CORPUS ARTISTIQUE ÉTAMPOIS
  
Christophe Civeton
Notre-Dame du Fort
gravure sur acier, 1828
   
Civeton: Notre-Dame du Fort (carte postale Paul Allorge)

Carte postale Allorge
Civeton: Notre-Dame du Fort (gravure sur cuivre, 1828)
Civeton: Notre-Dame du Fort (exemplaire aquerellé)
Exemplaire aquarellé

 
     Christophe Civeton a consacré deux dessins à Étampes, sous la direction de Couché fils, sur une commande de Jacques-Antoine Dulaure pour son ouvrage Les environs de Paris. Certains exemplaires en ont été aquarellés à la main. Ce dessin-ci a été gravé par Millet.
    
  Civeton: Notre-Dame du Fort (gravure sur cuivre, 1828)

     Frédéric Gatineau fait remarquer, dans sa base de données inédite Exona Sancta, que cette gravure nous fait connaître un état de Notre-Dame antérieur aux travaux de 1849: les trois créneaux au-dessus de la façade sont recouvert d’un toit formant passage couvert mais les crénaux de côté semblent intacts, le tympan est toujours enveloppé de platras et la porte secondaire de la façade est encore murée.
    
Civeton: Notre-Dame du Fort (gravure sur cuivre, 1828)  

     L’escalier menant à la chapelle de l’Hôtel-Dieu est plus étroit et raide qu’aujourd’hui. On remarque aussi la présence de bornes charretières devant l’Hôtel-Dieu, et d’une enseigne malheureusement illisible au n°33 de l’actuelle de la République, à laquelle semble pendu un fer-à-cheval. Les quatre Étampoises représentées sont toutes coiffées. Celle de droite revient sans doute du marché Notre-Dame, ses deux paniers pleins. On peut se demander par ailleurs à quoi sert le petit bâtiment à droite: l’explication nous en est donné par un plan de peu antérieur conservé aux Archives municipales.
 
Réédition de 1908 par Paul Allorge
Réédition de 1908 par Paul Allorge
 
Christophe Civeton et Millet
Notre-Dame du Fort
gravure de 1828


Civeton

     Christophe Civeton, né 1796 et mort en 1831 est un dessinateur, peintre, graveur et lithographe français connu surtout pour ses dessins de monuments et  paysages de Paris et de ses environs, qui sont d’un grand intérêt documentaire. Ils lui furent commandés par Louis-François Couché, dit Couché fils (1782-1849), et gravés par différents artisans, tels que Millet pour cette gravure-ci et que Georges Malbeste pour son dessin de la Tour de Guinette.


     Nous donnons ici un scan de l’édition originale mis en ligne par Google Book. On notera que la reproduction en fac-similé qu’en a donnée en 1908 l’érudit essonnien Paul Allorge, dans son magnifique Album d’Étampes, puis dans une carte postale, est nettement moins bonne.

Intérêt documentaire de ce dessin

Plan daté des environs de 1815 conservé aux Archives municipales d'Etampes
Plan daté des environs de 1815 conservé aux Archives municipales d’Etampes

     1. L’église. Comme le fait remarquer Frédéric Gatineau (1), le dessin de Civeton nous fait connaître un état de Notre-Dame antérieur aux travaux de 1849: les trois créneaux au-dessus de la façade sont surmontés d’un toit formant passage couvert mais les crénaux de côté semblent intacts; le tympan est toujours enveloppé de platras; et la porte secondaire de la façade est encore murée.
     (1) Dans sa base de données inédite Exonna Sancta.
     2. L’Hôtel-Dieu. A gauche, l’escalier menant à la chapelle de l’Hôtel-Dieu est plus étroit et raide qu’aujourd’hui (2). On remarque aussi la présence de six bornes charretières devant l’Hôtel-Dieu, de part et d’autre de sa porte d’entrée.
     (2) Six marches contre cinq aujourd’hui, du fait de la constitution d’un trottoir alors inexistant.
     3. Le puits au Chat. On observe, à droite, partie d’une structure en bois couverte, au commencement de l’actuelle impasse aux Chats, adossée à l’actuel n°26 de la rue de la République, et à peu près en face du n°20, qui correspond lui-même à une ancienne auberge.
     Comme le rappelle Frédéric Gatineau (
3), “cette auberge était jadis appelée le Prince d’Orléans. Située au 20 rue de la République, près du carrefour aux Chats, la maison est citée en 1790 (4) et elle fonctionnait encore vers 1999 (5). C’est donc une des plus anciennes enseignes d’Étampes. Marquis nous apprend que son enseigne était un grand tableau peint représentant le prince (6). Il y eut plusieurs ducs d’Orléans célèbres parmi lesquels Philippe d’Orléans qui fut régent de France à la mort de Louis XIV”.
     (3) Étampes en lieux et places, 2003, p. 49.

     (4) Archives Municipales d’Étampes 1G 2 (référence de Gatineau).

     (5) C’est aujourd’hui (2010) une annexe de l’Hôpital psychiatrique Barthélémy Durand  (B. G.).

     (6) Les rues d’Étampes et ses monuments, Étampes, Brière, 1881, p. 169.
     Cette construction abritait évidemment ce qu’on appelait le puits au Chat. Ce puits est représenté sur le plan de 1815 conservé aux Archives municipales ci-dessus partiellement reproduit (7). C’est lui qui avait donné originellement son nom à l’actuelle impasse aux Chats, comme le note encore Frédéric Gatineau (8): “cité dès le 16e siècle (9), ce lieu est dénommé carrefour du Puits au Chat dans un document de 1812 et carrefour de la ruelle au Chat sur le plan de 1815. Il y avait là un puits qui fut comblé en 1891, et c’est encore là qu’on installe une des 22 premières bornes-fontaines en 1881. [...]. Ce nom de Chat pourrait venir d’une enseigne [...]”.
     A mon sens, bien que je n’en ai pas encore trouvé de preuve, le nom de ce puits a du être tiré de celui de l’auberge devant laquelle il se trouvait. En effet l’auberge du Prince d’Orléans n’a pu guère recevoir ce nom qu’après 1759, lorsque le duché d’Étampes fut tombé entre les mains de Louis-Philippe-Joseph d’Orléans (1747-1793), dit Philippe-Egalité, ou bien au plus tôt entre 1715 et 1723, lors de la Régence menée par Philippe d’Orléans
(1674-1723), pendant la minorité de Louis XV. En 1881, Léon Marquis écrit que cette auberge, reconstruite il y a quelques années et supprimée en 1879, avait en dernier lieu pour enseigne: Au Duc d’Orléans.
     Par suite, il est des plus probables qu’avant 1715 cette auberge portait l’enseigne assez courante du Chat, au moins au XVIe siècle. Oub bien encore cette enseigne a-t-elle été celle d’une boutique non encore documentée, par exemple au n°22, ou bien au n°24 aujourd’hui disparu.

     4. La boutique de gauche et sa propriétaire, la demoiselle de Grassin. Plus à gauche est  pendue une enseigne malheureusement illisible, à laquelle semble pendu un fer-à-cheval. S’agit-il de l’actuel n°33, ou bien du n°20 de l’actuelle rue Baugin? La chose n’est pas claire. Il s’agit en tout cas, d’après un plan de l’époque conservé par les Archives municipales, d’une boutique dont le fonds appartenait à la demoiselle de Grassin.

     Cette demoiselle de Grassins est évidemment l’une des trois filles de “Simon-Claude Grassin, chevalier, seigneur de Malet-le-Roi, Denisot, Trémont, Thionville, Bois-Epier, Maisoncelle, Saint-Fiacre et autres lieux, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, maréchal des camps et armées du Roi, lieutenant pour Sa Majesté, et commandant des ville et citadelle de Saint-Tropez en Provence. […] Il épousa, pendant la guerre, à Anvers, Cécile-Christine-Bénédicte de Peytier, morte le 3 novembre 1753, ne lui laissant qu’une fille unique; le 6 mars 1755, Marguerite-Françoise-Geneviève de Vion de Tessancourt de Maisoncelle, fille de feu René de Vion seigneur de Tessancourt de Maison-celle etc. et de Marie-Marguerite de la Salle; il a eu deux filles de cette seconde femme.”
(10)

     Notre propriétaire était donc selon toute apparence une sœur
d’Élisabeth, marquise de Grassin, née le 27 mars 1760 à Paris et morte à Étampes le 17 juillet 1799, fille de Simon-Claude, marquis de Grassin et vicomte de Sens, mariée à Paris le 17 juin 1789 à Hippolyte, comte d’Astorg (1759-1828) (11).

     Cette sœur mariée, Madame de Grassin, était en 1789 “dame des paroisses de Saint-Cyr, d’Arrancourt, Abbéville, et des fiefs de Cottainville, Fontenette, Quincampoix, Boissi-la-Rivière et autres fiefs” (
12). Ces possessions étampoises lui venaient apparemment de sa mère (13). N’ayant pas émigré, Madame de Grassin resta en possession du château et du domaine de Saint-Cyr-la-Rivière (14). Elle tenait encore, par exemple, le moulin de Saint-Cyr en l’an VII (15). Elle avait épousé Jacques d’Astorg, capitaine des vaisseaux du roi, chevalier et membre de la chambre des députés pour le département de Seine-et-Oise, et leur fille, née en 1791, avait épousé en 1813  le comte de Choiseul-d’Aillecourt, préfet du département de l’Eure (16).

     Nous sommes moins bien renseignés pour l’instant sur notre propriétaire, sa
sœur, la demoiselle de Grassin: mais elle devait tenir plus d’un bien à Étampes et dans les environs.

Bernard Gineste, août 2010
     (7) Archives Municipales d’Étampes (cote à préciser)

     (8) Étampes en lieux et places, 2003, p. 32.

     (9) Archives Nationales R4.1129 (référence de Gatineau).
     (10) Nicolas VITON DE SAINT-ALAIS (1773-1842), Nobiliaire universel de France, ou Recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume, par M. de Saint-Allais, avec le concours de MM. de Courcelles, l’abbé de l’Espines, de Saint-Pons, et autres généalogistes célèbres [in-8° ; 21 volumes], Paris, Bachelin-Deflorenne, 1872-1878, tome douzième, première partie (1876), pp. 68-69.

     (11) Selon une page de généalogie, à cette adresse, en ligne en 2010.

     (12) «Procès-verbal de ce qui s’est passé dans l’assemblée de l’ordre de la noblesse du bailliage d’étampes, tenue dans la salle de l’Hôtel de Ville de la dite ville le 10 mars 1789 », in Maxime Legrand & Léon Marquis, 1789. Les trois États du bailliage d’Étampes aux États Généraux. Historique, délibérations, rédactions de cahiers, biographies, etc., d’après les documents originaux [410 p.], Étampes, Lucien Brière, 1892, p. 255.

     (13) Ainsi la seigneurie d’Abbéville avait été acquise en 1770 par Geneviève de Vion de Tessancourt, dame de Saint-Cyr, épouse de Simon Claude de Grassin, selon le site fr.topic-topos.com, en ligne en 2010. Antérieurement elle paraît avoir été la possession d’une autre branche de la famille de Vion, les seigneurs de Presles. Cf. LA CHESNAYE-DESBOIS, Dictionnaire de la Noblesse. Seconde édition. Tome XII, Paris,  Antoine Boudet, 1778, pp. 807-808.

     (14) Selon le site fr.topic-topos.com, en ligne en 2010.

     (15) Archives départementales de l’Essone 30J 82. Cf. Le Papyvore 2 (2005), en ligne à cette adresse en 2010, p. 12 (avec un plan de ce moulin).

     (16) Nicolas VITON DE SAINT-ALAIS, op. cit., tome quatrième, première partie (1873), pp. 237-238: “Jacques-Pierre-Prothade-Hippolyte D’Astorg, baptisé le premier août 1759, entré dans la marine le premier août 1777. Il fut fait lieutenant des vaisseaux du roi, le premier mai 1786, après avoir fait cinq campagnes de guerre, dont deux en Amérique et une dans l’Inde. Il fut présenté à la cour, le 30 novembre 1788 (Gazette de France, du 3 février 1789, n°10), et eut l’honneur de monter, dans les carrosses de Sa Majesté, le 27 janvier 1789 (Mercure de France, du 14 février 1789, N°7). Il est aujourd’hui capitaine des vaisseaux du roi, chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, de la Légion, d’honneur et de Cincinnatus des Etats-Unis, membre de la chambre des députés pour le département de Seine-et-Oise. Il a épousé, par contrat signé du roi et de la famille royale, le 12 juin 1789, et le 13, de monseigneur [p.238] le maréchal duc de Noailles-Mouchy et de la famille, assisté de Jean-Jacques-Marie d’Astorg, comte d’Astorg, mestre de camp de cavalerie, son cousin, Elisabeth de Grassin, fille de Simon-Claude, marquis de Grassin, vicomte de Sens, maréchal des camps et armées du roi gouverneur de Saint-Tropès, et de Geneviève de Vion de Tessancourt, dont il a:  Adèle-Felix-Françoise d’Astorg, née le 23 novembre 1791, mariée, le 10 juillet 1813, à André-Urbain-Maxime, comte de Choiseul-d’Aillecourt, ancien chevalier de Malte, chevalier, de la Légion d’honneur, préfet du département de l’Eure, fils de feu messire Félix, comte de Choiseul-d’Aillecourt, colonel du régiment Dauphin, dragons, et de dame Marie-Eugénie Bouillé-du-Coudray. — Armes : D’or, à l’aigle éployée de sable. La branche établie en Auvergne, par suite d’une concession de ses souverains, porte ces mêmes armes, l’écu mi-parti coupé d’azur et de sable, au faucon d’argent, logé et grilleté d’or, posé sur une main gantelée de même, accompagné en chef de deux fleurs de lys d’argent, et en pointe d’une demi-fleur de lys de même, mouvante du flanc dextre de l’écu.
   
Source: L’édition en ligne des Environs de Paris par Google Book.
BIBLIOGRAPHIE

Éditions
     Préhistoire de l’Histoire des Environs de Paris  illustrée par Civeton:
     1) Jacques-Antoine DULAURE [1755-1835], Nouvelle Description des environs de Paris, contenant les détails historiques et descriptifs des maisons royales, des villes, bourgs, villages, châteaux, etc. remarquables [2 vol. in-12], Paris, Lejay, 1786.
     2) Nouvelle Description des environs de Paris. 2e édition... par J.-A. Dulaure [2 vol. in-12], Paris, Lejay, 1787.
     
3) Nouvelle description des environs de Paris... 2e édition [2 vol. in-1], Paris, Lejay, 1787.
     4) Singularités historiques, ou Tableau critique des mœurs, des usages et des événements de différents siècles, contenant ce que l’histoire de la capitale et des autres lieux de l’Isle de France offre de plus piquant et de plus singulier; pour servir de suite aux descriptions de Paris et de ses environs. Par J.-A. D*** [in-12], Londres & Paris, Lejay, 1788.
     5) Nouvelle Description des environs de Paris… [2 vol. in-12], Paris, Lejay, 1790.
     Jacques-Antoine DULAURE [dir.], Joseph GUADET, Eusèbe GIRAULT DE SAINT-FARGEAU, etc. [auteurs], Christophe CIVETON [illustrateur], Histoire physique, civile et morale des environs de Paris, depuis les premiers temps historiques jusqu’à nos jours, contenant l’histoire et la description du pays et de tous les lieux remarquables compris dans un rayon de 25 à 30 lieues autour de la capitale, enrichie d’une belle carte des environs de Paris et de beaucoup de gravures... [7 vol. in-8° (t. 1: IV+466 p., 13 pl.; t. 2: IV+473 p., 11 pl.; t. 3: IV+539 p., 18 pl.; t. 4: IV+444 p., 15 p.; t. 5: IV+470 p., 10 pl.; t. 5: IV+475 p., 10 pl.; t. 6: IV+617 p., 5 pl.); 82 planches hors-texte gravées sur acier (vues et scènes); la seconde partie du tome 7 a pour titre: «Dictionnaire topographique des environs de Paris, pour servir de table et de complément à l’Histoire physique, civile et morale des environs de Paris» (2 colonnes)], Paris, Guillaume, 1825-1828, tomme VII (1828), p. 302
     Dont une réédition numérique en ligne par Google Book,
http://books.google.fr/books?id=rTsVAAAAQAAJ&pg=PA314-IA3&dq=#v=onepage&q&f=false, en ligne en 2010.

    Jules-Léonard BELIN [éd.] & Jacques-Antoine DULAURE [†], Histoire physique, civile et morale des environs de Paris, depuis les premiers temps historiques jusqu’à nos jours... enrichie d’une belle carte des environs de Paris et de beaucoup de gravures... [2e édition revue & annotée par Belin; 6 vol. in-8°; 428 p.; planches], Paris, Furne, 1838.


     Paul ALLORGE, Étampes [12,5 cm sur 17,5; album oblong de 20 folios non paginés comportant autant de clichés], Montlhéry, Allorge [«Les albums de Seine-et-Oise»], 1908. Dont une réédition en ligne: Bernard GINESTE [éd.], «Paul Allorge: Album d’Étampes (20 documents, 1908)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cae-20-allorge1908album.html, mai 2010.

     Paul ALLORGE [éd.], «Notre-Dame du Fort. Aquarelle de Civeton, vers 1825» et «La Tour de Guinette. Gravure sur acier extraite des Environs de Paris, de Dulaure. Civeton del., Malbeste sculp. 1828», in ID., Série Ee7, n°13 & n°100 [cartes postales],vers 1910. Dont une réédition en ligne: Jean-Michel ROUSSEAU [éd.], «Paul Allorge: Notre-Dame du Fort (CPA Ee7 n°13)» et «Paul Allorge: La Tour de Guinette (CPA Ee7 n°100)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cpa-es-allorge013.html et http://www.corpusetampois.com/cpa-es-allorge100.html, 2004.

     Bernard GINESTE,
«Christophe Civeton: Notre-Dame du Fort (dessin, 1828)» in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cae-19-civeton1828notredame.html, 2010.

Son dessin de la Tour de Guinette

     Bernard GINESTE, «Christophe Civeton: La Tour de Guinette (dessin, 1828)» in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cae-19-civeton1828tourdeguinette.html, 2010.

Œuvres de Civeton

     Christophe CIVETON [dessinateur] & L. DURAU [graveur], Principaux Monuments et vues pittoresques de la ville de Paris et de ses environs, dessinés d’après nature par C. Civeton, et gravés au burin par L. Durau; accompagnés d’un texte historique et descriptif [in-f° ou grand in-4°; 8 p.], Paris & Milan, Vallardi, 1829 [apparemment seulement ces  deux seules livraisons ont paru].

     Dessins: Abattoir sur le boulevard de l’Hôpital, Arc de triomphe du Carrousel, Au Père-Lachaise, Barrière de Belleville, Barrière de l’Etoile vue du pied de l’arc de triomphe, Barrière de Passy, Barrière du Trône, Barrière Saint-Martin et canal de la Villette, Basilique de Saint-Denis, Boulevard de Bonne-Nouvelle. Théâtre de Madame (Théâtre du Gymnase), Boulevard de l’Hôpital, Boulevard des Capucines, Boulevard des Capucines et rue de la Paix, Boulevard des Invalides, Boulevard des Italiens, Boulevard des Italiens et Pavillon de Hanovre, Boulevard des Petits-Spectacles, Boulevard et Porte Saint-Denis, Boulevard et Porte Saint-Martin , Boulevard Montmartre-Frascati, Boulevard Montmartre & Théâtre des Variétés, Château d’Eau, Composition renfermant quelques-uns des principaux monuments de Paris, Cour de la Sorbonne, Cour des Invalides, Cour du Louvre, École militaire, Eglise de l’Assomption, Eglise Saint-Jacques du Haut-Pas, [Église] St Gervais, Fontaine des Quatre-Saisons rue de Grenelle, Halle au Blé, Colonne de l’Hôtel de Soissons, Hôtel de Cluny, Intérieur de Notre-Dame de Paris, Jardin du Luxembourg,  Jardin du Roy, L’Odéon, La Cascade du parc de Saint-Cloud , La Salpêtrière, La statue de Henri IV, Le donjon de Vincennes, Le Palais-Royal (1), Le Palais-Royal (2), Le Pont Louis XVI, Montagnes Françaises & Jardin Beaujon, Observatoire, Opéra rue Lepelletier, Palais des Thermes réutilisé en cave par un tonnelier, avant son appropriation au musée (1), Palais des Thermes réutilisé en cave par un tonnelier avant son appropriation au musée (2), Palais des Tuileries, Palais du Luxembourg, Péristyle de Saint-Sulpice, Place de la Madeleine, Place du Châtelet, Place Royale , Pont d’Austerlitz, Pont Louis XVI, Pont Neuf. Vu du pié [sic] du Pavillon de Flore, S. Paul, vu de la rue de l’égoût,  Saint-Étienne-du-Mont, Saint-Roch, St Thomas d’Aquin et Dépot d’Artillerie, Théâtre des Variétés, Théâtre Favart vu de la rue Grétry, Tombeau d’Héloïse et d’Abeillard [sic], Versailles: vue des ailes de la cour de marbre, Vue de l’Hôtel de ville de Paris, Vue de la cour intérieure de l’Hôtel de ville, Vue du Père-Lachaise: à gauche, monument du Général Foy, Vue du Pont au Change et du quai de l’Horloge, Le Calvaire [du Mont-Valérien].
      G. LENÔTRE [1855-1935], Les Quartiers de Paris pendant la Révolution (1789-1804): dessins inédits de Demachy, Bélanger, Fragonard, Lallemand, Debucourt, L. Moreau, Schwebach, Ransonnette, Raffet, David, Prieur, Civeton, etc., etc., texte et plans reconstitués d’après des documents inédits, par G. Lenôtre [album grand in-f°; 94 planches, plans & notices], Paris, E. Bernard, 1896.

Sur Civeton

     Léon MARQUIS, « Notes bibliographiques», in ID., Les rues d’Étampes et ses monuments, Histoire - Archéologie - Chronique - Géographie - Biographie et Bibliographie, avec des documents inédits, plans, cartes et figures pouvant servir de suppléments et d’éclaircissement aux Antiquités de la ville et du duché d’Etampes, de Dom Basile Fleureau [in-8°; 438 p.; planches; préface de V. A. Malte-Brun], Étampes, Brière, 1881 [dont deux rééditions en fac-similé: Marseille, Lafitte reprints, 1986; Éditions de la Tour Gile, 1996], p. 397 [dont une édition en ligne par le présent CorpusÉtampois, http://www.corpusetampois.com/che-19-marquis-rues07.html#litho, 2004]

     181. Notre-Dame d’Étampes. Civeton del., Millet sculp., Couché fils dir. — L. 0m10. H. 0m13. Bonne gravure insérée dans les Environs de Paris par Dulaure, 1828, in-8.
     182. Tour de Guinette, à Étampes. (Comme ci-dessus.) Gravure insérée dans le même ouvrage.
 

     Jacques BUSSE [éd.], E. BENEZIT [†], «Civeton, Christophe», in ID., Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, par un groupe d’écrivains spécialisés français et étrangers. Nouvelle édition entièrement refondue sous la direction de Jacques Busse, Gründ, 1999, tome ?, p. ?. 

 
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