CORPUS HISTORIQUE ETAMPOIS
 
 Maxime de Montrond
Étampes sous les rois Henri Ier et Philippe Ier
Essais historiques sur la ville d’Étampes, chapitre VI
1836
  
Sceau d'Henri Ier (dessin d'un manuel de diplomatique de 1759)
Sceau de Philippe Ier (dessin d'un manuel de diplomatique de 1759)
Sceaux d’Henri Ier et de Philippe Ier (dessins fort idéalisés de 1759)

     Des règnes de ces deux rois, Maxime de Montrond ne retient en fait que deux diplômes. Il souligne avec juste titre l’importance de celui de 1046, qui donne une première image de la ville; il en donne un résumé, et une édition une peu meilleure que celle de son prédécesseur dom Fleureau, bien qu’encore très fautive. En revanche la réédition qu’il donne du fameux diplôme sur lequel se fondaient les descendants d’Eudes de Challo pour être exemptés de tout impôt n’a aucun caractère critique. On s’étonne aussi de la crédulité avec laquelle cet ancien élève de l’École des Chartes rapporte des traditions fantaisistes inventées de toutes pièces par une bourgeoisie étampoise depuis toujours et jusqu’à toujours experte dans l’art de l’évasion fiscale.
B.G., février 2012

      La saisie des textes anciens est une tâche fastidieuse et méritoire. Merci de ne pas décourager ceux qui s’y attellent en les pillant sans les citer.
     
Essais historiques sur la ville d’Étampes
Étampes, Fortin, 1836
Chapitre VI et Notes V et VI, pp. 71-79 et 199-207.
Étampes sous les rois Henri Ier et Philippe Ier
 
CHAPITRE PRÉCÉDENT
TABLE DES MATIÈRES
CHAPITRE SUIVANT


CHAPITRE SIX
IÈME
ÉTAMPES SOUS LES ROIS HENRI Ier et PHILIPPE Ier

SUIVI DE
Note V: Diplôme du roi Henri Ier
Note VI:  Sur la franchise de Challo Saint-Mard.


     Chapitre VIHenri Ier. — Philippe Ier. — Étampes sous ces deux monarques. — Histoire d’Eudes-le-Maire, dit Challo Saint-Mard. —  Note V: Diplôme du roi Henri Ier. — Note VI: Sur la franchise de Challo Saint-Mard.


     La ville d’Etampes, agrandie et décorée de plusieurs monumens par la munificence du roi Robert, brillait d’un nouvel éclat. Son enceinte, plus étendue, devait alors présenter l’image de l’une de ces résidences royales, qui, calmes et paisibles durant un certain temps de l’année, se réveillent soudain, quand le monarque s’y rendant avec sa cour, attire auprès de lui l’affluence des grands ou un concours insolite d’étrangers. Ainsi, dans des siècles modernes, on a vu s’agrandir et se peupler par intervalles d’hôtes riches et nombreux, Versailles, Saint-Germain
[p.72] et Fontainebleau. Plusieurs diplômes des rois Henri Ier, Philippe Ier, Louis-le-Gros, etc., datés du palais d’Étampes (Actum Stampis in palatio), attestent que les successeurs de Robert, charmés comme lui des agrémens de cette habitation royale, y firent aussi leur demeure. C’était souvent durant ces intervalles, que ces princes accordaient tour à tour aux habitans de nouvelles immunités, ou confirmaient celles déjà concédées par leurs prédécesseurs. Mais l’un de ces diplômes, le plus précieux pour l’objet spécial de nos recherches, est celui qui fut donné à Compiègne, l’an 1046, en faveur de l’église de Sainte-Marie d’Étampes-le-Châtel.


     Ce diplôme fut accordé par le roi Henri Ier pour confirmer diverses concessions faites à cette collégiale, au temps du roi Robert. Dans l’énumération des biens mentionnés en ce titre, nous trouvons quelques indications sur l’ancien aspect des lieux dont j’écris l’histoire. Les rentes et les redevances féodales dont nous voyons ces biens chargés envers le roi, nous donnent en outre une idée de ce que possédait le fisc royal à Étampes, au commencement du onzième siècle. L’objet de cette donation consiste en un grand nombre d’alleuds, vignes, moulins et autres genres de concessions, telles que le produit des sépultures d’Etampes-le-Châtel et de tout le faubourg, avec l’église de Saint-Basile, depuis le moulin de Senaune jusqu’au vieil édifice de Brunehaut, et jusqu’aux bords de la Juine; la dîme d’une culture royale sous Etampes-les-Vieilles, les offrandes faites à l’église Sainte-Marie durant toute l’année, excepté le jour de l’Assomption; un alleud dans le domaine
[p.73] de Morigny, deux moulins à Bierville, etc. (1).
     (1) Voyez le texte de cette charte aux pièces justificative, note V (ici).
     Arrêtons-nous un instant ici, et tirons quelques inductions des expressions mêmes de ce titre. Nous y voyons d’abord que le territoire d’Étampes comprenait à cette époque un grand nombre de ces terres dites Alleuds, sorte de propriétés particulières, qui furent dans l’origine entièrement indépendantes, prises, occupées, ou reçues en partage par les Francks, lors de la conquête. La vigne y était cultivée sans doute avec succès. Enfin, on découvre que sous le règne de Robert, une partie des habitans d’Étampes se livrait déjà au genre d’industrie qui fait encore la principale richesse de cette contrée. Ainsi, sur les eaux de la Juine, plus considérable alors que de nos jours, on apercevait de nombreux moulins, dont les noms se sont perpétués jusqu’à nous. Il est utile de reporter sa pensée vers de pareils souvenirs. Celui qui par un travail pénible cultive aujourd’hui cette même industrie sur ces mêmes bords, peut-être accomplira sa tâche avec plus d’ardeur et de courage, s’il vient à songer que là, dans ces lieux qu’il habite, ses aïeux, huit siècles déjà écoulés, se livraient à un semblable labeur; et ses regards se tourneront avec amour vers l’onde bienfaisante qui baigne sa demeure, en songeant qu’elle sut de tout temps enrichir ses rives de précieux trésors.


     Nous trouvons encore dans ce diplôme de Henri Ier une mention expresse de l’église Saint-Basile d’Étampes. C’est la première fois que son nom paraît dans notre histoire. [p.74] Mais dès lors qu’elle figure ici, il n’est plus permis de douter de son antiquité. On doit croire que son origine avait précédé le règne de Henri Ier; la mention de cet édifice, dans un acte émané de ce prince, confirme donc l’opinion commune, qui, d’après quelques paroles de l’historien Helgaud, ainsi qu’on l’a déjà vu ailleurs, attribue au roi Robert la fondation de ce monument (1). Il résulte aussi de ce titre, qu’au commencement du XIe siècle, Étampes était divisé en deux parties bien distinctes, dont l’une, (le quartier Saint-Martin actuel) portait le nom d’Etampes-les-Vieilles, Stampae vetulae; et l’autre, celui d’Etampes-le-Châtel, Stampense castrum. Le bourg de Saclas, est ici mentionné par ces mots: in Sarcleis.
     (1) Voyez au chap. V, les détails sur l’église Saint-Basile (ici).
     Enfin, il n’est pas jusqu’au vieil édifice de la reine Brunehaut, dont la désignation consignée dans cet acte, ne puisse nous fournir quelques précieux enseignemens. Cet édifice, existant au onzième siècle, avait donc échappé à la fureur des Normands. Son antiquité était donc déjà reconnue à cette époque; et il avait conservé le nom de Brunehaut, non moins que le lieu où gisent aujourd’hui sous la terre quelques-uns de ces débris.


     Un nouveau monarque régnait sur le trône de France. C’était Philippe Ier, sous lequel de grands événemens devaient s’accomplir en Europe et sur le sol de l’antique Asie. Guillaume le Bâtard, à la tête d’une armée nombreuse, était parti de son duché de Normandie, et
[p.75] déjà son bras puissant avait fait la conquête de l’Angleterre, lorsqu’à la voix non moins puissante de Pierre l’ermite, l’Europe entière se réveillait, et s’élançait comme d’un seul bond à la conquête de l’Asie. On sait quelle grande part eut la France à cette brillante expédition. Mais avant le jour où ses enfans coururent, pèlerins armés, à la délivrance du tombeau du Christ, un homme généreux avait, par une noble action consignée dans notre histoire, frayé le chemin à ces vaillantes tribus. Cet homme naquit dans nos contrées. La ville d’Etampes s’honore de lui avoir donné le jour. L’histoire ne dit point qu’il combattit avec ses frères sous les murs de Jérusalem; mais pélerin solitaire il les précéda dans ce périlleux voyage, leur apprit par son exemple à marcher vers l’Orient; et peut-être ses récits à son retour ne furent-ils point sans quelque influence sur le succès de la croisade. Serviteur dévoué de son prince, accomplissant un vœu qui n’était pas le sien, on le vit partir seul, à pied, des bords de la Juine, et s’acheminer à pas lents jusqu’aux portes de la ville sainte. Puis, sa mission étant remplie, il revint dans sa patrie, pour y jouir de la glorieuse récompense qu’il avait méritée, et que la reconnaissance royale voulut étendre à ses descendans.

     Le roi Philippe Ier, disent nos chroniques, avait fait le vœu d’aller, armé de toutes pièces, visiter le tombeau du Christ à Jérusalem, de suspendre ses armes dans le temple et de l’enrichir de ses dons (1). Mais on raconte que les prélats et les seigneurs du royaume, prévoyant les [p.76] maux qu’occasionnerait son absence, s’efforcèrent vivement de le retenir. Alors un de ses fidèles serviteurs, Eudes-le- Maire, dit Challo Saint-Mard, né à Étampes, offrit d’entreprendre lui-même le voyage à la place du roi. Il partit donc à pied, armé comme dans un jour de bataille, et portant en sa main un cierge qu’il allumait à divers intervalles. Il employa, dit-on, deux années à faire ce pèlerinage. Arrivé enfin au terme de sa course, il déposa ses armes dans le temple du Saint-Sépulcre, où plusieurs années après on les voyait encore, ainsi qu’un tableau d’airain, mémorial de son vœu. Le noble pélerin avait laissé son fils Ansolde et ses cinq filles sous le patronage de son roi. Son retour dans sa patrie fut le signal des honneurs dont ce prince se plut à le combler. En témoignage d’estime et de satisfaction, il lui accorda l’exemption de tous péages, tributs et autres droits, pour lui et pour toute sa race (1). Les historiens ont comparé ce privilège à celui que les Romains donnèrent pour récompense aux descendans de Thimasitheus, capitaine des Lipariens (2). Et certes, il serait difficile de trouver dans nos annales d’autres exemples d’une pareille libéralité. En vertu d’une clause expresse de cette concession, les serfs du roi, par leur mariage avec les filles d’Eudes-le-Maire ou de ses descendans, devenaient nobles et affranchis de toute servitude. On conçoit aisément que de si grands avantages devaient faire rechercher avec empressement [p.77] l’alliance de cette famille. Aussi nos historiens n’ont-ils pas manqué de nous apprendre que durant long-temps on vit bon nombre de gens riches se disputer la main de ces nobles demoiselles. «Les plus riches marchands, voire des villes frontières de ce royaume, dit Favin, pour jouir des advantages d’icelle franchise, venoient prendre femme à Étampes et aux environs, afin de pouvoir en toute liberté trafficquer francs et quittes de tous droicts et passages. Et ces filles par ce moyen richement mariées sans bourse deslier.»
     «Numerabant in dote triumphos (1).»
     (1) Voyez Pasquier (bib), Loysel (bib), Chopin (bib), Morin (bib), etc.






     (1) Voyez le texte de ce privilège à la note VI, à la fin du volume, et les éclaircissemens qui le suivent (ici).

     (2) Voyez Diodor. Sic. lib. IV, c. 24.











     (1) Favin, Hist. de Navarre, Liv. XVIII. (bib)
    Mais ce privilège semblable, comme dit un ancien auteur, aux rivières qui grossissent à mesure qu’elles s’éloignent de leur source (2), parut dans la suite des temps si considérable et devint le partage d’un si grand nombre de personnes, que nos rois crurent devoir le restreindre en de justes limites. François Ier déclara par une ordonnance du 19 janvier 1540, que les descendans d’Eudes-le-Maire continueront à jouir de la franchise à l’égard seulement de ce qui sera levé sur leur propre fonds, mais qu’ils seront tenus à l’avenir d’acquitter tous les autres droits de péage, tant par mer que par terre, dans la même forme que les autres marchands du royaume. Henri III, l’an 1487, porta une nouvelle atteinte à ce privilège. Il fut enfin entièrement révoqué au mois de mars 1601, par le roi Henri IV. Ce prince, arrêtant par un édit le cours de [p.78] la reconnaissance de l’un de ses prédécesseurs, assimila les descendans d’Eudes-le-Maire au rang de ses autres sujets. Ainsi cette belle prérogative qui semblait devoir subsister toujours comme un monument éternel de la piété et de la justice de nos rois, disparut sous le règne de l’un de nos meilleurs monarques après une durée de 517 ans.

     (2) Traité de la noblesse, par La Roque, ch. XLIV (bib).
     Avant de clore ce récit sur Eudes-le-Maire, je dois dire quelques mots d’une singulière charge qu’étaient tenus de remplir les descendans de cet illustre chevalier. L’auteur des obsèques de la reine Anne de Bretagne nous fournit à ce sujet un précieux document (1). En parlant de l’arrivée du convoi à Étampes, et de ceux qui sortirent pour lui faire honneur, il s’exprime ainsi dans son vieux langage que nous citerons textuellement d’après le manuscrit: «Il y avoit bien huit cens flambeaux, portés aux armes de la ville, qui sont de gueules à ung château d’or, maçonné, fenestré et crénelé de sable, sur le tout ung escu escartelé; le premier de France, le second de gueules à une tour d’or, portée, fenestrée et crénelée de sable.


     (1) Voir l’Histoire du convoi et des obsèques de la reine Anne, imprimée par Théod. Godefroi, in-4°, l’an 1619 (bib), et qui se trouve dans un manuscrit de monseigneur de Metz, écrit dans le même temps.
    «Et le parsus étoient six cens habitans, vestus en deuil, qui portoient chascun ung flambeau blanc armorié d’ung escu escartelé; le premier de Jérusalem, et le second de sinople à ung escu de gueules soustenu d’or sur une feuille de chesne d’argent. Je m’enquis pourquoi ils portoient ce quartier des armes de Jérusalem: [p.79] l’on me répondit qu’ils estoient yssus d’un noble homme nommé Hue le Maire, seigneur de Chaillou, lequel estant adverty que le roi Philippe (le bel) (sic) (1) devoit un voiage en Jérusalem à pied, armé, portant ung cierge, ce que le bon roy ne peult pour quelque maladie qui lui survint. Et entreprint le dit seigneur de Chaillou le voiage: ce qu’il fist et accomplit. Et pour partie de sa remunération iceluy roy luy octroya ung quartier des armes de Jérusalem. Et franchit et exempta de tous subsides et tailles luy, ses successeurs et héritiers et  ceulx qui d’eux viendront. Ainsi ils sont peuplés depuis en grand nombre. Pour ce sont-ils tenus de venir au devant du corps des roys et roynes à leur entrée à Estampes. Et si ils y reposent morts, sont tenus de garder et veiller le corps: ce qu’ils ont fait en voiage à la dite royne, et s’appellent la Franchise (2)
     (1)  Il y a sans doute ici erreur dans le manuscrit. [Le manuscrit ne contient pas d’erreur: une partie de la tradition plaçait bien ces faits sous Philippe IV le Bel (B.G.)]

     (2) Voir les monumens de la Monarchie française, par le père Montfaucon, t. II (bib).  On trouve à la page 216 de ce même volume du père Montfaucon, une gravure assez curieuse tirée d’un tableau peint sur bois, environ vers le temps de François Ier, sans doute par l’un des descendans de Challo Saint-Mard. Le roi y est représenté assis, sa couronne sur la tête, vêtu d’une tunique et d’un manteau d’azur fleurdelisé. ll tient de la main droite son sceptre, et de la gauche, il donne à Challo Saint-Mard des lettres scellées. Celui-ci, ceint d’une longue épée, et armé de toutes pièces, comme au temps de François Ier, fléchit le genou devant son souverain. Derrière lui, sa femme tient de la main gauche son jeune fils Ansolde. Ses cinq filles sont derrière leur mère, presque toutes de la même taille, et portant comme elle un long voile sur la tète. (Voir la note VI, à la fin du volume. (ici))
     Chapitre VIHenri Ier.Philippe Ier.Étampes sous ces deux monarques.Histoire d’Eudes-le-Maire, dit Challo Saint-Mard. Note V: Diplôme du roi Henri Ier.Note VI: Sur la franchise de Challo Saint-Mard.


NOTE V.
Diplôme du roi Henri Ier
(Chap. VI , p. 75.)

     Cette charte, extraite d’un vieux cartulaire, et que nous donnons ici en entier à cause de son importance pour l’histoire de la ville d’Étampes, se trouve aussi imprimée dans l’ouvrage du P.· Fleureau. Mais elle y est entachée de quelques fautes que nous avons pris soin de rectifier
d’après le manuscrit*.


     In nomine sanctae et individuae Trinitatis. Ego Henricus Francorum Rex. Cum in exhibitione temporalium rerum, quae humana religio, divino cultui famulando, locis sanctorum  [p.200] et congregationibus fidelium ex devotione animi largitur, tam praesentis, quam perpetuae vitae, ut jampridem multis expertum est indiciis, solatium adquiratur: saluberrimus valdè et omnibus immutabilis est hic fructus primitivae virtutis, scilicet charitatis, per quam, et mundi per spatia tranquillitas, et felici remuneratione aeterna succedit felicitas. Noverit ergo omnium Sanctae Matris
Ecclesiae fidelium et nostrorum solers curiositas, quod devotè accesserit àd nostrae Serenitatis praesentiam communis assensus Sanctae Mariae Stampensis castri, postulans, et obnixè obsecrans nostrae auctoritatis praecepto, firmari ea quae Herchembaldus Praepositus, et plures alii, annuente,
vel potiùs favente bonae memoriae genitore meo, Roberto, praedicto loco concesserant. Sunt autem quae annotari petierunt haec: Vicus qui dicitur Canisculus cum omnibus appendentiis, sine ullâ redhibitione, precariam unam in terra Sanctae Crucis cum omnibus consuetudinibus, sub censu V solidorum. Sepultura Stampensis castri, et totius suburbii, cum Ecclesiâ Sancti Basilii à molendino
Senauni usque ad terram quae pertinet ad vetus aedificium Turris Brunichildis in eodem suburbio, et usquè ad ripam Juinae. Molendinum unum cum hospitibus, cum consuetudine ad nos pertinentibus in suburbio. Oblationes altaris Sanctae Mariae per totum annum, exceptâ Assumptione Sanctae Mariae. Alodum quod dicitur Magnervallo et Frotmundivillario cum omnibus consuetudinibus, et unum alodum, quod dicitur Ansenivillario, ex beneficio Teudonis militis, cum omni consuetudine, et unum alodum in villa quae dicitur Alba terra cum duobus hospitibus, et cum omni consuetudine, et unum alodum in villâ quae dicitur [p.201] Montelesbati, et precariam unam in villâ quae dicitur
Nuarevieris, cum omnibus consuetudinibus, sub censu duodecim denariorum. Et unum alodum in villâ, quae Mauriniacus dicitur, et duos molendinos in Biervilla, sub censu X solidorum, qui census de fisco regali, donante Roberto Rege, ad opus Ecclesiae persolvitur. In Sarcleriis dimidium
molendinum in vadimonio precii III unciarum Auri et 40 solidorum. In supradicta Biervilla Molendinum unum sub censu trium solidorum, et de culturis Regis quae supra Stampas vetulas sunt, decimas. Et juxta Molendinum nostrum in suburbio vineam, cum II hospitibus, sub censu
V solidorum. Subtus castrum Stampense vineae arpentum et dimidium quod solvit XIV denarios, et unum alodum apud mansum Bavonis quod dedit Adeladis filia Benzelini propter sepulturam ejus, et aliud alodum quod dedit supradicta Adeladis, post excessum ejus, et domum sui in villâ quae dicitur Roureia: et ne praepositus Stamparum, vel aliqua alia persona audeat aliquid, vel accipere
in domibus Canonicorum. Et ne hospitantur canonici ullomodo. Si autem in posterum alicui personae locus concederetur ad custodiendum, ne ejus Praelatio Canonicus obesse posset. Omnia ministeria Ecclesiae Canonicorum potestati et voluntati concedimus: et ne discutiatur causa
Canonicorum judicio alicujus personae saecularis, nisi tantùm Regis judicio, aut praecentoris, cui committetur ille locus ad custodiendum. Haec suprà annotanda, et exarata, quae hactenus sunt concessa, et quae modo, Domino donante, concedenda regali praecepto concedimus, et nostrâ auctoritate adstipulando  corroboramus, eo pacto, ut si quis legem dissimulando, vel negligendo haec violare temptaverit, [p.202] conatus illius omnino frustretur; et fico regali centum librae auri persolvantur. Actum Compendii, MXLVI Anno Incarnati Verbi, regnique Henrici Regis XVI.
     Ego Balduinus Cancellarius relegendo subscripsi.
(Archives de l’église Notre-Dame d’Étampes.) [p.203]
     * L’examen du texte établi par Montrond montre qu’il a consulté les deux copies présentes dans le cartulaire, mais que son travail est loin d’être méthodique. Il corrige certaines fautes de Fleureau, de ci de là, le plus souvent de vaines variantes purement graphiques, en oubliant, sauf deux ou trois exceptions, les plus graves. Et quand même il repère une faute, il lui arrive de rayer le mot de Fleureau en oubliant de reporter la bonne leçon, ou bien ne pas la reporter au bon endroit, ou encore de ne pas porter la correction qu’il faudrait, sans parler de nouvelles fautes dues à l’inattention. Globalement cependant le texte auquel il parvient est légèrement meilleur que celui de Fleureau (B.G., 2012).


Sceau d'Henri Ier (dessin d'un manuel de diplomatique de 1759)


NOTE VI.
Sur la franchise de Challo Saint-Mard.
( Chap. VI, p. 76 et 79.)

     La charte du privilege octroyé par Philippe Ier à Eudes-le-Maire, dite vulgairement la franchise de Challo Saint-Mard, fut donnée au palais du roi à Étampes, au mois de mars 1085. L’original de cette pièce n’est point parvenu jusqu’à nous. Vers le temps du roi Saint Louis, trois illustres abbés, de Saint-Magloire, de Saint-Victor et de Sainte-Geneviève de Paris, certifièrent avoir vu et lu cet original, auquel ils ont déclaré conforme la copie qui leur fut soumise. Voici le texte de cette copie, extraite des archives dite de Challo Saint-Mard, qui furent long-temps conservées à l’Hôtel-de-Ville d’Etampes*. [p.204]

     * On notera que Montrond ne donne pas l’origine de son texte, ce qui est un grave défaut de méthode. Il seble qu’il ait simplement reproduit celui donné par Favin (bib) (B.G., 2012).
Charte de la Franchise d’Eudes-le-Maire, dit Challo Saint-Mard.

     Notum fieri volumus tam praesentibus quàm futuris. Quod Odo Maior de Challo, nutu divino, concessu illustrissimi Regis nostri Philippi, ad Sepulchrum Domini perrexit, qui Ancelidum filium suum, et quinque filias suas in mano et custodiâ Regis nostri dimisit, et ipse Rex pueros illos in manu suâ et custodiâ accepit et retinuit. Concessit quoque Ancelido, et quinque praefatis sororibus
suis Odonis filiabus, pro Dei amore, solâ charitatis gratiâ, et Sancti Sepulchri reverentiâ, quod si haeredes masculi ex ipsis exeuntes, foeminas jugo servitutis Regis detentas, matrimonio duxerint, liberabat, et à vinculo servitutis absolvebat. Si vero servi Regis foeminas de genere haeredum Odonis, maritali lege ducerent, ipsae cum haeredibus suis, non sint amodo de servitute Regis. Praetereà haeredibus Odonis, et eorum haeredibus, marchiam suam de Challo, et homines suos custodiendos in feudo concessit. Itaque pro nullo famulorum Regis, nisi pro solo Rege justitiam facerent.
     Et quod in totâ terrâ Regis nullam consuetudinem darent. Rex autem praecepit famulis suis de Stampis, ut custodirent Cameram suam de Challo, quia Challo debet custodire Stampas; et earum servandarum curam diligenter habere.
     Et ut haec libertas, et omnia firma et inconvulsa pemaneant, memoriale istud fieri, nominis sui caractere, et sigillo signari, et praesente propriâ manu suâ Cruce Sanctâ [p.205] corroborari praecepit. Adstantibus de palatio ejus, quorum nomina et signa sont subtitulata. Signum Hugonis Dapireri, S. Gastonis de Pestiaco Cubicularii. S. Pagani de Aureliis Buticularii. S. Guidonis fratris Galeranni. Actum Stampis, in palatio, mense Martio, anno ab Incarnationis millesimo quater-vigesimo decimo quinto, Regni ejus trigesimo septimo. Interfuerunt praefatae libertati in testimonio veritatis Anselmus filius Aremberti. Albertus Bruniconiatus. Gisnerus sacerdos de Challo. Gerardus decanus, etc.
     Ego frater Andreas beati Maglorii Parisius humilis Abbas, testificor me vidisse privilegium illustrissimi Regis Philippi, et verbo ad verbum legisse, prout continetur in praeesenti scripto.
     Ego frater Anselmus sancti Victoris Parisius humilis Abbas sic testificor.
     Ego frater Theobaldus sanctae Genovefae Parisius humilis Abbas, idem testificor; etc.
Sceau de Philippe Ier (dessin d'un manuel de diplomatique de 1759)
     Ce privilége fut confirmé tour à tour par la plupart des rois de France, successeurs de Philippe Ier, jusqu’au jour où François Ier crut devoir enfin lui assigner des bornes. Le même roi Philippe avait accordé aux héritiers d’Eudes-le-Maire, la châtellenie de Challo ou Challou Saint-Mard.
Favin, dans son histoire de Navarre, écrite l’an 1612, dit qu’on voyait encore de son temps à la grande vitre du choeur de l’église de ce village, dédiée à Saint-Médard, les armes de ce bourg, à sçavoir, ajoute-t-il, un chat et un loup, pour les représenter en rebus de Picardie (liv. 18e). On chercherait vainement aujourd’hui dans [p.205] l’intérieur de l’église, quelques traces de cette étrange peinture; mais ce qu’on n’a peut-être pas encore remarqué jusqu’ici, c’est que sur le haut du clocher, à l’un des angles et en saillie, on découvre pareillement l’image d’un chat grossièrement sculptée en pierre. Sur l’angle correspondant se trouve une place vide où l’on doit présumer qu’à raison de la symétrie figurait aussi la représentation de quelque animal. Nul doute que cet animal ne fût le loup lui-même, dont le temps aurait ainsi moins respecté l’image que celle de son compagnon.

     Le village de Challou Saint-Mard est situé à une lieue environ de la ville d’Étampes. Il est assis sur le penchant d’une douce colline, d’où l’on découvre de belles vallées arrosées par la Loüette et la Chaloüette. A quelques pas des premières maisons, on aperçoit au milieu de grands arbres, une belle et gracieuse habitation, appartenant à la famille de Prunelé, dont le nom est cher à la contrée.

     Le roi Philippe Ie établit à Étampes une chambre (camera) pour la conservation des titres et autres objets concernant le privilége de Challo Saint-Mard. Durant de longues années en effet, on a vu à Étampes quatre partiticuliers, notoirement issus de la postérité d’Eudes-le-Maire, préposés à la garde de ces priviléges.

     Les armes de Challo Saint-Mard et de ses descendans sont de Jérusalem, d’argent à la croix potencée d’or accompagnée de quatre croisettes de même, à enquette, écartelé de sinople à l’écu de gueules chargé d’une feuille de chêne d’argent, à la bordure d’or. Pour supports, deux griffons et une levrette sortant à mi-corps de la couronne, avec ces mots pour devise: mori malo quàm foedari. [p.207] Les descendans d’Eudes-le-Maire prétendent que Philippe Ier leur avait donné, pour leurs armes, ce quartier de Jérusalem. Mais c’est une erreur manifeste, dit le docte Montfaucon, car en ce temps-là il n’y avait point d’armoiries, et les rois ne donnaient point de lettres de noblesse.

     Ces armes se voyaient autrefois dans l’église Saint-André-des-Arts, à Paris. On les voit encore sur les vitraux de l’une des chapelles de l’église Saint-Étienne-du-Mont (la deuxième à gauche en entrant par la rue de la Montagne Sainte-Geneviève). [p.208]


     Chapitre VI: Henri Ier.Philippe Ier.Étampes sous ces deux monarques. — Histoire d’Eudes-le-Maire, dit Challo Saint-Mard. Note V: Diplôme du roi Henri Ier.Note VI: Sur la franchise de Challo Saint-Mard.

   
 
CHAPITRE PRÉCÉDENT
TABLE DES MATIÈRES
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Source: édition de 1836 saisie par François Besse (chapitre VI) et Bernard Gineste (notes III et IV) en février 2012.
BIBLIOGRAPHIE

Éditions

 
     Clément-Melchior-Justin-Maxime FOURCHEUX DE MONTROND (dit Maxime de MONTROND ou de MONT-ROND), «Chapitre sixième», «Note V» et «Note V, in ID., Essais historiques sur la ville d’Étampes (Seine-et-Oise), avec des notes et des pièces justificatives, par Maxime de Mont-Rond [2 tomes reliés en 1 vol. in-8°; planches; tome 2 «avec des notes... et une statistique historique des villes, bourgs et châteaux de l’arrondissement»], Étampes, Fortin, 1836-1837, tome 1 (1836), pp. 41-70 et .

     Réédition numérique illustrée en mode texte: François BESSE, Bernard MÉTIVIER & Bernard GINESTE [éd.], «Maxime de Montrond: Essais historiques sur la ville d’Étampes (1836-1837)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/index-montrond.html, 2012.

     
Réédition numérique de ce chapitre: François BESSE & Bernard GINESTE [éd.], «Maxime de Montrond: Étampes sous les rois carolingiens (1836)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-19-montrond1836chapitre06.html, 2012.

Sources alléguées par Montrond

     Renatus CHOPPINUS (René CHOPPIN, avocat en Parlement), De Sacra politia forensi libri III [in-4°; pièces liminaire; 843 p.; index], Parisiis (Paris), N. Chesneau, 1577. De sacra Politia forensi libri III [in-f°; pièces liminaire; 588 p.; index], Parisiis (Paris), M. Sonnium, 1589. De Sacra politia forensi libri III. 3a editio [in-f°; pièces liminaire; 643 p.; index], Parisiis (Paris), M. Sonnium, 1609. De Sacra politia forensi libri III [in-f°; pièces liminaire; 441 p.; index], Parisiis (Paris), M. Sonnium, 1621.
     Traduction en français: J. TOURNET [tarducteur], René CHOPPIN [premier auteur], Traité de la police ecclésiastique, auquel est amplement traité des droicts Royaux, selon l’usage des Cours de France, sur les personnes & biens ecclésiastiques. Traduit du Latin de Me René Choppin, jurisconsulte angevin, ancien et celebre advocat en la cour de Parlement, par Me J. Tournet, aussi advocat en ladite cour, & au conseil privé du roy. Reveu & corrigé en cette derniere édition plus exactement que dans les precedentes. Tome IV [], Paris, Edme Coutero [
«Les Oeuvres de Me René Choppin» t.IV]t, 1662, pp. 454-457. — Réédition numérique mise en ligne par la BnF sur son site Gallica, http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k578524.r=.langFR, en ligne en 2012.

     Étienne PASQUIER (1529-1615), Les Recherches de la France, Reveuës & augmentées de quatre Livres [36 cm; IV+379+XVII p.], Paris Jamet Mettayer & Pierre L’huillier, 1596. — Les recherches de la France d’Estienne Pasquier, reveues et augmentées d’un livre et de plusieurs chapitres par le mesme autheur [in-4°; table des chapitre;1175 p.; table des matières; édition en 7 livres], Paris, L. Sonnius, 1607.
     Éditions posthume de Pasquier: Les Recherches de la France d’Estienne Pasquier,... augmentées en ceste dernière édition de trois livres entiers, outre plusieurs chapitres entrelassez en chacun des autres livres, tirez de la bibliothèque de l’autheur [in-f°; pièces liminaires; 1019 p.; table], Paris, L. Sonnius, 1621. — Id., Paris, O. de Varennes, 1633. — Id., Paris, P. Ménard, 1643. —
Les Recherches de la France d’Estienne Pasquier,... reveuës, corrigées, mises en meilleur ordre et augmentées  en cette dernière édition de trois livres entiers, outre plusieurs chapitres entrelassez en chacun des autres livres, tirez de l’autheur [in-f°; tables chapitres; 919 p.; table des matières], Paris, L. Billaine / G. de Luyne, 1665.
     Mises en ligne de l’édition de 1621 par la BnF sur son site Gallica, http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6109174w, en ligne en 2012, p. 466;  
de l’édition de 1643 par Google sur son site Google Book, http://books.google.fr/books?id=gmJEAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=#v=onepage&q&f=false, en ligne en 2012, p. 466.
     Édition critique de Pasquier: Marie-Madeleine FRAGONARD & François ROUDAULT [dir.], Marie-Luce DEMONET, Jean-Pierre DUPOUY, Raymond ESCLAPEZ et alii [éd.], Claude BLUM, Paul BOUTEILLER, Fabrice IACONO [collab.], Étienne Pasquier. Les recherches de la France. Édtition critique commentée [23 cm; 3 volumes (2275 p.); bibliographie p. 2133-2176; index], Paris, Honoré Champion [«Textes de la Renaissance» 11/1-3], 1996.

     André FAVYN (1560-16..?), Histoire de Navarre, contenant l’origine, les vies et conquestes de ses roys... ensemble ce qui c’est [sic] passé de plus remarquable durant leurs règnes en France, Espagne et ailleurs [in-f°; IV+1340 p.; table], Paris, L. Sonnius, 1612, pp. 1143-1146. — Réédition numérique par Google sur son site Google Books, , en ligne en 2012.

     Pierre CHOQUE dit BRETAIGNE [héraut d’armes d’Anne de Bretagne], «L’Ordre observé à l’Enterrement de la Royne Anne, Duchesse de Bretaigne, femme des Roys Charles VIII, & Louys XII, l’an 1513. Par Bretaigne, Roy d’armes», in Théodore GODEFROY (avocat au Parlement de Paris, 1580-1649), Le Ceremonial de France ou description des ceremonies, rangs et seances observées aux couronnemens, entrées et enterremens des Roys et Roynes de France, et autres Actes et Assemblées solemneles, recueilly des Memoires de plusieurs secretaires du Roy, Herauts d’armes, et autres [in-4°; VII+720 p.], Paris, A. Pacard, 1619, pp. 96-146, spécialement pp. 114-116, pour ce qui concerne Étampes. — Réédition numérique sur le site Archive.org, http://www.archive.org/stream/rcitdesfunraill00annegoog#page/n96/mode/2up, en ligne en 2012.
     Lucien MERLET (1827-1898), Max. de GOMBERT [éd.], Pierre CHOQUE dit BRETAIGNE [héraut d’armes d’Anne de Bretagne], Récit des funérailles d’Anne de Bretagne, précédé d’une complainte sur la mort de cette princesse et de sa généalogie, le tout composé par Bretaigne, son héraut d’armes, publié pour la première fois, avec une introduction et des notes [in-16; XXVIII+116 p.], Paris, Aubry [«Le Trésor des pièces rares ou inédites»], 1858, pp.  pour ce qui concerne Étampes. — Réédition numérique sur le site Archive.org, http://www.archive.org/stream/rcitdesfunraill00annegoog#page/n96/mode/2up, en ligne en 2012.

     Guillaume MORIN (religieux dominicain), «Remarques sur la ville d’Estampes», in ID., Histoire générale des pays de Gastinois, Senonois et Hurepoix, contenant les antiquitez des villes, bourgs, abbaïes, églises et maisons nobles, avec les généalogies des seigneurs et familles qui en despendent, composée par feu R. P. Dom Guillaume Morin,... et du depuis mise en lumière par les vénérables religieux de ladite abbaye [in-4°; pièces liminaires; 838 p.; table], Paris, Veuve P. Chevalier, 1630.
Réédition: H. LAURENT [éd.], Histoire du gastinois par dom Morin. Nouvelle édition, accompagnée de notes, de documents et d ’une table des matières. Tome II [fac-simile], Pithiviers, H. Laurent & Paris, Champion & Orléans, Herluison, 1883, pp. 485-489. Réédition numérique de l’édition de 1883 sur le site Archive.org, http://www.archive.org/stream/histoiredugasti01morigoog#page/n41/mode/2up, en ligne en 2012.

     Antoine LOISEL (1636-1617), «Du privilege de la race de Challo S. Mas et autres, et des Hirpiens: un lieu de Sloin corrigé, et un autre de virgile interprété», in in Claude JOLY (1607-1700) [éd.], Divers opuscules tirez des mémoires de M. Antoine Loisel, ausquels sont joints quelques ouvrages de M. M. Baptiste Dumesnil, de M. Pierre Pithou, sieur de Savoye, le tout recueilly par M. Claude Joly [in-4°; 34+LXXVII+754+II p.], Paris, Jean Guignard, 1652, pp. 66-67. Réédition numérique mise en ligne par la Bnf sur son site Gallica, http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5831661t/f169.image.r=challo.langFR, en ligne en 2012.

     Gilles André de LAROQUE sieur de la Lontière, «Chapitre XLIV. De la noblesse d’Eudes le Maire, dit Chalo Saint Mars», in ID., Traité de la noblesse, de ses différentes espèces, de son origine; du gentilhomme de nom et d’armes, des bannerets, des bacheliers, des écuyers et leurs différences, etc., Paris, Estienne Michallet, 1678, pp. 202-205.
Réédition numérique mise en ligne par Google sur son site Google Books, http://books.google.fr/books?id=tS0VAAAAQAAJ&printsec=frontcover&hl#v=onepage&q&f=false, en ligne en 2012.
     
Rééditions: 2e édition [in-4°; pièces liminaires; 598 p.], Rouen, N. Le Boucher et P. Cailloué, 1710. — 3e édition:  Henri-Melchior de LANGLE & Jean-Louis de TRÉOURRET DE KERSTRAT [éd.], Gilles André de la Roque. Le traité de la noblesse et de ses différentes espèces, présenté et annoté; complété par les notes de Charles d’Hozier relevées sur son exemplaire personnel [24 cm; 637 p.; bibliographie pp. 609-631; index], Paris, Mémoire et documents, 1994.

     Bernard de MONTFAUCON (1655-1741), Les monumens de la monarchie françoise qui comprennent l’histoire de France avec les figures de chaque regne que l’injure des tems a epargnées  [in-f°; 5 volumes (1729-1723)]. Tome second. La conquête de l’Angleterre par Guillaume, duc de Normandie, dit le Bâtard, tirée d’un monument du tems. Et la suite des rois, depuis Louis VI. dit le Gros, jusqu’à Jean II. inclusivement
[43 cm; 1 vol. (IV+342+16 p.LXIII folios de planches)], Paris, Julien-Michel Gandouin, 1730, pp. 216-218 et planche XLI. Réédition numérique par l’INHA (Institut National de l’Histoire de l’Art), http://bibliotheque-numerique.inha.fr/collection/7732-les-monumens-de-la-monarchie-francoise/, 2005, en ligne en 2012 (vues n°265 et suivantes).


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