’est assurément l’œuvre de l’un des chanoines qui vivaient dans le cloître de Notre-Dame vers la fin du XVe siècle. Mais tous les efforts que j’ai faits pour découvrir son nom ont été inutiles.

     Parmi les documents manuscrits, conservés à la mairie d’Etampes, il n’est pas un mot qui puisse nous éclairer; et, si les deux notaires experts constatent bien l’existence du Cartulaire, ils ne disent pas un mot de son auteur.

     Mais s’il est impossible de pénétrer le mystère qui entoure le nom du scribe, il n’en est pas de même du but qu’il s’est proposé en rédigeant ce Cartulaire. Le chanoine d’Etampes qui a copié les titres de la collégiale, dans le manuscrit que je publie, a voulu tout simplement faire un recueil facile à consulter dans les discussions d’intérêts, de prérogatives, de droits honorifiques qui revenaient fréquemment. Le nom même de Répertoire, donné par le chapitre à ce recueil, suffit amplement pour justifier et prouver cette assertion.
     (4) On ne doit pas perdre de vue qu’avant la Révolution, la ville d’Etampes dépendait de l’archevêché de Sens.

    
(5) Voir la charte LXVI.
IV

     Aussi les premières pièces portent-elles invariablement ces mots, écrits par l’auteur du Cartulaire lui-même: Contre le chapitre de Sainte-Croix: Contra capitulum Sancte Crucis; contra predictum capitulum.

     Nous voyons ensuite le long démêlé des chanoines avec leurs chapelains, qui cherchaient à jouir des mêmes droits et prérogatives que les chanoines. Cette discussion plusieurs fois séculaire nous a valu la transcription des titres de fondation de différentes chapelles, ainsi que ceux de certaines rentes; elle nous a valu également le texte des accords, des règlements, [p.X] des sentences, qu’on remettait impitoyablement sous les yeux des chapelains, ou vicaires, lorsqu’ils devenaient trop entre prenants et cherchaient à se soustraire à la tutelle des chanoines.

     Les droits, prérogatives et privilèges, accordés aux différentes époques, tenaient une large place dans la vie des anciennes communautés ecclésiastiques. Pour les chanoines de Notre-Dame, il fallait défendre ces droits contre les oublis et les prétentions des archevêques de Sens, ou de leurs représentants, les archidiacres. C’est l’objet d’un grand nombre de pièces de notre manuscrit.

     Viennent ensuite les contestations d’intérêts avec l’abbesse de Villiers, près la Ferté-Alais, le chapitre de Saint-Gatien de Tours, le prieur de Saint-Samson d’Orléans, l’abbaye de Morigny et divers particuliers; puis l’établissement des droits du chapitre sur les deux chapelles qui se trouvaient sur la paroisse: celle de Saint-Jacques de Bedégon ou du cimetière, et celle de Saint-Laurent du château d’Étampes. Tout cela était pour les chanoines l’occasion de produire les titres justifiant les droits que leur avait concédés la piété des comtes d’Étampes et de plusieurs seigneurs des environs.

     Si je joins à cette énumération déjà longue le texte de deux ou trois règlements d’ordre intérieur pour la communauté ecclésiastique qui vivait à Notre-Dame, plus quelques pièces concernant Saint-Basile et l’Hôtel-Dieu, j’aurai exposé brièvement les divisions que l’on pourrait établir entre les différentes pièces du Cartulaire.

     Je crois inutile d’ajouter que ce recueil n’est point la copie complète des titres qui se trouvaient à Notre-Dame d’Étampes. Le chartrier du chapitre était beaucoup plus considérable; et nous ne saurions trop déplorer aujourd’hui la dispersion et probablement la destruction, au moins partielle, de tant de richesses historiques. Le Cartulaire que nous possédons n’a été fait que dans un but, je le répète faciliter la défense des prérogatives, possessions, droits de toute sorte attaqués ou qui pouvaient l’être.
[p.XI]

V

     J’ai dit que les premières pièces du Cartulaire étaient destinées à soutenir les droits de l’église Notre-Dame contre le chapitre de Sainte-Croix.

     La collégiale de Sainte-Croix d’Étampes avait été bâtie vers 1183 par Philippe-Auguste, ou avec son concours, sur la synagogue des Juifs, que le monarque avait chassés de son royaume. Comme à Notre-Dame, il y avait à Sainte-Croix un collège de chanoines, qui chantaient l’office et s’adonnaient à la prière; mais quoique plus nombreux que leurs confrères, ils n’avaient pas comme eux de paroisse à desservir. Ce chapitre compta, jusqu’à sa suppression, 17 prébendes. L’église à trois nefs était une des plus remarquables de la ville d’Étampes; elle offrait un spécimen parfait de cette belle architecture du XIIe siècle, et montrait un chevet couronné par une triple abside. La Révolution l’a renversée, et sur ses ruines se trouve aujourd’hui un dépôt de bois et de charbon.

     Les deux églises étaient situées tout près l’une de l’autre, et les chanoines de Sainte-Croix eurent souvent à lutter contre leurs envahissants confrères qui, ne se contentant pas toujours de la première place, voulaient encore la place tout entière.

     Au cours du XVe siècle, la querelle s’étant envenimée à l’occasion d’une question de préséance dans je ne sais plus quelle cérémonie religieuse, on fut amené à discuter l’authenticité de certaines pièces du Cartulaire (6).
     (6) J’ai fait des réserves pour l’une de ces pièces. — V. la charte IV et la note qui se trouve au bas de la page 3.
VI

    Le chapitre de Notre-Dame, voulant imposer sa supériorité pour établir ses droits, produisit son Cartulaire. Le litige fut porté devant le bailli d’Étampes qui condamna les chanoines de Sainte-Croix. Ceux-ci en appelèrent et profitèrent de la [p.XII] circonstance pour publier un mémoire, dans lequel ils refusaient toute espèce d’autorité au Cartulaire et notamment aux deux lettres de Philippe-Auguste, datées de Saint-Jean d’Acre, ainsi qu’à la bulle du pape Clément III, datée du palais de Latran la quatrième année de son pontificat (7).
     (7) V. chartes 1, IV et V.
     Le chapitre de Notre-Dame alléguait qu’il avait été jugé supérieur à celui de Sainte-Croix «par une sentence arbitrale de 1191 (8), suivie de lettres patentes et de bulles qui l’ont confirmée, lesquelles marquent que le chapitre de Sainte-Croix, ayant été supprimé, ne fut rétably qu’à condition de demeurer soumis à celuy de Notre-Dame.»
     (8) C’est 1190 qu’il fallait dire, puisque la commission donnée à Maurice de Sully est de 1190 au mois d’avril, et que cette sentence fut rendue presque immédiatement.
     Voici la réponse que faisaient les chanoines de Sainte-Croix; elle mérite d’être donnée toute entière:
     Cette prétendue sentence arbitrale n’est point rapportée, et les prétendues lettres-patentes et bulles confirmatives ne le sont que par copie non signée (9), dans un prétendu Cartulaire, que le seul titre rend extrêmement suspect (10), paroissant fait pour usurper la supériorité dont il s’agit, et d’ailleurs d’une écriture peu ancienne (11). L’auteur du savant traité De re diplomatica (12), quoy qu’il se déclare le deffenseur des Cartulaires, assure [p.XIII] que cela suffit pour qu’ils ne fassent aucune foy; et convient que dans les meilleurs il y a souvent des titres faux: Falsunm promiscue cum veris ac legitimis confundebant; l’on ne peut apres cela y avoir un fort grand égard.

     Dans l’espèce particulière, il y a des preuves sensibles de la fausseté dont il s’agit: 1° Pour qu’elles fussent véritables, il faudrait que Philippe Auguste, qui avait fondé le chapitre de Sainte-Croix en 1183, l’eut supprimé sans connaissance de cause en 1189, et qu’en 1190 leur ayant donné des commissaires, ils (les commissaires) aient rendu cette sentence arbitrale, et qu’elle ait été portée en même temps en Syrie et à Rome: c’est de quoy ne parlent ny Rigord qui a écrit les particularités de la vie de ce prince, ny aucun auteur contemporain.
     (9) Les chanoines de Sainte-Croix étaient-ils bien sûrs que le chapitre de Notre Dame n’avait pas dans son trésor les originaux ou les authentiques de quelques-unes au moins de ces pièces? Pour moi j’en doute; ou mieux la charte n°II datée de Fontainebleau était authentique et signée, cela n’est pas douteux.

    
(10) Le Cartulaire n’avait aucun titre. Celui auquel les chanoines de Sainte-Croix faisaient allusion était celui de la première pièce. Il était ainsi conçu Quomodo clerici Sancte Crucis habent corrigi per capitulum Beate Marie. On conçoit aisément qu’un pareil titre ne fut guère agréable aux membres du chapitre de Sainte-Croix; toutefois cela n’est pas suffisant pour nier l’authenticité de la lettre royale qui lui fait suite. Ajoutons à cela que Fleureau qui cite cette charte n’élève pas le moindre doute à son sujet. Elle n’a pas été contestée davantage par le moderne éditeur des mandements de Philippe-Auguste, M. Léopold Delisle.

    
(11) Les chanoines de Sainte-Croix ignoraient assurément la collation et le procès-verbal faits en 1526, et dont j’ai parlé plus haut, et n’avaient d’ailleurs jamais vu le Cartulaire très probablement.

    
(12) Mabillon.
     2° Il est contre le bon sens de croire qu’il (Philippe-Auguste) eut nommé comme on le suppose, pour juger ce différend, ceux qu’on dit avoir été les ennemis déclaréz du chapitre de Sainte-Croix, et qui le luy avaient fait supprimer; outre qu’il n’est pas croyable que Maurice de Sully, évesque de Paris, l’un des plus savants hommes de son siecle, ait rendu cette sentence absolument injuste, et précisément contraire à l’autorité épiscopale.

      Enfin il est impossible sans miracle d’accorder ces prétendues lettres-patentes avec la bulle de Clément III, qu’on prétend les avoir confirmées; ces lettres paraissant avoir esté données à Acre, en Syrie, en 1191, et cette bulle estant dattée du 23 janvier de cette même année 1191 (13), puisque Clément III est mort le 10 avril ensuivant, au lieu que le Roy n’arriva en Syrie qu’à la fin du même mois d’avril (14), en sorte qu’il faudrait que le pape les eut confirmées avant qu’elles eussent été données; d’ailleurs elles portent que la charge de grand séneschal était vacante, ce qui n’estoit pas vraye en janvier 1191; Thibault, comte de Blois, qui la possédoit n’ayant esté tué qu’à la fin du siège d’Acre, commencé au mois d’avril, [p.XIV] lequel dura cinq mois entiers: ces acronysmes (sic) sont des preuves invincibles de la fausseté.
     (13) Il y a quelque confusion dans tout cela. La bulle, à laquelle il est fait allusion, se trouve dans le Cartulaire sous le n° VII. Elle est datée de Latran le 10 des calendes de février (23 janvier), année 1190 (e. s.), 1191 (n. s.). Pour que cette bulle soit fausse, il faut en même temps que celle de Célestin III et celle d’Innocent III qui l’ont confirmée soient fausses aussi. C’est ce que les chanoines de Sainte-Croix eussent été bien en peine de prouver, ce me semble. D’ailleurs Fleureau si bien au courant de toute cette discussion, rapporte tout au long la sentence arbitrale, objet du présent litige, et n’émet pas le moindre doute sur les confirmations papales dont elle fut l’objet; il cite même comme des authentiques indiscutables les lettres confirmatives des papes Célestin et Innocent. (Cf. Fleureau, pp. 387, 388, 390 et suiv.)

    
(14) Les chanoines de Sainte-Croix sont ici en défaut, et malgré le doute que j’ai moi-même émis sur cette lettre du Roi (v. note, p. 3), il n’en est moins vrai qu’elle est bien datée.
     L’on a cru les pouvoir éluder dans les dernières écritures, en faisant une histoire toute nouvelle et contraire à ce que l’on avait écrit dans les précédentes: l’on y a changé la date de la prétendue sentence arbitrale, qu’on dit estre de 1190, et l’on a prétendu tantost que la bulle confirmative avoit précédé les lettres-patentes, et d’autres fois qu’elle n’avoit esté que de Clément IV au lieu de Clément III. Ces changements ne rendent pas la cause des demandeurs plus favorables, puisqu’il n’est pas permis de varier ainsi en justice: — 1° Cette nouvelle datte ne s’accorde ny avec le prétendu Cartulaire, ny avec ce qu’en dit l’auteur des Antiquitéz d’Estampes (15); — 2° Il n’est pas naturel qu’on n’eust (qu’on eut) envoyé confirmer a Rome cette prétendue sentence, qu’on dit avoir esté rendue de l’ordre du Roy, sans qu’il en eust eu auparavant connaissance; et enfin il n’est pas possible que cette bulle ait esté de Clément IV, lequel n’a esté pape qu’en 1245 (16), puisqu’il en est fait mention dans celle qu’on dit estre d’innocent III de 1290 (17).

     Comme on le voit, c’était parler bien peu respectueusement de notre Cartulaire. Après l’avoir rejeté en bloc, les chanoines de Sainte-Croix font une guerre acharnée à ses quatorze premières chartes, dont quelques-unes au moins ne me paraissent pas attaquables (18). Et quand même il serait prouvé que quelques [p.XV] uns des documents qui y sont contenus sont apocryphes, il n’en demeure pas moins incontestable que l’immense majorité de ces documents sont d’une authenticité qui défie toutes les attaques de la critique.

     Je ne m’arrêterai pas davantage à discuter les raisons et les allégations du chapitre de Sainte-Croix. Je veux seulement faire remarquer qu’il se pourrait que le doute élevé sur l’authenticité de quelques-uns dès documents contenus dans le Cartulaire fût le motif vrai, la principale raison, pour lesquels on cachait avec tant de soin le nom de son auteur. On évitait de la sorte l’inconvénient toujours grave de faire attacher à ce nom l’épithète déshonorante de faussaire.

     De plus, ce fut ce pamphlet de leurs confrères qui décida, je crois, les chanoines de Notre-Dame à faire parapher leur manuscrit ou leur Répertoire, comme ils l’appelaient, pour lui donner une sorte d’autorité et de consécration légales. De là, l’acte du 24 avril 1692, par lequel le notaire Charles Le Vassor fit comme un inventaire ou une reconnaissance du Cartulaire, en en cotant et paraphant toutes les pages.
     (15) Dom Basile Fleureau, religieux Barnabite, étampais d’origine. Il écrivit les Antiquités de sa ville natale. Son livre publié, après sa mort, est une des sources les plus précieuses pour l’histoire locale. Fleureau peut même être regardé comme le père de l’histoire d’Etampes; car tous ceux qui sont venus après lui n’ont cessé de lui faire de nombreux emprunts. J’ai moi-même invoqué souvent son témoignage. Antiquités de la ville et du duché d’Estampes. A Paris. chez J.-B. Coignard, in-4o, 1683.

    
(16) C’est 1265 qu’il fallait dire.

    
(17) Factum pour les doyen, chantre, chanoines de l’église roïale de Sainte-Croix d’Estampes, appellans, defendeurs et demandeurs. — Contre les chantre et chanoines de l’église roiale de Notre-Dame de la même ville intiméz, demandeurs et deffendeurs.
     Cette brochure est conservée à la bibliothèque communale de la ville d’Etampes, mais la date et le nom de l’éditeur ont été détruits s’ils ont jamais existé.

    
(18) Je n’ai point trouvé la réponse du chapitre de Notre-Dame à cette diatribe dont je ne cite qu’un extrait, mais je suis convaincu que cette réponse existe, et qu’elle n’est peut-être pas introuvable dans le fonds encore inexploré de ce, qui reste des archives de Notre-Dame, au presbitère de l’archiprêtre d’Etampes.
VII

     Tout près de la collégiale de Notre-Dame d’Étampes s’élève l’église Saint-Basile (19). Fondée en même temps que Notre- Dame (20), dans le but de pouvoir exercer tranquillement les fonctions curiales baptêmes, mariages, sépultures, sans troubler l’office canonial qui se faisait chaque jour dans la collégiale, Saint-Basile ne fut d’abord qu’une sorte de succursale de Notre-Dame, quelque chose de semblable à ce que nous appelons une chapelle de secours, dont les chanoines avaient la libre disposition et l’entier gouvernement. L’histoire de ces deux églises est intimement liée, et on ne peut guère traiter de l’une sans parler en même temps de l’autre. [p.XVI]

    
(19) La distance entre les deux églises n’atteint pas 2m mètres.

    
(20) Son existence est constatée dès l’an 1046 dans la charte du roi Henri Ier. — V. charte XXVIII.
     A l’origine, le chapitre avait peut-être simplement délégué à Saint-Basile l’un de ses membres pour exercer la charge pastorale sur tous les habitants qui vivaient à l’ombre du château d’Étampes. Mais les corps sociaux, comme les individus, aiment à vivre de leur vie propre, et un siècle ne s’était pas encore écoulé depuis la double fondation de Notre-Dame et de Saint-Basile, que celle-ci avait déjà conquis une sorte d’indépendance (21), si bien que l’archevêque de Sens croyait pouvoir nommer à cette cure, comme aux autres cures libres de son diocèse. Le chapitre de Notre-Dame réclama, et on fit une transaction (22). Moins d’un siècle après ce premier différend réglé, en 1226 (23), la séparation totale et complète fut consommée. On donna à chacune des deux églises un territoire propre, qui devint sa paroisse, et par conséquent une organisation séparée et définitive. Saint-Basile avait conquis son autonomie et son indépendance.
     (21) Cette constatation peut se faire dès 1119. — Voyez charte XVI.

   
 (22) En 1127 — V. charte XXV.

   
 (23) V. charte XXI.
     Malgré cette séparation, faite à la requête du chapitre de Notre-Dame, assure le Cartulaire, les chanoines n’en continuèrent pas moins à afficher des prétentions parfois exorbitantes sur la cure de Saint-Basile. A travers les âges, ils ne cessent de se dire les curés primitifs de cette église; et à les entendre, le prêtre placé à la tête de cette paroisse n’est autre chose que leur vicaire. Et jusqu’en plein XVIIIe siècle, j’ai surpris l’un des membres du chapitre, qui venait de donner la sépulture à l’abbé Jouan, décédé curé de Saint-Basile, dressant un acte de décès larmoyant, dans lequel il a soin de glisser tout doucement que ce curé, auquel il vient de rendre les derniers honneurs, n’était que le vicaire perpétuel du vénérable chapitre de Notre-Dame (24).

     
(24) Archives municipales d’Etampes. Registres paroissiaux de Saint Basile.
     Comme bien on pense, ces insoutenables prétentions amenèrent de nombreux débats dans le courant de sept siècles; et j’imagine que la fondation de Saint-Basile, demandée au roi [p.XVII] Robert, par le chapitre de Notre-Dame, dit-on, ne dut point être sans repentance. Cependant les curés de Saint-Basile se contentaient la plupart du temps de sourire des droits imaginaires que voulaient s’arroger leurs voisins. Ils leur laissaient même assez volontiers le nom de curés primitifs, pourvu toute fois que ceux-ci ne tentassent pas de convertir en acte ce titre un peu naïf.

     Ce fut ce qui arriva au sujet de la fête de Saint-Laurent, que le chapitre de Notre-Dame venait célébrer à Saint-Basile de puis 1415. Tout alla bien d’abord, mais ensuite les chanoines élevèrent la prétention de tout régler par eux-mêmes indépen damment de la volonté du curé; et, qui plus est, de percevoir et de garder pour eux les oblations que les fidèles faisaient dans cette circonstance. De là un long procès qui n’a laissé que peu de traces dans le Cartulaire, et dont Fleureau a noté la continuation au cours du XVIIe siècle (25).

     (25) Cf. Fleureau, p. 407.
     Je m’étonnais du silence relatif gardé sur ce débat et sur plusieurs autres, par notre manuscrit, dont le but, comme je l’ai dit, était d’enregistrer les controverses du chapitre, lors qu’un mot de l’historien d’Étampes est venu me révéler l’existence d’un autre registre dans le chartrier de Notre-Dame.

     J’ai leu, dit Fleureau (26), dans un vieil registre rie Notre- Dame, que cette année-là (1415) ceux du chapitre convinrent avec Pierre Ridet, curé de Saint-Basile, de célébrer à l’avenir dans cette église le service de ce saint martyr (27) (saint Laurent).

     Il y avait donc à Notre-Dame d’autres registres, peut-être une sorte de coutumier, et comme malgré tout Saint-Basile était toujours regardé comme de la famille, il y avait sa place marquée. Hélas! ce vieil registre, que Fleureau feuilleta et qui pour nous serait si précieux, a disparu avec bien d’autres richesses historiques.
     (26) Cf. Fleureau, p. 400.

   
 (27) Cf. Fleureau, p. 400.
VIII

     Mais ce sur quoi le Cartulaire contient les plus précieux [p.XVIII] renseignements, c’est sur l’histoire de ce beau chapitre royal de Notre-Dame et sur sa magnifique basilique, debout encore après tantôt neuf siècles, et dont le passé n’est point tout à fait sans gloire.

     Fondée en 1022 (28) par Robert le Pieux, roi de France, l’église Notre-Dame reçut un collège de douze chanoines, à la tète desquels était placé un abbé, comme chef de la communauté. On adjoignit aux chanoines, peut-être dès l’origine, dans tous les cas peu de temps après la fondation, des vicaires ou chapelains, dont le nombre varia aux différentes époques et s’éleva jusqu’à dix-sept, durant les âges de foi et de ferveur religieuse (29).

     Ce nom d’abbé, attribué au chef d’une communauté d’ecclésiastiques, a fait croire à quelques-uns que le pieux fondateur de Notre-Dame avait d’abord donné cette église à des Réguliers, et qu’elle était au commencement une sorte de monastère. Rien dans le Cartulaire n’appuie cette opinion, qui ne nie semble pas soutenable, bien qu’il soit possible que les premiers chanoines établis dans la collégiale fussent des religieux rendus à la vie de clercs séculiers; le fait, pour être rare, n’est pas [p.XIX] sans exemple dans les temps anciens. Le nom d’abbé disparut d’ailleurs avec le temps, et dès le commencement du XIIIe siècle, le supérieur des chanoines était le chantre, élu librement par ses confrères, usage qui se perpétua jusqu’à la Révolution. A partir de l’an 1210, le titre d’abbé de Notre-Dame, supprimé de fait parmi les membres du chapitre, paraît avoir été retenu par quelques-uns de nos rois, successeurs du pieux fondateur. Mais ce titre ne semble avoir été pour le monarque qu’un simple moyen de battre monnaie en percevant certains droits fiscaux, qui furent abandonnés peu à peu par saint Louis et ses successeurs.
     (28) Avant la fondation faite par le roi Robert, les chrétiens de cette partie de la ville d’Etampes avaient déjà une église à l’endroit même où le pieux roi fit élever Notre-Dame. Fleureau a constaté l’existence de cet ancien temple; il a même nommé le saint sous le vocable duquel était érigé cet ancien sanctuaire. Mais il se trompe, lorsqu’il dit que ce premier monument a été totalement détruit. L’église Notre-Dame le recouvre tout entier, mais il existe encore, eu partie du moins; et ce que nous nominons aujourd’hui la crypte de Notre-Dame u’est autre chose que l’abside de cette première église. Il suffit de descendre dans la crypte pour se rendre compte que cet édicule était autrefois en plein air; les fenêtres qui l’ajouraient existent encore, avec leurs baies largement évasées en dedans, comme dans tous les anciens monuments. C’est par les alluvions successives et les terrassements sans cesse renouvelés, que cet édifice se trouve si profondément enseveli et placé au-dessous du niveau actuel de tout ce qui l’entoure.
 
     
(29) Au XIVe et au XVe siècle, il y eut même des vicaires des chapelains, ce qui constitua une troisième catégorie d’ecclésiastiques à Notre-Dame. Les nombreuses fondations de chapelles faites par saint Louis, par les comtes d’Etampes et même par des particuliers, avaient nécessité cette augmentation du nombre des prêtres dans la collégiale.
     Outre les chanoines (30), il y avait à Notre-Dame des chapelains qui possédait chacun un véritable bénéfice. La nomination de ces chapelains appartenait au chapitre, niais celui-ci ne pouvait dépouiller le prêtre pourvu d’une chapellenie, sinon pour le punir d’une faute bien constatée; il ne pouvait pas même faire passer le chapelain d’une chapelle à une autre (31).

     En 1231, intervint entre les chanoines et les chapelains un sage règlement qui mettait en commun tous les biens de l’église Notre-Dame et en réglait la distribution entre chacun des bénéficiers (32). C’est ce qu’on nomma la formation de la communauté.

     Cet accord et cette communauté des biens servirent de base aux chapelains pour réclamer dans la suite la complète égalité de traitement, de droits et d’honneurs entre eux et les chanoines, leurs supérieurs. Déboutés de cette prétention, nous les voyons sans cesse revenir à la charge; et bien que leur nombre et leur importance aient de beaucoup diminué dans le courant du XVIIIe siècle, ils maintinrent, malgré les accords, les [p.XX] règlements, les jugements et les sentences, une partie de leurs réclamations, jusqu’à la Révolution française qui mit tout le monde d’accord.
     (30) Le nombre des chanoines de Notre-Dame varia à différentes époques. Il fut d’abord de douze, non compris le supérieur, ou l’abbé. Au XIIe siècle, il fut de onze par suite de la suppression d’une prébende. En 1529, on en supprima une autre en faveur des enfants de chœur.  Mais pendant le XVIIe siècle, il y eut de nouveau douze chanoines, comme il est facile de le voir dans le Factum fait par les chanoines de Sainte-Croix et que j’ai cité plus haut.

     
(31) V. charte XV.

     
(32) V. charte XXX.
     Dans les ombres du XIVe siècle, on voit se dégager du milieu des bénéficiers de Notre-Dame un personnage, dont le rôle tout modeste d’abord ne cessera de grandir, et finira par absorber presque toute l’autorité, tous les droits, tous les honneurs ce personnage, c’est le curé. A l’origine son rôle est si effacé, qu’il est à peine visible. Sa fonction jugée toute matérielle est dévolue à l’un des membres du chapitre, le chanoine chevecier d’ordinaire (33). Tout en étant le curé de la paroisse, il est obligé de faire diacre ou sous-diacre aux offices solennels du chapitre. Pour ses offices paroissiaux, il a un modeste autel dans un des coins de la collégiale; ses confrères le citent à leur barre, l’admonestent, le réprimandent et le condamnent quelquefois (34). Mais le curé, qui par la nature de ses fonctions est sans cesse en rapport avec les paroissiens, obtient peu à peu pour eux des concessions, qui lui profitent à lui-même.
     (33) Celui qui avait le soin du matériel du chœur: livres de chant, luminaire, etc.

     
(34) V. charte XXIV.
     A la suite ou durant la guerre de Cent Ans, on lui permet de quitter son autel latéral (35), et de se servir de l’autel principal pour les fonctions curiales. Cette concession, qui ne fut d’abord que temporaire, devint perpétuelle par les soins et l’habileté des curés, qui se succédèrent et poursuivirent toujours le même but. Le changement des mœurs aidant, l’importance des curés grandit tant et si bien qu’ils devinrent peu à peu les plus puissants, sinon les premiers personnages du chapitre de Notre-Dame; et lorsque l’ancien ordre de choses [p.XXI] s’écroula, la dignité de chantre naguère si enviée n’était plus que l’égale de celle de curé de la paroisse.
     (35) Durant un certain temps, la place concédée au curé pour y remplir les fonctions curiales fut encombrée. Il n’est pas impossible que l’église Notre-Dame, qui extérieurement ressemble une forteresse crénelée, n’ait vu l’une de ses nefs convertie en ambulance, comme le veut une tradition, et n’ait servi elle-même de lieu de refuge aux paroissiens apeurés, dans l’un des sièges que la ville eut à soutenir, pendant la douloureuse époque de la domination anglaise.
IX

     Les titres du Cartulaire relatifs à l’abbaye de Morigny, située aux portes d’Etampes, n’apprennent que bien peu de choses touchant l’histoire de cette célèbre communauté de Bénédictins, dont la fondation fut presque contemporaine de celle de l’église Notre-Dame.

     Je trouve l’abbé de Morigny assistant à la nomination du chantre ou supérieur du chapitre chaque fois qu’il y a lieu à élection. Ce n’est pas en vertu d’un droit qu’il a sur les chanoines, il est là à titre d’hôte et d’ami; et la dignité dont il est revêtu rehausse la cérémonie à laquelle il préside d’ordinaire.

     Quand les intérêts temporels de l’abbaye et ceux du chapitre sont en contact et peuvent donner lieu à un litige, — ce qui arrivait souvent, — l’affaire se termine toujours par un accord. «C’est pour eschever (éviter) rigueur de procéz et pour paix et amour nourir entr’eux,» dit un des documents du Cartulaire et qui porte la date de 1397 (36).

     
(36) V. charte LXXXVI.
     Des difficultés survenues au sujet du droit de sépulture et auquel Fleureau fait allusion, il n’est pas resté trace dans le Cartulaire: et contrairement à ce qui se passait pour Sainte-Croix, l’entente la plus cordiale et la plus religieuse me parait avoir régné entre les deux familles sacerdotales de Notre-Dame et de Morigny, dont j’ai eu à suivre l’histoire (37).

X

     Ce n’est point uniquement pour ces données sur l’histoire ecclésiastique d’Étampes et des environs, pas plus que pour apprendre la vie du clergé de nos contrées au moyen âge, que [p.XXII] j’ai lu le Cartulaire. Ce double point de vue avait son charme et son intérêt, mais j’y ai cherché autre chose.
     (37) V. chartes LXXXIV et suiv.
     Ce n’est pas davantage pour les résultats qu’on en peut tirer au sujet de notre histoire nationale, que j’ai consenti à sa publication; car la lecture du Cartulaire n’offre rien qui puisse modifier l’histoire générale de notre pays, bien qu’il renferme vingt-quatre lettres royales, neuf bulles papales, dix-sept lettres épiscopales, dix lettres des comtes d’Étampes, et plusieurs autres émanant de personnages historiques. Tous ces documents sont intéressants et quelques-uns mêmes inédits, mais ce que j’ai aimé surtout à rencontrer dans notre Cartulaire, ce sont les détails d’histoire locale, complètement inconnus, ou totalement oubliés. Que de noms de lieux-dits défigurés ou totalement disparus y sont rappelés! Combien de villages, de hameaux du Gâtinais et de la Beauce seront étonnés de voir leur existence remonter à cinq ou six siècles! Et dans ces hameaux, que de modifications le temps n’a-t-il pas apportées avec lui! Qui se douterait, par exemple, que cette ferme isolée et triste de Chandoux, perdue là-bas dans la plaine de Beauce, existait déjà en 1046? Qu’elle avait même une certaine importance, s’y trouvait une mairie et un maire, c’est-à-dire un régisseur ou un administrateur (38)?
     (38) V. chartes n°XCV et XCVI.
     Et ce petit pays de Brières-les-Scellés, dont le souvenir m’est resté si cher, lui si inconnu aujourd’hui, si oublié entre ses collines et au fond de sa vallée, ne sera-t-il pas étonné et heureux à la fois d’apprendre que plusieurs de ses habitants, ses bourgeois, pour parler comme notre manuscrit, faisaient jadis figure auprès de ceux d’Étampes, jouissaient des mêmes droits et des mêmes privilèges devant les rois, les comtes et autres grands seigneurs, maîtres d’Étampes.

     A côté des noms de pays, ne puis-je pas signaler les noms de familles disparues, dont plusieurs étaient contemporaines des Croisades, et y avaient quelques-uns de leurs membres? Les Gravelle, les Richarville, les Paviot, les Outarville, les des Mazis, et tant d’autres, dont les noms ne se trouvent point dans [p.XXIII] les grands recueils spéciaux du XVIIe siècle, et à plus forte raison dans ceux du nôtre.

     Eu me plaçant à un autre point de vue, n’ai-je pas le droit de signaler aux érudits et aux savants de notre époque, si avides de connaître tout ce qui touche à l’instruction, des titres comme la pièce n°LX, laquelle relate la nomination d’un maître d’école, dans le cloître de Notre-Dame, en plein XIVe siècle? Que diront en face de ce document ceux qui s’imaginent que ce sont nos contemporains qui ont vu naître l’école populaire?

XI

     Enfin, ce qui m’a plus touché que tout le reste dans les pages du Cartulaire, c’est de voir dans le lointain des âges l’union de la population d’Étampes avec son clergé, la place que le peuple donnait alors à la religion dans ses préoccupations quotidiennes. Car, ce ne furent pas seulement des rois, comme saint Louis, ni des princes comme ce Louis d’Évreux, comte d’Étampes, lequel dota si magnifiquement Notre-Dame, qui firent des fondations pieuses dans la collégiale. J’y trouve également, au nombre des fondateurs et des bienfaiteurs, les noms de Jean Bourginel, de Regnault Lebrun, des frères Hué, de Guillaume Célérier, qui tous appartenaient à la classe moyenne, pour ne pas dire populaire, et qui donnaient partie de leurs biens temporels à l’église, afin de sauver leur âme et d’acheter le ciel! Ah! c’est qu’on n’avait pas encore appris aux petits et aux humbles à se passer de Dieu; à croire que tout finit ici-bas; on ne leur avait pas encore dit que le prêtre était leur ennemi, l’église leur spoliatrice; on n’avait pas encore soufflé au cœur du peuple la haine, le mépris, l’indifférence, l’irréligion, l’impiété!

XII

     La lecture de notre Cartulaire m’avait donné l’idée de le mettre au jour, mais comment faire cette publication qui, à [p.XXIV] cause de l’importance du manuscrit, allait demander beaucoup de temps et beaucoup d’argent? Or, il n’y avait point à s’y tromper, le Cartulaire, si intéressant qu’il soit pour nous, n’est cependant point une œuvre totalement inédite. Fleureau, dans ses Antiquitéz d’Étampes, en a publié un grand nombre de pièces: 42 sur 114. Il est vrai que l’ouvrage de Fleureau est à peu près introuvable; il fait l’ornement de quelques bibliothèques privilégiées; et lorsque par hasard il en apparaît un exemplaire dans quelque vente publique, les prix exorbitants qu’il atteint l’empêchent d’être à la portée de toutes les bourses, et par conséquent de tous les lecteurs. Et de tous les efforts tentés dans ces derniers temps pour en donner une nouvelle édition, aucun n’a encore, que je sache, été jusqu’ici couronné de succès. De plus je ne puis me départir de cette pensée c’est que Fleureau n’a jamais vu, ou du moins jamais lu le Cartulaire. Les chanoines de Notre-Dame ne communiquaient pas facile ment leur Répertoire; et les différences qui existent entre le texte de Fleureau et celui de notre manuscrit, la diversité des dates entre les pièces des deux textes, tout cela me confirme de plus en plus dans mon opinion.

     Il n’y a pas que Fleureau qui ait eu connaissance des documents contenus dans le Cartulaire. Il a été signalé à plus d’un chercheur (39). Des mains indiscrètes l’ont annoté, ont essayé des titres pour chaque pièce, écrit sur les marges; l’une d’elles a même essayé de rédiger une table.

(39) Je l’ai moi-même communiqué à M. A. Luchaire qui l’a utilisé pour son Catalogue des actes de Louis VII.
     M. Maxime de Montrond l’a consulté pour son ouvrage sur Etampes. — Une légende, dont je ne garantis pas l’authenticité, dit que notre Cartulaire fut aussi communiqué, il y a quelque trente ans, à un professeur pour le publier. On ajoute que ce manuscrit voyagea dans le midi avec son futur éditeur, et qu’après avoir visité Carcassonne ou quelque ville voisine, il rentra, non sans peine, au presbytère de Notre-Dame, qu’il aurait bien dû ne pas quitter.

     Au milieu de tous ces emprunts faits au Cartulaire et de ces [p.XXV] diverses tentatives de publications, il fallait se décider et adopter un mode de publication, qui ne prit pas trop de temps et qui ne grevât pas trop le budget de la Société historique et archéologique du Gâtinais qui s’était chargée de publier notre Cartulaire.

     Voici le parti auquel on s’arrêta: Donner dans un titre succinct toutes les pièces publiées par Fleureau, en renvoyant à la page de son ouvrage pour le texte même de la charte. Conserver toujours l’ordre des pièces observé par le Cartulaire et indiquer, dans des notes, les différences entre les deux textes lorsqu’il s’en présente. Publier intégralement tous les documents qui ne se trouvent pas dans le vieil historien d’Étampes.

XIII

      Même pour cette publication restreinte, j’étais bien novice. Aussi, là encore, ai-je été bien heureux de rencontrer le bien veillant concours de M. Stein, notre secrétaire. Il a libéralement mis à ma disposition sa science des vieilles écritures et sa vaste érudition. Souvent il a corrigé des erreurs que je n’eusse point su éviter. Quelques-unes des notes qui citent des publications modernes ont été rédigées par lui; c’est justice de le dire, et j’ai plaisir à le reconnaître, en le priant d’en accepter mes sincères remerciements.

     Pour les notes historiques, j’ai souvent eu recours aux divers historiens d’Étampes, à Fleureau principalement. Mais j’ai trouvé aussi de précieux renseignements dans les Rues d’Étampes, de notre confrère, M. Léon Marquis. Même lors qu’il m’est arrivé de dire, dans mes notes, que les noms de tel ou tel officier de la justice, comme les baillis ou prévôts, ne se trouvent pas dans Marquis, c’est dans la Rapsodie citée par lui à la fin de son ouvrage qu’il faut lire; car plusieurs de ces personnages ont trouvé place dans une liste dressée par l’auteur lui-même et qui se trouve à la page 51 de son volume.

     Tel est le résumé que j’ai cru devoir faire pour initier le lecteur aux matières contenues dans le Cartulaire. Puisse cette [p.XXVI] publication, que j’aurais voulue plus complète et plus parfaite, contribuer à mieux connaître notre pays, son histoire, son passé; et si j’atteins ce but, je me tiendrai comme largement indemnisé de mes efforts.


Bures, le 19 mars 1888.


  

INTRODUCTION
RÉSUMÉS
APPENDICE
INDEX

RÉSUMÉS DES 114 CHARTES

I.
Sentence de Philippe II, roi de France, prononcée contre les chanoines et le chapitre de Sainte-Croix d’Etampes.
Saint-Jean-d’Acre, 1191.
[Publiée par D. Fleureau. p. 389.]
II;
Donation* faite par Philippe II, roi de France, au chapitre de Notre-Dame d’Étampes, de l’église Sainte-Croix avec tous ses biens, privilèges et revenus.
Fontainebleau, 1189. [p.2]

[Publ. par D. Fleureau, p. 384.]

* Cette donation fut révoquée quelques jours plus tard. — Cf. FLEUREAU, p. 385 et suivantes.
III;
Commission donnée par Philippe II à Maurice, évêque de Paris, au doyen, au chantre, au chancelier de la même église, et à l’abbé de Sainte-Geneviève, à l’effet de régler le différend soulevé entre le chapitre de Notre-Dame et celui de Sainte-Croix d’Étampes.
Avril 1190.
[Publ. par D. Fleureau, p. 386.]

IV;
Mandement de Philippe II au bailli et au prévôt d’Étampes dc faire exécuter la sentence des commissaires royaux contre le chapitre de Sainte-Croix d’Étampes.
Saint-Jean-d’Acre, 1191. [p.3]

V.
Bulle du pape Célestin III, portant confirmation. de la sentence des commissaires royaux contre le chapitre de Sainte-Croix et en faveur du chapitre de Notre-Dame d’Etampes.
Rome, palais de Latran, 1191.
[Publ. par D. Fleureau, p. 390.]
VI.
Bulle du même pape Célestin III, portant défense de bâtir aucune église ou oratoire dans les limites des paroisses Notre-Dame et Saint-Basile d’Étampes*, sans la permission [p.4] du chapitre dc Notre-Dame, on celle de l’archevêque dc Sens.
Rome, palais de Latran, 1191.
* Il est à remarquer que Saint-Basile n’existait pas encore à cette [p.4] époque comme paroisse spéciale, puisqu’elle ne fut séparée de celle de Notre-Dame qu’en 1226.
VII.
Bulle du pape Clément III, portant confirmation de la sentence des commissaires royaux contre le chapitre de Sainte Croix d’Étampes.
Rome, palais de Latran, 1190. [p.5]

VIII.
Bulle du pape Grégoire IX, portant confirmation d’un arbitrage conclu entre l’archidiacre d’Étampes et le chapitre de l’église Notre-Dame d’Étampes, relatif aux droits que l’archidiacre prétendait exercer sur les chanoines et le clergé de Notre-Dame.
Rome, palais dc Latran, 1239.
[Publ. par D. Fleureau, p. 336.]
IX.
Bulle du pape Innocent III, confirmant derechef la sentence [p.6] des commissaires royaux dans le différend qui existait toujours entre le chapitre de Notre-Dame et celui de l’église Sainte-Croix d’Étampes.
Rome, palais de Latran, 1209.
[Publ. par D. Fleureau, p. 390.]
X.
Bref du pape Alexandre IV relatif un nouveau différend survenu entre les chapitres de Notre-Dame et de Sainte-Croix, les premiers prétendant que les chanoines de Sainte- Croix étaient tenus, à certains jours, de venir en procession dans l’église de Notre-Dame.
Viterbe, octobre 1257.
[Publ. par D. Fleureau, p. 391.]
XI.
Guillaume, archevêque de Reims, cardinal du titre de Sainte Sabine, et régent du royaume pendant l’absence de Philippe-Auguste, donne ordre aux commissaires royaux de terminer au plus tôt le différend existant entre les deux chapitres de Notre-Dame et de Sainte-Croix de la ville d’Étampes.
Année 1190
*.
[Publiée par D. Fleureau, p.387.]

* Cette pièce ne porte pas de date, mais elle est assurément de la fin de l’année 1190.
XII.
Pierre de Corbeil, archevêque de Sens, porte à la connaissance publique l’accord intervenu entre les deux chapitres [p.7] de Notre-Dame et de Sainte-Croix d’Étampes, et que sera tenu d’observer le chapitre de Sainte-Croix relativement aux cérémonies religieuses, au droit paroissial, à l’aumônerie des Bretons, aux censives et à la prébende accordée au chantre de Notre-Dame.
[Sens], mars 1211.

XIII.
Hugues, doyen de l’église Sainte-Croix d’Étampes, publie l’accord fait entre les deux chapitres de Notre-Dame et de Sainte-Croix.
[Etampes], mars 1210, v. s. [p.8]

XIV.
Même accord et même règlement publiés par Guillaume*, chantre de l’église Notre-Dame d’Etampes.
[Etampes], mars 1210, v. s. [p.9]
* Il y a bien de la probabilité, dit Fleureau, que le premier chantre qui a eu l’honneur d’être chef de l’église et du chapitre de Notre-Dame apres que nos Roys se sont reservez la dignité d’abbé, ç’a été un nommé [p.9] Guillaume, dont il est parlé dans l’accord fait l’an 1210. (D. FLEUREAU, pag. 351.)
XV.
Règlement fait par Eudes, abbé de Notre-Dame d’Etampes, au sujet de la translation des chapelains de cette église d’un autel l’autre*.
Etampes, 1193.
[Publ. par D. Fleureau, p. 303.]

* Cet acte est le premier en date de tous ceux qui ont trait au désaccord plusierus fois séculaire, qui s’éternisa entre les chanoines et les chapelains de l’église Notre-Dame d’Etampes. Odon ou Eudes, qui est ici qualifié d’abbé de Notre-Dame, était en même temps archidiacre de l’église de Paris: — (Cf. FLEUREAU, p. 302.)
XVI.
Bulle du pape Calixte II portant confirmation aux églises de Notre-Dame et de Saint-Basile d’Étampes du droit de sépulture qui leur était disputé par quelques uns de leurs paroissiens.
Sens, 4 décembre 1119.
[Publ. par D. Fleureau, p. 491 (2)]

Cf. UL. ROBERT Etude sur les actes de Callixte II (1874), n°78.
XVII.
Lettre du chantre et du chapitre de l’église Notre-Dame d’Étampes relative à l’abbaye de Villiers*, près La Ferté-Alais.
[Etampes], décembre 1239. [p.10]

* L’abbaye de Villiers, dont il est ici question, était une communauté [p.10] de femmes suivant la règle de saint Benoit. — Le nom du chantre de Notre-Dame d’Etampes qui a écrit cette lettre n’a pu être retrouvé dans la liste incomplète des chantres de Notre-Dame, donnée par Fleureau, p. 351 et suivantes.
XVIII.
Règlement fait en commun par les membres du chapitre de Notre-Dame d’Étampes, touchant le serment, les gros, les fruits, les droits perçus pour l’apposition du sceau.
Étampes, 11 juin 1306.

[Publ. par D. Fleureau, p. 310.]
XIX.
Concession faite par Louis IX, roi de France, aux chanoines de Notre-Dame d’Étampes, des oblations qu’il avait coutume [p.11] de percevoir la veille et le jour de l’Assomption de la sainte Vierge.
Étampes, décembre 1257.
[Publ. par D. Fleureau, p. 309.]
XX.
Ordre donné par l’archevêque de Sens, aux chapelains de Notre-Dame d’Étampes, de ne pas molester les chanoines de la même église dans leurs droits et privilèges.
S. 1. n. d. [p.12]

XXI.
Division des paroisses de Notre-Dame et de Saint-Basile d’Etampes, faite par l’ordre de Gautier III Cornut, archevêque de Sens, et acceptée par le clergé des deux églises.
Sens, 1226
*.
[Publ. Par D. Fleureau, p. 404.]

* Après la date, on lit dans le Cartulaire ces quelques mots qui ne se trouvent pas dans Fleureau: «Etiam est querita divisio facta per chapitulum predicte ecclesie, et sigillata sigillo ejusdem de assensu partium.»
XXII.
Charte de Louis VII accordant un droit de foire* au chapitre de Notre-Dame.
Étampes, 1160
**. [p.13]

[Publ. par D. Fleureau, p. 349.]

*Cette foire se tenait le samedi d’après la fête de l’Assomption, et ne durait qu’un jour. — Comme ce droit était inséparablement uni à l’abbaye, quand le titre d’abbé fut supprimé, le droit de foire demeura au Roi. (Cf. FLEUREAU, p. 349.)

** Il y a une difficulté relativement à la date de Cette charte. Fleureau, qui avait sans doute l’original sous les yeux, dit que cette pièce est de 1171 et de la 34e année du règne du roi Louis VII. Notre manuscrit porte la date de 1160, c’est-à-dire la 24e année du règne du même roi Louis VII. Je n’ose décider lequel a raison, ou de Fleureau dont l’autorité est grande, ou du manuscrit que j’ai sous les yeux. Ces deux dates d’ailleurs sont possibles, car Louis VII régna de 1137 à 1180. M. A. LUCHAIRE (Études sur les actes de Louis VII, p. 241), en mentionnant cette pièce sous le n°438, se fonde sur deux raisons assez plausibles pour admettre la date 1160.
XXIII.
Sentence rendue par l’abbé de Saint-Germain-des-Prés, l’abbé de Sainte-Geneviève, le prieur de Saint-Germain de Paris, et le chevecier de Notre-Dame d’Étampes, contre les chapelains de l’église Notre-Dame.
S. l. n. d. [p.14]

XXIV.
Accord fait entre le chapitre de l’église Notre-Dame d’Etampes et Pierre Delas*, curé de la même église, au sujet de la suppression de plusieurs charges que celui-ci négligeait d’acquitter, bien qu’il y fût tenu en vertu de son bénéfice. Cet accord fut conclu par les soins de Jean Le Vassor, doyen de la chrétienté d’Etampes, spécialement délégué à cet effet par l’archevêque de Sens, Louis de Melun.
Étampes, 20 décembre 1434. [p.15] [p.16] [p.17] [p.18]
* Il est à remarquer que ce Pierre Delas, chanoine chevecier et curé de la paroisse Notre-Dame, était originaire d’Etampes, qu’il avait été élevé par les soins du chapitre, et que ce fut pour cette raison qu’on se montra si bienveillant à son égard..
XXV.
Concordat passé entre Henri Sanglier, archevêque de Sens, et le chapitre de Notre-Dame d’Etampes, au sujet de la présentation à la cure de Saint-Basile de la même ville. Ce concordat fut conclu par les soins du cardinal Mathieu, évêque d’Albano et légat en France, assisté des évêques de Chartres et de Meaux.
[Saint-Denis, 1127
*]
[Publ. par D. Fleureau, p. 201.]

* C’est Fleureau qui indique la date de cette charte, et les raisons qu’il donne en faveur dc cette année 1127 me paraissent irrécusables. Il dit aussi que ce concordat fut conclu dans l’abbaye de Saint-Denis, où se tenait une assemblée considérable de prélats. (Cf. FLEUREAU, p. 401 et 402.)
XXVI.
Dispense accordée par Daimbert, archevêque de Sens, aux chapelains de l’église Notre-Dame d’Etampes, d’aller, chaque année, assister au synode qui se tenait à la métropole.
Sens, septembre 1104.
[Publ. par D. Fleureau, p. 338.]
XXVII.
Don des oblations faites à l’Hôtel-Dieu d’Etampes, au maître des Frères du dit Hôtel-Dieu. Cette donation fut faite par le chapitre de Notre-Dame, à la demande du chanoine chevecier qui avait jusque-là droit à ces dites oblations.
1225. [p.19]
[Publ. par D. Fleureau, p. 413.]
XXVIII
Prérogatives accordées par le roi Henri 1er à l’abbé et au chapitre de Notre-Dame d’Etampes*.
Compiègne, 1046.
[Publ. par D. Fleureau, p. 292.]

* On lit dans le Cartulaire, en tête de cette charte, deux notes qui ne se trouvent pas dans Fleureau: 1° Copie faicte l’original : Comment il appert que la justice laye (laïque) ne peuleut mettre la main ung chanoine d’Estampes, ne prendre riens ès maisons ou ilz demeurent sur pène de cent livres d’amende.
2° Donné pour copie soubz le scel de la prévosté d’Estampes, l’an de grâce mil ccc soixante et quatre, le lundi xvlle jour du mois de juing.
     Par contre Fleureau ajoute à la fin de cette charte une indication omise par le Cartulaire : « Ego Baldovinus cancellarius relegendo subscripsi. »

XXIX.
Permission accordée par Etienne Bequart, archevêque de Sens, au chantre et au chapitre de Notre-Dame d’Etampes de nommer aux chapellenies vacantes en leur église, et ce nonobstant une ordonnance que les chanoines avaient faite, et qu’il avait lui-même confirmée.
1306.
[Publ. par D. Fleureau, p. 340.]

XXX.
Ordonnance faite par le chapitre de Notre-Dame d’Etampes touchant les biens qui doivent être distribués aux chanoines et aux chapelains en raison de leur qualité et de leur assistance aux offices du chœur.
Étampes, 1231. [p.20]
[Publ. par D. Fleureau, p. 305.]
XXXI.
Charte de Jean de Nanton, archevêque de Sens, par laquelle il reconnaît et confirme au chapitre de Notre-Dame d’Etampes le droit de présentation à la cure de Saint Basile de la même ville. Cette charte fut donnée lors de la nomination du successeur de Jean Hue, mort curé de Saint-Basile en 1430.
Montargis, 2 décembre 1430. [p.21]

XXXII.
Guillaume de Melun, archevêque dc Sens, confère la cure de Notre-Dame d’Étampes*, avec tous ses droits et privilèges, à un prêtre nommé Jean Thomas. Celui-ci succédait à Raoul Trichet qui avait résigné ce bénéfice pour accepter une autre charge.
Nolon
**, 21 mai 1371. [p.22]
* Il y avait dans l’église Notre-Dame d’Etampes, comme dans beaucoup d’autres collégiales, un autel spécialement affccté au service paroissial. C’est cet autel qui porte dans cette charte et dans plusieurs autres le nom d’église paroissiale : ecclesia parochialis.

** Nolon, aujourd’hui hameau de la commune de Cuy, canton de Pont (Yonne), était un château de plaisance des archevêques de Sens déjà au XIIIe siècle. — Cf. Cartulaire de l’archevêché de Sens, Bibl. nationale, mss. latin, n°9896, f° 12.
XXXIII.
Mandement aux chapelains de l’église Notre-Dame d’Étampes pour leur rappeler l’obéissance aux règlements faits par le chapitre. Réponse des chapelains qui affirment avoir toujours obéi fidèlement aux statuts.
Étampes, 2 août 1343. [p.23] [p.24]

XXXIV.
Fondation de deux chapellenies en l’église de Saint-Jacques de Bédégon*. Cette fondation fut faite par le roi Philippe Auguste qui assigna douze livres dix sols parisis de rente annuelle à chaque chapelain, payables par moitié dans l’octave de Pâques et à la Saint-Remi*.
Paris, février 1192, n. s.
[Publ. par D. Fleureau, p. 406.]

* L’église, ou mieux la chapelle de saint Jacques de Bédégon, était située dans le grand cimetière. Tout près de cette chapelle il y avait une hôtellerie ou hospice qui servait aux pelerins se rendant à Saint-Jacques de Compostelle.
* Cf. LÉOPOLD DELISLE: Catalogue des actes de Philippe-Auguste (Paris, 1856), n° 360.
XXXV.
Fondation de la chapelle Saint-Pierre en l’église Notre- Dame d’Étampes, faite par le roi Louis IX, pour le repos de l’âme de la reine Blanche, sa mère. Le chapelain qui jouissait de ce bénéfice était tenu de dire chaque jour la messe des Morts, excepté aux fêtes solennelles.
Orléans, octobre 1255. [p.25]
[Publ. par D. Fleureau, p. 342.]
XXXVI.
Fondation de deux chapellenies en la chapelle de l’Hôtel-Dieu d’Étampes, faite par Jean Bourginel, natif d’Etampes. Ratification de cette fondation et règlement pour percevoir les revenus dus aux deux chapelains, donné par Marguerite de Provence (vidimus de Philippe III le Hardi, son fils, du même jour).
Saint-Germain-en-Laye, 31 mai 1274.
[Publ. par D. Fleureau, p. 419.]

XXXVII.
Fondation de la chapelle de Saint-Denis en l’église Notre- Dame d’Étampes, par Louis IX, roi de France.
Orléans, octobre 1255
*.
[Publ. par D. Fleureau, p. 341.]

* Notre manuscrit porte bien expressément la date de 1255. Mais Fleureau, qu’il est bon d’écouter en ces matières, dit textuellement aux pages 340 et 341 que cette fondation eut lieu un an avant celle de la chapellenie de l’autel Saint-Pierre (voyez charte XXXV), c’est-à-dire au mois d’octobre 1254. Notre manuscrit ajoute aussi au texte donné par Fleureau cette mention : Data vacante cancellaria.
XXXVIII.
Fondation des chapellenies de Saint-Paul et de Saint-Denis* en l’église Notre-Dame d’Étampes, par Louis I comte [p.26] d’Evreux**, seigneur d’Étampes, pour l’accomplissement d’un article du testament de Marguerite d’Artois, sa femme.
Paris, mars 1313, n. s.

[Publ. par D. Fleureau, p. 344.]

* Il importe de ne pas confondre cette fondation d’une chapellenie de Saint-Denis faite par Louis Ier, seigneur d’Etampes, avec celle qu’avait déjà fondée en l’honneur du même saint le roi saint Louis, comme il est dit dans la charte précédente.

**  Ce Louis Ier était fils de Philippe III le Hardi et de Marguerite de Brabant, seconde femme dudit roi. Il fut mis en possession de la seigneurie d’Etampes par Philippe le Bel, son frère, en l’année 1307.
XXXIX.
Amortissement fait par Philippe Ier roi de France, de la place où était bâtie la chapelle de Saint-Jacques de Bédégon*, au grand cimetière d’Etampes.
S. 1. n. d. (XIe siècle),

[Publ. par D. Fleureau, p. 405.]

* Le nom de cette chapelle lui vient du hameau de Bédégon, où elle est située et dont il ne reste plus aujourd’hui que quelques masures au-dessous de ladite chapelle. On a tort à Etampes de l’appeler Bezegond, nom erroné que plusieurs historiens de la ville ont donné comme vrai.
XL.
Ordonnance du roi Philippe-Auguste, qui soumet les deux chapelains de Saint-Jacques de Bédégon à l’autorité du chapitre de Notre-Dame, et donne aux chanoines l’institution de ces deux chapellenies.
Paris, 1193-1194
* [p.27]

[Publ. par D. Fleureau, p. 407.]

* Cette charte a été donnée entre le 1er novembre 1193 et le 9 avril 1194. — Cf. LÉOPOLD DELISLE, Catalogue des actes de Philippe-Auguste (Paris, 1856), n° 408.
XLI.
Etablissement de la communauté entre les chanoines, le chapitre et les chapelains de Notre-Dame d’Etampes*.
Etampes, juin 1231.
[Pub. par D. Fleureau, p. 305.]

* Cette pièce est la reproduction exacte de la charte XXX.
XLII.
Accord conclu par arbitrage entre l’archidiacre d’Etampes et le chapitre de Notre-Dame de la même ville, au sujet de leur juridiction respective.
[Etampes], 28 juin 1229.
[Publ. par D. Fleureau, p. 335.]
XLIII.
Bulle du pape Grégoire IX, qui confirme l’accord conclu entre l’archidiacre et le chapitre de Notre-Dame d’Etampes, au sujet de leur juridiction*.
Rome, palais de Latran, 1er juin 1239.
[Publ. par D. Fleureau, p. 336.]

* C’est la reproduction textuelle de la charte n°VIII. L’accord dont il est question ici est relaté dans la pièce précédente, n° XLII.
XLIV.
Assignation donnée à l’archidiacre d’Étampes et au chapitre de Notre-Dame de la même ville, au sujet dc leur procès.
[Étampes], 29 novembre 1228. [p.28]


Assentiment donné par le chapitre de Sens à toutes les mesures prises par l’archidiacre Pierre envers le chapitre de Notre- Dame d’Etampes.
Sens, 30 décembre 1228. [p.29]

XLVI.
Lettre de l’archidiacre Pierre, touchant l’arbitrage conclu entre lui et le chapitre de Notre-Dame d’Étampes, par laquelle il promet d’obéir aux décisions de l’arbitre désigné. [p.30] [p.31]

XLVII.
Vidimus, par le doyen de la chrétienté d’Étampes, des lettres du chapitre de Sens consentant à l’accord conclu entre l’archidiacre et le chapitre de Notre-Dame d’Etampes*.
14 novembre 1346. [p.32]
* Ces lettres d’assentiment sont précédemment publiées (n°XLV), elles ont été données le 30 décembre 1228.
XLVIII.
Vidimus, par Philippe, doyen de la chrétienté d’Étampes, et Guillaume, chantre de Sainte-Croix, des lettres des chanoines de Paris désignés comme arbitres pour rétablir l’accord entre l’archidiacre et le chapitre, et du règlement de juridiction établi par eux au civil et au criminel (2).
28 juin 1280. [p.33] [p.34]

XLIX.
Guillaume* chantre de Notre-Dame d’Étampes, en union avec le chapitre de la même église, fait défense à tous les clercs et sujets de cette église d’obéir en quoi que ce soit aux ordres de l’archidiacre, et de tenir compte de l’excommunication que pourrait lancer ledit archidiacre.
Étampes, août 1224. [p.35]
* Ce Guillaume, que nous avons déjà rencontré plus d’une fois, est probablement le premier qui ait été chef de l’église Notre-Dame en qualité de chantre, c’est-à-dire qu’il fut le successeur immédiat des abbés.
L.
L’archidiacre d’Étampes, à l’occasion d’une visite faite sur son ordre dans les églises Notre-Dame et Saint-Basile par Jean Nauden, doyen du Gâtinais, déclare qu’il ne veut rien innover et qu’il ne s’occupera nullement de ce qui concerne l’église paroissiale de Notre-Dame, qu’il importe [p.36] de distinguer de la collégiale elle-même, puisque les offices paroissiaux se faisaient à l’un des autels de la collégiale.
Étampes, 19 avril 1450. [p.37]

LI.
Donation par Louis II d’Evreux, comte d’Étampes (1), de plusieurs cens, rentes, héritages, fiefs, arrière-fiefs, etc., sis aux environs d’Étampes, ainsi que des droits de justice et mesurage y attenant, à la collégiale de Notre-Dame d’Étampes et à tous les bénéficiers de cette église.
Étampes, août 1373.
[Publ. par D. Fleureau. P. 324.]
LII.
Fondation de la messe du Comte, vulgairement dite Messe au Comte, par Louis II d’Evreux, comte d’Étampes*.
Paris, juillet 1378.
[Publ. par D. Fleureau, p. 320-323.]

* Cette charte n’est que la confirmation de la suivante qui fut donnée dix ans auparavant. Elle se trouve placée, on ne sait pourquoi, avant la charte de 1368 qu’elle devrait suivre. — Les règlements établis pour l’anniversaire du comte diffèrent un peu de ceux qui avaient été promulgués en 1368. Les lieux où il prend les revenus pour ces nouvelles libéralités sont parfaitement indiqués dans la charte; il est en particulier fait mention de dix livres à prendre au marché Saint-Gilles d’Etampes.
LIII.
Louis d’Evreux, comte d’Étampes, fonde la messe au Comte*. Il règle son anniversaire et indique minutieusement les lieux d’où l’on tirera les sommes et revenus nécessaires à l’acquittement de ses pieuses fondations.
Paris, juin 1368.
[Publ. par D. Fleureau, p. 315-320.]

* Le souvenir dc cette Messe au Comte, qui se chantait chaque matin dans l’église Notre-Dame, n’a pas totalement péri dans la mémoire des habitants d’Etampes, et il y a peu d’années des vieillards se rappelaient encore avoir assisté à cette messe, laquelle se célébrait de très grand matin.
LIV.
Amortissement consenti par Charles VI, roi de France, de tous les biens que Louis d’Evreux, comte d’Étampes, a [p.39] donnés à l’église et au collège de Notre-Dame. Dénombrement de tous ces biens.
Paris, février 1393 et novembre 1394.
[Publ. par D. Fleureau, p. 326-331.]
LV.
Amortissement consenti par Louis d’Evreux, comte d’Étampes, de tous les biens que Jean de Nacelles ou Nasselles*, son écuyer, avait donnés à l’église de Notre-Dame**.
Dourdan, mai 1375.
[p.40] [p.41] [p.42] [p.43] [p.44] [p.45] [p.46]
*  Suivant l’orthographe adoptée par Fleureau.
** Cette nouvelle faveur du comte d’Etampes était encore faite en vue d’augmenter les revenus des bénéficiers qui assistaient à la messe au Comte.
LVI.
Autre amortissement consenti par le même comte d’Étampes* du cens qui lui était dû sur les biens cédés par Pierre Durant et Ferry Huë, tous deux bourgeois d’Étampes, à l’église Notre-Dame, à la charge de quelques services religieux.
Étampes, 25 septembre 1384.
[p.47] [p.48] [p.49]
* Le comte d’Étampes. qui se montra si libéral en faveur de l’église Notre-Dame, s’était marié en 1357 avec la veuve d’un gentilhomme tué à la bataille de Poitiers. Il n’eut point d’enfants de son mariage; c’est pour quoi il disposa de tous ses biens avant de mourir, tant en faveur du clergé qu’en faveur de la famille royale à laquelle il était allié.
LVII.
Arrangement conclu entre le chapitre métropolitain de l’église de Tours et le chapitre de Notre-Dame d’Étampes, au sujet de droits et de redevances à prendre sur une grange située à Blandy.
Tours, 23 juin 1479.
[p.50] [p.51]

LVIII.
Accord consenti entre le chapitre de Notre-Dame d’Étampes et le prieur de Saint-Samson d’Orléans, touchant les dunes de Nangeville.
[Orléans], juin 1495.
Ratification de cet accord par les religieux de Saint-Samson.
(20 juin 1495).
[p.52] [p.53] [p.54] [p.55] [p.56]

LIX.
Charte de Henri Ier, roi de France, qui règle les prérogatives du chapitre de Notre-Dame d’Étampes.
Compiègne, 1046.
*
[Publ. par D. Fleureau, p. 292.]

* Cette charte n’est que le double de la pièce n°XXVIII.
LX.
Nomination de Jean Thomas, prêtre, comme maître des écoles de l’église Notre-Dame d’Étampes, faite par Ivard de Lunaires, chantre de cette église.
Étampes, 10 octobre 1367 (2).
[p.57]
(2) Parlant incidemment de cette pièce, l’auteur des Antiquités d’Étampes [p.57] dit qu’elle est de 1357 et qu’elle fut donnée le dimanche avant la fête de saint Denis. La mention expresse du Cartulaire semble donner tort à don Fleureau.
LXI.
Louis Ier d’Évreux, seigneur d’Étampes, assigne sur la prévôté d’Étampes trente sous tournois de rente, légués au chapitre de Notre-Dame par Marguerite d’Artois, son épouse, pour la célébration de son anniversaire.
Paris, août 1311.
[Publ. par D. Fleureau, p. 398.]

LXII.
Philippe IV, roi de France, amortit les trente sous tournois légués par Marguerite d’Artois, comtesse d’Étampes, au chapitre de Notre-Dame pour la célébration de son anniversaire.
Saint-Ouen, août 1311. [
p.58]

LXIII.
Exécution du testament de Charles d’Évreux, premier comte d’Etampes. Assignation de dix livres tournois sur la prévôté d’Etampes pour la célébration annuelle de quatre services solennels fondés par ce testament.
Cette charte contient en vidimus : 1° Une lettre de Jeanne d’Evreux, reine de France, sœur du comte Charles, et son exécutrice testamentaire (24 janvier 1337); 2° Une lettre de
[p.59] Philippe de Melun, évêque de Châlons-sur-Marne, confirmative de la précédente (même date).
Étampes, 10 février 1337.
[p.60] [p.61] [p.62]

LXIV.
Confirmation des précédentes lettres par la reine de France, Jeanne, femme de Philippe de Valois et sœur du comte d’Étampes, avec approbation de l’évêque de Châlons et de la comtesse d’Alençon, veuve du comte Charles.
Chàteau-Thierry, 11 juin 1337.
[p.63]

LXV.
Mandement de Jean, duc de Berry et comte d’Étampes, à son receveur, pour lui ordonner de payer au chapitre de Notre- Daine les huit livres parisis qu’il devait pour la fondation des anniversaires de Charles d’Évreux.
Poissy, 31 juillet 1400.
[p.64]

LXVI.
Concordat passé entre Guy des Noyers, archevêque de Sens, et le chapitre de Notre-Dame d’Étampes, au sujet de la vacance des cures de Notre-Dame et de Saint-Basile.
Moret, 1135.
*
[Publ. par D. Fleureau, p. 403.]

* Le texte de Fleureau nomine l’archevêque de Sens Gilo, c’est Guido qu’il faut lire. — De même Fleureau donne à cette pièce la date de 1180 tandis que le Cartulaire dit expressément 1185. Nous croyons que c’est cette dernière date qui est la véritable.
LXVII.
Liste des obligations qui incombent au chanoine chevecier de l’église Notre-Dame d’Étampes, à cause de son bénéfice de curé de la dite église. Reconnaissance de toutes ces obligations par messire Jean Olivier, curé et chevecier de Notre-Dame.
Etampes, 2 novembre 1439.
[p.65] [p.66]

LXVIII.
Jean des Mazis, chantre de l’église Notre-Dame d’Étampes, reconnaît l’obligation de donner dîner aux chapelains de la dite église à certains jours de fête.
[Étampes], 18 mai 1440.
[p.67] [p.68]

LXIX.
Charte de Philippe Ier, roi de France, qui confirme les privilèges accordés par les rois Robert et Henri Ier au chapitre de Notre-Dame.
Étampes
*, 1082; et la 23ème année de son règne.* [p.69]

[Publ. par D. Fleureau, p. 294 ]

* Il est à remarquer que c’est une des premières et rares pièces royales, dans lesquelles on dit Etampes-les-Nouvelles : Actum… Stampis novis.

** Le P. Fleureau a publié cette charte, il est vrai; mais son texte présente de notables différences avec celui de notre manuscrit. Il est important de signaler celles qui se présentent dans la dernière catégorie des témoins; elles renferment des renseignements précieux pour l’histoire, et nous les indiquons en les soulignant : «Interfuit etiam et hoc laudavit et concessit tunc temporis ipsius ecclesie abbas, — Hugo Bardulfus.— Albertus de Pilveris. filius Tescelini.— Teudo de Stampis.— Albertus Anseli filius.— Bernodalius. — Stephanus cantor. — Girardus canonicorum prepositus.— Giraldus canonicus.— Tetbaudus de Aqua.— Robertus de Alveris.— Petrus prepositus de Parisius et ciscircam. — Brilanus frater ejus.—Simon canonicus.— Otbertus canonicus.— Droco canonicus.— Seguinus Tropidormit filius.— Petrus Airardi filius et Hugo frater ejus.— Airicus cocus.— et Odardus Framerici filius.— Martinus canonicus.— Hilduinus canonicus.— Fulco canonicus.— [p.69] Godfridus sacerdos. — Albertus Desvourio Aurelianensis prepositus.— Roberti Anselli filius.— Frogerius Catalaunensis.— Robertus et Bernardus capellani.»
LXX.
Serment que prêtent les chapelains de Notre-Dame d’Étampes de respecter les droits de cette église et d’en garder les coutumes.
[Étampes], 19 octobre 1332.
[p.70]

LXXI.
Lettres d’Étienne Bequart, archevêque de Sens, vidimant et confirmant le règlement fait par le chapitre de Notre- Dame d’Étampes tant pour la collation et la présentation des bénéfices appartenant à ce chapitre, que pour l’élection du chantre.
S. 1., 18 juin 1300.
[Vidimus par l’official de Paris, du même jour.]
[p.71] [p.72] [p.73]

LXXII.
Accord entre le chapitre de Notre-Dame d’Étampes et le chevecier de cette église au sujet des pensions et des anniversaires dus par ce dernier tant au chapitre qu’au trésorier et au pitancier.
[Étampes], juillet 1340.
[p.74] [p.75] [p.76] [p.77] [p.78]

LXXIII.
Accord fait par Guillaume de Melun, archevêque de Sens, au sujet du litige pendant entre son prédécesseur, Philippe de Marigny, et le chapitre de Notre-Dame d’Étampes, touchant la procuration* et la visite de cette église.
Paris, octobre 1317.
[Vidimus par l’official de Paris, du 6 juillet 1318.]
[p.79] [p.80]
* On donnait ce nom au repas que le chapitre devait à l’archevêque lorsqu’il faisait la visite d’une église.
LXXIV.
Littera procurationis et visitationis Domini archiepiscopi Senonensis super capitulum ecclesie Beate Marie Stampensis, et sententia lata*.
* Cette pièce n’est autre chose que l’accord publié intégralement en vidimus sous le numéro précédent. Inutile donc de la réimprimer.
LXXV.
Confirmation de l’accord susdit par les doyen et chapitre de Sens, dont le visa avait été réservé par l’archevêque.
[Sens], 22 décembre 1317.
[p.81]

LXXVI.
Permission donnée par le chapitre de Notre-Dame d’Étampes au chevecier de cette église de célébrer l’office paroissial dans le choeur des chanoines, à certains jours de fête, et après qu’il en aura fait la demande.
Etampes, juin 1440.
[p.82] [p.83]

LXXVII.
Acte pris par le chapitre de Notre-Dame contre l’archevêque de Sens (Tristan de Salazar) pour maintenir son droit de célébration et d’offrande, le 25 juillet, dans la chapelle de Saint-Jacques de Bédégon.
[Étampes], 25 juillet 1484.
[p.84] [p.85]

LXXVIII.

Vente faite par Guillaume dc Bolinville de IX livres moins II solz parisis de cens et droitures, assises au terroir de Champigny, à Étampes-les-Vieilles et ailleurs, moyennant la somme de 240 livres parisis, provenant des revenus des fondations faites à l’église Notre-Dame.
[Étampes], février 1245.
[p.86] [p.87]

LXXIX.
Clause du testament fait par Régnauld Lebrun, au mois de septembre 1311, en faveur de l’église de Notre-Dame d’Étampes. Le testateur lègue plusieurs cens, assis en divers lieux, notamment sur des vignes à Harèle, à la charge de faire acquitter cinq messes chaque semaine à une chapelle qu’il fonde dans l’église Notre-Dame et à la quelle il attache un chapelain.
[Étampes], 8 novembre 1317.
[p.88] [p.89]

LXXX.
Vente faite par le chapitre de Notre-Dame d’une masure et de plusieurs terres situées Guibeville, moyennant XII sous parisis de rente annuelle, que l’acquéreur, nommé Macy Leboulier, devra payer chaque année audit chapitre.
[Étampes], 8 octobre 1401.
[p.90] [p.91] [p.92]

LXXXI.
Vente des héritages ci-dessus désignés, faite par le même chapitre à Etienne Gaultier, de Marolles en Hurepoix. — Modifications apportées aux conditions de la vente précédente.
[Étampes], 19 août 1478.
[p.93] [p.94] [p.95]

LXXXII.
Vente d’une maison située dans ici basse-cour de Notre-Dame, faite par le chapitre à Pierrot des Haies, moyennant la somme de XX sous parisis de rente annuelle payable en deux termes.
[Étampes], 30 septembre 1383.
[p.96] [p.97]

LXXXIII.
Legs de vingt-quatre sous parisis de rente censuelle, fait par Jaquelin Celerier et par Gille, son épouse, pour la fondation d’un anniversaire à célébrer après leur mort. — Conditions pour entrer en possession de cette rente.
[S.l.], juillet 1226.
[p.98]

LXXXIV.
Accord fait entre l’abbé de Morigny et les chantre, chapitre et bénéficiers de l’église Notre-Dame, pour les champarts de Bonvilliers et différents droits énumérés dans cette charte. — Le chapitre de Notre-Dame paya quarante-quatre livres tournois au monastère pour se racheter de tous ces droits de censive et autres.
[Morigny], 29 mars 1443.
[p.99] [p.100] [p.101] [p.102] [p.103]

LXXXV.
Confirmation de l’accord précédent par Louis de Melun, archevêque dc Sens.
Sens, 22 mai 1447.
[p.104]

LXXXVI.
Accord fait en présence de Jean Davy, bailli d’Étampes, entre les délégués de l’abbaye de Morigny et les délégués du chapitre de Notre-Dame, au sujet du champart et des redevances de Bonvilliers*.
Étampes, 5 mai 1397.
[p.105] [p.106] [p.107] [p.108] [p.109] [p.110]
* Cette pièce contient : 1° l’énumération des terres, au sujet desquelles il y avait litige; — 2° la procuration donnée par l’abbaye de Morigny à des commissaires chargés de conclure cet accord (avril 1396); — 3° la procuration donnée par le chapitre dc Notre-Dame aux commissaires chargés de le représenter (septembre 1395); — 4° l’accord prononcé par le bailli.
LXXXVII.
Consentement donné par Jean III, abbé de Morigny, à l’accord précédent conclu par les soins de son prédécesseur.
Morigny, 25 novembre 1398.

LXXXVIII.
Quittance donnée par Guillaume III, abbé de Morigny, des dix livres parisis que le chapitre de Notre-Dame avait été [p.111] condamné à verser, en vertu de l’accord précédemment conclu en présence de Jean Davy.
[Morigny], 18 juin 1397.

LXXXIX.
Accord fait entre Simon le Gras, abbé de Morigny, et le chapitre de Notre-Dame d’Étampes, au sujet de quatre arpents de terre situés au chantier du Bordeau*.
Morigny, juin 1468.
[p.112] [p.113]
* Lieu dit inconnu.
XC.
Reconnaissancc donnée par le même abbé au chapitre de Notre-Dame d’Étampes, touchant un égoût à Bonvillier.
Morigny, 3 mars 1419
*. [p.114]
* Cette date est assurément erronée, car l’abbé Simon ne fut élu abbé de Morigny qu’en 1433 et par conséquent il ne put signer comme tel en 1419. On ne saurait dire d’ailleurs qu’il s’agit d’un autre Simon, car c’est le premier abbé qui porte le nom de Simon dans la liste dressée par Fleureau. Cette reconnaissance constate un des bons procédés qui furent échangés entre Notre-Dame et Morigny pendant que Simon Le Gros tenait la crosse abbatiale. Je propose la date de 1449, qui me parait être la vraie, parce que les arrangements entre l’abbé Simon et le chapitre de Notre-Dame commencèrent vers cette époque.
XCI.
Convocation du chapitre pour l’élection d’un chantre*.
[Étampes], 11 juin 1395.
[p.115]
* Le cartulaire ne nous fait point connaître le résultat de cette élection, mais il est probable qu’elle aboutit à la nomination de Jean de Seuleville, que Fleureau donne comme ayant occupé cette charge en 1400. — Toutefois cette pièce a dû échapper à la sagacité de l’historien d’Etampes, autrement il n’eût pas dit que Jean de Seuleville était chantre longtemps avant 1400, puisqu’il y eut une élection en juin 1395.
XCII.
Mode d’élection du chantre par le chapitre.
S.l.n.d.
*. [p.116]
* FLEUREAU a analysé cette pièce dans son ouvrage. Il dit que ce mode d’élection est en usage depuis environ l’an 1210; mais le document que nous mettons sous les yeux de nos lecteurs n’est pas antérieur au XIVe siècle.
XCIII.
Gilles de Ruparfont, chevalier, donne en gage au chapitre de Notre-Dame d’Étampes la moitié de la dîme d’Estouy qui mouvait du fief de Notre-Dame. Cette obligation est attestée par Ferry Pâté, chevalier.
S. 1., juin 1234.
[p.117]

XCIV.
Agnès, femme de Gilles de Ruparfont, ratifie l’obligation précédente devant Guillaume, doyen du Gâtinais.
S. 1., 4 juin 1234.
[p.118]

XCV.
Accord fait entre le chapitre de Notre-Dame d’Étampes et Guillaume, fils de Richard de Chandoux, sur certains droits que le chapitre avait sur le territoire de Chandoux.
S. l., janvier 1233.
[p.119]

XCVI.
Philippe-Auguste, roi de France, confirme l’accord conclu entre Richard de Chandoux et les chanoines de Notre-Dame d’Étampes. Approbation dc cet accord par tous les membres de la famille de Richard.
Anet
*, octobre** 1200. [p.120] [p.121]
* Anet, chef-lieu de canton d’Eure-et-Loir, arrondissement de Dreux.

** Cette date de mois nous est fournie par l’itinéraire dressé par M. LÉOPOLD DELISLE. Cette pièce manque toutefois à son remarquable recueil.
XCVII.
Guillaume Menier, châtelain d’Étampes et bailli du Roi, notifie l’arrangement susdit.
[Étampes], 1211.

XCVIII.
Louis VI, dit le Gros, roi de France, accorde au chapitre de Notre-Dame l’autorisation d’aller, avec un âne, quérir le [p.122] grain dans toute la châtellenie d’Étampes, pour le moudre à leur moulin.
Étampes, 1113.
[Publ. par D. Fleureau, p. 348.]
XCIX.
Louis, comte d’Étampes, rappelle la concession ci-dessus et la confirme dc nouveau après deux cent cinquante ans.
Paris, 2 juin 1368.
[p.123]

C.
Bulle du pape Innocent III, qui défend aux chapelains non prêtres d’exercer des fonctions dans l’église Notre-Dame d’Étampes avant d’avoir été promus à la prêtrise.
Ferentino, 10 mai 1203 (1).
[p.124]
 Cette date est certaine. Il suffit de se reporter à POTTHAST, Regesta pontificum romanorum, tome I, p. 166. Cependant, d’après la liste formée par ce savant, Innocent III serait à Palestrina les 7, 9 et 11 mai, et ne serait arrivé à Ferentino qu’entre le 11 et le 14. Faut-il admettre que le pape s’est déjà rendu le 10 à Ferentino? Ou faut-il admettre que notre document est mal daté, et qu’il faut lire « II°  ou III°, au lieu de VI° idus maii ». Nous signalons cette pièce encore inédite à l’attention des nouveaux éditeurs des Regesta pontificium romanorum.
CI.
Privilège accordé par Louis Ier, comte d’Évreux et seigneur d’Étampes, aux habitants d’Étampes et de Brières-les-Scellés de chasser le lièvre et le lapin dans la garenne de Villeneuve.
Paris, 24 mars 1310.
[p.125]

CII.
Louis VII, dit le Jeune, roi de France, accorde des privilèges à la vilIe d’Étampes, pour mettre les habitants à l’abri des vexations exercées par les officiers royaux. [p.126]
Paris, 1179
*.
[Publ. par D. Fleureau. p. 111.]

* Cet acte intéressant est analysé en détail par FLEUREAU, et dans l’Histoire de la civilisation en France, t. IV, pp. 341-344, GUIZOT s’est longuement étendu sur ce sujet.
CIII.
Privilèges accordés par le même roi aux habitants d’Étampes dès le commencement de son règne.
Paris, 1137
*.
[Publ. par D. Fleureau, p. 103.]

* Cet acte est postérieur au 1er août d’après M. A. LUCHAIRE (Catalogue des Actes de Louis VII, p. 100).
CIV.
Jeanne, veuve de Guillaume de Tignonville, chevalier, d’accord avec son fils, vendent au chapitre de Notre-Dame leur dîme de Tignonville an prix de LXV livres parisis*. Ce contrat est passé en présence du doyen d’Étampes.
[Étampes], janvier 1230.
[p.127]
* Il est à noter que Jeanne et son fils ne firent que ratifier cette vente conclue plusieurs années auparavant par le mari de Jeanne.
CV.
Gautier Cornut, archevêque de Sens, ratifie la vente de la dîme, dont il est question dans la pièce précédente.
Sens, avril 1225.
[p.128]

CVI.
Guillaume de Tignonville ratifie la vente précédente faite par son père et sa mère. Cette ratification a lieu en présence du même Gautier Cornet, archevêque de Sens.
Sens, 7 mai 1236.
[p.129]

CVII.
Amortissement de la dîme ci-dessus faite par Milet de Tignonville.
[Étampes], 17 mai 1287.
[p.130]

CVIII.
Quittance d’amortissement de la dîme précédente, donnée par Agnès, femme de Pierre de Richarville.
S. l., mars 1286.
[p.131]

CIX.
Milet de Tignonville confirme les accords précédents touchant la dîme susdite.
[Étampes], 11 mai 1287.
[p.132]

CX.
Amortissement de la dîme susdite par les seigneurs de Richardville.
[Étampes], 1285.
[p.133] [p.134]

CXI.
Jehan de Boutervilliers et Agnès de Richarville, sa femme, font un nouvel accord avec le chapitre de Notre-Dame d’Étampes au sujet de la dîme dc Tignonville.
[Étampes], 28 février 1326.
[p.135] [p.136]

CXII.
Louis IX, roi de France, augmente les honoraires du chapelain qui dessert la chapelle du château d’Etampes.
Dourdan
*, avril 1255. [p.137]
* Dourdan, canton de l’arrondissement de Rambouillet (Seine-et-Oise).
CXIII.
Vidimus, par l’officialité de Paris, de la charte de fondation de la chapelle Saint-Laurent au château d’Étampes.
Paris, 17 février 1275.
[p.138]

CXIV.
Sentence de l’officialité de Sens en faveur du chantre et des chanoines de Notre-Dame qui consacre leur droit de nommer [p.139] le chapelain de la chapelle Saint-Laurent du château d’Étampes.
S. l. n. d. (vers 1395).
[p.140] [p.141] [p.142] [p.143] [p.144]




[PARAPHE DE
LE VASSOR
]

Paraphé le présent registre appellé le Répertoire du chapitre de l’église Notre-Dame d’Étampes, tiré de leur trésor littéral en nostre présence; contenant soixante-six feuillets écrits, commençant par ces mots Quomodo clerici Sancte Crucis habent corrigi per capitulum Beate Marie, et finissant par eux: dicitur quod dominus comes. Dans lequel présent répertoire, page 35 verso, on a trouvé une collation faite par Dodier, le Maroublier, notaires, de l’acte cy après. Le tout fait à la réquisition des sieurs du chapitre, par Charles Le Vassor, notaire royal et principal tabellion des ville et duché d’Estampes. On a signé le vingt-quatre avril mil six cent quatre-vingt-douze.

LE VASSOR.
[p.145]

     
INTRODUCTION
RÉSUMÉS
APPENDICE
INDEX
 
APPENDICE
[pp. 145-148]


Résumé de l’arrêt du Parlement,
en date du 23 janvier 1572,
terminant les difficultés qui existaient
entre les chanoines et les chapelains
de l’église Notre-Dame d’Étampes.



[Des sentences du bailli d’Étampes (1), en date des 20, 27 et 31 août, et 7 septembre 1554, ayant tranché en faveur des chapelains certaines difficultés qu’ils avaient avec les chanoines, ces derniers, qui déjà avaient à se plaindre d’autres sentences rendues par d’autres juridictions notamment par 1’Officialité de Sens, interjetèrent appel le 23 janvier 1555 (2).
(1) Le bailli d’Etampes devait être à cette époque Nicolas de Herbelot, sieur de Ferrières, qui fut à la fois bailli et gouverneur d’Etampes. — Le lieutenant du bailli était alors Jean Cassegrain, d’une famille dont plusieurs membres exercèrent des fonctions publiques à Etampes. Les Cassegrain se montrèrent presque toujours favorables aux chapelains contre les chanoines dans la longue querelle qui divisa le clergé de Notre-Dame.

(2) Les mandataires des chanoines étaient messire Toussaint Marchant, dont la qualité n’est pas indiquée, et messire Lubin Chausson, chanoine.
     Quant aux chapelains qui étaient assistés par Anseaulme Corbillon, Jehan Paris et Jehan Pichon, sergents royaux, ils devaient être au nombre de dix-sept, mais dix seulement sont nommés : Pierre des Monts; — Pierre Reclardy; — Symon Charbonnier; — Nicolas Vannier; — Lyphard Legendre; — Symon le Jeune; — Laurent Boitron; — jacques Blaize; — Jehan Paris; — et Joseph Guichard, chapelains de la dite église.
Les chanoines exposent que l’église Notre-Dame d’Étampes, fondée par le roi Robert en 1022, comprenait alors onze bénéfices : un chantre, supérieur de la communauté, et des chanoines (3). En 1231 (4), les revenus de l’église s’étant considérablement [p.146] accrus par les libéralités de plusieurs rois et aultres bons et dévôts personnages, on créa dix-sept titres nouveaux (5), un pour le diacre, un pour le sous-diacre et quinze pour des chapelains. Cet état de choses subsista jusque sous le règne de François Ier, qui supprima l’une des prébendes de chanoine pour en affecter le revenu à l’entretien des enfants de chœur de l’église (6). (3) Cet exposé n’est pas tout à fait exact, car au commencement le supérieur de la communauté établie è Notre-Dame fut un abbé, qui jouissait d’un certain nombre de prérogatives enregistrées par Fleureau, p. 291. Plus tard, les rois se réservèrent cette dignité qui passa ensuite aux comtes d’Etampes.

(4) Une note dit 1332, ce qui parait plus en harmonie avec le texte du [p.146] mémoire. Mais j’incline à croire que la vraie date est bien 1231. Fleureau parait même vouloir faire remonter la citation des chapelains à une date antérieure, et il a raison.
A cette époque, ajoutent les chanoines, les affaires de la dicte église, tant pour le regard du temporel que du spirituel du dict chapitre, sont traitées, sans ouyr ne appeller les dicts chappellains; faire baulx à ferme de tout le revenu de la dicte église, instituer les juges et aultres officiers de la justice, greffiers, sergens et bedeaulx; instituer ou destituer telles personnes que bon leur sembloit, pour distribuer les mereaux (7) en plomb dedans le chœur de la dicte église aux bénéficiers et habitués en icelle; de pouvoir contraindre les dictz chappellains et chacun d’eux d’assister à touttes les heures canonialles qu’ils dient par chacun jour en la dicte église sans prendre par les dictz chappellains aultres attributions que celles qui sont ordinaires.
(5) Cette allégation des chanoines était fausse; il y avait dans leur Cartulaire lui-même plusieurs documents qui prouvaient sa fausseté.

(6) Fleureau dit que cette suppression eut lieu en 1529. — V. Fl., p. 301.

(7) Sorte de jetons de présence qui se distribuaient à la fin de l’office. Comme on le voit, à Etampes, ces jetons étalent en plomb.
Enfin, les chanoines prétendaient avoir droit de conférer les chapelles, de régler les distributions, etc., etc.

Au mois de juin 1554 (8), les chapelains ayant contesté les [p.147] droits des chanoines, obtinrent contre eux, du bailli d’Étampes, plusieurs sentences en vertu desquelles ils firent saisir les biens de leurs adversaires (9).
(8) Ce n’était point la première fois que les chapelains et les chanoines de Notre-Dame étaient en désaccord, puisque en 1306 l’archevêque de Sens était intervenu entre eux par une sentence qui tendait à ramener l’union dans la communauté; et qu’en 1474 le prévôt de Paris avait rendu à son tour une sentence en faveur des chanoines. Fleureau parle même de différends survenus entre eux au temps du roi Philippe-Auguste, c’est-à-dire bien avant la date que les chanoines assignaient à la fondation des chapelains.
Après cet exposé, les chanoines discutent point par point les prétentions des chapelains, prétentions qui ne tendaient rien moins qu’à mettre ces derniers sur un pied d’égalité complète et totale avec les exposants. Les chapelains, en effet, négligeaient d’assister au chœur; ils prétendaient avoir, dans les distributions, des parts égales à celles du chantre et des chanoines, et avoir, au chapitre, voix délibérative dans les délibérations, ainsi que dans les autres affaires concernant la communauté et le domaine temporel de l’église Notre-Dame. En outre, ils rappellent: 1° qu’une fondation faite, en 1477, par Me Jehan Isaac (10), doyen en la faculté de théologie de Paris, grand doyen de Sens, natif d’Étampes; 2° qu’un concordat fait, en 1306, par l’archevêque de Sens (11), un arrêt du Parlement de 1474 (12), et plusieurs sentences du prévôt de Paris avaient déjà essayé de rétablir la paix entre les chanoines et les chapelains; 3° qu’enfin, le titre d’abbé n’était pas tout à fait éteint, puisque Jean de Foix, comte d’Étampes, avait été, en janvier 1507, abbé de Notre-Dame (13).


(9) Au milieu des prétentions exagérées, affichées par les chapelains, il y a un fait important à noter: c’est qu’au XVe siècle, il y avait dans l’église de Notre-Dame, outre les chanoines et les chapelains, des vicaires. Et comme il n’y avait pas de bénéfices créés pour ceux-ci, les chapelains demandaient à ce que les vicaires fussent payés par les chanoines. — L’arrêt du Parlement est le seul document où l’existence de cette troisième catégorie d’ecclésiastiques soit bien et dûment constatée, ainsi que la situation qui leur était faite.

(10)
Celui-ci fonda en effet un salut à Notre-Dame d’Étampes.

(11)
Cet archevêque était Étienne Bequart (1292-1309). Le texte de ce concordat n’a point été inséré dans le Cartulaire, et sa valeur fut contestée par les juges.

(12)
Cet arrêt était signé par un conseiller du nom de Bellesage, et l’autorité de cet arrêt fut écartée par les juges.

(13)
Mais on voit par l’explication qu’ils donnent que le titre d’abbé était appliqué au collateur des prébendes; et de plus qu’après Jean de Fois, la collation des prébendes fut réservée au chapitre lui-même.
La Cour, résumant les dires des parties, mentionne une fondation [p.148] faite par un habitant d’Étampes, Plume, établit que le chapelain qui faisait fonction de diacre était en même temps curé de la paroisse (14), et rappelant enfin une sentence rendue en 1487 contre les chapelains, déboute ces derniers de leur prétention d’être les égaux des chanoines de Notre-Dame, et les condamne aux dépens (15).
(14) C’est ce personnage qui, après avoir passé inaperçu pendant de longues années, vit sa situation grandir peu à peu jusqu’à la fin du XVIIe siècle et finit par devenir, pendant le XVIIIe siècle, presque l’égal du chantre avec qui il fut souvent en lutte.

(15)
Une partie de cet arrêt a été publiée par Fleureau.
                 
INTRODUCTION
RÉSUMÉS
APPENDICE
INDEX
  
INDEX

[Les chiffres indiquent les pages de l’édition Alliot de 1888.]
[On rappelle que malheureusement les données  présentées par les chartes déjà éditées par Fleureau ne sont pas prises en compte dans cet index.]


A

A., doyen du chapitre de Sens, 32.
Aales de Chandoux, 120, 121.
Abbés de Morigny, 34, 97, 98, 99, 104, 105. 109-113, 127.
Abbés de Notre-Dame d’Etampes, 4, 9, 19, 145.
Abbés de Sainte-Geneviève de Paris, 5, 13.
Abbés  de Saint-Germain-des-Prés de Paris, 13.
Acre (Saint-Jean d’), chartes datées de ce lieu, 1-3.
Adam Gervaise, 55.
Adam (Sauxetus), prêtre d’Etampes, 107, 114.
Agnès, fille de Gilles de Ruparfont, 117.
Agnès de la Barre, fille d’Etienne Valleton, 112.
Agnès de Richarville, 130, 131, 134- 136.
Airicus cocus, 68.
Alain. Voy. Allanus.
Albericus. Voy. Aubry.
Albertus, fils d’Anseau, 68.
Albertus de Pilveris, fils de Tescelin, 68.
Albertus Desvourio, prévôt d’Orléans, 69.
Aleaume (Ferry), garde du sceau de la prévôté d’Etampes, 85.
Alençon (duc d), 59.
Alençon (Marie, comtesse d’), 60.
Alexandre IV, pape, 6.
Alienor de Chcndoux, 120, 121.
Allanus, greffier de l’officialité de Paris, 138.
Allardi (Ludovicus), 167.
Alleuz (les), lieu dit, commune de Bonvillier (Seine-et-Oise), 100.
Alveris (Robertus de), 68.
Amaury de Montfort, connétable de France, 118.
Ambroise Serveau, sergent de la comté d’Etampes, 84.
Amelina de Chandoux, 120, 121.
Amortissements, 26, 33, 39, 46, 58, 129, 132
André Creté, prêtre, 114.
André Duverger, sergent de la comté d’Etampes, 84.
André (M. Louis), cité, 55.
Anet, lieu (Eure-et-Loir), 119.

Anglais (Jean l’), clerc, 114.
Anisy (Pierre d’), archevêque de Sens, 11. 12.
Anomville (Colin d’), dit Larcher, 55.
Ansellus de Fravilla, chevalier, 86, 87.
Anselme Corbillon, 145.
Anselme (le Père), cité, 117.
Antoine Defarges. chapelain, 53, 55.
Antoine Mart, 84.
Antoine (Maison de Saint-), dite l’Aumônerie des Bretons, 8.
Apondry (Jean), clerc de la prévôté d’Etampes, 90.
Aqua (Tetbaudus de), 68.
Arbitrages, 27, 29.
Arbouville (Charles d’), seigneur de Buno, 55.
Archevêques de Sens, 11, 12, 14, 18, 19-21, 44, 77, 80, 87.
Archidiacres d’Etampes, 5, 27. 28, 32, 34, 35.
Ardeingus (Magister), 29-33.
Arpajon. Voy. Chastres.
Artois (Marguerite d’). comtesse d’Etampes, 26, 57-58.
Assignations, 27, 58, 59.
Aubert (Jean), chanoine d’Etampes, 53, 55.
Aubry. chambrier de Louis VI, roi de Frange, 138. [p.150]
Aumônerie des Bretons, 7-8.
Auneux (Philippot d’), 40, 45.

B

Baillis d’Etampes, 2, 8, 100, 104, 111, 145.
Baldovinus. Voy. Baudouin.
Banouart (Jcan et Simon), 84.
Barbrûlée (R.), 29, 32.
Bardiers (Guillaume et Philippe de), chevaliers, 87.
Bardulfus (Hugo), 68.
Barra (Reginaldus de), 21.
Barre (Agnès de la), fille d’Etienne Valleton, 112.
Barte (Philippus de la), 87.
Bartier (Gillet), 112.
Basilia, fille de Richard de Chandoux, 120.
Baudequin (Simon), prêtre, 81.
Baudouin, chancelier d’Henri 1er, roi de Fronce, 19.
Baudrevillari (Jaquelinus de), chevalier, 86.
Beauboucher (Jaques), prévôt d’Etampes, 129, 131, 133.
Beaudreville, hameau d’Erceville (Loiret), 86.
Beaumont (Jean de), écuyer, 84.
Beauvoir (Pierre de), 112.
Bédégon (Chapelle Saint-Jacques de), 24, 26, 88.
Bel (Guillaume Le), 118.
Bellefage, 147.
Bellesauve, hameau d’Orveau (Seine-et-Oise), 54.
Bellot (Jean), 105.
Belot (Jean), prévôt d’Etampes, 90.
Bénard (Jean), 55.
Benoît (l’antipape), 141-143.
Bequart (Etienne), archevêque de Sens, 19, 70, 147.
Bernardus, chapelain, 69.
Bernardus de Fontanis, 23.
Bernodalius, 68.
Besnard (Raoul), 52.
Beval, lieu dit (1). Voy. Buval. [(1) Nous avons trouvé cette autre forme de ce lieu dit dans un document de juin 1404 (Archives Nationales, J. 159, 110 12), mais la véritable forme est Buval, qu’on retrouve encore aujourd’hui sur le cadastre de la commune d’Etampes.
Bezegond. Voy. Bédégon.
Blaize (Jacques), 145.
Blanchart (Guy), 99, 100.
Blanche de Castille, mère de Louis IX roi de France, 24.
Blandy, lieu près Méréville (Seine-et-Oise) 49-51.
Blazetor (Guinardus de), 86.
Blecellis (Nolletus de), 77.
Blésonville (Simon de), 40.
Blezes (Etienne de), 53.
Bloiont (feu Gilbert), 10.
Boiceau (Gilles). Voy. Boisseau.
Boinville, hameau de Chalo-Saint-Mars (Seine-et-Oise), 40.
Boinville (Jean de), 40.
Boisminart (Gilles), 105, 107.
Boisseau (Gilles), lieutenant du bailli d’Etampes, 66, 68.
Boistron (Laurent), 145.
Bolunvula (Guillelmus de), chevalier, 85-87.
Bolunvilla (Henricus de), chevalier, père du précédent, 85-87.

Bonnet (Etienne), écuyer, 84.
Bonnnier (Ytier), prévôt d’Etampes, 130-133.
Bonvilliers, hameau de Morigny (Seine-et-Oise), 98, 101, 104, 111, 113.
Bordeau (Chantier du), lieu dit près d’Etampes, 111, 112.
Boucher (Jean), garde du sceau de la prévôté d’Etampes, 92, 97.
Boucher (Philippot Le), 40.
Bouland, 55.
Boulier. Voy. Leboulier.
Boulogne (Marguerite, comtesse de), 60.
Bourgevin (Jehannot), 90, 93.
Bourginel (Jean), bienfaiteur d’Estampes, 25.
Boutervilliers (Jean de), chevalier, 134, 135.
Bouvier. Voy. Bonnier (Ytier).
Bouville (Henri de). Voy. Bolunvilla.
Bouville, lieu (Seine-et-Oise), 100, 101.
Boysquemin (Louis), doyen de la chrétienté d’Etampes, 84.
Boytel (Nicole), prêtre, 84, 85. [p.151]
Brabant (Marguerite de), 26.
Brandons (les), 136.
Braugier (Nicolas), chapelain d’Etampes, 107.
Braya (Thericus de), 37.
Brières-les-Scellés, lieu (Seine-et-Oise), 124-125.
Britanus, frère de Petrus, prévôt de Paris, 68.
Bulles de papes, 3-6, 9, 27, 123.
Buno, lieu (Seine-et-Oise), 53, 55.
Burgevin. Voy. Bourgevin.
Buval, commune d’Etampes, 112.

C

Calixte II, pape, 9.
Calvo (Egidius de), 37.
Camus (Nicolas Le), prévôt d’Etampes, 134.
Canisculus. Voy. Chandoux.
Cantian Lebeuf, prêtre, 52.
Carrillon (Gillet), 55.
Cassegrain, 145.
Celerarius (Jaquelinus), bourgeois d’Etampes, 97-98.
Célestin III, pape, 3.
Cepaut, 37.
Cerda (Marie de la), comtesse de Biscaye, mère de Louis d’Évreux, 37.
Chairam (Jacobus), prêtre, 69.
Challo (Jean de), 43.
Châlons-sur-Marne (Philippe, évêque de), 60.
Champigny, paroisse de Morigny (Seine-et-Oise), 85-86.
Champmotteux, lieu (Seine-et-Oise), 43.
Chancelier de Bayeux, 59.
Chancelier de l’archevêché de Sens, 11.
Chancelier du royaume de France, 19.
Chandoux, ferme, commune d’Etampes, 118-120.
Chandoux (Aales, Alienor et Amelina de), filles de Richard, 120-121.
Chandoux (Aales de), femme de Richard, 120-121.
Chandoux (Basilia de), fille de Richard, 120.
Chandoux (Guillermus de), fils de Richard, 118-121.
Chandoux (Michael de), fils de Richard, 120.
Chanoines. Voy. Notre-Dame d’Etampes.
Chanqueau (Jacques), prêtre, 52.
Chantaloue (Charles de), écuyer, 55.
Chantre. Voy. Notre-Dame d’Etampes.
Chapelains. Voy. Notre-Dame d’Etampes.
Chapelle de l’Hôtel-Dieu d’Etampes, 25.
Chapelle de Saint-Denis, 25.
Chapelle de Saint-Jacques de Bédégon, 24, 26, 88.
Chapelle de Saint-Laurent an Château, 26.
Chapelle de Saint-Pierre, 24.
Chapellenies. 19, 24, 26.
Chapitre de Notre-Dame d’Etampes. Voy. Notre-Dame d’Etampes.
Chapitre de Sainte-Croix d’Etampes, 1-4, 6-7, 44, 112-113.
Chapitre de Sens, 28, 31, 32, 80, 81.
Charbonnier (Simon), 145.

Charles VI, roi de France, 38.
Charles d’Arbouville, seigneur de Buno, 55.
Charles de Chantaloue, écuyer, 55.
Charles d’Evreux, comte d’Etampes, 37, 58, 59, 62, 63.
Charlot le Maire, 55.
Charny (Robert de), 59, 62.
Charrolles (Denis de), conseiller de Philippc VI, roi de France, 59, 62.
Chastelle (terroir de), 54.
Chastillon (Charles de), seigneur de Parcheville, 101.
Chastres, auj. Arpajon (Seine-et-Oise), 93.
Château-Thierry (Aisne), charte datée de ce lieu, 62.
Châtillon-le-Roi (Loiret), lieu, 40.
Chaumereau (Jean), prêtre, 139, 140, 142.
Chausson (Lubin), 145.
Chemino (Nicolaus de), prêtre, 69.
Chesneyo (Johannes de), diacre, 69.
Chevallier (Guillaume), 100.
Chevecier. Voy. Notre-Dame d’Etampes.
Chiendoux. Voy. Chandoux.

Christian (Jean), 112.
Cimetière d’Etampes, 26.
Clément III, pape, XIII, XIV, 4, 5.
Clément VI, pape, 12, 23.
Clément Marchand, 91.
Coignet (Etienne), prêtre è Saint-Samson d’Orléans, 52.
Colin d’Anomville, dit Larclier, 55. [p.152]
Colin Troignet, 112.
Collégiale Notre-Dame. Voy. Notre Dame d’Etampes.
Collin Dalier, 84.
Collette la Dantonne, 96, 101.
Compiègne (Oise), chartes datées de ce lieu, 19, 50.
Comtet (Guy), 37.
Concordats, 18, 61.
Confirmations, 62, 80, 81, 103.
Constanciis ou Cousanciis (Johannes de), prêtre, 23, 69.
Convocation du chapitre, 114.
Corbeil (Pierre de), archevêque de Sens, 11, 12.
Corbillon (Anselme), 145.
Corcellis (Helias de), chevalier, 128.
Corps-Saints (Fête des), 83.
Coste (Hervy de la), tabellion à Etampes, 92.
Cousanciis. Voy. Constancii.
Creté (André), prêtre, 114.
Custurarii (Johannes), 24.

D

Daimbert, archevêque de Sens, 18.
Dalier (Colin), 84.
Dantonne (Collette la), 96, 101.
Davy (Jean), bailli d’Etampes, 100, 104, 111.
Defaiges (Antoine), chapelain, 53, 55.
Delaporte (Jean), 99.
Delas (Pierre), curé de Notre-Dame d’Etampes, 14.
Deleton (Gilbert), 35.
Delimariis. Voy. Yvardus de Lunariis.
Delisle (M. Léopold), cité, XII, 3, 24, 26, 119. 121.
Delivrée (Jean), 93.
Delorme (Guyot et Macy), 100.
Denis (Jean), 112.
Denis de Charrolles, conseiller de Philippe VI, roi de France, 59, 62.
Desert (Jean), 55.
Desnoiers (Johannes), prêtre, 114.
Desvourio (Albertus), prévôt d’Orléans, 69.

Dîmes, 49, 51, 53.
Dionisius Gloteti, clerc du diocèse de Paris, 77.
Division des paroisses d’Etampes, 12.
Dodier (Saincton), notaire, VIII, 144.
Doillart. Voy. Philippe des Prèz.
Dommerville (Eure-et-Loir), lieu, 40, 43.
Dourdan (Seine-et-Oise), chartes datées de ce lieu, 39, 42, 46, 136, 137.
Doyen de la chrétienté d’Etampes, 14, 31, 69, 84.
Doyen de Sainte-Croix d’Etampes, 34.
Doyen de Sens, 111.
Dreux-Duradier (M.), cité, 63.
Droco, chanoine, 68.
Durant (Pierre), bourgeois d’Etampes, 46, 47.
Duverger (André), sergent de la comté d’Etampes, 84.

E

Ecoles de Notre-Dame d’Etampes, 56-57.
Egidius de Calvo, 37.
Election du chantre, 114, 115.
Eremburgis, femme de Ferry de Tretinville, 86.
Essarz (Pierre des), 60.
Estouy (Loiret), lieu, 116, 117.
Etampes, passim.
Etienne Bequart, archevêque de Sens, 19, 70, 147.
Etienne de Blezes. 53.
Etienne Bonnet, écuyer, 84.
Etienne Coignet, prêtre à Saint Samson d’Orléans, 52.
Etienne Gautier, laboureur, 92, 93.
Etienne Lepiat, garde du scel de la prévôté d’Etampes, 95.
Etienne Pochot, 55.
Etienne Valleton, chevalier, 99, 100, 102.
Etienne. Voy. Stephanus.
Eudes, abbé de Notre-Dame d’Etampes, 4, 9.
Evreux (Charles d’), comte d’Etampes, 37, 58, 59, 62, 63.
Evreux (Jeanne d’), reine de France, 58, 59, 62.
Evreux (Louis I d’), 25, 26, 57, 58, 78, 124.
Evreux (Louis Il d’),  37, 38, 39, 41, 46, 50, 122.
Excommunication, 34. [p.153].

F

Farcheville, commune de Bouville (Seine-et-Oise), lieu, 101.
Farperii ou Ferpeni (Johannes), chapelain, 23, 69.
Félix Oudinet, tabellion juré à Etampes, 67.
Ferentino (Italie), charte datée de ce lieu, 123.
Ferron (Guillaume le), garde du scel de la prévôté d’Etampes, 103, 131, 133.
Ferry (Aleaume), garde du sceau de la prévôté d’Etampes, 85.
Ferry de Tretinville, 86, 87.
Ferry Pâté, maréchal de France, 116, 117.
Fleureau (Dom B.), cité, 1-3, 5-6, 8-12, 18, 19, 24-27, 37-39, 56, 57, 62, 64, 68, 84, 97, 105, 113-115, 122, 138, 139, 145-148.
Foire (Droit de), à Etampes, 12.
Foix (Jean de), comte d’Etampes, 52, 147.
Fondations, 24, 25, 38.
Fontainebleau (Seine-et-Marne), charte datée de ce lieu, 1.
Fontanis (Bernardus de), 23.
Foresta (Guillelmus de), 28.
Fosse-Boucher (la), lieu dit, 40.
Foucault (Jean), prieur de Framée en Berry, 52.
Foudrier (Michel), prévôt d’Etampes, 95.
Fourquant (Jean), 105.
Framée, prieuré, hameau de Brinon-sur-Sauldre (Cher), 52.
François Ier, roi de France, 146.
François Gaudion, prêtre à Saint-Samson d’Orléans, 52.
François Rogier, 52.
Fravilla (Ansellus et Guillelmus de), chevaliers, 86, 87.
Fresne (J. Laurens, sieur du), 84.
Frogerius Calalaunensis, 69.
Fulco, chanoine, 68.

G

Gaalle (Jean), 112.
Galeranus, chapelain, 26, 29, 33.
Garnier (Guillelmus), 139, 141-144.
Garnier (Martinus), bénéficier de Notre-Dame d’Etampes, 77.
Gaudion (François), prêtre à Saint-Samson d’Orléans, 52.
Gauffridus de Mansione Giraudi, chevalier, 128.
Gauguin (Pierre), prêtre à Saint-Samson d’Orléans, 52.
Gaultier (Etienne), laboureur, 92,93.
Gautier Cornut, archevêque de Sens, 7, 12, 30, 127, 128.
Geoffroy de Richarville, écuyer, 133, 135.
Gervaise (Adam), 55.
Gervaise du Tertre, tabellion juré à Etampes, 95.
Gilbert Bloiont, 10.
Gilbert Deleton, 55.
Gilbertus, bouteiller de Louis VI, roi de France, 138.
Gilla, femme de Jaquelin Célerier, 97, 98.
Gilles (Pierre de), procureur fiscal du comte d’Etampes, 84.
Gilles Boisminart, 105, 107.
Gilles Boisseau, lieutenant du bailli d’Etampes, 66, 68.
Gilles. Voy. Egidius et Gilo.
Gillet Bartier, 112.
Gillet Carrillon, 55.
Gillet Ligier, 100.
Gillet Soreau, 112.
Gilo de Rivo profundo, chevalier, 116, 117.
Giraldus, chanoine, 68.
Girardus, chanoine, 68.
Gloleti (Dionisius), clerc du diocèse de Paris, 77.
Godfridus, prêtre, 69.
Goffridus de Magnilio Giraudi chevalier, 127.
Gravella (Guillermus de), 129.
Gras (Simon Le), abbé de Morigny, 99, 111, 113.
Graville (Louis de),amiral de France, 53, 54.
Grégoire IX, pape, 5, 27.
Gregorius, chanoine de Paris, 29, 30, 33.
Grenée (Matheus), 24.
Grimileti (Johannes), prêtre, 107, 114.

 Guibeville, lieu, canton d’Arpajon (Seine-et-Oise), 89, 90, 93.
Guichard (Joseph), 145. [p.154]
Guillaume Chevallier, 100.
Guillaume Le Bel, 118.
Guillaume Le Ferron, garde du sceau de la Prévôté d’Etampes, 130, 131, 133.

Guillaume d’Outarville, 55.
Guillaume Sevin, prieur de Saint-Samson d’Orléans, 52-55.
Guillelmus, dit aux Blanches-Mains, archevêque de Reims, 6.
Guillemus de Meleduno, archevêque de Sens, 21, 78, 81.
Guillelmus, abbé de Morigny, 105, 110, 111.
Guillelmus Meniarius, châtelain d’Etampes, 121.
Guillelmus, doyen d’Etampes, 129.
Guillelmus, doyen du Gâtinais, 117.
Guillelmus, chantre de Notre-Dame d’Etampes, 8, 33-35, 98.
Guillelmus, chantre de Sainte-Croix d’Etampes, 32.
Guillelmus de Bardiers, chevalier, 87.
Guillelmus de Bolunvilla, chevalier, 85-87.
Guillelmus de Chandoux, fils de Richard, 120.
Guillelmus de Foresta, 28.
Guillelmus de Fravilla, chevalier, 86.
Guillelmus de Tignonvilla, chevalier, 126, 128, 129, 131, 133, 134.
Guillelmus Parvi, chapelain de Notre-Dame d’Étampes, 28, 29, 33, 34.
Guillelmus Roboli, chevecier de Notre-Dame d’Etampes, 23.
Guillelmus Salomonis, 23.
Guizot (M.), cité, 126.
Guy Blanchart, 99, 100.
Guy Comtet, 37.
Guy des Noyers, archevêque de Sens, 64.
Guyot Delorme, 100.
Guyot Panneau. 100.

H

Haies (Pierrot des), 95
Harcherii (Simon), 24.
Haye-Boinville (la). Voy. Boinville.
Hazèle, lieu dit pres d’Etampes, 87-88.
Hébert, 101.
Helias de Corcellis, chevalier, 128.
Hémard, scribe, 36.
Hémont, chapelain, 77.
Henri Ier, roi de France, 19, 56, 68.
Henri Sanglier, archevêque de Sens, 18.
Henricus de Bolunvilla, chevalier, 85-87.
Henricus Nauberti, 67.
Herbelot (Nicolas de), gouverneur d’Etampes, 145.
Herbertus de Pueseleo, chevalier, 118.
Hervy de la Coste, tabellion à Etampes, 92.
Heuse (Terroir de la), près d’Etampes, 40.
Hilduinus, chanoine, 68.
Hôtel-Dieu d’Etampes, 18, 25.
Huë (Ferry), bourgeois d’Etampes, 46, 102.
Huë (Jean), curé de Saint-Basile d’Etampes, 20.
Huë (Pierre), chantre de Notre- Dame d’Etampes, 139-142.
Hugo, connétable de Louis VI, roi de France, 138.
Hugo, curé de Saint-Basile d’Etampes, 24.
Hugo, doyen de Sainte-Croix d’Etampes, 7.
Hugo, frére de Petrus Airardi, 68.
Hugo Bardulfus, 68.

I

Innocent III, pape, 5, 123.
Isaac (Me Jean), doyen en la faculté de Théologie de Paris, 147.
J

Jacobus Charaim, prétre, 69.
Jaquelinus de Baudrevillari, chevalier, 86.
Jaquelinus Celerarius, bourgeois d’Etampes, 97-98.
Jacques Blaize, 145.
Jacques Beauboueher, prevôt d’Etampes, 129, 131, 133.
Jacques Chanqueau, prêtre, 52.
Jametus de Sancto-Petro, prêtre, 107. [p.155]
Jean III, abbé de Morigny, 110.
Jean Aubert, chanoine d’Etampes, 53, 55.
Jean Apondry, clerc de la prévôté d’Etampes, 90.
Jean Banouart, 84.
Jean Bellot, 105.
Jean Belot, prévôt d’Etampes, 90.
Jean Bénard, 55.
Jean Boucher, garde du sceau de la prévôté d’Etampes, 92, 97.
Jean Bourginel, bienfaiteur d’Etampes, 25.
Jean Chaumereau, prêtre, 139, 140, 142.
Jean Christian, 112.
Jean Davy, bailli d’Etampes, 100, 104, 151.
Jean de Beaumont, écuyer, 84.
Jean de Berry. comte d’Etampes, 63.
Jean de Boinville, 40.
Jean de Boutervilliers, chevalier, 134-135.
Jean de Challo, 43.
Jean de Foix, comte d’Etampes, 52, 147.
Jean Delaporte, 99.
Jean Delivrée, 93.
Jean de Nacelles, écuyer du comte d’Etampes, 39-40, 42-45.
Jean de Nanton, archevêque de Sens, 20.
Jean Denis, 112.
Jean Désert, 55.
Jean des Mazis, prêtre, 66, 67, 99.
Jean d’Outarville, 55.
Jean Foucault, prieur de Framée-en-Berry, 52.
Jean Fourquant, 165.
Jean Gaalle, 112.

Jean Huë, curé de Saint-Basile d’Etampes, 20.
Jean l’Anglais, clerc, 114.
Jean Laurens,prévôt d’Etampes, 84.
Jean Lelong, commis à la garde de la prévôté d’Etampes, 64.
Jean Lemasson, 100.
Jean Le Tainturier, garde du sceau de la prévôté d’Etampes, 134.
Jean Letexier, 55.
Jean Mahondeau, 55.
Jean Martin, 84.
Jean Olivier, curé de Notre-Dame d’Etampes, 64-65.

Jean Paris, 145.
Jean Pichon, 145.
Jean Plumet, prévôt d’Etampes, 67.
Jean Raguier, 105.
Jean Thiercelin, 55.
Jean Trichereau, 93.
Jean. Voy. Johannes.
Jeanne d’Evreux, reine de France, 58, 59, 62.
Jehannot Bourgevin, 90, 93.
Johanna, veuve de Guillaume de Tignonville, 126-127.
Johannes Curci, scribe, 89.
Johannes Custurarii, 24.
Johannes de Messis, 24.
Johannes de Pruviuo, chapelain d’Etampes, 28, 29, 33.
Johannes de Rodolis, chanoine de Notre-Dame d’Etampes, 23.
Johannes de Sancto Remigio, prêtre, 20.
Johannes de Villerello, 23.
Johannes Farperii, chapelain, 23.
Johannes Grimileti, prêtre, 107, 114.
Johannes Morelli, 77.
Johannes Renardi, 77.
Johannes Thome, prêtre, 21, 56, 57.
Joseph Guichard, chapelain, 145.
Juridiction du chapitre de Notre- Dame d’Etampes, 27, 33.

L

La Ferté-Alais (Seine-et-Oise), lieu, 10.
Laplote (Thomas), archidiacre d’Etampes, 36-37.
Latran (Palais de), à Rome, 4-6.
Laubier, 101.
Laurens (Georget), 84.
Laurens (Jean), prévôt d’Etampes, 84.
Laurent Boitron, 145.
Lebeuf (Cantien), prêtre, 52.
Lebeuf (Pierre), 107.
Le Boulier (Macy), 89, 90, 93.
Le Boulier (Thévenin), 90.
Le Brun (Regnault), 87.
Le Ferron (Guillaume), garde du scel de la prévôté d’Etampes, 130, 131, 133.
Legendre (Lyphard), 145.
Légier (Pierre), 55.
Lejeune (Simon), 145.
Lemasson (Jean), 100. [p.156]
Lemort (Oudinet), clerc, 92.
Lepetit. Voy. Parvus.
Lepiat (Etienne). garde du scel de la prévôté d’Etampes, 95.
Letexier (Jean), 55.
Li Bos (Stephanus), chevalier, 127.
Ligier (Gillet), 100.
Longue-Haute (Chantier de), d’Etampes, 100.
Louis VI, roi de France, 121, 137.
Louis VII, roi de France, 12, 125.
Louis IX, roi de France, 10, 24, 25, 117, 136.
Louis Ier, comte d’Etampes, 25, 57, 58, 78, 124.
Louis II, comte d’Etampes, 37-39, 41, 46, 50, 122.
Louis Boisquemin , doyen de la chrétienté d’Etampes, 84.
Louis de Melun, archevêque de Sens, 14, 103.
Louis Malapart, prieur de Prunesac-en-Berry, 52.
Louis Prunelle, écuyer, 84.
Lubin, 55.
Lubin Chausson, chanoine, 115.
Luchaire (M. A.), cité, XXIV, 12, 126.
Ludovicus Allardi, 167.
Lunariis (Yvardus de), 56-57.
Lune (Pierre de), antipape. Voy. Benoît.
Lys (Abbaye du), près Melun (Seine-et-Marne), 90, 93.

M

Mahondeau (Jean), 55.
Mahot (Thomas), 55.
Mainvilliers, lieu (Loiret), 53.
Maire (Charlot et Mathurin Le), 55.
Maisse, lieu (Seine-et-Oise), 43.
Malapart (Louis), prieur de Prunesac en Berry, 52.
Malet de Graville (Louis), amiral, 54.
Mansione-Giraudi Gauffridus de), chevalier, 127-128.
Marchant (Clément), 91.
Marchant (Toussaint), 145.
Marches (Guillelmus de), prêtre. 114.
Marguerite, comtesse de Boulogne, 60.
Marguerite d’Artois, comtesse d’Etampes, 26, 57-58.
Marguerite de Brabant, 26.
Marguerite de Provence, 25.
Marguerite, femme de Guillelmus de Bolunvilla, 86.
Marie, comtesse d’Alençon et d’Etampes, 60, 62.
Marie de la Cerda, mère de Lotus d’Evreux. 37.
Marigny (Philippe de), archevêque de Sens, 78.
Marolles-en-Hurepoix, lieu (Seine-et-Oise), 92-93.
Maroublier (Jean), notaire, 144.
Marquis (M. Léon), cité, XXV, 90, 92, 104, 130.
Mart (Antoine), 84.
Martin (Jean), 84.
Martin Tourneville, 84.
Martinus, chanoine, 68.
Martinus Garnier, bénéficier de Notre-Dame d’Etampes, 77.
Martinus Parvus, chapelain de Notre-Dame d’Etampes, 28, 29, 33, 34.
Masnis (Chantier du), près d’Etampes, 100.
Matheus Grenée, 24.
Matheus, chambrier de Philippe II, roi de France, 121.

Matthieu, évêque d’Albano, légat en France, 18.
Maurice de Sully, évêque de Paris, 2.
Mazis ( Jean des), prêtre, 66, 67, 99.
Melun (Guillaume de), archevêque de Sens, 21, 78, 81.
Melun (Louis de), archevêque de Sens, 14, 103.

Melun (Philippe de), évêque de Châlons-sur-Marne, 59-62.
Menault (M.), cité, 97.
Meniarius (Guillelmus), châtelain d’Etampes, 121.
Méréville, lieu (Seinc-et-Oise), 40.
Mesnil-Girault (Le), lieu, commune de Boissy-la-Rivière (Seine-et-Oise), 127-128.
Messe au Comte (La), 38, 39, 50.
Messis (Johannes de), 24.
Michael de Chandoux, 120.
Michel Foudrier, prévôt d’Etampes, 95.
Milet de Tignonville, écuyer, 129-133.
Miliaco (Monacus de), 127.
Molinier (M. Aug.), cité, 118. [p.157]
Monnerville (Oudin de), tabellion juré du comté d’Etampes, 84.
Montargis (Loiret), charte datée de ce lieu, 20-21.
Montfort (Amaury de), connétable de France, 118.
Montlhéry, lieu (Seine-et-Oise), 90, 93.
Monts (Pierre des), 145.
Morelli (Johannes), 77.
Moret (Seine-et-Marne), charte datée de ce lieu, 64.
Morigny, lieu et abbaye (Seine-et-Oise), 34, 43, 85, 96-100, 102, 104, 105, 109-113, 124, 127.
Mossa (Petrus de), 37.

N

Nacelles (Jean de), écuyer du comte d’Etampes, 39-40, 42-45.
Nangeville, lieu (Loiret), 52-55.
Nanton (Jean de), archevêque de Sens, 20.
Nauberti (Henricus), 107.
Nauden (Johannes), doyen du Gâtinais, 35-37.
Nicolas Braugier, chapelain d’Etampes, 107.
Nicolas de Herbelot, gouverneur d’Etampes, 145.
Nicolas Le Camus, prévôt d’Etampes, 134.
Nicolaus, neveu du pape, 29.
Nicolaus de Chemino, prêtre, 69.
Nicole Boytel, prêtre, 84, 85.
Noble (Pierrot le), 96, 101.
Nolletus de Blecellis, 77.
Nolon, hameau de la Commune de Cuy (Yonne), 21.
Notre-Dame d’Etampes (église); chanoines, 10, 11, 14, 19, 26, 27, 52, 55, 57, 119, 130, 138, 145-148; — chantre, 7-10, 19, 52, 54, 56, 57, 66, 67, 70, 71, 86, 93, 98-102, 105-107, 199, 112, 113, 131; — chapelains, 11, 13, 14, 19, 22-28, 63, 66, 69, 87, 123, 127, 145-148; — chapitre, 1-4, 6, 7, 10, 12, 14, 18-20, 26-29, 31-35, 49, 51-57, 63, 64, 68, 70,71, 73, 80, 81, 83, 86, 89, 93, 95, 98-102, 104-107, 109-118, 121, 131, 133, 134; — chevecier, 13, 18, 73-76. 81, 82; — collégiale et paroisse, 1-4, 8, 12, 21, 24, 25, 34-39, 46, 56, 60, 62-65, 87, 108, 123, 144, 145; —curé, 14, 74.
Noviomus, chanoine de Paris, 33.
O

Oblations, 10, 18.
Odardus, filius Framerici, 68.
Odon. Voy. Eudes.
Odorisius (Magister), 29-30.
Officialité de Sens, 138, 145.
Oinville, hameau de Mainvilliers (Loiret), 52-54.
Olivier (Jean), curé de Notre-Dame d’Etampes, 64-65.
Orléans (Prieuré Saint-Samson d’), 52-55; — chartes datées de ce lieu (Loiret), 24, 25, 51.
Ormes-aux-Tournans (Vallée des), lieu dit prés d’Etampes, 100.
Orveau, lieu (Seine-et-Oise [erreur: Loiret (B.G.]), 53, 54.
Otberlus, chanoine, 68.
Oudin de Monnerville, tabellion juré du comté d’Etampes, 84.
Oudinet (Félix), tnbellion juré à Etampes, 67.
Oudinet Lemort, clerc, 92.
Outarville (Guillaume et Jean d’), 55.
P

Panneau (Guyot), 100.
Paris (Jean), 145.
Paris (Evêque de), 2; — (Faculté de théologie de), 147; — chartes datées de ce lieu, 24, 26, 38, 39, 57, 78, 122-126, 137.
Parvi (Guillelmus), chapelain de Notre-Dame d’Etampes, 28, 29, 33, 34.
Parvus (Martinus), chapelain de Notre-Dame d’Etampes, 28, 29, 33, 34.
Pâté (Ferry), maréchal de France, 116-117.
Paticerii (Robertus), 107.
Paviot (Roullin), 112.
Perrenelle, femme de Philippe des Prez, 43.
Ferret (M. Michel), cité, 54.
Perrin Saillart, 102.
Petrus, filins Airaidi, 68. [p.158]
Petrus, prévôt de Paris, 68.
Petrus de Mossa, 37.
Petrus de Rosiguno, chevalier, 86.
Petrus de Roussignaco, damoiseau, 128.
Petrus de Sauvarchiis, 118.
Philippe Ier, roi de France, 26, 68.
Philippe II, roi de France, 1-3, 6, 24, 26, 119, 120, 146.
Philippe III, roi de France, 25-26.
Philippe IV, roi de France, 26, 57, 58.
Philippe VI, roi de France, 62.
Philippe de Bardiers, chevalier, 87.
Philippe de Marigny, archevêque de Sens, 78.
Philippe de Melun, évêque de Châlons-sur-Marne, 59-62.
Philippe des Préz, seigneur de Maisse, 43.
Philippe, marguillier de l’église Notre-Dame d’Etampes, 28-29, 32-34.
Philippot d’Auneux, 40, 45.
Philippot de la Barte, 87.
Philippot Le Boucher, 40.
Pichon (Jean), 145.
Pierre, archidiacre d’Etampes, 28, 29, 33.
Pierre d’Anisy, archevêque de Sens, 11-12.
Pierre de Beauvoir, 112.
Pierre de Corbeil, archevêque de Sens, 11-12.
Pierre de Gilles, procureur fiscal du comte d’Etampes, 84.
Pierre Delas, curé de Notre-Dame d’Etampes, 14.
Pierre de Lune, antipape. Voy. Benoît.
Pierre de Richarville, chevalier, 127, 128, 131, 133, 135.

Pierre des Essarz, 60.
Pierre des Monts, 145.
Pierre Durant, bourgeois d’Etampes, 46-47.
Pierre Gauguin, prêtre à Saint-Samson d’Orléans, 52.
Pierre Huë, chantre de Notre-Dame d’Etampes, 139-142.
Pierre Lebeuf, 107.
Pierre Légier, 55.
Pierre Prunelle, prévôt d’Etampes, 92
Pierre Reclardy, 145.
Pierre Torel, chanoine de Chartres, 43.
Pierre. Voy. Petrus.
Pierrot des Haies, 95.
Pierrot Le Noble, 96, 101.
Piget (Jean), prêtre à Saint-Samson d’Orléans, 52.

Pitveris (Albertus de), fils de Tescelin, 68.
Plumé, habitant d’Etampes, 148.
Plumet (Jean),prévôt d’Etampes, 67.
Pochot (Etienne), 55.
Poteraz (le chemin), prés d’Etampes, 100.
Poissy (Seine-et-Oise), charte datée de ce lieu, 63.
Potthast (Aug.), cité, 123.
Prérogatives du chapitre de Notre Dame d’Etampes, 19, 56.
Prévôté d’Etampes, 19, 57, 58, 61, 66, 68, 132.
Prévôts d’Etampes, 2, 67, 84, 90, 92, 95, 129-131, 134.
Prévôts de Paris, 68.
Préz (Philippe des), dit Doillart, 43.
Prieurs de Saint-Germain des Prés de Paris, 13.
Prieurs de Saint-Victor de Paris, 29, 32.
Prieurs de Saint-Samson d’Orléans, 51-54.
Privilèges des habitants d’Etampes, 124-126.
Propositi (Stephanus), 107.
Provence (Marguerite de), 25.
Prunelle (Louis), écuyer, 84.
Prunelle (Pierre), 92.
Pruvino (Johannes de), chapelain d’Etampes, 28, 29, 33.
Prunesac, prieuré, commune de Villegenon (Cher), 52.
Pueseleo (Herbertus de), chevalier, 128.
Pulcher (Guillelmus). Voy. Le Bel.

Q

Quiers-en-Brie, lieu (Seine-et-Marne), 77.


R

Raguier (Jean), 105.
Raoul Besnard, 52.
Raoul Trichet. 21.
Rebelli on Roboli (Guillelmus), curé de Notre-Dame-d’Etampes, 23, 74. 77. [p.159]
Rebelli ou Roboli (Raymundus), clerc, 24, 77.
Reclardy (Pierre), 145.
Reginaldus Brunus, 87.
Reginaldns de Solaville, chanoine de Notre-Dame d’Etampes, 107, 114.
Regnart (Etienne), 107.
Regnault (Simon), 91.
Regnault de Sarguz, chancelier de Bayeux, 59, 62.
Regnault Le Brun, 87.
Reims (Guillaume aux Blanches- Mains, archevêque de), 6.
Renardi (Johannes), 77.
Renardi (Stephanus), chanoine de Notre-Dame d’Etampes, 107.
Richard La Touffe, 88.
Richardis, femme d’Anseau de Fraville, 86.
Richarville (Agnès de), femme de Pierre, 130, 131, 133-136.
Richarville (Geoffroy de), écuyer, 133, 135.
Richarville (Pierre de), chevalier, 127, 128, 131, 133, 135.
Richerellis (Sanctus de), chapelain de Notre-Dame d’Etampes, 23.
Rivoprofundo. Voy. Ruparfont.
Robert, roi de France, 68, 145.
Robert, abbé de Morigny, 97.
Robert de Charny, 59, 62.
Robert (M. Ulysse), cité, 9.
Robertus, chapelain, 69.
Robertus de Alveris, 68.
Robertus de Teignonvilla, 127.
Robertus Paticerii, 107.
Robin Sandrouet, 84.
Roholi (Guillelmus), chevecier de Notre-Dame d’Etampes, 23.
Roboli (Raimundus), 24.
Rodolis (Johannes de), chanoine de Notre-Dame d’Etampes, 23.
Rogier (François), religieux à Saint Samson d’Orléans, 52.
Rome (Italie), chartes datées de ce lieu, 3-6, 27.
Rosigino (Petrus de), chevalier, 86.
Roullin Paviot, 112.
Roussignaco (Petrus de), damoiseau, 128.
Rovre (Johannes de), clerc, 114.
Ruparfont (Gilles de), chevalier, 116- 117.

S

Saillart (Perrin), 102.
Saint-Antoine (maison de). Voyez Aumônerie.
Saint-Basile d’Etampes, 3, 4, 8, 9, 12, 18, 20, 24, 35, 36, 47, 64, 112.
Saint-Benoit-sur-Loire (abbaye de), 53-54.
Saint-Denis (chapelle de), à Notre- Dame d’Etampes, 25.
Saint-Denis (Seine), charte datée de ce lieu, 18.
Sainte-Croix d’Etampes, 1-7, 32, 34, 44, 112, 113.
Sainte-Geneviève de Paris (abbaye de), 2, 5, 13.
Saint-Germain des Prés de Paris (abbaye de), 13.
Saint-Germain en Laye (Seine-et-Oise), charte datée de ce lieu, 25.
Saint-Gilles d’Etampes, 38.
Saint-Jacques de Bédégon (chapelle de), à Etampes, 24, 26, 83, 84.
Saint-Jacques de Compostelle (pèlerins de), 24.
Saint-Jean d’Acre (Asie), chartes datées de ce lieu, 1-3.
Saint-Laurent du Château (chapelle de), à Etampes, 26, 136-143.
Saint-Martin d’Etampes, 40, 47.
Saint-Ouen (Seine), charte datée de ce lieu. 57.
Saint-Paul (chapelle de), à Notre- Dame d’Etampes, 25.
Saint-Pierre (chapelle de), à Notre Dame d’Etampes, 24-25.
Saint-Pierre, faubourg, à Etampes, 10.
Saint-Samson d’Orléans (prieuré de), 52-55.
Saint-Victor de Paris (abbaye de), 29, 32.
Sainvillier, lieu-dit près d’Etampes, 10, 97-98.
Salazar (Tristan de), archevêque de Sens, 83.
Salomonis (Guillelmus), 23.
Sancius de Richerellis, 23.
Sancto Petro (Jacobus de), prêtre, 114. [p.160]
Sancto Petro (Jametus de), chanoine de Notre-Dame d’Etampes, 107.
Sancto Remigio (Johannes), prêtre, 20.
Sancto Villari. Voy Sainvillier.
Sandrouet (Robin), 84.
Sanglier (Henri) , archevêque de Sens, 18.
Sarguz (Regnault de), 59, 62.
Saudrevilla (Cancianus de), prêtre, 114.
Sandronet. Voy. Sandrouet.
Sauvarchiis (Petrus de), 118.
Sauxetus Adam, prétre, 107, 114.

Scamviator (Stephanus), 77.
Seguinus, 68.
Sens (archevêques de), , 1, 12, 18, 21, 30, 70, 78, 81, 83, 127, 128, 147.

Sens (chapitre de), 28, 31, 32, 80, 81.
Sens (doyen de), 111.
Sens (officialité de), 138, 145.
Sens (Yonne), chartes datées de ce lieu, 7, 12, 18, 28, 80. 103, 104, 127-129.
Serment des chapelains de Notre- Dame d’Etampes. 10, 69.
Serveau (Ambroise), 84.
Seuleville (Jean de), 114. Voy. Solavilla.
Sevin (Guillaume), prieur de Saint-Samson d’Orléans, 52-55.
Simon, chanoine, 68.
Simon Charbonnier, 145.
Simon de Blésonville, 40.
Simon Harcherii, 24.
Simon Le Gras, abbé de Morigny, 99, 111, 113.
Simon Le Jeune, 145.
Simon Regnault, 91.
Solavilla (Reginaldus), chanoine de Notre-Dame, 107, 114.
Soreau (Gillet), 112.
Stampis (Teudo de), 68.
Stephanus, chancelier de l’archevêque de Sens, 11.
Stephanus, chancelier de Louis VI, roi de Franco, 138.
Stephanus, chantre, 68.
Stephanus Propositi, 107.
Stephanus Renardi, chanoine de Notre-Dame d’Etampes, 107.
Stephanus, sénéchal de Louis VI, roi de France. 138.
Stephanus. Voy. Etiennc.
Stoviacum. Voy. Estouy.

T

Taupin (Jean), 107.
Teinturier (Jean Le), 134.
Tertre (Gervaise du), tabellion juré à Etampes, 95.
Tescelinus, 68.
Testament de Charles d’Evreux, 58-59.
Testament de Regnault Le Brun, 87-89.
Tetbaudus de Aqua, 68.
Teudo de Stampis, 68.
Thericus de Braya, 37.
Thèvenin Leboulier, 90.
Thibault, abbé de Morigny, 97.
Thiercelin (Jean), 55.
Thomas Laplote, archidiacre d’Etampes, 36-37.
Thomas Mahot, 55.
Thome (Johannes), prêtre, 21, 56, 57.
Tignonvilla (Guillelmus de), chevalier, 126, 128-131.
Tignonvilla (Guillelmus de), son fils, 126, 128- 132.
Tignonvilla (Robertus de), 127.
Tignonville, lieu (Loiret), 126-131.
Tignonville (Milet de), écuyer, 129-133.
Torel (Pierre), chanoine de Chartres, 43.
Toucheronde (chantier de), près d’Etampes, 99, 101.
Touffe (Richard La), 88.
Tourneville (Martin), 84.
Tours (Indre-et-Loire), charte datée de ce lieu, 51.
Tretenvilla (Ferricus de), damoiseau, 86-87.
Tretenvilla (Stephanus de), son fils, 87.
Trichereau (Jean), 93.
Trichet (Raoul), 21.
Tristan de Salazar, archevêque de Sens, 38.
Troignet (Colin), 112.
Trois-Maries (Fête des), 83.
Tropidormit (Seguinus, filius), 68.

V

Val-des-Maisons (le), lieu dit près d’Etampes, 99. [p.161]
Valleton (Etienne), chevalier, 99, 100, 112.
Vannier (Nicolas), 145.
Vassor (Charles Le), notaire, XV, 144.
Vassor Johannes), doyen de la chrétienté d’Etampes, 14.
Vaucreuse, lieu dit près d’Etampes, 101.
Vieleux, 53.
Villemartin, hameau de la commune de Morigny-Champigny (Seine-et-Oise), 101.
Villeneuve, lieu dit près d’Etampes, 100, 124, 125.
Villerello (Johannes de), 23.
Villiers (abbaye de), près de la Ferté-Alais, 9, 10, 44, 112.
Viterbe (Italie), charte datée de ce lieu, 6.

Y

Ytier Bonnier ou Bouvier, prévôt d’Etampes, 130-133.
Yvardus de Lunariis, 56-57.
     
ACHEVÉ D’IMPRIMER LE 25 OCTOBRE 1888
pour la
Société historique et archéologique du Gâtinais
Par M. E. BOURGES, imprimeur breveté
à
FONTAINEBLEAU
Source du texte: édition de 1888 traitée par Bernard Gineste à partir d’août 2005.
 

     
BIBLIOGRAPHIE
(en cours, merci de patienter)
 
Éditions
 
     Jean-Marie ALLIOT (1848-1927), Cartulaire de Notre-Dame d’Étampes [in-8°; XXVI+162 p.; introduction, texte latin des chartes (sauf celle qui avaient été editées par Fleureau en 1683) et notes en français; appendice du XVIe siècle au Cartulaire; index], Paris, Alphonse Picard [«Documents publiés par la Société historique et archéologique du Gâtinais», n°3], 1888. Dont une réédition numérique en mode texte BNF, 2001 (signalée par la BNF mais non en ligne sur son site Gallica en 2005).
 
   
     Bernard GINESTE [éd.], «Jean-Marie Alliot: Le Cartulaire de Notre-Dame d’Étampes (1888)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cls-15-cartulairedenotredamedetampes.html, 2005-2006.

Compte-rendu de cette publication par la Revue des Questions historiques

     Dom Paul PIOLIN, «Cartulaire de Notre-Dame d’Étampes, par l’abbé J.-M. ALLIOT» [recension] in Revue des Questions historiques 46 (1889), pp. 684-685 [dont une réédition numérique en mode image par la BNF sur son site Gallica, en ligne en 2005].

     Cartulaire de Notre-Dame d’Étampes, par l’abbé J.-M. ALLIOT, ancien vicaire de Saint-Blaise [sic, pour Saint-Basile] d’Étampes. Paris, Alph. Picard; Orléans, Herluison, 1888, in-8° de XXVI-161 p.
     La Société historique et archéologique du Gâtinais a adopté de bonne heure l’excellente coutume de publier, outre son Bulletin, des Recueils de documents qui seront du plus grand prix pour l’histoire du pays. Le volume que nous avons entre les mains contient le cartulaire de la collégiale de Notre-Dame. Dans une introduction fort bien composée, l’éditeur, M. l’abbé Alliot, raconte en très bons termes l’histoire de ce corps ecclésiastique fondé vers l’année 1022 par le roi Robert le Pieux. Il fait connaître rapidement ses rapports et surtout ses démêlés avec d’autres églises voisines.
     Pour assurer ses droits, le corps des chanoines avait, au cours du XVIe siècle
[erreur: du XVe], fait composer par l’un de ses membres un recueil de chartes qui mentionnaient ses propriétés et prérogatives. M. Alliot fait connaître la composition de ce recueil [erreur: «Répertoire»], comme disaient les chanoines, de ce cartulaire, comme nous l’appelons aujourd’hui. Il se compose de quatre pièces appartenant au XIe siècle, vingt au XIIe, trente-huit au XIIIe, trente-trois au XIVe et quinze au XVe. En tout cent quatorze pièces. L’éditeur suit les destinées diverses de ce cartulaire, qui appartient présentement à l’église paroissiale de Saint-Blaise (sic) [erreur: de Notre-Dame] d’Étampes.
     De bonne heure l’importance de ce recueil le signala à l’attention des historiens [erreur], et Fleureau, le plus exact de tous, a publié quarante-deux de ces chartes dans son livre Antiquités d’Étampes. Ce livre lui-même est devenu d’une excessive rareté, et tous les esprits studieux font des vœux pour que la Société du Gâtinais, ou l’un de ses membres, se charge d’en donner une nouvelle édition. En attendant la réalisation de ce projet, la Société a pris le parti, pour alléger ses charges, de ne publier qu’une analyse détaillée
[inexact] des quarante-deux pièces déjà données intégralement par le savant barnabite, et de fournir dans un texte complet les soixante-douze autres.
    M. Alliot s’est chargé de ce soin et il a rempli sa tâche avec bonheur. Après avoir établi son texte avec l’exactitude possible, il a placé en tête de chaque document un titre qui en indique le contenu; il a fait une analyse courte mais suffisante des pièces publiées par Fleureau; il a respecté l’ordre du cartulaire, et il a éclairé plusieurs points par une annotation substantielle.
     A propos de cette annotation, nous signalerons une légère erreur à la page 110. «Cette fête de la Trinité d’hiver était sans doute particulière à l’abbaye de Morigny, car nulle part il n’en est question dans la liturgie catholique.» La fête de la Trinité, Festum S. Trinitatis, était célébrée autrefois le premier et le dernier dimanche après la Pentecôte, ces deux jours étaient également désignés par ce nom, mais la première, la principale des deux fêtes, s’appelait Trinitas æstivalis, la seconde Trinitas hyemalis. Légère inadvertance, et qui n’enlève rien au mérite du livre; ce qui ajoute beaucoup au contraire à la valeur de l’ouvrage, c’est la table alphabétique, très claire et bien disposée, qui se trouve à la fin. Somme toute, ce livre est important pour l’histoire religieuse, politique et économique du Gâtinais et surtout pour l’ancienne [p.685] topographie de cette contrée.
DOM PAUL PIOLIN.
 
Nécrologie parue dans la Semaine Religieuse de Versailles du 19 juin 1927

     M. l’abbé Jean-Marie-Auguste ALLIOT, décédé le 8 juin 1927, à Hambers, par Bais (Mayenne), où il vivait retiré depuis le 4 juin 1926.
     Né à Champgenéteux (Mayenne), le 2 mars 1848, M. l’abbé Alliot fut ordonné prêtre à Laval le 20 septembre 1872. Après avoir appartenu sept ans à l’Ordre des Frères Prêcheurs, il fut agrégé au diocèse de Versailles, où il exerça successivement les fonctions de vicaire d’Arpajon, 16 mai 1880, vicaire de Saint-Basile d’Étampes, 17 septembre 1882, curé de Bures, 1er octobre 1886, aumônier de l’hôpital de Vaujours, 1er octobre 1889, curé de Bièvres, 1er février 1893, curé de Chennevières-sur-Marne, 1er avril 1902, curé de Soisy-sous-Étiolles, 1er février 1905. Il se fixa enfin pour seize ans à Versailles, où il remplit avec ponctualité et une remarquable compétence les fonctions d’archiviste diocésain. Homme d’une vaste culture, entraîné de bonne heure aux recherches historiques par la fréquentation des bibliothèques et des dépôts d’archives, M. Alliot a laissé plusieurs travaux estimés, dans lesquels l’austère critique des documents s’agrémente des saillies fougueuses et piquantes d’un esprit bien français. L’attrait du pays natal l’avait ramené dans la Mayenne, lorsque le déclin de ses forces ne lui permit plus de travailler. C’est là, dans le petit village où il s’était fixé, qu’il est mort subitement au soir d’une journée sanctifiée par la sainte messe, le bréviaire et le rosaire.
     Le diocèse garde pieusement le souvenir très sympathique de ce prêtre à l’âme bonne, courageuse et loyale, qui a tant aimé et fait aimer autour de lui la religion dont il était le ministre.
Source: courriel de Frédéric Gatineau du vendredi 9 décembre 2005.
 
Autres publications de l’abbé Jean-Marie Alliot (1848-1927)

    
Jean-Marie ALLIOT (1848-1927), Les Curés d’Arpajon [in-16], Arpajon, P. Lamouche, 1889.

     Jean-Marie ALLIOT (1848-1927), Histoire de l’abbaye et des religieuses bénédictines de N.-D. du Val de Gif (au diocèse actuel de Versailles) [in-8°], Paris, A. Picard, 1892.

     Jean-Marie ALLIOT (1848-1927), Histoire de l’abbaye et des religieuses bénédictines de Notre-Dame d’Yerres (au diocèse actuel de Versailles) [in-8°], Paris, A. Picard, 1899. Dont une réédition numérique en mode texte [sur un disque optique numérique (CD-R) qui contient aussi: «Recherches historiques sur le couvent des Camaldules de Grobois à Yerres» par Paul BORDEAUX, 1923], Quincy-sous-Sénart, Éditions Tremen, 2002.

     Jean-Marie ALLIOT (1848-1927) & Jean MOUCHARD [éd.], Visites archidiaconales de Josas [in-8°; XL+450 p.], Paris, A. Picard, 1902.

    
Jean-Marie ALLIOT (1848-1927), Le Clergé de Versailles pendant la Révolution française [in-8°; IX+403 p.], Versailles, E. Morisot, 1913.

    
     Merci de nous communiquer tout autre donnée disponible. 
    
  Cartulaire de Notre-Dame d'Etampes (XVe siècle): recto du quinzième folio
Cartulaire de Notre-Dame, recto du quinzième folio (15e siècle)  
 
Explicit
   
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