Corpus Latinum Stampense
 
Thibaud, évêque de Paris
Charte en faveur des moines de Longpont
Paris, 1150
   
Eglise de Longpont (Gravure de L. Gaucherel)
Statue de Notre-Dame (Gravure de L. Gaucherel)
Portail de l'Eglise de Longpont (Gravure de L. Gaucherel)
    
     En 1150, l’évêque de Paris Thibaud (1143-1159) accorde aux moines de Longpont une charte mettant leurs possessions sous sa protection. Cela nous vaut une intéressante liste à cette date de leurs principales possessions dans le diocèse de Paris. Rien ny concerne lÉtampois dont la zone de chevauchement avec le diocèse de Paris est assez réduite.

     La saisie des textes anciens est une tâche fastidieuse et méritoire. Il ne faut pas décourager ceux qui s’y attellent en les pillant sans les citer.

 
Thibaud, évêque de Paris
Charte en faveur des moines de Longpont
Paris, 1150
1. Première traduction (2008)

     Teobaldus, Dei gracia Parisiorum episcopus, venerabili ac dilecto filio Teobaldo, priori de Longo Ponte, & fratribus ibidem Deo servientibus, in perpetuum.
   Thibaud, par la grâce de Dieu évêque de Paris, à son révérend et cher fils Thibaud, prieur de Longpont, et aux frères qui y servent Dieu, pour valoir à perpétuité.
     Id episcopale spectat officium ecclesie sibi credite curam gerere, maxime vero paci & quieti religiosorum fratrum attentius providere.
     Il relève du devoir des évêques de prendre soin de l’église qui leur est confiée, et surtout de pourvoir  au mieux à la tranquillité et à la quiétude des frères moines.
     Idcirco nos propensiori cura & habundantiori pietate bona ecclesie vestre, quecumque tempore predecessorum nostrorum vel nostro legitime adquisita sunt, sub nostra protectione & parisiensis ecclesie constituimus & auctoritate munimus:
     C’est pourquoi nous avons eu le souci sincère et le plus grand scrupule religieux pieux de placer sous notre protection et celle de l’église de Paris, ainsi que certifier de notre autorité tous les biens de votre communauté qui sont venus légitimement en votre possession sous les épiscopats de nos prédécesseurs et le nôtre:
     ecclesiam de Longo Ponte cum decima & atrio, ecclesiam sancti Juliani, Parisius, juxta Parvum Pontem [p.63] sitam, cum atrio; ecclesiam de Forgiis cum decima & atrio; ecclesiam de Orceaco cum decima & atrio; ecclesiam de Piscosis cum decima & atrio; ecclesiam de Champlant cum atrio, & tercia parte decime & dimidio modio; ecclesiam de Bunduflo cum decima & atrio; ecclesiam de Orengiaco cum decima & atrio; ecclesiam de Nooreio cum decima; decimam de Monte Leterico; decime de Viriaco medietatem; decimam de Joi; medietatem decime de Monteclein; terciam partem tercie partis decime de Athiis; medietatem decime de Saviniaco; quartam partem decime de Sancto Mederico; decimam de Britiniaco & de Plesseiz; quartam partem decime de Abbatis Villa; decimam de Licis, de terra Adam (1); duas partes de pane, in festo sancti Stephani, in ecclesia de Saviniaco; villam que vocatur Saviniacus; villam que vocatur Ver & sextam partem decime; decem hospites in villa que vocatur Larziacus, medietatem ville que vocatur Soliniacus (2), cum medietate decime; medietatem ville que vocatur Champlant; terciam partem decime de Villa Jude, & tractum tercio anno, & terciam partem decime de Fresnes & tractum tercio anno.
     l’église de Longpont avec sa dîme et son cimetière; l’église Saint-Julien, à Paris, sise à côté du Petit Pont, avec son cimetière; l’église de Forges avec sa dîme et son cimetière; l’église d’Orsay avec sa dîme et son cimetière; l’église de Pecqueuse avec sa dîme et son cimetière; l’église de Champlant avec son cimetière et le tiers de sa dîme, plus un demi-muid; l’église de Boudoufle avec sa dîme et son cimetière; l’église d’Orangis avec sa dîme et son cimetière; l’église de Nozay avec sa dîme; la dîme de Montlhéry; la moitié de la dîme de Viry; la dîme de Jouy[-en-Josas], la moitié de la dîme de Monteclain; le tiers du tiers de la dîme d’Athis; la moitié de la dîme de Savigny; le quart de la dîme de Saint-Merry [de Linas]; la dîme de Brétigny et du Plessis; le quart de la dîme de Villabé; la dîme de Lisses, de la Terre-Adam (1); deux pains à la fête de saint Étienne [26 décembre] à l’église de Savigny; le domaine appelé Savigny; le domaine appelé Ver et le sixième de sa dîme; dix hôtes dans le domaine appelé Lardy; la moitié du domaine appelé Soligny (2) avec la moitié de sa dîme; le tiers de la dîme de Villejuif et la rétribution du percepteur de la la dîme une année sur trois.
     Hec prenominata, & si qua alia juste & canonice possidetis vel possessuri estis, vobis pontificali auctoritate confirmamus, &, ut hoc in posterum ratum & inconvulsum permaneat, sigilli nostri inpressione roboramus, statuentes ut nullus bona vestra diripere, minuere vel presentis pagine statutum audeat infirmare.
     Les biens susmentionnés, et tout ce que vous possèderiez d’autres de manière légitime et conforme au droit canon, nous vous les confirmons de par notre autorité épiscopale, et, pour que cela demeure établi et incontestable à l’avenir, nous l’avons certifié par l’imposition de notre sceau, décrétant que personne ne doit oser usurper ou diminuer vos biens ni enfreindre ce qui est établi par la présente charte.
     Quod si presumpserit, secundo terciove commonitus, si non satisfecerit, sciat se perpetui anathematis vinculo (3) constrictum: conservantibus autem hec honor & salus, amen.
     Et si quelqu’un s’y risquait, quand il aura été averti deux ou trois fois, s’il ne s’y plie pas, qu’il sache qu’il sera frappé du châtiment (3) d’un anathème perpétuel; quand à ceux qui les préserveront, ce sera pour leur honneur et leur salut. Amen.
    Actum Parisius, anno incarnationis Domini M° C° L° (4), episcopatus nostri VIII°.
     Fait à Paris l’an de l’incarnation du Seigneur 1150 (4), et 8 de notre épiscopat.


NOTULES

     (1) Cette donnée demanderait à être éclaircie. Marion n’en parle pas dans son Dictionnaire géographique en fin d’ouvrage. A noter, apparemment sans rapport, une terre à Survilliers (Val-d’Oise), donnée en 1107-1108 à l’abbaye parisienne de Saint-Martin-des-Champs par Adam de Senlis, échanson du roi, qualifiée également Terra Adam (acte mis en ligne par l’École de Chartes, http://elec.enc.sorbonne.fr/cartulaires/smchamps/acte14/, en ligne en 2008). 
(B.G.).

     (2)
Lieu-dit non identifié. Marion note dans son Dictionnaire géographique (ibid., pp. 366-367): «Solini, Soliniacum, Soliniacum. On ne sait à quel lieu moderne appliquer ce nom de Soliniacum. L’abbé Lebeuf [p.367] (Histoire du Diocèse de Paris, X, 150) propose, mais avec grande hésitation & sans donner de raisons à l’appui de son attribution, de donner le nom de Soliniacum au village de Marolles-en-Hurepoix (Seine-et-Oise), arrondissement de Corbeil, canton d’Arpajon.»

     (3) Vinculum«lien», a en latin médiéval le sens général de «châtiment».

     (4) Ce qui peut parfaitement signifier en fait au début de 1151, puisqu’on fait généralement commencer les années fin mars.

2. Texte et notes de Marion (1879)

     Teobaldus (1), Dei gracia Parisiorum episcopus, venerabili ac dilecto filio Teobaldo, priori de Longo Ponte, & fratribus ibidem Deo servientibus, in perpetuum. Id episcopale spectat officium ecclesie sibi credite curam gerere, maxime vero paci & quieti religiosorum fratrum attentius providere. Idcirco nos propensiori cura & habundantiori pietate bona ecclesie vestre, quecumque tempore predecessorum nostrorum vel nostro legitime adquisita sunt, sub nostra protectione & parisiensis ecclesie constituimus & auctoritate munimus: ecclesiam de Longo Ponte cum decima & atrio, ecclesiam sancti Juliani, Parisius, juxta Parvum Pontem [p.63] sitam, cum atrio; ecclesiam de Forgiis cum decima & atrio; ecclesiam de Orceaco cum decima & atrio; ecclesiam de Piscosis cum decima & atrio; ecclesiam de Champlant cum atrio, & tercia parte decime & dimidio modio; ecclesiam de Bunduflo cum decima & atrio; ecclesiam de Orengiaco cum decima & atrio; ecclesiam de Nooreio cum decima; decimam de Monte Leterico; decime de Viriaco medietatem; decimam de Joi; medietatem decime de Monteclein; terciam partem tercie partis decime de Athiis; medietatem decime de Saviniaco; quartam partem decime de Sancto Mederico; decimam de Britiniaco & de Plesseiz; quartam partem decime de Abbatis Villa; decimam de Licis, de terra Adam; duas partes de pane, in festo sancti Stephani, in ecclesia de Saviniaco; villam que vocatur Saviniacus; villam que vocatur Ver & sextam partem decime; decem hospites in villa que vocatur Larziacus, medietatem ville que vocatur Soliniacus, cum medietate decime; medietatem ville que vocatur Champlant; terciam partem decime de Villa Jude, & tractum tercio anno, & terciam partem decime de Fresnes & tractum tercio anno. Hec prenominata, & si qua alia juste & canonice possidetis vel possessuri estis, vobis pontificali auctoritate confirmamus, &, ut hoc in posterum ratum & inconvulsum permaneat, sigilli nostri inpressione roboramus, statuentes ut nullus bona vestra diripere, minuere vel presentis pagine statutum audeat infirmare. Quod si presumpserit, secundo terciove commonitus, si non satisfecerit, sciat se perpetui anathematis vinculo constrictum: conservantibus autem hec honor & salus, amen. Actum Parisius, anno incarnationis Domini M° C° L°, episcopatus nostri VIII°.
1150.

     (1) Thibaud, 1143-1157.




        
ANNEXE
Charte analogue de Thibaud de Paris
confirmant les biens des moines de Saint-Martin-des-Champs
     On reprend ici le texte de l’édition en ligne de l’École des Chartes en le corrigeant de quelques coquilles, avec une autre mise en page pour mettre à la disposition du lecteur toutes les notes de Depoin, dont le système de renvoi est assez mal commode. On notrea que dans ces notes se trouvent des informations sans rapport avec le texte qui nous occupe, par suite du système adopté par Depoin.
Texte donné par Joseph Depoin, 1913
Notes de Joseph Depoin dispersées dans tout le tome II
355.
(1151-1157)
     Thibaud, évêque de Paris, adresse au prieur Simon une charte de confirmation générale des biens de St-Martin-des-Champs dépendant de son diocèse.

     Theobaldus episcopus, Dei gratia Parisiensis episcopus, S[imoni] priori Sancti Martini de Campis et fratribus ejusdem monasterii, imperpetuum. Religiose viventibus in spiritualibus ad salutem animarum suarum, nostrum est consulere et in temporalibus, ex nostris et aliorum beneficiis, vite presentis subsidia (a) providere, et provisa tueri.
     (a) sublidia B.
     Eapropter que, predecessorum nostrorum tempore et nostro ecclesie Sti Martini fidelium devotio contulit pro redemptione animarum suarum, ego concedo et contrado et litteris meis confirmo, et sigili mei auctoritate munio, quatinus ut firma consistant et ab omni pervasorum calumpnia secura perdurent:

     Ecclesiam Sti Martini cum capellis (365) Sti Jacobi (59) et Sti Nicholai (60); decimam prefati monasterii; et altare et decimam de Challoio (58);
     (365) [p.254] On s’explique malaisément pourquoi l’évêque Thibaud maintient au rang de simple chapelle l’église St-Jacques-de-la-Boucherie, qu’Innocent II en 1136 (n°215, p. 42) et ses successeurs qualifient “ecclesia sancti Jacobi cum parochia”.
     (59) [p.42] Saint-Jacques-de-Ia-Boucherie, chapelle fondée par le maréchal Flohier après 1080, donnée à St-Martin entre 1108 et 1117, et devenue église paroissiale dès 1119 (Cf. t. I, pp. 160, 237, et les notes 268 et 362).
     (60) [p.42] Saint-Nicolas-des-Champs, chapelle voisine du monastère, citée seulement dans la bulle de Calixte II en 1119.
     (58) [p.42] Chaillot, village compris maintenant dans Paris, et dont l’église consacrée à Saint-Pierre, appartenait à St-Martin dès le 14 juillet 1096 (Cf. t. I, p. 121).

     et altare et ecclesiam de Balbiniaco cum tercia parte decime (181); ecclesiam de Lupera (68) cum atrio et tercia parte decime et duabas partibus minute decime et appendiciis suis;
     (181) [p.113] Bobigny, ca. Noisy-le-Sec, ar. Saint-Denis (Seine).
     (68) [p.43] Louvres, Puiseux-lès-Louvres, Fontenay-lès-Louvres, ca. Luzarches, ar. Pontoise (Cf. t. I, pp. 121, 132, 246).

     ecclesiam [p.255] Sancti Laurentii; ecclesiam Sancti Dyonisii de Carcere et prebendam Sancte Marie matricis ecclesie que jure antiquo ad eam pertinet; et quod habent in decima de Noorio et de Marchauciis (366) et cum aliis appendiciis suis; ecclesiam de Limogiis (157) cum villa et decima; Furcas (157) cum decima;
     (366) [p.255] Nozay, ca. Palaiseau, ar. Versailles, et Marcoussis, ca. Limours, ar. Rambouillet, avaient été démembrés du fief épiscopal vers la lin du xe siècle en faveur d’Ansoud le Riche qui fonda le chapitre de St-Denis-de-la-Châtre. Cf. t. I, p. 260, n°163.
     (157) [p.97] Limoges-Fourches, ca. Brie-Comte-Robert, ar. Melun (t. I, pp. 8-11). — Fontaine-le-Port, ca. Le Châtelet-en-Brie, ar. Melun; et son église Saint-Martin (D. Marrier, p. 520).

     ecclesiam de Coflens (77) cum villa et tercia parte decime; ecclesiam de Nusiaco (72) cum decimis majoribus;
     (77) [p.44] Conflans-l’Archevèque, éc. Charenton-le-Pont, ar. Sceaux (Cf. t. I, p. 132).
     (72) [p.43] Livry, Gournay-sur-Marne, Noisy-le-Grand, ca. Le Raincy, ar. Pontoise (Cf. t. I, pp. 16, 168, 190).
     (b) decimam de Gragi (367), decimam de (76) Atilli (c); decimam de Gentilli (368);
     (b) En marge, d’une écriture du XIVe siècle, répondant à ces deux étoiles: “Priori de Marrolliis”.
     (367) [p.255] Gragy, auj. Grégy, ca. Brie-Comte-Robert, ar. Meaux.
     (76) [p.44] Attilly, éc. Férolles, ca. Brie-Comte-Robert, ar. Melun (Cf. t. I, p. 251).
     (368) [p.255] Gentilly, ca. Villejuif, ar. Sceaux.

     ecclesiam de Champiniaco (69) cum tercia parte decime (c); ecclesiam de Pentin (74) cum tota decima (d);
     (69) [p.43] Champigny-sur-Marne, ca. Nogent-sur-Marne, ar. Sceaux (Cf. t. I, p. 32).
     (c)-(i)-(r) Ces trois mentions concernent la même paroisse de Champigny.
     (74) [p.43] Rouvray, éc. Pantin, ar. Saint-Denis (Cf. t. I, pp. 32, 173).
     (d)-(m) Ces deux mentions concernent la même paroisse de Pantin.

     decimam totam de Sancto Briccio (298) preter modium unum frumenti quod est Sancti Victoris (e);
     (298) [p.196] Saint-Brice-sous-Montmorency, ar. Pontoise. Raoul II Le Bel et Lisoie, sa femme, donnèrent à St-Martin la moitié de la dîme des fèves de Saint-Brice, au temps du prieur Mathieu Ier (Cf. t. I, p. 281 et p. 193, note 305). — Mathieu Le Bel, fils de Raoul II, frère de Raoul III et de Jean, avait en 1148 deux fils: Amauri, l’aîné, marié à Isabelle; et Adam, le cadet.
     (e)-(n) Ces deux mentions concernent
la même paroisse de St-Brice-sous-Montmorency.
     ecclesiam de Clamart (4) reddentem xxx solidos per annum, cum decima; ecclesiam de Escuein (267) cum tercia decima (f) et atrio et tortellis Natalis domini, et capella de Esenvilla (369);
     (4) [p.6] Clamart, ca. Sceaux (Seine).
     (267) [p.171] L’église paroissiale d’Essonnes (ca. et ar. Corbeil), dédiée à Saint-Etienne, appartenait à la dotation du prieuré de Gournay-sur-Marne, ainsi que celles de Berchères et Pontault (ca. Tournan, ar. Melun). Cf. la bulle d’Honoré II, de 1127, t. I, p. 294. — L’église d’Ozoir-la-Ferrière (ca. Tournan), déjà confirmée à St-Martin par une charte d’Etienne de Senlis, évêque de Paris, en 1124 (cf. t. I, p. 281), fut cédée au prieuré de Gournay par le prieur Eudes II en 1150 (n°319).
     (f)-(p) Ces deux mentions concernent la même paroisse d’Ecouen.
     (369) [p.255] Ezanvillle, ca. Ecouen, ar. Pontoise.
     
     ecclesiam de Alenvilla (268) cum decima tota et tortellis (g);
     (268) [p.172] Attainville, ca. Ecouen, ar. Pontoise. On n’a point l’acte de donation, mais en même temps qu’apparaît ce nouveau bénéfice parmi le patrimoine de St-Martin-des-Champs, les propriétés de Taverny, de Tour (Saint-Prix) et de Moncelles ne sont plus énumérées. Y eut-il un échange opéré dans le ressort de la baronnie de Montmorency ? — Cf. p. 42, note 61 suprà. On remarque aussi l’omission du four de la rue aux Juifs, à Paris, et des moulins sur la Seine (Cf. t. II, p. 42, notes 61 et 62; pp. 95 et 97, notes 148 et 156).
     (g)-(o) Ces deux mentions concernent la même paroisse d’Attainville.

     in ecclesia de Fontenio (68) tortellos in crastino Natalis Domini et decem modios vini de decima (h);
     (68) [p.43] Louvres, Puiseux-lès-Louvres, Fontenay-lès-Louvres, ca. Luzarches, ar. Pontoise (Cf. t. I, pp. 121, 132, 246).
     (h)-(k) Ces mentions concernent, l’une Fontenau-sous-Bois, l’autre Fontenay-lès-Louvres.
     ecclesiam de Campiniaco (69) cum tercia parte decime et atrio et tortellorum medietate, et in festo sancti Saturnini et in Natale Domini medietatem offerende (i); ad Caniverias (370) terciam partem tocius decime; Spieriis (370) sextam partem decime tocius; ecclesiam de Ororio (267) cum decima;
     (69) [p.43] Champigny-sur-Marne, ca. Nogent-sur-Marne, ar. Sceaux (Cf. t. I, p. 32).
     (c)-(i)-(r) Ces trois mentions concernent la même paroisse de Champigny.

     (370) [p.255] Chennevières-lès-Louvres, Epiais-lès-Louvres, ca. Luzarches, ar. Pontoise.
     (267) [p.171] L’église paroissiale d’Essonnes (ca. et ar. Corbeil), dédiée à Saint-Etienne, appartenait à la dotation du prieuré de Gournay-sur-Marne, ainsi que celles de Berchères et Pontault (ca. Tournan, ar. Melun). Cf. la bulle d’Honoré II, de 1127, t. I, p. 294. — L’église d’Ozoir-la-Ferrière (ca. Tournan), déjà confirmée à St-Martin par une charte d’Etienne de Senlis, évêque de Paris, en 1124 (cf. t. I, p. 281), fut cédée au prieuré de Gournay par le prieur Eudes II en 1150 (n°319).

     ecclesiam de Bunziis (73) cum tota minori decima et tercia parte majoris, et atrio, et medietatem offerende in Pascha, in Nativitate, in festo sancti Petri; ecclesiam de (j) Cevrent (70) cum decima et capella de Livriaco (72);
     (73) [p.43] Bondy, ca. Noisy-le-Sec, ar. Saint-Denis (Cf. t. I, p. 16). “Clicei” n’a rien de commun avec Clichy (Clipiacum) et doit se lire “Clacei”; c’est Clacy, écart de Noisy-le-Sec (ib., pp. 106 et 169).
     (j) Evrent B; corrigé en interligne: “Cevrent”.
     (70) [p.43] Arnouville, Sevran, ca. Gonesse, ar. Pontoise (Cf. t. I, pp. 67, 190).
     (72) [p.43] Livry, Gournay-sur-Marne, Noisy-le-Grand, ca. Le Raincy, ar. Pontoise (Cf. t. I, pp. 16, 168, 190).

     ecclesiam de Derenci (185) cum tercia parte decime; ecclesiam de Carrona (186) cum tercia parte decime vini; ecclesiam de Moisella et totam [p.256] decimam majorem et minorem (319);      (185) [p.115] Drancy, ca. Noisy-le-Sec, ar. Saint-Denis (Seine); l’église fut concédée à St-Martin en 1098 (t. I, p. 132).
     (186) [p.116] Charonne, anc. commune englobée dans l’agglomération parisienne. Le don de l’église est une adjonction aux bénéfices de St-Martin; dans la bulle de 1147, les églises de Drancy et Charonne sont confirmées au monastère.
     (319) [p.210] Moisselles, ca. Ecouen, ar. Pontoise. — Il n’est point question de cette dîme dans la bulle du 2 juin 1147. Etienne Boucheau se fit moine à St-Martin; son nom figure dans les dyptiques funèbres du XIIe s., sous la forme  “
Stephanus Bucel”, postérieurement à 1155. Cet acte montre que les Boucheau, famille de la bourgeoisie parisienne, sont une branche des Le Riche de Paris.
     ecclesiam de Fontaneo (68) et partem decime (k); in decima de Roissi (64) unum modium frumenti in parte Rodulfi filii Fulconis (l); ecclesiam de Ereniaco (66); prebendam unam in ecclesia Sancte Marie Parisiensis;
     (68) [p.43] Louvres, Puiseux-lès-Louvres, Fontenay-lès-Louvres, ca. Luzarches, ar. Pontoise (Cf. t. I, pp. 121, 132, 246).
     (h)-(k) Ces mentions concernent, l’une Fontenau-sous-Bois, l’autre Fontenay-lès-Louvres.
     (64) [p.42] Roissy, Pontault, ca. Tournan, ar. Meaux (Ib., note 141).
     (l)-(s) Ces deux mentions concernent la même paroisse de Roissy.
     (66) [p.43] Eragny, Jouy-le-Moutier, ca. Pontoise (Cf. t. I, pp. 134, 138, 246).
     in decima de Roissi (64) unum modium frumenti in parte Rodulfi filii Fulconis (l); ecclesiam de Ereniaco (66); prebendam unam in ecclesia Sancte Marie Parisiensis;
     (64) [p.42] Roissy, Pontault, ca. Tournan, ar. Meaux (Ib., note 141).
     (l)-(s) Ces deux mentions concernent la même paroisse de Roissy.
     (66) [p.43] Eragny, Jouy-le-Moutier, ca. Pontoise (Cf. t. I, pp. 134, 138, 246).


     apud Pentin (74) Sancto Dyonisio de Carcere decimam vini (m), et in capella ejusdem ecclesie medietatem offerende in tribus festis Pasche, omnium Sanctorum, Natalis Domini; ecclesiam de Doomunt (67) cum atrio et decima; decimam vini totam et (n) dimidiam leguminis partem decime de Sancto Briccio (298);
     (74) [p.43] Rouvray, éc. Pantin, ar. Saint-Denis (Cf. t. I, pp. 32, 173).
     (d)-(m) Ces deux mentions concernent la même paroisse de Pantin.
     (67) [p.43] Châtenay, Domont, ca. Ecouen, ar. Pontoise (Cf. t. I, pp. 132, 237, 281).
     (e)-(n) Ces deux mentions concernent
[p.258] la même paroisse de St-Brice-sous-Montmorency.
     (298) [p.196] Saint-Brice-sous-Montmorency, ar. Pontoise. Raoul II Le Bel et Lisoie, sa femme, donnèrent à St-Martin la moitié de la dîme des fèves de Saint-Brice, au temps du prieur Mathieu Ier (Cf. t. I, p. 281 et p. 193, note 305). — Mathieu Le Bel, fils de Raoul II, frère de Raoul III et de Jean, avait en 1148 deux fils: Amauri, l’aîné, marié à Isabelle; et Adam, le cadet.

     et decimam frumenti de cultura Hugonis filii Garnerii aput Atenvillam (268) et terciam partem de sua parte decime tercia vini (o) annone et leguminis; et decimam vinearum aput Argentuel (371); et decimam ex terra et vineis adud Spinuil (372); et decimam frumenti de cultura Hugonis filii Garnerii aput Atenvillam (268) et terciam partem de sua parte decime tercia vini (o) annone et leguminis; et decimam vinearum aput Argentuel (371); et decimam ex terra et vineis adud Spinuil (372);
     (268) [p.172] Attainville, ca. Ecouen, ar. Pontoise. On n’a point l’acte de donation, mais en même temps qu’apparaît ce nouveau bénéfice parmi le patrimoine de St-Martin-des-Champs, les propriétés de Taverny, de Tour (Saint-Prix) et de Moncelles ne sont plus énumérées. Y eut-il un échange opéré dans le ressort de la baronnie de Montmorency ? — Cf. p. 42, note 61 suprà. On remarque aussi l’omission du four de la rue aux Juifs, à Paris, et des moulins sur la Seine (Cf. t. II, p. 42, notes 61 et 62; pp. 95 et 97, notes 148 et 156).
     (g)-(o) Ces deux mentions concernent la même paroisse d’Attainville.
     (371) [p.256] Argenteuil, ar. Versailles.
     (372) [p.256] Epinay-Champlâtreux, ca. Luzarches, ar. Pontoise.

     et terciam partem decime vini apud Vilers (373), et terciam partem decime altaris (o) de Escuein (67); terciam partem altaris de Marulio (374), partem decime apud eandem villam;
     (373) [p.256] Villiers-le-Sec, ca. Ecouen, ar. Pontoise.
     (g)-(o) Ces deux mentions concernent la même paroisse d’Attainville.
     (67) [p.43] Châtenay, Domont, ca. Ecouen, ar. Pontoise (Cf. t. I, pp. 132, 237, 281).
     (374) [p.256] Mareil-en-France, même canton.


     quartam partem medietatis decime apud Francorvillam (375), medietatem decime de cepi, decimam terre quam Albericus Malenutritus tenet;
     (375) [p.256] Franconville, comm. St-Martin-du-Tertre, ca. Luzarches.

     Mairolas (45) cum ecclesia et decimis; decimam (q) de Grez (270) et de Castris (376); ecclesiam de Chivri (271) cum decima et atrio;      decime de Edera (377) majorem partem et tractum ipsius; medietatem decime de Centeni (378); in decima Sancte Columbe de Servum (379), dimidium modium frumenti in majori decima ejusdem ville, et dimidium modium dimidiate annone; in decima Braie que dicitur “Monialium”, octavam partem, tam majori quam minori, et in tortellis etiam, et octavam partem census atrii;
     (45) [p.37] Marolles-en-Brie, ca. La Ferté-Gaucher, ar. Coulommiers, qu’il ne faut pas confondre avec une localité homonyme du diocèse de Paris (Cf. t. I, p. 56, note 78).
     (q)-(t) Ces deux mentions concernent la même paroisse de Gretz.
     (270) [p.172] Gretz, ca. Tournan, ar. Melun. — Fontaine-le-Port, ca. Le Châtelet-en-Brie, ar. Melun. L’église était dédiée à Saint-Martin (Marrier, p. 520).
     (376) [p.256] Châtres (aujourd’hui Arpajon), ar. Corbeil.
      (271) [p.172] Chevry-Cossigny et Ferolles-Attilly, ca. Brie-Comte-Robert., ar. Melun.
     (377) [p.256] Yerres, ca. Boissy-St-Léger, ar. Corbeil.
     (378) [p.256] Santeny, même canton.
     (379) [p.256] Servon, ca. Brie-Comte-Robert, ar. Melun (S.-et-M.).

     in altari et decima et in tortellis de Bruneio [p.257] (380) quandam partem quam dedit Rainardus Corned (381); ecclesiam Sancte Marie in castrum Gornai (72), aliam ecclesiam infra ipsum castrum; Nusiellum villam (63) cum ecclesia et atrio; apud Essoniam (267) ecclesiam Sancti Stephani cum atrio et decima;
     (380) [p.257] Brunoy, ca. Boissy-St-Léger, ar. Corbeil.
     (381) [p.257] Peut-être faut-il corriger “
Cornut”.
      (72) [p.43] Livry, Gournay-sur-Marne, Noisy-le-Grand, ca. Le Raincy, ar. Pontoise (Cf. t. I, pp. 16, 168, 190).
     (63) [p.42] Ce four, donné vers 1073 par Hugues de Palaiseau, était situé à Paris, dans la rue des Juifs (Cf. t. I, p. 36; la note 32 et l’intitulé de la notice n°16 sont à rectifier).
     (267) [p.171] L’église paroissiale d’Essonnes (ca. et ar. Corbeil), dédiée à Saint-Etienne, appartenait à la dotation du prieuré de Gournay-sur-Marne, ainsi que celles de Berchères et Pontault (ca. Tournan, ar. Melun). Cf. la bulle d’Honoré II, de 1127, t. I, p. 294. — L’église d’Ozoir-la-Ferrière (ca. Tournan), déjà confirmée à St-Martin par une charte d’Etienne de Senlis, évêque de Paris, en 1124 (cf. t. I, p. 281), fut cédée au prieuré de Gournay par le prieur Eudes II en 1150 (n°319).

     ecclesiam de Campiniaco (69) cum atrio et tercia parte decime (r), Ruissiacum villam (64) cum ecclesia et atrio et decima (s); ecclesiam Pontolii (267) cum atrio et decima;
     (69) [p.43] Champigny-sur-Marne, ca. Nogent-sur-Marne, ar. Sceaux (Cf. t. I, p. 32).
      (c)-(i)-(r) Ces trois mentions concernent la même paroisse de Champigny.
     (64) [p.42] Roissy, Pontault, ca. Tournan, ar. Meaux (Ib., note 141).
     (l)-(s) Ces deux mentions concernent la même paroisse de Roissy.
     (267) [p.171] L’église paroissiale d’Essonnes (ca. et ar. Corbeil), dédiée à Saint-Etienne, appartenait à la dotation du prieuré de Gournay-sur-Marne, ainsi que celles de Berchères et Pontault (ca. Tournan, ar. Melun). Cf. la bulle d’Honoré II, de 1127, t. I, p. 294. — L’église d’Ozoir-la-Ferrière (ca. Tournan), déjà confirmée à St-Martin par une charte d’Etienne de Senlis, évêque de Paris, en 1124 (cf. t. I, p. 281), fut cédée au prieuré de Gournay par le prieur Eudes II en 1150 (n°319).
     capellam de castro quod dicitur Cauda (253) cum furno; capellam de Canolii (382);
     (253) [p.157] Le 25 octobre 1145, commence la quinzième année de Louis VII à compter de son premier sacre. L’année pascale 1145 se termina le 30 mars 1146, veille de Pâques.
     (382) [p.257] Le Chenay, comm. de Gagny, ca. Le Raincy, ar. Pontoise.
     villam de Castaneo (67) cum ecclesia et decima; duas partes decime de Villari-Adam (269); ecclesiam de Meri (383); decimam de (t) Gres (270); apud Sanctum Clodoaldum (81) medietatem terre que dicitur Alnetum (384).
     (67) [p.43] Châtenay, Domont, ca. Ecouen, ar. Pontoise (Cf. t. I, pp. 132, 237, 281).
     (269) [p.172] Villiers-Adam, ca. L’Isle-Adam, ar. Pontoise.
     (383) [p.257] Méry-sur-Oise, ca. l’lsle-Adam, ar. Pontoise. L’église avait été donnée à St-Martin-des-Champs entre le 23 mars 1143 (elle ne figure pas dans la bulle d’Innocent II, no265) et le 2 juin 1147. Il faut corriger, en effet, dans la bulle d’Eugène III, n°295, p. 172, ligne 11, “ecclesiam de Meru” en “ecclesiam de Meri”.
     (q)-(t) Ces deux mentions concernent la même paroisse de Gretz.
     (270) [p.172] Gretz, ca. Tournan, ar. Melun. — Fontaine-le-Port, ca. Le Châtelet-en-Brie, ar. Melun. L’église était dédiée à Saint-Martin (Marrier, p. 520).
     (81) [p.44] Aunay, près Saint-Cloud (Cf. t. I, p. 200, note 312).
     (384) [p.257] Cette charte de l’évêque Thibaud, ayant été collationnée sur l’original, nous est donc parvenue telle qu’elle subsistait dans les archives de St-Martin. Elle a été transcrite au cartulaire LL 1351, dont aucun acte n’est postérieur à 1209; son authenticité semble donc probable. Pourtant sa rédaction est bien étrange. Les doubles emplois y fourmillent; la paroisse de Champigny reparaît à trois reprises. Il faudrait admettre qu’un brouillon, rassemblant des indications non coordonnées, fut revêtu du sceau du prélat, comme le préambule l’annonce. Une autre matière à surprise est l’extraordinaire accroissement, en moins d’une dizaine d’années, du nombre des bénéfices ecclésiastiques possédés par St-Martin dans le diocèse de Paris, alors qu’aucun titre de propriété n’en révèle l’origine. Mais les renseignements précieux fournis par les concessions d’anniversaires — dont il est hors de doute qu’une faible partie seulement nous est connue — montrent que St-Martin s’enrichissait sans bourse délier grâce à des acquisitions faites à son profit par des bienfaiteurs, profès, convers ou associés, qui en conservaient parfois la jouissance viagère. Les actes n’étant point passés au nom du couvent, il n’en a pas été conservé de traces dans les cartulaires.
     A. Original perdu. — B. Copie de 1209, LL 1351, fol. 46, collationnée et corrigée, avec cette mention: “Hæc ex ipsissimo autographo, cui adpendet sigillum sub duplici cauda coriacea.” — C. Copie du XVe siècle, LL 1352, fol. 47’. — D. Copie du XVIe s., LL 1353, fol. 47’.


Éditions

     1) Original perdu.
     2) Copie de 1209 d’après l’original, conservé aux Archives Nationales sous la cote LL 1351, f°46.
     3) Copie du XVe siècle, conservé aux Archives Nationales sous la cote LL 1352, f°47r°.
     4) Copie du XVIe siècle, conservé aux Archives Nationales sous la cote LL 1353, f°47r°.
     5) Joseph DEPOIN (secrétaire général de la Société historique du Vexin), Recueil de chartes et documents de Saint-Martin des champs, monastère parisien. Tome II [398 p.], Chevetogne (Bbelgique), Abbaye de Ligué & Paris, Jouve & Cie [«Archives de la France monastique» XVI], 1913, pp. 255-258.
     6) Dont une réédition en mode mixte, image et texte, mise en ligne par l’École Nationale des Chartes sur son site ELEC, http://elec.enc.sorbonne.fr/cartulaires/smchamps2/acte391/, en ligne en 2008, reprise et corrigée par celle qui suit.
     7) Bernard GINESTE [éd.], «Thibaud, évêque de Paris: Charte en faveur de Saint-Martin-des-Champs (entre 1151 et 1157)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cls-12-thibauddeparis1150longpont.html#stmdesch, 2008.


Toute critique, correction ou contribution sera la bienvenue. Any criticism or contribution welcome.
Source du texte: L’édition de Jules Marion (1879).
 
   
BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE ET PROVISOIRE
 
Éditions

     Jules MARION, Le Cartulaire du Prieuré de Notre Dame de Longpont de l’ordre de Cluny au diocèse de Paris, publié pour la première fois avec une Introduction et des Notes. XIe-XIIe siècle [in-8°; 371 p.; 3 planches; texte latin; index], Lyon, A. Louis Perrin  & Marinet, 1879, n°II, pp. 62-63.
     Dont une réédition numérique en mode image par la BNF sur son site Gallica, http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k111131d
, en ligne en 2008.

     Bernard GINESTE [éd.], «Thibaud, évêque de Paris: Charte en faveur des moines de Longpont (1150)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cls-12-thibauddeparis1150longpont.html, 2008.
 
Texte corrélatif

     Bernard GINESTE [éd.], «Thibaud, évêque de Paris: Autorisation du rachat d’une dîme par les moines de Longpont (1146)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cls-12-thibauddeparis1146longpont.html, 2008.

Sur Thibaud

     Antoine Martial LE FÈVRE (prêtre du diocèse de Paris, bachelier en théologie), Calendrier historique et chronologique de l’église de Paris contenant l’origine des paroisses, abbayes, monastères, prieurés, collégiales, etc de Paris; la mort des évêques, archevêques, et des hommes illustres du diocèse; les événemens dignes de remarque: les conciles tenus à Paris, les hérésies qui y ont été condamnées; la prélature parisienne; le tout sous le titre des patrons de chaque église, suivant le jour de leurs fêtes, et rectifié sur les titres originaux et sur plusieurs manuscrits authentiques, avec une table alphabétique pour une plus grande commodité [in-8°; IX+598+XXXI p.], Paris, Claude Hérissant fils, 1747, p. 16.
     Dont une réédition numérique mise en ligne par Google, à cette adresse, en ligne en 2008.
     Dont l’extrait qui suit:


     Extrait: «VII. Janvier. — 8. Janvier. Mort de Thibaud évêque de Paris, l’an 1159. Mort de Mort de Thibaud évêque de Paris, Thibaud succéda à Estienne de Senlis dans le siége épiscopal de Paris. Avant que d’être évêque, Thibaud étoit prieur de Saint-Martin des Champs. Il se trouva au concile de Soissons, l’an 1155. Il obtint du roi Louis VII. plusieurs privilèges en faveur de l’Eglise de Paris. Thibaud mourut le 8. de Janvier l’an 1159. & fut enterré dans l’église de saint Martin des Champs».
 

Toute critique, correction ou contribution sera la bienvenue. Any criticism or contribution welcome.

    
Explicit
 
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