CORPUS  TOPOGRAPHIQUE  ÉTAMPOIS
 
Le 104 rue de la République à Étampes
Site de trois lopins sous l’Ancien Régime (XVIIIe siècle),
puis de l’École des filles de Saint-Pierre (1818-1963),
puis du
Centre Médico-Psycho-Pédagogique (1966-2004),
puis du
Parking du Chariot-d’Or (depuis 2006)

   
Le site en 1881 et 2004
(Avant le 7 mars 1935, il s’agit de 18 rue du Perray;
après cette date du 104 rue de la République le 7 mars 1935)
CMPP du 104 rue de la République sur le plan de 2004 de la Familiale
L'école "communale" des filles de Saint-Pierre sur le plan de Léon Marquis de1881
Le C.M.P.P. en 2004
L’École communale de filles de Saint-Pierre en 1881 (ancienne rue du Perray)
 
     Cette page et celles qui lui seront annexées sont destinées à recueillir tous les documents et souvenirs relatifs à ce site que voudront bien nous adresser les Étampois, et surtout les Étampoises, sur cette école disparue qui a formé des générations d’Étampoises pendant un siècle et demi, et sur le CMPP qui lui a succédé un temps.
     Il ne s’agit pour l’heure que d’un squelette, qui sera étoffé progressivement. Aidez-nous. Et pourquoi pas réunir vous aussi des documents sur un autre micro-lieu étampois? Nous serons ravis de mettre cela en ligne, au bénéfice de tous.

 
1. Historique sommaire du site
(N’hésitez pas à nous adresser des informations complémentaires)


   Le secteur que nous présentons ici est coincé entre deux bras du Juineteau d’une part, dont le ruisseau du Chariot-d’Or, et la rue de la République, très ancienne voie qui s’appelait jadis, dans cette section, le Perray. En face, de l’autre côté du Perray, se dressait jadis l’auberge du Chariot-d’Or, qui avait donné son nom au ruisseau.

      On est dans un endroit naturellement marécageux. C’est l’homme qui probablement a donné leurs cours actuels aux nombreux bras du Juinetau, pour drainer l’endroit autant que pour arroser les jardins. Quant au Perray, c’était une voie empierré, comme l’indique son nom, qui joignait le Centre-Ville au faubourg de Saint-Pierre. L’endroit s’appelait autrefois Île-de-Gallardon.

     Sous l’Ancien Régime, comme le montre le plan ci-dessous, malheureusement non daté pour l’instant, le secteur a déjà sa configuration actuelle.

     En 1818, selon Frédéric Gatineau, est fondée là une école par les Sœurs de la Providence de Portieux, qui tiennent aussi alors une école de filles à Saint-Martin. En 1854 le relais est pris par les Dominicaines de la Présentation de Tours. En 1881, Léon Marquis mentionne cette institution comme une école communale. Selon Frédéric Gatineau, elle fut laïcisé en 1892.

     En 1960, on trace tout près de l’école la déviation de la RN 20 qui longe le ruisseau du Chariot-d’Or et surplombe l’école. En 1963, l’école est désaffectée, remplacé par l’actuelle école des Prés, de l’autre côté de la RN20.

CMPP du 104 rue de la République sur le plan de 2004 de la Familiale
Extrait du plan de 2003 de La Familale
     En 1966, on y installe le Centre médico-psycho-pédagogique, plus connu sous le nom de CMPP, qui lui même sera désaffecté à une date qui reste à préciser.

     Au printemps 2003, les locaux sont détruits, pour faire place à un parking qui sera inauguré le 25 juin 2006, sous le nom de Parking du Chariot-d’Or.



1ère édition, 7 mars 2008
2. Le site sous l’Ancien Régime

Le secteur sur un plan conservé aux Archives départementale (E3845)
Plan d’Ancien Régime non daté conservé aux Archives départementales de l’Essonne sous la cote E 3845 (cliché Fr. Jousset).

     On était alors dans la paroisse Notre-Dame, car celle de Saint-Pierre ne commençait qu’après la Juine, au niveau du moulin Saint-Pierre.

     On était par ailleurs dans la censive du Bourgneuf. C’est-à-dire que les résidents n’étaient pas pleinement propriétaires mais devaient verser un cens, redevance seigneuriale, au seigneur du Bourgneuf.

     A la date pour l’instant indéterminée de ce plan, la zone était bâtie tout le long de la rue du Perray (section de l
actuelle rue de la République, qui ne reçut ce nom qu’en 1926), étant partagée par derrière entre trois lopins, dont les tenanciers étaient à la date de notre plan Mathieu Baron et consorts, Pierre Anceaume et Nicolas Fergir (?).
3. L’École de filles (1818-1963)
et son annexe du Cours Complémentaire


     De 1818 à 1854, selon Frédéric Gatineau, il se dresse là une école tenue par les Sœurs de la Providence de Portieux, qui tiennent aussi alors une école de filles à Saint-Martin. De 1854 à 1892, elle est tenue par les Dominicaines de la Présentation de Tours. De 1892 à 1963, c’est une école laïque. De nouveaux bâtiments sont construits en 1858, ainsi qu’un asile pour les enfants en bas âge, en 1864.

L'actuel 104 rue de la République sur le cadastre de 1825
Extrait du plan du cadastre de 1825.


L'école "communale" des filles de Saint-Pierre sur le plan de Léon Marquis de1881
Même secteur en 1901 (annuaire de l'Abeille pour 1902)
L’École communale de filles de Saint-Pierre en 1881 (ancienne rue du Perray)
Même secteur en 1901 (notez une autre école plus bas)
 

     Nous donnerons ici les photographies et autres documents qu’on nous fera parvenir. En cliquant sur leurs titres, vous accéderez à des pages spécifiques où sont donnés ces clichés en plus grand format, avec des informations complémentaires telles que les noms des personnes identifiées.

Programme de la soirée de 1934
Ecole maternelle de Saint-Pierre d'Etampes, classe de Mme Pion et de Mlle Bouroche, 1938
 CM2 en 1941-1942
Programme de la soirée récréative de 1934
Ecole Maternelle en 1939 (Mme Pion) CM2 en 1941-1942
CM2 en 1941-1942
  1945-1946, 3e classe, classe de Mme Acquier (école Saint-Pierre d'Etampes)
Cours Complémentaire en décembre 1950 (école Saint-Pierre d'Etampes)
Cours complémentaire 1ère année (6e) 1941-1942
3e classe (classe de Mme Acquier) 1945-1946
Cours complémentaire en décembre 1950
     
     Pour l’instant nous ne disposons que de six documents relatifs à cette période. L’école comprend vers 1941 sept classes: CP, CE1, CE2, CM1, CM2, Certificat de Fins d’Études et Cours Complémentaire 1ère année.
4. Le C.M.P.P. (1966-?)

     Nous n’avons pour l’heure aucune donnée sur la période du CMPP. Qui a des documents ou des anecdotes? Voici seulement deux photographies prises par Mme Jacqueline Sortais, ancienne élève, l’avant-veille de la destruction de ces bâtiments, un samedi du printemps 2004.


  Le CMPP l'avant-veille de la destruction (printemps 2004)
  Le CMPP l'avant-veille de la destruction (printemps 2004)  
L’avant-veille de la destruction (printemps 2004) L’avant-veille de la destruction (printemps 2004)

   
5. Parking du Chariot d’Or (depuis 2006)

     Le parking du Chariot-d’Or a les honneurs d’un mémorial, datant de son inauguration, le 25 juin 2006, fort heureusement rédigé. Signalons-y cependant une légère lacune, qui pourrait intriguer les curieux: le parking ne tire pas directement son nom de l’auberge du mêm nom, qui était elle de l’autre côté de la rue; il l’a reçu du ruisseau qui le longe, ruisseau qui, il est vrai, lui-même emprunte depuis longtemps son nom à cette même auberge disparue.

Le Ruisseau du Chariot d'Or en amont de la Rue de la République
Le Ruisseau du Chariot d'Or en aval de la Rue de la République
Entrée du parking du Chariot d'Or, 104 rue de la République
Le ruisseau du Chariot-d’Or (amont)
Le ruisseau du Chariot-d’Or (aval)
Entrée du parking du Chariot-d’Or
  Arrière du parking du Chariot-d'Or, 104 rue de la République
  Mémorial du Chariot-d'Or, 104 rue de la République  
Arrière du parking du Chariot-d’Or Mémorial du Chariot-d’Or

   

6. Bibliographie


     Léon MARQUIS, Les rues d’Étampes et ses monuments, Histoire - Archéologie - Chronique - Géographie - Biographie et Bibliographie, avec des documents inédits, plans, cartes et figures pouvant servir de suppléments et d’éclaircissement aux Antiquités de la ville et du duché d’Etampes, de Dom Basile Fleureau [in-8°; 438 p.; planches; préface de V. A. Malte-Brun], Étampes, Brière, 1881 [dont deux rééditions en fac-similé: Marseille, Lafitte reprints, 1986; Éditions de la Tour Gile, 1996], p. 85.
     Dont une saisie numérique en mode texte en cours  par le Corpus Étampois en cours depuis 2003.


     Pour l’instruction primaire, il y a deux école communales de filles, dirigées par les sœurs de la Présentation. Les deux écoles ont un asile pour les enfants des deux sexes en bas âge.

     Frédéric GATINEAU, Étampes en lieux et places. Toponymie de la ville et de la commune d’Étampes [29,5 cm sur 21; 150 p.; dictionnaire alphabétique de 2327 entrées; 252 photographies noir et blanc; 11 plans; couverture couleur; broché], Étampes, Association A travers champs, 2003.
     Réédition en ligne: Frédéric GATINEAU, «Étampes en lieux et places (édition corrigée)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-21-gatineau2003enlieuxetplaces.html, 2003-2004.

          
ÉCOLE DES FILLES DE SAINT-PIERRE
     Cette école fondée dès 1818 était tenue d’abord par les Sœurs de la Providence de Portieux puis par les Dominicaines de la Présentation de Tours à partir de 1854. Elle occupait le site de l’actuel 104 rue de la République. Des nouveaux bâtiments ont été construits en 1858, l’asile sera construit en 1864. L’école a été laïcisée en 1892 pour devenir l’école Saint-Pierre filles. Cette école, agrandie par la suite, fut désaffectée en 1963. On y installe en 1966 le Centre médico-psycho-pédagogique.

     COLLECTIF D’ÉTAMPOIS, «Le 104 rue de la République», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/cte-104ruedelarepublique.html, depuis 2008.


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