CORPUS HISTORIQUE ÉTAMPOIS
 
Pitra
 Lettre à Meister
sur la fête civique de 1792 en l’honneur de Simonneau
 
juin 1792 
 
Prieur: la fête civique du 3 juin 1792
 
     Voici un récit clair et vivant de la fête civique qui fut célébrée à Paris le 3 juin 1792, en l’honneur de Jacques-Guillaume Simmoneau, maire d’Étampes et victime d’une émeute de la faim le 3 mars de cette même année.
 
 
PITRA
 Lettre à Meister
[Texte de l’édition de Maurice Tourneux, 1882]
1792(1)
JUIN 
  
LETTRE DE M. PITRA, ÉLECTEUR DE 1789

     Vous avez gémi comme moi, monsieur, du scandale que l’Assemblée nationale a donné à la France, à l’Europe entière, en accordant les honneurs de la séance, en admettant dans son sein au sortir des galères quarante soldats suisses du régiment de Châteauvieux qui avaient pillé la caisse du régiment, tiré sur les gardes nationales, enfin tué le jeune Désilles, le frère de M. Gouvion, et trente-sept de leurs frères d’armes(2). Vous n’avez point oublié que l’Assemblée constituante décerna les honneurs funèbres dans le champ de la Fédération à ce jeune Désilles, croyant devoir consacrer ainsi d’une manière solennelle un des plus beaux dévouements dont l’histoire nous offre l’exemple. Que le spectacle de cette pompe funèbres était imposant par le silence [p.140] religieux de tous les corps armés de la capitale qui l’accompagnèrent! J’entends encore les sons plaintifs de cette musique lugubre et touchante qui semblaient accroître le sentiment de la douleur publique. Vous vîtes tous les yeux baignés de larmes, le recueillement profond et douloureux de deux cent mille spectateurs pénétrés de regrets et d’admiration pour le jeune héros dont la patrie honorait si dignement le vertueux courage et la glorieuse mort. Qui vous eût dit, monsieur, que, peu de mois après, nous verrions les assassins de ce brave Désilles conduits en triomphe dans ce même champ de la Fédération, à ce même autel de la patrie où l’on avait rendu de si justes hommages à sa mémoire? Qui vous eût dit qu’une fête donnée au nom de la liberté insulterait à la gloire immortelle de ce vertueux jeune homme, à la mort de quarante de ses frères d’armes, enfin à la pudeur publique, à l’honneur d’une nation entière qui, dans tous les départements de l’empire, s’était empressée de décerner des honneurs funèbres au premier martyr de la loi? Eh bien! Vous l’avez vu, ce scandale odieux, cette tache ineffaçable de notre Révolution; des assassins, des brigands au sortir des galères ont été honorés d’une pompe triomphale, et l’autel de la patrie a été profané par l’encens qu’y ont brûlé ces mains souillées du sang de leurs frères d’armes(3). Vous vous rappelez qu’élevant ma faible voix contre cette fête sacrilège, j’osai me plaindre de ce que, tandis que la municipalité faisait triompher ainsi des soldats rebelles, elle affectait de ne pas rendre au vertueux maire d’Étampes, mort à son poste pour la défense de la loi et celle de nos subsistances, les honneurs que son patriotisme avait mérités à tant de titres; j’accusai la municipalité, dans le Journal de Paris, de cette coupable insouciance, de cet incivisme dont la honte retombait particulièrement sur la ville de Paris. Demandez, disais-je aux gardes nationales, demandez aux magistrats du peuple de Paris qu’ils acquittent la reconnaissance qu’ils doivent au vertueux maire d’Étampes, à ce grand citoyen qui leur a laissé un si bel exemple; qu’ils permettent aux factieux et à leurs dignes cohortes d’honorer les assassins de nos frères d’armes, de Désilles, du frère du brave Gouvion, mais qu’ils nous rassemblent après dans ce champ de la Fédération pour y pleurer un magistrat [p.141] du peuple qui mourut pour la loi et pour défendre du pillage le premier et le plus grand de nos besoins.  

     Je n’invoquai point en vain la pitié [sic](4) et l’honneur de la garde nationale; elle se plaignit à la municipalité du scandale de son silence; elle demanda à l’Assemblée législative que la mémoire du maire Simoneau fût consacrée par une fête publique. L’assemblée n’osa pas se refuser à un vœu déjà rempli par un grand nombre de villes du royaume, et le département de Paris fut chargé d’ordonner la pompe de ces honneurs funèbres(5).  

     Je vais entrer dans quelques détails de cette fête civique, non-seulement parce qu’elle a paru consoler en quelque manière l’opinion publique si indignement outragée par celle des soldats de Châteauvieux, mais encore parce que le caractère et la pompe de cette fête ont offert un spectacle digne des beaux jours de l’antiquité(6).  

     Les trompettes de la gendarmerie et un corps nombreux de cette troupe à cheval ont ouvert la marche. La gendarmerie à pied, chargée spécialement de la sûreté et de l’exécution des jugements des tribunaux, marchait ensuite; on portait devant elle une bannière antique ayant pour inscription la Loi(7). Un corps nombreux de musique précédait les différents détachements des gardes nationale du département de Paris qui avaient été invités à cette fête; ils étaient suivis par un modèle en pierre de la Bastille que portaient douze hommes vêtus à la romaine et couronnés de chêne. Des députations des quarante-huit sections de la capitale, distingués par des boucliers élevés sur des piques, marchaient ensuite précédées d’un drapeau portant pour inscription Indivisibles.  

     Un bataillon de troupes de ligne formait la tête de la seconde division. Il était suivi par des soldats députés de la garde nationale parisienne, portant de petits étendards antiques avec le [p.142] nom des quatre-vingt-trois départements. Je portais, par le vœu de mes camarades qui voulaient me récompenser d’avoir provoqué cette fête, un faisceau surmonté d’une pique et du bonnet de la liberté, ayant pour devise: Soyons unis, nous serons libres. Le régiment suisse marchait après, suivi du drapeau de la Loi, ayant pour inscription Respect à la loi. Soixante tambours de la garde nationale précédaient des détachements de ses soixante bataillons, au milieu desquels on portait une bannière avec cette inscription: Mourir pour la défendre. Le corps des vétérans marchait devant le glaive de la loi porté par des esclaves vêtus à la romaine; il était placé sur un socle autour duquel on lisait: Elle frappe pour défendre; tous les tribunaux civils, criminels, étaient à sa suite. Ils étaient suivis par de jeunes artistes vêtus à la grecque, portant un bas-relief peint par le célèbre David(8) et représentant le trait historique du maire d’Étampes renversé et assassiné par les factieux; une couronne civique et des guirlandes de chêne entouraient ce projet du monument destiné à être placé au Panthéon français. L’écharpe municipale de ce vertueux magistrat, qui doit être suspendue aux voûte de ce temple, était attachée à une grande palme verte que recouvrait un crêpe noir. Le procureur de la commune d’Étampes, qui fut blessé presque aux côtés de Simoneau [sic], et les autres magistrats de cette ville entouraient ce monument. Ils étaient suivis par les maires des villes et villages du département et par la municipalité de Paris; à leur suite on portait le buste de Simoneau [sic] ayant une cicatrice au front et une autre sur la poitrine. Sa famille et ses amis l’entouraient. Sa femme, si digne de l’être par son courage et son sublime désintéressement, était cherchée par tous les yeux, mais elle s’était dérobée à un hommage qui honorait autant ses vertus que celles de son mari. On portait à la suite des deux fils de Simoneau [sic] des enseignes sur lesquelles était inscrit le décret qui ordonne qu’il sera élevé un monument à la mémoire de Jacques-Guillaume Simoneau, et la lettre du président de l’Assemblée nationale à sa veuve. Ces enseignes étaient suivies immédiatement d’un modèle de la pyramide de forme égyptienne qui doit être élevée à Étampes dans la place où périt le maire de cette ville; ces faces présentaient des inscriptions conformes au décret, [p.143] et la réponse de la veuve Simoneau au président de l’Assemblée nationale, cette lettre que n’eût pas désavouée la mère des Gracques et par laquelle cette généreuse citoyenne refusa les dédommagements pécuniaires que le président de l’Assemblée nationale avait été chargé de lui offrir pour ses enfants. «Mes enfants, disait-elle dans cette lettre, mes enfants n’en ont pas besoin, je veux qu’il héritent dans toute sa pureté du dévouement de leur père pour que, riches d’un bien qui ne peut périr, ils sachent mourir comme lui pour la patrie et pour la loi, sans autre récompense que celle d’avoir rempli leur devoir.»  

     Le département de Seine-et-Oise, dans lequel est situé la ville d’Étampes, précédait le livre de la Loi placé sur un trône d’or élevé sur plusieurs gradins chargés de trophées et surmontés par une figure de Minerve en or; au bas du trône était écrit: La loi seule commande à tous. Un détachement de sapeurs fermait la seconde division du cortège.  

     Un second corps de musique précédait un autel sur lequel des enfants en habit de lin avec des ceintures tricolores jetaient de temps en temps des parfums; ils étaient entourés de femmes vêtues en blanc portant des couronnes de fleurs sur leurs têtes et dans leurs mains des rameaux d’oliviers(9). Douze esclaves portaient la figure colossale de la Loi(10). Cette figure assise, d’un caractère tout à la fois sévère et doux, avait un bras appuyé sur les tables de la Loi, de l’autre elle tenait un sceptre d’or. Le socle et les gradins qui soutenaient son siège paraissaient soutenus par seize hommes drapés à l’antique et armés de faisceaux. On lisait autour du socle: Les hommes sont esclaves de la Loi. Ils étaient suivis par les ministres du roi, par la députation de l’Assemblée nationale. Des chœurs de musique chantaient des hymnes analogues à cette fête. Des corps nombreux de gardes nationales et de troupes de ligne fermaient ce cortège, dont la marche imposante par un ordre et un silence religieux caractérisait parfaitement l’objet de la fête et contrastait surtout avec le désordre qui signala celle qu’on avait donnée quelques mois [p.144] auparavant aux soldats de Châteauvieux sous le nom de la Fête de la Liberté.  

     Ce cortège s’est rendu au champ de la Fédération par les boulevards, la place Louis XV(11) et le pont Louis XVI(12).  

     Les soixante bataillons de la garde nationale, cinq régiments de troupes de ligne ou de chasseurs, celui des gardes suisses, différentes brigades de gendarmerie à pied ou à cheval entouraient dans un grand espace l’autel de la Patrie; il était surmonté par un grand palmier auquel on a suspendu l’écharpe de Simoneau. Son buste a été placé au-dessous, la statue de la Loi sur le dernier plan des marches de l’autel, environnée des différents tribunaux de justice. Plus bas et sur le second plan on avait disposé les différents emblèmes et toutes les enseignes qui avaient accompagné le cortège. Ce qui le composait d’ailleurs garnissait le troisième plan de cet autel qui, s’élevant au milieu et au-dessus des signes si variés qui l’entouraient, offrait comme un trophée majestueux élevé à la gloire de la Loi et de son généreux martyr. Le président de la députation de l’Assemblée nationale est monté à l’autel au son d’une musique imposante et lugubre; il a prononcé l’éloge de Simoneau assassiné par des furieux auxquels il disait: Vous pouvez me tuer, mais vous ne me ferez jamais manquer à la loi: «C’est ce dévouement véritablement civique que je couronne, a-t-il dit, au nom de la nation», en plaçant la couronne de chêne sur le buste de Simoneau. A l’instant les soixante drapeaux de la garde nationale placés aux quatre angles de l’autel se sont agités dans les airs, les cris de Vive la loi! Ont été répétés d’une voix unanime et par les troupes présentant les armes et par une foule immense qui garnissait les amphithéâtres du champ de la Fédération. Ces cris ont redoublé lorsque le président a embrassé les deux fils de Simoneau qui fondaient en larmes à ses pieds: «Oui, nous mourrons comme lui», disaient-ils en recevant l’un la couronne de son père, et l’autre la palme civique que le président leur a donné. Ne pouvant retenir lui-même ses larmes, il les a confondues avec celles que versaient ces enfants adoptifs de la patrie. La foule qui entourait l’autel a payé le même tribut à leur religieuse douleur. Le frère de leur père, mon ami depuis vingt-cinq ans(13), m’ayant aperçu dans ce moment, a couru vers moi pour m’entraîner auprès de ses neveux. «Embrassez-le, mes enfants, leur a-t-il dit, c’était l’ami de votre [p.145] père, c’est M. Pitra, celui qui, le premier, a eu le courage de reprocher à la municipalité ses torts et de provoquer les hommages que vous et votre père recevez aujourd’hui…» Je vous avoue, monsieur, que l’instant où ces enfants m’ont embrassé, où les spectateurs ont applaudi, a été le plus doux instant de ma vie.  

     C’est ainsi que la mémoire de Simoneau et la loi pour laquelle il est mort ont été honorées. C’est par de semblables cérémonies si bien faites pour en porter l’amour dans tous les cœurs qu’on pourrait en faire chérir l’observance et lui concilier cette espèce du culte religieux si nécessaire au maintien de sa force et de son autorité. Mais les factieux qui souillèrent notre révolution de tant de crimes ont corrompu par l’abus le plus coupable les signes mêmes à l’aide desquels il est si important d’attacher le peuple à ses devoirs, à son respect pour la loi et pour ceux qui sont chargés de la faire exécuter. Ils font plus que de prêcher la licence, l’oubli des convenances morales et sociales, ils consacrent par des fêtes l’oubli, le mépris de toutes les conventions qui constituent l’organisation d’une société, et la fête de la loi que je viens de vous décrire est loin de pouvoir réparer tout le mal qu’ils ont fait par la farce impie et scandaleuse qu’ils n’ont pas craint d’honorer du nom sacré de Fête de la Liberté.  

 
NOTES DES ÉDITEURS SUCCESSIFS
[renumérotées]
Page 139  
   
     (1) L’année 1791 manque totalement dans les manuscrits de Gotha et de l’Arsenal, mais une nouvelle communication de M. Jacques Grot nous a permis de constater que cette lacune n’avait qu’une faible importance. Le manuscrit appartenant aux Archives de l’État à Moscou contient, il est vrai, cette année, moins les mois de septembre, octobre et décembre. La liste des articles qui la composent nous laisse peu de regrets, les lettres sur l’Angleterre de Meister y tiennent la plus large place et les reproductions de documents empruntés à tous les journaux du temps y sont nombreuses.
     Les deux années qui suivent, et qui sont publiées aujourd’hui pour la première fois, offrent également plus d’une interruption. Meister nous apprend qu’en 1792 il avait été retenu quatre mois à Londres «par un enchaînement de fatalités assez douloureuses» (il s’y était cassé le bras droit) et il dut se faire suppléer par ses amis de Paris; mais les communications avec l’étranger étaient alors plus difficiles que jamais, et les abonnés furent sans nul doute servis fort irrégulièrement. Meister a, selon sa coutume, marqué d’un astérisque les articles qui ne lui appartiennent pas et nous avons eu soin d’observer cette distinction. Il est vraisemblable que son principal et peut-être son unique collaborateur fut Pitra, de Lyon, qui se met si complaisamment en scène dans la lettre qu’on va lire (TOURNEUX, 1882).
     (2) Note à venir. Quelqu’un peut-il nous aider sur ce point? (GINESTE, 2001).
     (3) Note à venir. Quelqu’un peut-il nous aider sur ce point? (GINESTE, 2001).
 
Page 141  
   
     (4) Il faut sans doute lire : «la piété» plutôt que «la pitié» (GINESTE, 2001).
     (5) Quatremère de Quincy, rapporteur désigné par le comité d’instruction publique, fut, selon le Journal de Paris (13 mai 1792), l’auteur du programme de la fête (TOURNEUX, 1882).
     (6) On trouve dans les Tableaux historiques de la Révolution une planche dessinée par Prieur, gravée par P.-G. Berthault, représentant le cortège de la fête en l’honneur de Simoneau [sic] (TOURNEUX, 1882).
     (7) L’auteur de cette lettre oublie ici, volontairement ou non, que cette bannière était suivie d’une énorme figure de requin portée par deux esclaves, emblème prétendu de la force, mais dont l’idée n’a paru ni assez claire, ni assez heureuse (MEISTER, 1792).
Page 142  
     (8) C’est sur les dessins de cet artiste qu’on avait fait exécuter presque tous les emblèmes et toutes les décorations de cette fête civique (MEISTER, 1792). 
 
Page 143
     (9) Quel dommage qu’au lieu d’être de belles et jeunes citoyennes noblement vêtues, ce ne fussent la plupart que de lourdes poissardes et les sales Toinons de nos vainqueurs de la Bastille! (MEISTER, 1792)
     (10) Cette figure est de M. Roland, de l’Académie royale de peinture et sculpture (MEISTER, 1792).
 
Page 144  
 
     (11) La place Louis XV (actuelle place de la Concorde) a été aménagée de 1754 à 1763 par Jacques-Ange Gabriel, pour y accueillir une statue équestre de ce roi commandée par la Ville de Paris en 1748 à Bouchardon. Formant un octogone bordé de larges fossés depuis disparus, mais dont les angles accueillent toujours les représentations allégoriques de huit des principales villes du royaume, elle marquait l'intersection d’un axe est-ouest (du jardin des Tuileries aux Champs-Élysées) et d’un axe nord-sud (de la rue Royale à un pont qui était prévu dans son alignement): c’est la plus importante réalisation de l’urbanisme du XVIIe siècle à Paris. En 1793, elle sera renommée Place de la Révolution et sa statue équestre sera remplacée par une guillotine qui coupera près de 2800 têtes en trois ans, dont celle de Louis XVI (GINESTE, 2001).
     (12) Le pont Louis XVI, jeté sur la Seine par Perronnet entre 1787 et 1790, est notre actuel pont de la Concorde (GINESTE, 2001).
     (13) Merci d’indiquer au Corpus Étampois ce qui aurait déjà été écrit au sujet de ce frère de Simonneau (GINESTE, 2001).
     Source: édition de Maurice Tourneux, Grimm, Diderot, Raynal... [et al.]: Correspondance littéraire. Tome seizième, d’après l’édition numérique en mode image de la BNF, 2001, N023435, pp. 139-145, saisie en mode texte par Bernard Gineste, 2002. Toute relecture et correction sera la bienvenue!
 
 
 
BIBLIOGRAPHIE PROVISOIRE
      
           
Éditions

     1) PITRA, «Lettre à Meister», in Friedrich Melchior von GRIMM, DIDEROT, RAYNAL, et alii, Correspondance littéraire, philosophique et critique, ?, ?, juin 1792, pp. ?. 

     2) PITRA, «Lettre à Meister», in Maurice TOURNEUX [éd.], Grimm, Diderot, Raynal... [et al.]: Correspondance littéraire, philosophique et critique: revue sur les textes originaux, comprenant, outre ce qui a été publié à diverses époques, les fragments supprimés en 1813 par la censure, les parties inédites conservées à la Bibliothèque ducale de Gotha et à l’Arsenal à Paris. Tome seizième. — Notices, notes, table générale par Maurice Tourneux, Paris, Garnier frères, 1882 [dont une réédition en fac-similé: Nendeln (Liechtenstein), Kraus reprint, 1968, dont une réédition numérique en mode image par la BNF, gallica.bnf.fr (2001), N023435], pp. 139-145.  

     3) Bernard GINESTE [éd.], «Pitra: Lettre à Meister sur la fête civique en l’honneur de Simonneau (juin 1792)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cle-18-pitra-1792ameistersursimonneau.html, mars 2003  [appel aux bonnes volontés pour les relectures,  corrections et compléments].  
    

Autres sources
  
     J.-C. BONNET, «La mort de Simonneau», in Jean NICOLAS [dir.], Mouvements populaires et conscience sociale — XVIe-XIXe siècle, CNRS, Université de Paris VII, Paris, Maloine, 1987. 

     Jacques GÉLIS, «Émeute de marché et pouvoir local: le cas Simonneau, 1792», in COMITÉ DU BICENTENAIRE DE LA RÉVOLUTION EN ESSONNE, L’Essonne, l’Ancien Régime et la Révolution - 2e colloque d’histoire départementale - Mennecy 1990 [210 p.], Saint-Georges-de-Luzençon, 1991, pp. 145-154 [suivi d’un débat avec Michel VOVELLE, pp. 162-164]. 

     Marcel DORIGNY, «La mort de Simonneau: un révélateur des conflits politiques au printemps de 1792», in COMITÉ DU BICENTENAIRE DE LA RÉVOLUTION EN ESSONNE, L’Essonne, l’Ancien Régime et la Révolution - 2e colloque d’histoire départementale - Mennecy 1990 [210 p.], Saint-Georges-de-Luzençon, 1991, pp. 155-161 [suivi d’un débat avec Michel VOVELLE, pp. 162-164].  
  

Dans le Corpus Étampois
 
     Jacques CORBEL & Bernard GINESTE [éd.], «Assemblée nationale: Loi relative à la lettre écrite à l’Assemblée Nationale par la veuve du maire d’Etampes (31 mars 1792), in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-18-17920331assemblee-mmesimonneau.html, mars 2003.
 
     Bernard GINESTE [éd.], «Pitra: Lettre à Meister sur la fête civique en l’honneur de Simonneau (juin 1792)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cle-18-pitra-1792ameistersursimonneau.html, mars 2003  [appel aux bonnes volontés pour les relectures,  corrections et compléments]. 
  
     Bernard GINESTE [éd.], «Jean-Antoine Roucher & François-Joseph Gossec: Hymne funèbre et Chant de triomphe, pour la fête civique en l’honneur du maire d’Étampes (3 juin 1792)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cle-18-roucher-gossec.html, 2002.  
        
 
Tout complément sera le bienvenu. Any addition welcome. 
 
 
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