Page 1 de couverture: Saphire et Ananie (huile sur toile, 1994)
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Vingt-trois œuvres exposées en 1997
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| Nous reproduisons ici le catalogue de l’exposition d’Étampes de 1997, avec la permission de l’artiste. En cliquant sur chaque image, on accède à une vue agrandie, sur laquelle on peut cliquer pour parcourir la galerie virtuelle des œuvres de Philippe Lejeune en ligne sur le Corpus Étampois. |
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PRÉFACES
DE FRANCK MARLIN, PATRICE MAITRE ET JÉRÔME LEJEUNE |
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[PRÉFACE DE FRANCK MARLIN] Ouvrir la présente saison culturelle par une rétrospective de l’œuvre de Philippe LEJEUNE témoigne de la reconnaissance de notre ville pour un artiste qui lui a tant donné. Fondateur de l’Atelier d’Arts Plastiques, il est devenu l’âme de l’«École d’Étampes», qu’il a fait connaître non seulement en France mais aussi dans de nombreux pays étrangers. Philippe LEJEUNE a su révéler de jeunes talents, les soutenir et les guider dans leurs efforts de création. Je me réjouis du renouveau de cette Ecole de peinture. Aujourd’hui, je vous invite à découvrir, ou à redécouvrir, la peinture de Philippe LEJEUNE, qui rayonne de son mysticisme, à moins que ce ne soit sa foi qui transcende son œuvre. Franck Marlin
Maire d’Etampes Député de l’Essonne |
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[PRÉFACE
DE PATRICE MAITRE]
Après avoir
rendu hommage, lors des Journées nationales 1996 du Patrimoine,
à celui que d’aucun qualifie «de réponse possible au
grand problème de peindre après Vélasquez», la
ville d’Etampes se devait de lui consacrer l’exposition d’ouverture de la
saison culturelle 1997.L’itinéraire de Philippe Lejeune s’est organisé autour de deux grands axes: le premier articulé autour de l’inspiration biblique dont les itinérances ont permis à divers sujets, imprévisibles et inconnus, de naître de sa toile et le second focalisé sur le portrait. Ce dernier sera à l’origine de ce qui est actuellement internationalement connu et reconnu comme «l’école de portrait d’Etampes». Si on lui demande de parler de cette école de portrait, en fait de son école, il répond avec humilité qu’elle s’est constituée presque malgré lui: l’art de peindre ne s’apprend et ne s’acquiert qu’au prix de beaucoup de travail et c’est le message paternel qu’il perpétue à tous ceux et toutes celles qui lui font le plaisir de l’écouter: «tu veux peindre, soit, mais alors peins beaucoup!» A ce message de labeur, à cette demande d’application, la réponse pourrait être la fuite. Au contraire, nombreux sont ceux qui attendent ses conseils. Alors, que sont-ils venus chercher dans cet atelier, qu’espèrent-ils glaner auprès de cet homme à la quête inlassablement exigeante ? Ne serait-ce pas cette étincelle que l’on nomme «talent» et qui illumine tel un projecteur quelque privilégié? Je ne sais si Philippe Lejeune en est conscient ni s’il souhaite délivrer un message, par contre il est évident qu’au travers de sa peinture il nous livre ce qu’il a de plus secret et de plus précieux: son âme. A nous de savoir regarder... Patrice Maître
Maire-Adjoint délégué aux Affaires Culturelles et au Patrimoine |
Vous autres scientifiques, vous désarticulez le monde, vous le
réduisez en morceaux. Tel l’enfant qui démonte un réveille-matin
vous rejetez les pièces en trop. Et si votre univers remonté
tant mal que bien égrène encore des précautions,
parfois réalisées, alors vous affirmez la justesse de vos
modèles amputés. Le philosophe considère tout autrement les choses, il ne cherche qu’à les montrer. — Voyez cette puissante montagne et cette bâtisse près du sommet; et sur la crête au-dessus, à la limite des névés, ce terrain parsemé de points minuscules. Tiens, l’un d’eux vient de bouger. — Ce sont des chamois, d’une agilité extrême et d’approche fort difficile. II faut les admirer de loin pour les discerner tout à fait. Puis après un silence: — Un homme dit à l’autre: regarde, vois-tu ce que je vois?... et pendant un instant tous deux contemplent la beauté. — C’est cela la philosophie. 
Cet enseignement
de Baldwin Schwartz me revenait en mémoire devant un tableau de
Philippe. Son art est-il philosophique? Mène-t-il au discernement? Ce serait oublier que le cerveau qui regarde utilise tour à tour les réseaux différents pour enregistrer les couleurs ou pour analyser les formes et ce troisième encore pour appréhender le temps. La peinture peut certes sublimer formes et couleurs et les isoler pour toujours du flux du réel qui passe. Mais peut-on véritablement négliger la durée? Voyez ces tons amoncelés, ces nuances qui tantôt s’opposent ou se répondent, pure harmonie colorée. Progressivement en émergent formes, figures, paysage, sujet. Le titre vous sera donné par après, le temps ainsi fera son œuvre. La démarche du philosophe et le cheminement de l’artiste se répondent en ceci: — la sagesse conduit de l’admiration au discernement, — l’art commence à l’enchantement et mène à la révélation, — voyez. Jérôme LEJEUNE
de l’Institut et de l’Académie pontificale des sciences |
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BIBLIOGRAPHIE
Éditions
VILLE D’ÉTAMPES [éd.], Philippe
Lejeune. 25 janvier - 9 mars 1997, Hôtel Anne de Pisseleu, Ville
d’Étampes [cahier de 20 cm sur 20; 26 p. non paginées;
23 illustrations couleur dont deux sur les pages 1 et 4 de couverture; préfaces
de Franck Marlin, député-maire, de Patrice Maitre, adjoint,
et de Jérôme Lejeune, de l’Institut et de l’Académie
pontificale des sciences, frère de l’artiste], Étampes, Ville
d’Étampes,
1997. Bernard GINESTE [éd.], «Philippe Lejeune: Vingt-trois œuvres exposées à Étampes en 1997 (catalogue illustré)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cae-20-philippelejeune1997expo-etampes.html, 2005. Autre
catalogue en ligne
LES AMIS DE L’ATELIER DE LA VIGNE À ÉTAMPES, Philippe Lejeune [24 cm; non paginé; 48 p.; illustrations en couleur; avec des avant-propos de: Nathanie Gobin; Jérôme Lejeune; Philippe Eloy; Xavier Dugoin; Philippe Lejeune], Étampes, Les Amis de l’Atelier de la vigne, 1992. Bernard GINESTE [éd.], «Philippe Lejeune: Quarante et une œuvres de 1938 à 1992 (publiées par les Amis de l’Atelier de la Vigne en 1992)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cae-20-philippelejeune1992catalogue.html, 2007.Sur Philippe
Lejeune
Bernard GINESTE,
«Philippe Lejeune, une bibliographie (depuis 2010)»
in Corpus Étampois, http://corpusetampois.com/cbe-philippelejeune.html,
depuis 2010. Toute critique,
correction ou contribution sera la bienvenue. Any criticism or contribution
welcome.
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