CORPUS DES ÉTABLISSEMENTS ÉTAMPOIS
 
Corpus Étampois
Le moulin du Port
compilation
     
Le moulin en 1904 (cliché Bréger)
Le moulin en 1904 (cliché Bréger)


     On se propose dans cette page de réunir tout ce qu’on aura pu savoir du moulin du Port, à savoir tous les renseignements, les documents et les références bibliographiques ou archivistiques qu’on voudra bien nous adresser. On mentionnera le nom de tous les contributeurs qui n’auront pas demandé à rester anonymes.

Moulin du Port sur le plan du cadastre de 1827
Les moulins du Port sur le plan du cadastre de 1827

Le secteur du Perray
Le secteur du Perray en aval des moulins du Port vers 1830
(Le moulin jouit des eaux réunies de la Rivière forcée, de la Rivière des Prés et du Juineteau).

La Juine et la Rivière d'Etampes
La Juine et la Rivière d’Étampes en aval des moulins du Port vers 1830

Portrait de Denis Anatole Renard (mis en ligne par J.-P. Parmantier sur le site GénéaNet)     Zoé Renard, née au moulin en 1889 (cliché mis en ligne par son descendant Jean-Philippe Parmantier sur le site GénéaNet)
Portraits photographique de Denis Anatole Renard (1853-1917) et de sa sœur Zoé (1859-1941)
(clichés mis en ligne par leur descendant Jean-Philippe Parmantier sur le site GénéaNet, ici
)


Abeille d'Etampes du 17 août 1889
Abeille d’Etampes du 17 août 1889

Le moulin du Port (dessin de René Ravault père, 1897)
Le moulin en 1897 et la porte Bressault voisine (dessin de René Ravault père)

Le moulin en 1903 (cliché Louis-Didier des Gachons)
Le moulin en 1903 (cliché Louis-Didier des Gachons)

Le moulin en 1904 (cliché Bréger)
Le moulin en 1904 (cliché Bréger)

Le moulin en 1905 (cliché CLC)
Le moulin en 1905 (cliché CLC)

Le moulin en 1906 (cliché Bois)
Le moulin en 1906 (cliché Bois)

Le moulin en 1907 (cliché Neurdein)
Le moulin en 1907 (cliché Neurdein)

Le moulin en 1907 (premier cliché Garnon)
Le moulin en 1907 (premier cliché Garnon)

Le moulin en 1909 (deuxième cliché Garnon)
Le moulin en 1909 (deuxième cliché Garnon)

Le moulin en 1909 (troisième cliché Garnon)
Le moulin en 1909 (troisième cliché Garnon)

Le moulin en 1913 (cliché Lévy)
Le moulin en 1913 (cliché Lévy)

Le moulin en 1918 (cliché Rameau)
Le moulin en 1918, lieu de cantonnement (cliché Rameau)

Le moulin vers 1920 (cliché Rameau)
Le moulin vers 1920 (cliché Rameau)


Réclame dans le Bulletin municipal (1964)
Réclame dans le Bulletin municipal (1964)

REQUÊTES DU CORPUS
 
     Nous serions très reconnaissants à toute personne qui pourrait nous communiquer:
     — Tout autre renseignement ou document sur les moulins du Port.
     — Toute autre référence bibliographique ou archivistique sur ces moulins.
 
Le moulin du Port en 2010 (cliché Bernard Gineste)
Le moulin du Port le 20 décembre 2010 (clichés Bernard Gineste)

Le moulin du Port en 2010 (cliché Bernard Gineste)

Le moulin du Port en 2010 (cliché Bernard Gineste)

Le moulin du Port en 2010 (cliché Bernard Gineste)

Le moulin du Port en 2010 (cliché Bernard Gineste)

Le moulin du Port en 2010 (cliché Bernard Gineste)

Le moulin du Port en 2010 (cliché Bernard Gineste)

Le moulin du Port en 2010 (cliché Bernard Gineste)


Le moulin du Port
Renseignements disponibles

     Remarque: Ce moulin est assez bien documenté, plus que que ne pourrait le faire croire cette première version de notre compilation, très lacunaire. Elle sera naturellement augmentée ultérieurement. N’hésitez pas à nous communiquer vos documents ou souvenirs sur le sort du moulin, notamment aux XXe et XXIe siècles.


Date
Renseignements
Sources
1237
Lors de la séparation des paroisses Notre-Dame et Saint-Basile, le moulin semble être cité comme point de repère d’un secteur restant à Notre-Dame: “tout ce qui est contenu entre le moulin de la rue aux Vignes jusqu’aux moulins neufs”, c’est-à-dire la rivière depuis le moulin Sablon jusqu’au moulin du Port vraisemblablement, qui doit, dès cette époque de forte croissance démographique, être constituée de deux roues, comme ce sera à nouveau le cas au début du XIXe siècle.
Charte de Gautier Cornu archevêque de Sens, édition Gineste (ici): Quiquid continetur a molendino de rua Vineis usque ad molendinos novos.
Guerre de Cent ans.
Le moulin est très probablement abandonné pendant les troubles de la Guerre de Cents Ans, au terme de laquelle la ville me paraît avoir perdu au moins les deux tiers de sa population. Lors de la Renaissance, il ne sont probablement pas rétabli pour ne pas gêner le cours de la rivière, qui est rendue navigable et le reste jusqu’au XVIIe siècle.
B.G. 2011.
XVIIe siècle.
Mention d’un moulin.
FG-ELP 101, sans référence; SV&SH 69.
XVIIe siècle.
Le moulin remonte probablement, conjecture Marquis, à la période où la rivière a cessé d’être navigable et donc au XVIIe siècle.
Marquis 195.
1786
Le 6 août naissance à Saint-Martin du futur meunier du moulin Darnatal: “Cejourd’huy sept aoust a eté baptisé par moy soussigné prêtre vicaire de cette paroisse, Nicolas Gerosme, né d’hier du legitime mariage de Louis Gerosme marchand meusnier, et de Marie Catherine Charpentier, le parain Nicolas Gerosme fils de Louis Gerosme marchand meusnier [(appel de croix: Morigny)]et la maraine Marie Catherine Rousseau fille de deffunt Jerôme Rousseau vivant marchand meunier qui ont signé. Marie Catherine Rousseau. Jerosme Duperche vic(aire) avec paraphe.”
Registre paroissial de Saint-Martin d’Étampes (saisie Bernard Gineste 2011)
1791
Construction d’un moulin sur la rive droite à l’emplacement du précédent par Innocent Gérosme dit Gérôme aîné.
Marquis 195 alléguant le “manuscrit des moulins” (qu’il situe ailleurs “aux Archives départementales”, c’est-à-dire à l’époque à celles de Versailles); FG-ELP 101; SV&SH 69.
1791-1806
Pièces conservées à Chamarande concernant un Litige entre Pierre Jérôme et Jacques Mahy son voisin à cause des inondations périodiques causées par le déversoir du moulin du Port construit sans autorisation administrative.
Archives départementales de l’Essonne 7S 45 (Inventaire des AD91).
1791-1862
Pièces conservées à Chamarande concernant les Autorisation ssuccessives accordées à Pierre Jérosme et à ses fils afin de réaliser des travaux d’agrandissement de l’usine à blé. Archives départementales de l’Essonne 7S 44 (Inventaire des AD91).
1791
Innocent Gérosme dit Gérosme l’aîné. Malgré une condamnation à détruire son moulin il est toujours là.
Étampes en Révolution 208
1792
Conflit de Gerôme avec Alexandre Salomon Berchère qui veut établir un moulin entre celui du Port et le Moulin Darnatal également tenu par les Gérosme.
Bodin Magot 47-48
an II
Le moulin Gérosme est figuré sur un plan de la Promenade du Port.
FG-ELP 61 et 101.
1793-1862
Pièces relatives au moulin du Port, 1793-1862 (dossier actuellement indisponible, dont on attend le retour aux archives). Archives municipales d’Étampes 3O D39 (Inventaire de Clément Wingler).
1796
Le 24 août (7 fructidor an IV), Gérôme a remblayé le lit de la rivière pour améliorer sa pente, d’où inondation.
Étampes en Révolution 208
1797
Le 12 février 1797 (24 pluviose an V), mariage à Étampes de Nicolas Gérosme, frère de Pierre, en présence de plusieurs meuniers alliés (Claude Béchu, Simon Rodolphe Darblay, Jean Sébastien Noël Aubin, Jacques Huet).
Registre de l’état civil d’Étampes (saisie Bernard Gineste 2011, dans notre notice sur le moulin Darnatal)
1798
Le 24 avril (5 floréal an VI) Gérôme a fait creuser en aval si intensément que le marais est asséché.
Étampes en Révolution 208
1799
Attestation de l’existence d’un gué près du moulin encore à cette date.
Marquis 195 alléguant le “manuscrit des moulins” (qu’il situe ailleurs “aux Archives départementales”, c’est-à-dire à l’époque à celles de Versailles); FG-ELP 101.
1799
Le 9 août (22 thermidor an VII), accusations d’Alexandre Salomon Berchère contre ses adversaires: “les fortunes colossales des frères Nicolas et Pierre [Gérosme] (...) sont une insulte à la pénurie du Trésor Public dans laquelle elles ont puisé le suc le plus nourricier qui les alimente aujourd’hui”.
Bodin Magot 48
1801
Le moulin du Port n’a qu’une roue en-dessous. Son propriétaire exploitant est Gérosme aîné. Il peut produire 65 quintaux de farine par jour pour les marchands et négociants.
État des moulins de 1801, édition Gineste (ici)
1807
Demande et autorisation de la construction d’un deuxième moulin, en amont et sur la rive gauche.
FG-ELP 101, sans référence; SV&SH 69.
1808
Le 31 mai, mariage de la fille du meunier: “Du mardi trente un mai mil huit cent huit, dix heures du matin. — [(Note en marge:) “N(ot)e. Gerosme doit etre écrit ainsi, voir à la fin du present acte”] Acte de mariage de sieur Mathurin Laurent Millochau marchand meunier farinier domicilié à Saint Yon canton de Dourdan nord de cet arrondissement, né au dit lieu le vingt quatre octobre mil sept cent quatre vingt six, fils majeur de sieur Mathurin Millochau aussi marchand meunier farinier en la dite commune de Saint Yon et de Catherine Delahaye son epouse. — et de demoiselle Marie Françoise Gerôme, domiciliée en cette ville chez ses pere et mere, fille majeure de sieur Pierre Gerôme, marchand meunier et de Marie Françoise Poussin son epouse, la ditte demoiselle Marie Françoise Gerôme née en la ditte ville paroisse Notre Dame le vingt six janvier mil sept cent quatre vingt six. — Les actes preliminaires sont 1° ceux susdatés des naissances des contractans, ceux de publication des promesses du dit mariage faite tant en cette ville qu’en la ditte commune de Saint Yon les premier et huit mai present mois sans opposition ni empechement ainsi qu’il resulte du certificat de mosieur le maire de Saint Yon en date de ce jour. — Les peres et meres des contractans presents et consentans au dit mariage. — Les époux ont declaré prendre en mariage l’un Marie Françoise Gerôme, l’autre Mathurin Laurent Millochau. — En presence du coté de l’époux des sieurs Jean Henry Laurent Rousseau agé de vingt cinq ans, receveur des droits d’enregistrement à Angerville, et de Jean Louis Simonneau agé de trente trois ans employé, domiciliés de cette ville — du coté de l’épouse des sieurs Gilles Philippe Poussin marchand meunier agé de quarente quatre ans, et de Charles Benjamin Chauvet, propriétaire agé de quarente ans, domiciliés en cette ville. — Après quoi moi Joseph Romanet maire de la ville d’Etampes, lecture faite des actes susdatés dument en forme, du chapitre six de la loi du vingt six ventose an onze et du present, j’ai prononcé au nom de la loi que les dits époux étaient unis en mariage. — Les pere et mere de la contractante ont declaré que dans l’acte de naissance de Marie Françoise Gerôme leur fille le nom de famille étoit indument écrit Gerôme au lieu de Gerosme qui étoit leur vrai nom, pourquoi et conformement à l’avis du Conseil d’Etat du trente mars presente année ils requierent que les rectifications des dits noms soient faites. Au present acte, ce qui leur a été octroyé. — Et ont les dits époux, leurs peres et meres et les témoins susnommés signé avec moi. — [Signé:] M. L. Millochau — M. F. Gerosme — Gerosme l’(aîn)é [paraphe] — Millochau — Poussin — C. T. Delahaye — M. F. Poussin — ? ? Delahaye — C. F. Poussin — M. G. ?Anthoine? femme Imbault — Chauvet — Simonneau — ?Ronneau? — Romanet”
Registre de l’état civil d’Étampes (saisie Bernard Gineste 2011)
1808
Le moulin de la rive droite, en amont, datant de la Révolution, est reconstruit par Pierre Gérôme.
Marquis 195.
1810
?? (Données non utilisables pour l’instant, le nom des meuniers restant à identifier au sein d’une liste)
État des moulins de 1810, édition Gineste (ici)
1816
Les deux moulins du Port appartiennent à Pierre Gérosme. L’un a pour locataire Milochau et casse 500 sacs de grain par mois; l’autre par Sergent et casse 400 sacs.
État des moulins de 1816, édition Gineste (ici)
1822
?? (Données non utilisables pour l’instant, le nom des meuniers restant à identifier au sein d’une liste)
État des moulins de 1822, édition Gineste (ici)
1825
Le 25 juin décès de la tante de Pierre Gérôme: “Du samedi vingt cinq juin mil huit cent vingt cinq, six heures de relevée. — Acte de décès de dame Helène Gerosme, âgée de soixante dix huit ans, native de Morigny, commune du canton d’Etampes, veuve de Me Claude Gillot en son vivant magistrat de sureté, décédé ce jour à cinq heures de relevée en son domicile en cette ville rue Saint jacques N°94. — Les temoins ont été M.M. Pierre Gerosme, propriétaire, âgé de soixante huit ans, neveu de la décédée, et Charles Benjamin Chauvet, secrétaire de la mairie, âgé de cinquante sept ans, domiciliés de cette ville, qui ont signé avec nous adjoint de Mr le maire, spécialement délégué, après lecture faite, et le décès constaté par nous soussigné. — [Signé:] Chauvet — Gerosme l(’aîn)é” [paraphe] — Poussin Bechu — Boivin Chevallier.”
Registre de l’état civil d’Étampes (saisie Bernard Gineste 2011)
1827
Le moulin est figuré sur une feuille du plan du cadastre.
Dont un scan ci-dessus.
1830 env.
Le moulin est figuré sur un plan du Juineteau.
Archives municipales 3O C9 (dont deux scans ci-dessus)
1830
Les deux moulins Gérôme produisent ensemble 700 sacs de farine par mois pour Paris.
État des moulins de 1830, édition Gineste (ici)
1831
Les deux moulins du Port tenus par Gérosme-Poussin et occupant chacun deux ouvriers.
État des moulins de 1831, édition Gineste (ici)
1832
Le 19 mai le meunier est emporté par le choléra: “Du samedi dix neuf mai mil huit cent trente deux, dix heures du matin. — Acte de décès de sieur Pierre Gerosme, propriétaire, membre du conseil municipal de cette ville, âgé de soixante quinze ans, natif d’Etampes, paroisse Saint Martin [“Martin” étant écrit sur un autre mot], époux de dame Marie Françoise Poussin, décédé ce jour en son domicile en cette ville, rue de l’Etape au Vin numéro deux à six heures du matin. — Les temoins ont été les sieurs Gilles Innocent Gerosme, membre du Comité d’Instruction primaire, âgé de quarante deux ans, et Jacques Félicité Gerosme, artiste peintre, âgé de quarante un ans, tous deux fils du décédé, domiciliés de cette ville, qui ont signé avec nous soussigné, approuvé la surcharge du mot Martin. — [Signé:] Gerosme — Gerosme — Boivin Chevallier.”
Registre de l’état civil d’Étampes (saisie Bernard Gineste 2011)
1832
Le 25 juin sa veuve est également emportée par le choléra: “Du vendredi vingt cinq mai mil huit cent trente deux, deux heures de relevée. — Acte de décès de Marie Françoise Poussin, propriétaire, âgée de soixante dix ans, née à Étampes paroisse Saint Gilles, décédée ce jour à six heures du matin en son domicile en cette ville rue de l’Etapes au Vin N°4, veuve de sieur Pierre Gerosme, en son vivant, propriétaire, membre du conseil municipal. — Les témoins ont été les sieurs Gilles Innocent Gerosme, membre du comité d’Instruction primaire, âgé de quarante deux ans, et Jacques Félicité Gérosme, artiste peintre, âgé  de quarante un ans, tous deux fils de la décédée, domiciliés de cette ville qui ont signé avec nous maire après lecture faite du présent et le décès constaté par nous sousigné. —[Signé:] Gerosme — Gerosme — Boivin Chevallier.”
Registre de l’état civil d’Étampes (saisie Bernard Gineste 2011)
1832-1835
Résumé de l’affaire de la succession Gérôme, opposant leurs héritiers à la Régie, la valeur locative du moulin ayant été sous-évaluée: “Expertise en matière d’enregistrement. — Délai. — Succession. — Évaluation. — Bail courant. — Enregistrement.L’expertise qui a pour objet de constater la fausse évaluation du revenu d’immeubles transmis par décès, peut être demandée par la Régie dans le délai de deux ans à partir de la déclaration faite par les héritiers. L. 23 frim, an VII, art. 19 et 61, n° 1er. — Pour établir la valeur en revenu d’immeubles transmis par décès, on ne peut admettre comme preuve d’un bail courant à l’époque [p.163] du décès de l’auteur de la succession, la simple quittance d’un bail verbal, ayant même date certaine, qui n’énonce ni toutes les conditions, ni la durée, ni les charges du bail. Ibid. art. 15 , nos 7 et 19. — La première de ces décisions ne pouvait être susceptible de difficulté d’après les termes de l’art. 61 , n°1er, de la loi du 22 frim. an VII (Dict. Not., v° Expertise en matière d’enregistrement, n° 6, 3me édit.). L’une et l’autre ont été consacrées le 12 fév. 1835, par la C. cass. dans l’espèce ci-après: — Il dépendait des successions des Sieur et Dame Gérosme, décédés les 19 et 25 mai 1832 , un moulin situé à Etampes et deux jardins. Dans un partage fait entre les héritiers, le 29 juin 1832, ces immeubles furent compris dans le lot échu à la Dame Millocheau fille des époux Gerosme. — Lors de la déclaration des successions, faite le 6 août 1832, le revenu du moulin et dépendances fut évalué à 4,700 fr. Cette évaluation ayant paru insuffisante, la Régie provoqua une expertise dans les deux ans, à partir de la déclaration. — A cette demande, les époux Millocheau ont opposé, d’une part, qu’aux termes de l’art. 17 de la loi du 22 frim. an VII , l’action de la Régie était prescrite pour n’avoir pas été exercée dans l’année de la déclaration de succession; d’autre part, que dans l’espèce, il existait un bail verbal, courant à l’époque du décès, et que la Régie était tenue, suivant les art. 15 et 19 de la même loi, de le prendre pour unique base d’évaluation. Pour justifier de l’existence de ce bail, ils ont produit la quittance suivante, ayant acquis date certaine par le décès du Sieur Gerosme: — «J’ai reçu de M. Millocheau , la somme de 1,125 fr. pour les trois mois de loyer échus au 16 du présent mois, du moulin qu’il tient de moi, 31 mars 1832. Signé Gérosme.» — Mais le 21 août 1834, jugement du trib. civ. d’Etampes, qui ordonne l’expertise: Attendu que des dispositions combinées des art. 4, 15, n°7 et 49 de la loi du 22 frim. an VII, il résulte que les droits de mutation par décès sont dus sur la valeur réelle des biens établie par des actes, et qu’à défaut de ces actes la Régie peut demander l’expertise; — Attendu que, les héritiers Gerosme articulent un bail verbal, dont ils prouvent l’existence par une quittance en date du 34 mars 1832 enregistrée, par laquelle ils prétendent prouver que le prix du bail était de 4,600 fr. seulement, — Mais attendu qu’aucun acte écrit constatant l’existence du bail et les charges qu’il pourrait contenir n’étant rapporté , on ne peut pas dire que les époux Millocheau aient, ainsi que la loi les y oblige , fait la preuve de la véritable valeur locative de l’immeuble lors du décès de Gérosme, père. — Pourvoi. Mais, le 22 février 1835, — LA COUR...; — Sur le 1er moyen, attendu que l’art. 19 de la loi du 22 frim. [p.165] an VII, seul applicable aux transmission d’immeubles à tout autre titre qu’à titre onéreux, ne renferme aucune disposition limitante du droit pour la Régie de réquérir l’expertise, lorsque l’insuffisance des déclarations ne pourra être établie par actes qui puissent faire connaître le revenu; qu’ainsi cette faculté existe pour la Régie tout le temps que dure l’action en recouvrement du droit, temps dont la limite est fixée par l’art. 61 de la même loi; que l’art 17 qui prescrit un délai pour les réquisitions d’expertise , est spécial aux transmissions d’immeubles à titre onéreux dont il ne s’agit pas dans la cause présente; qu’ainsi le jugement attaqué a fait une juste application dudit art. 19 , et n’a violé aucun des art. sus énoncés; — Sur le 2e moyen , attendu que, s’il est vrai que l’existence d’un bail courant au moment du décès élève, suivant les art. 15 et 19 de la loi du 22 frim. an VII, une fin de non recevoir contre la demande en expertise, il est aussi démontré par toutes les dispositions, et notamment par l’art. 15, n° 2 de la loi de l’an VII, que la production d’une simple quittance qui ne renferme ni toutes les conditions, ni les époques de durée, ni les charges de bail, ne peut être assimilée a un bail et motiver la dite fin de non recevoir, et qu’en le décidant ainsi, le tribunal d’Etampes a fait une juste application de la loi de frim.; — Attendu que le jugement attaqué n’a point violé les articles cités du C. civ., qui statuant sur le mode de preuve des obligations des bailleurs et preneurs, ne peuvent s’appliquer à la Régie à l’égard de laquelle la preuve de l’existence des baux courans doit être certaine au moment du décès; — Rejette. — Aux mots Expertise, n°8 du Dictionnaire du Notariat ( 2e édit.); Expertise en matière d’enregistrement, n°6 (3e édit.); Délai, n°9 (2e édit.), et n°29, 10°; Succession, n°35 (3e édit.), annotez: V. Art. 8799 du J. N.”
Journal des notaires et des avocats 48 (1er semestre 1835), pp. 163-164 (saisie Bernard Gineste 2011).
1832-1835
Autre résumé de l’affaire.
Journal du Palais 26 (1834-1835), p. 1386.
1832-1835.
Autre résumé de l’affaire.
Le contrôleur de l’enregistrement 16 (1835), p. 35-36.
1834
L’un des moulins propriété de Millochau, a pour locataire Lefèvre, et produit, avec un tournant et deux ouvriers, 700 sacs de farine par mois pour Paris. L’autre, propriété de Gérosme, a pour locataire Bonté et  lui aussi, produit, avec un tournant et deux ouvriers, 700 sacs de farine par mois pour Paris.
État des moulins de 1834, édition Gineste (ici)
1835
On compte deux roues sous le nom Gerosme.
État des moulins de 1835, édition Gineste (ici)
1836
Le recensement de 1836 trouve deux meuniers, l’un “moulin du Port n°1” et l’autre “moulin du Port n°2”: Constantin Adophe Lefebvre, meunier, 31 ans  — Margueritte Victoire Villemaire, sa femme, 24 ans — Constantin Lefebvre, leur fils, 4 ans — Victoire Lefebvre, leur fils, 2 ans — Adolphe Barillé, domestique, 28 ans — Marie Louise Devaux, femme Bonté ci-après, 48 ans Clément Bonté, meunier, 49 ans Louis-Romain Bonté, leur fils Marie Grugeon, domestique, 25 ans”.
Recensement de 1836, réédition numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie Bernard Gineste 2011).
1838
L’état des moulins de 1838 distingue deux moulins. Le “moulin à droite” appartient à Jérosme Mathurin Laurent Millochau. Mu par une roue, il occupe deux homme et fait de blé farine. Son déversoir et ses vannes sont toujours réglés par le procès-verbal de la maîtrise des eaux et forêts du 16 juin 1791 et les arrêtés préfectoraux des 8 messidor an X (30 mai 1812) et 20 mars 1834. Le “moulin à gauche” appartient à Gilles Innocent Gérosme. Lui aussi, mu par une roue et occupant deux homme, fait de blé farine. Il jouit des mêmes autorisations que le précédent.
État des moulins de 1838, édition Gineste (ici)
1851
Le recensement de 1851 distingue le n°1 et le n°2 de la Promenade du Port.  Au n°2 on trouve: Gustave Moreau, meunier, 44 ans  — Marguerite Brassard femme Moreau, sa femme, 34 ans — Clémence Moreau, leur fille, 6 ans — Hortense Félicia Chaussier, célibataire, domestique, 23 ans”.  Au n°2 on trouve: Pierre Augustin Thirouin, meunier, 40 ans Félicie Chenu femme Thirouin, sa femme, 30 ans Paul Thirouin, leur fils, paralytique, 5 an  Louis Georges Thirouin, frère du précédent, 6 mois — Antoine Chopuisance, domestique, 17 ans Julie Charpentier, domestique, 22 ans.
Recensement de 1851, réédition numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie Bernard Gineste 2011).
1852
Le moulin appartient à Gilles Innocent Gérosme qui réside à Paris.
État des moulins de 1852, édition Gineste (ici)
1852
Gilles Innocent Gérosme , rentier parisien, actionnaire de la Société de Crédit foncier: “N°6992. — Decret qui approuve les Statuts de la Société de Crédit foncier autorisée par le Decret du 28 mars 1852 pour le ressort de la Cour d’appel de Paris. — Du 30 juillet 1852. — […] 8. Le fonds social se divise en cinquante mille actions de cinq cent francs chacune. — Une première série de vingt mille actions est seule émise, quant à présent. — Ces actions sont réparties, entre les souscripteurs ci-dessous dénommés, dans les proportion suivantes: […] [pp.173-176] […]Gerosme (Gilles-Innocent), rentier, rue Saint-Nicolas-d’Antin, n°6, dix actions, ci: 10 […]”. Bulletin des lois de la République franc̜aise, Numéros 258 à 290, Paris, Imprimerie nationale, 1853, pp. 169-201, spécialement p. 176.
??
Le moulin ou plutôt les moulins appartiennent à Gatineau et à la veuve Millochau.
État des moulins de 1852 corrigé au crayon à une date précisée, édition Gineste (ici)
1856
Le recensement de 1856 distingue une rue du Moulin du Port illustrée par deux numéros seulement.  Au n°2 on trouve: Louis Gustave Moreau, meunier, 40 ans  — Margueritte Brassard, sa femme, 30 ans — Adolphe Moreau, leur fils, 12 ans — Paul Edmond Lesage, garde moulin, marié, 26 ans — Amélie Mignon, célibataire [Il s’agit-il d’une erreur; elle serait alors la femme du précédent], domestique, 20 ans”.  Au n°2 on trouve: Pierre Auguste Thirouin, meunier, 35 ans Félicité Chenu, sa femme, 25 ans Jules Charles Thirouin, leur fils, 1 an Louis Remond, garde moulin, marié, 20 ans Joséphine Renard, apparemment sa femme, domestique, 20 ans”.
Recensement de 1856, réédition numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie Bernard Gineste 2011).
1867
“N° 1139. — BAIL. — MOULIN. — MACHINE À VAPEUR. — AUTORISATION DU PROPRIÉTAIRE.
Le locataire d’un moulin peut, sans le consentement du propriétaire, établir une machine à vapeur destinée à mettre les meules en mouvement. — L’interdiction par le bail de tout changement ne s’applique qu’aux dispositions intérieures de l’habitation et non à la prisée du mécanisme. — Cependant il y a lieu d’examiner si la solidité du moulin ne serait pas compromise par rétablissement de la machine (1).[p.208]
“Challange c. Moreau. 14 mai 1867. — 2e chambre.
“M. Moreau, locataire d’un moulin à eau, inquiet de la baisse considérable des eaux de la rivière qui lui donne la force motrice, a voulu installer une machine à vapeur. Le propriétaire, M. Challange, s’y oppose, et prétend que cette installation constitue un changement de destination ou un abus de jouissance interdits par les art. 1728 et 1729 C. Nap. Il ajoute que les travaux et changements à exécuter par son locataire ont été indiqués dans le bail, aux termes duquel, après l’achèvement de ces travaux, aucun changement ne peut être apporté sans son consentement exprès et écrit. M. Moreau lui répond que l’introduction d’une machine à vapeur ne présente aucun danger; qu’il n’y a aucun changement de destination, puisque la machine est précisément destinée à faire marcher le moulin; que la clause prohibitive du bail ne s’applique qu’aux bâtiments compris dans l’état des lieux et non au matériel que le meunier peut toujours modifier à son gré et qui, pour cette raison, ne figure jamais dans l’état des lieux.
“Jugement du tribunal civil d’Etampes:
“«Le tribunal, — Attendu que la demande de Moreau a pour objet d’établir un moteur à vapeur destiné à suppléer à l’insuffisance du moteur hydraulique du moulin dit le Moulin-Neuf; — Que cette demande est repoussée par Challange comme étant contraire aux dispositions des art. 1728 et 1729 du C. Nap., aux termes desquels le preneur doit jouir de la chose louée suivant sa destination et ne peut l’employer à un usage autre que celui auquel elle était destinée, ou dont il puisse résulter un dommage pour le bailleur; — Attendu que l’adjonction d’un moteur à vapeur à une usine hydraulique, alors surtout qu’elle n’a pour but que de mettre en mouvement les trois paires de meules dont l’établissement a été convenu par le bail lui-même, n’est pas de nature à changer la destination ni l’usage de cette usine; — Que le consentement du bailleur n’est dès lors, de ce chef, nullement nécessaire;— Que les énonciations du bail ne s’appliquent qu’aux dispositions intérieures de l’habitation et non à la prisée du mécanisme; — Mais, attendu qu’il importe de rechercher si, au cas particulier, l’établissement d’un moteur à vapeur pourrait constituer un abus de jouissance, [p.209] en ce sens qu’il compromettrait la solidité du moulin appartenant à Challange; — Par ces motifs, — Dit et ordonne que, par MM… experts, l’immeuble sera vu et visité; lesquels experts diront si le moteur que Moreau a l’intention d’établir peut être installé sans danger pour la solidité du moulin, et, dans le cas où ils reconnaîtraient qu’il y aurait danger, en signaleront les causes, indiqueront les moyens d’y remédier, s’il est possible, et les travaux à faire.»
“Appel par M. Challange.
“«La Cour, — Adoptant, etc.; — Confirme.»
“M. Guillemard, pr.; M. Dupré-Lasale, av. gén.; MMes Dejouy et Trolley de Roques, avocats; MMes Dezairs et Deroulède, avoués.
Bulletin de la Cour impériale de Paris 4 (1867), pp. 207-209 (repéré et saisi par B.G. en juillet 2014).

    (1) L’introduction dans les lieux loués d’une machine à vapeur de la troisième catégorie (un décret du 2b janvier 1865 divise en trois catégories les machines à vapeur) ne suffit pas dans le silence du bail pour autoriser le propriétaire à en demander la suppression, alors surtout que l’industrie du locataire suppose l’emploi possible de la vapeur. Cette suppression ne peut être demandée que si [p.208] la machine offre des inconvénients ou des dangers pour les locataires ou la maison (Paris, 2e ch., 8 novembre 1866; Bulletin, 1866, p. 710).—Voir, sur le droit pour les locataires de se plaindre des conséquences d’une industrie exercée dans la maison par un autre locataire, Paris: 3e ch., 25 juin 1864; 4e eh., 40 mai 1865, et 3° ch., 10 mars 1866 (Bulletin, 1864, p. 458; 1865, p. 466; 1866, p. 194). [Note du Bulletin]
1871
Le recensement de 1871 situe les deux moulins promenade du Port aux n°7 et au n°9.  Au n°7 on trouve: Adolphe Moreau, meunier, 33 ans  — Léontine Rogue, sa femme, 34 ans — Blanche Moreau, leur fille, 4 ans — Angéline Pelée, célibataire, 20 ans — Jules Sergent, garde moulin, célibataire, 24 ans”.  Au n°9 on trouve: Denis Mercier, meunier, 38 ans Céleste Léonie Rivière, sa femme, 33 ans Marie Hélène Rousseau, célibataire, 20 ans, originaire de la Sarthe Alexis Auclair, garde moulin, célibataire, 20 ans.
Recensement de 1871, réédition numérique en mode image mise en ligne par les Archives départementales de l’Essonne (saisie Bernard Gineste 2011).
1879
Le moulin de la rive gauche en aval, auquel avait adjoint un moteur à vapeur, redevient un simple moulin à eau et est réuni à l’autre.
Marquis 195.
1879
Mariage à Paris du futur propriétaire du moulin (au moins en 1915), l’architecte Adople Gautrin: “L’an mil huit cent soixante-dix-neuf, le lundi vingt-cinq août à onze heures et demie du matin,, par devant nous Théodore Villard adjoint au maire du dix-septième arrondissement de Paris, ont comparu publiquement, en cette mairie, Adolphe Victor Gautrin, architecte, âgé de trente-deux ans, né à Paris, le huit mars mil huit cent quarante-sept, demeurant avec ses père et mère rue Labie 7, fils majeur de Thomas Félix Gautrin, entrepreneur de serrurerie, et de Constance Elisabeth Chalange, son épouse, presents et consentant au mariage. Et Mélanie Zélie Lefranc, sans profession, âgée de vingt ans, née à Neuilly (Seine), le six juillet mil huit cent cinquante-neuf, demeurant chez ses père et mère rue Bayan 14, fille mineure de Stanislas Baptiste Lefranc, architecte, et de Louise Alexandrine Sonneville, son épouse, présents et consentant au mariage. Lesquels nous ont requis de procéder à la célébration de leur mariage dont les publications ont été faites sans opposition en cette mairie les dimanches trois et dix de ce mois, à midi. A l’appui de leur réquisition, les comparants nous ont remis leurs actes de naissance. Les futurs époux et leurs parents nous ont déclaré qu’il a été fait un contrat de mariage devant Me Meignen, notaire à Paris, le jourd’hui. Après avoir donné lecture des pièces ci dessus et du chapitre six, titre cinq, livre premier du code civil, nous avons demandé séparément à chacun des futures époux s’ils veulent se prendre pour mari et pour femme; chacun d’eux ayant répondu séparément et affirmativement, nous déclarons au nom de la loi que Adolphe Victor Gautrin et Mélanie Zélie Lefranc sont unis par le mariage. En présence de: Amand Chalange, rentier, âgé de soixante-huit ans, demeurant rue Saint-Hyacinthe Saint-Honoré, oncle, Léonard Roubinet, banquier âgé de soixante-treize ans, demeurant à Versailles, cousin, Paul Sonneville, rentier, âgé de soixante-treize ans, demeurant avenue de Chely 58 aïeul, et François Passe, rentier, âgé de quatre-vingt-un ans, demeurant à Tournan (Seine-et-marne), oncle. Et ont les époux, leurs pères et mères et les témoins signé après lecture faite. — [Signé:] Lefranc — Ad. Gautrin — F. Gautrin — Chalange — S. Lefranc — Sonneville — A. Chalange — Roubinet — Sonneville — Passe — Th. Villard.”
Registre de l’état civil de Paris, XVIIe arrondissement (saisie Bernard Gineste  2011)
1881
Le moulin du Port, double, située promenade du Port,  est un simple moulin à eau (qui n’utilise pas la vapeur en complément) et dont le meunier est un certain Mercier. Aves ses cinq paires de meules il produit vingt sacs de raine par jours.
Marquis 96.

Antécédent du nouveau meunier, Denis Anatole Renard: Il arrive du moulin à Peaux, alias des Mathurins, alias Chamois, qui vient d’être vendu par son propriétaire, et qui paraît dès lors désaffecté.
Voir notre page sur le moulin à Peaux.
1889
Le 9 juin, naissance d’une fille du meunier: “L’an mil huit cent quatre vingt neuf le dix juin à onze heures du matin, par devant nous Louis Laurent Chenu, maire de la ville d’Etampes, officier de l’état civil de la dite ville, département de Seine-et-Oise, a comparu Denis Anatole Renard, meunier, âgé de trente cinq ans, domicilié en cette ville promenade du Port, lequel nous a présenté une enfant du sexe féminin qu’il nous a dit être née hier à six heures du matin en son domicile, de lui et de Rosa Cyre Sophie Charpentier son épouse, âgée de trente deux ans, avec laquelle il demeure, et à laquelle enfant il a donné les prénoms de Marguerite Zoé. Les dites déclaration et présentation faites en présence de Amant Constant Chalange, propriétaire membre du conseil municipal de cette ville âgé de soixante dix huit ans, et de Jean Baptiste Charpentier, propriétaire aussi membre du conseil municipal de cette ville, aïeul maternel de l’enfant, tous deux domiciliés à Etampes. Et ont le comparant et les témoins signé le présent acte avec nous maire susnommé, après lecture faite. — [Signé:] A. Chalange — Renard — L. Chenu m. — Charpentier. Mention marginale: “Décédée à Corbeil (S&O) le 16/04/1946 (signé:) C.A. Beaulieu”.

Ci-contre, portraits photographique de Denis Anatole Renard et de sa sœur Zoé (clichés mis en ligne par leur descendant Jean-Philippe Parmantier sur le site GénéaNet, ici)
Registre de l’état civil d’Étampes (saisie Bernard Gineste 2011)
Portrait de Denis Anatole Renard (mis en ligne par J.-P. Parmantier sur le site GénéaNet)     Zoé Renard soeur du meunier (cliché mis en ligne par son descendant Jean-Philippe Parmantier sur le site GénéaNet)
1889
Etampes.  Un grave accident est arrivé lundi dernier, 12 courant, vrs trois heures du soir , au moulin du Port, dans les circonstances suivantes: Le nommé Audelan (Julien), âgé de trente-six ans, charretier au service de M. Renard, était occupé à charger une voiture de sacs de blé, quand, tout à coup, il fut entraîné par le poids d’un sac et de la brouette, et tomba entre le mur et la voiture. Les personnes présentes s’empressèrent autour de lui, et sur le conseil de M. le docteur Pasturaud mandé de suite, cet homme, atteint de contusions multiples et d’une fracture du sacrum, a été immédiatement transporté à l’Hospice. Aujourd’hui, l’état du sieur Audelan est aussi satisfaisant que possible.
Abeille d’Étampes du 17 août 1889, p. 3 (saisie de B.G., 2016).
1897
Dessin de René Ravault père.
Étampes pittoresque, guide du promeneur, la ville (1ère édition), Étampes, L. Humbert-Droz et L. Humbert, 1897, p. 189 (dont un scan ci-dessus).
1898
Le meunier résidant au n°11 de la Promenade du Port est toujours Renard.

1903
Photographie Louis de Gachons du moulin.
Carte postale Louis des Gachons (L. des G.) n°23, scannée par Jean-Michel Rousseau (ci-dessus)
1904
L’érudit étampois Dujardin atteste une ancienne appellation moulin des Seneaux.
FG-ELP 121 alléguant Dujardin, Estampes mythologiques, 1904, p. ?.
1904
Photographie Bréger du moulin.
Carte postale Bréger colorisée sans numéro, scannée par Jean-Michel Rousseau (ci-dessus)
1905
Photographie Charles Lhospital du moulin.
Carte postale Charles Lhospital et compagnie (CLC) n°18, scannée par Jean-Michel Rousseau (ci-dessus)
1907
Photographie Neurdein du moulin.
Carte postale Neurdein (ND) n°36, scannée par Jean-Michel Rousseau (ci-dessus)
1907
Première photographie Théodule Garnon du moulin.
Carte postale Théodule Garnon (Th.G) n°524 première version, scannée par Jean-Michel Rousseau (ci-dessus)
1909
Deuxième photographie Théodule Garnon du moulin.
Carte postale Théodule Garnon (Th.G) n°524 deuxième version, scannée par Jean-Michel Rousseau (ci-dessus)
1909
Troisième photographie Théodule Garnon du moulin.
Carte postale Théodule Garnon (Th.G) n°537, scannée par Jean-Michel Rousseau (ci-dessus)
1911
L’Annuaire de Seine-et-Oise, dans sa liste des meuniers d’Étampes, cite “Paraire, 14, place du Port” de 1911 à 1914, qui n’est plus mentionné en 1916.

Annuaire du département de Seine-et-Oise pour 1911, Versailles, Cerf, 1911, p. 454; 1912, p. 476; 1913, p. 478; 1914, p. 482; 1916, p. 478.
1913
Photographie Lévy du moulin.
Carte postale Levy et fils (LL) n°66, scannée par Jean-Michel Rousseau (ci-dessus)
1915
La ville ayant besoin de locaux pour abriter des aviateurs autant que des prisonniers allemands passe une convention avec plusieurs meuniers, dont  “M. Gautrin Adolphe Victor, architecte à Paris, avenue Niel 19, propriétaire du moulin du Port”.

Cet Adolphe Victor Gautrin, architecte, s’est marié à Paris le 25 août 1879 avec Mélanie Zélie Lefranc (voir ci-dessus).
Archives Municipales, Délibérations du Conseil municipal,  1915, p. 143 (saisie B.G., source signalée par FG-ELP 15).
1916
Le 58e régiment d’infanterie territoriale est cantonné au grand moulin du Port pour assurer la garde des prisonniers allemands employés à Étampes.
FG-ELP 101, sans référence.
1917
Délibération municipale: “Session du mardi 20 novembre 1917. […] Moulin du Port. Demande Gautrin. — Monsieur le Président donne lecture au Conseil de la demande de M. Gautrin, relative à des réparations à faire au moulin du Port. — Le Conseil, après en avoir délibéré, décide que toutes les réparations seraient faites par la ville.”
Archives municipales d’Étampes, registre des délibérations municipales 1914-1919, pp. 367 (saisie Bernard Gineste 2011).
.
1918 env.
Photographie par Eugène Rameau du moulin avec au premier plan des personnages en uniforme qui doivent être des membre du 58e régiment d’infanterie territoriale cantonnés au dit moulin.
Carte postale Rameau sans numéro ayant circulé en 1918, scannée par Jean-Michel Rousseau (ci-dessus). Merci de nous faire connaître si vous en avez des exemplaires antérieurs.
1919
Délibération municipale: “Session de février 1919. Séance du 18 mars. […] Moulin du Port. — Monsieur le Maire expose au Conseil qu’une importante industrie de découpage de métaux serait désireuse de s’installer au moulin du Port.  — Mais c’est vainement qu’il a cherché un local pour loger la Compagnie du 58e d’Infanterie territoriale cantonné dans ce moulin. D’autre part il lui a été impossible de savoir quand les derniers prisonniers de guerre [p.596]  s’en iront d’Etampes et quand, par conséquent, leurs gardiens du 58e quitteront notre ville. — Nous sommes donc obligés de continuer la location du moulin Gautrin.”
Archives municipales d’Étampes, registre des délibérations municipales 1914-1919, pp. 595-596 (saisie Bernard Gineste 2011).
1919
En juillet 1919, un industriel parisien, M. Fardet, se rendait acquéreur du moulin du Port, resté inoccupé depuis 1913, et le transformait en fabrique de cadenas.
L’Abeille d’Étampes du 13 mars 1920 (cf. infra)

1920 env.
Photographie par Eugène Rameau du moulin.
Carte postale Rameau sans numéro scannée par Jean-Michel Rousseau (ci-dessus). Merci de nous faire connaître si vous en avez des exemplaires datés par leur date de circulation.
1920 env.
Le moulin cesse de moudre et devient une usine à cadenas.
FG-ELP 101, sans référence; SV&SH 69.
1920 (mars)
     “Étampes-industriel L’usine de cadenas du Port
     “Un de nos distingués édiles nous disait, il y a quelques mois, tout l’espoir qu’il mettait en l’utilisation de la «houille blanche» pour aider au relèvement économique et à l’enrichissement rapide de la France.
     
Depuis, M. Millerand, président du Conseil, a créé au sein de son ministère le sous secrétariat des Forces hydrauliques et, il y a peu de jours, nous avions le plaisir d’entendre son éminent collaborateur, M. Antoine Borrel, exposer le vaste plan d’ensemble qu’il a conçu et que, avec son opiniâtreté et son activité remarquables, il parviendra certainement à réaliser.
     “Et voici que nous avons pu constater hier, de visu, en notre ville, tout ce que peut obtenir l’initiative d’un industriel intelligent dans l’utilisation de cette «houille blanche», force formidable, que nous prodiguera intarissablement et pour rien la généreuse Nature.
     “En juillet 1919, un industriel parisien, M. Fardet, se rendait acquéreur du moulin du Port, resté inoccupé depuis 1913, et le transformait en fabrique de cadenas.
     “Triomphant des innombrables difficultés occasionnées par le manque de transports, M. Fardet est parvenu en l’espace de six mois, à installer ses dynamos, ses machines-outils, sa forge, etc., et à mettre en peine activité une usine qui fabrique 6 000 cadenas par jour et pourra en fabriquer 60 000 l’an prochain.
     “Nous avons visiter [sic] cette usine sous la conduite de M. Fardet qui, avec une extrême complaisance, nous en a expliqué tous les rouages: atelier de construction de l’outil qui servira à fabriquer le cadenas; atelier de fabrication des pièces; ateliers de perforage, de montage et de polissage; forge; magasin; et enfin, comme il est d’usage dans toute usine moderne où règne une bonne hygiène, vestiaires et lavabos pour le personnel. De vastes espaces restent cependant encore inoccupés, mais ce ne sera pas pour longtemps; M. Fardet ne voulant être tributaire d’aucun autre fabricant pour tout ce qui concerne son industrie, produira ce dont il a besoin,  et ce sera là un excellent atout de plus en son jeu.
     “Mais voici la question qui nous intéresse plus particulièrement:
     “
… Et c’est la roue du moulin, actionnée par l’eau de notre petite rivière d’Etampes qui vous donne la force électrique faisant se mouvoir toutes ces machines ?
     “Tout simplement, nous dit M. Fardet en nous conduisant sur la petite passerelle toute proche de l’énorme roue, aux palettes humides et verdies, que l’eau bouillonnante fit tourner jadis pour moudre le plus nourrissant des fruits de la terre et qu’elle fait tourner maintenant pour produire cette force si puissante dont l’homme a arraché le secret à la Nature, l’Electricité.
     “
Avant la guerre, cette force que l’eau me donne gratuitement, nous expliqua M. Fardet, me coûtait environ 500 francs par mois… Et c’était avant la guerre! Jugez de l’économie qui en résulte actuellement. D’autre part, produisant mon électricité moi-même, je ne suis jamais victime des pannes et des crises de combustible. J’obtiens présentement une force de 20 chevaux; j’espère en obtenir prochainement 25; et je ne m’arrêterai pas là; je ne veux pas laisser se perdre la force que peut donner l’eau pendant la nuit, alors que mes machines sont arrêtées; j’espère avoir bientôt des accumulateurs et l’électricité emmagasinée servira à… chauffer le four électrique que je viens d’installer, à m’éclairer, voire même, l’hiver… à chauffer mes ateliers!...
     “L’eau productrice directe de chaleur! Voici bien d’un renversant paradoxe… Mais les explications de M. Fardet nous ont convaincu de la possibilité d’obtenir de la houille blanche toutes les merveilles qu’on lui demandera.
     “Et nous nous prenions à souhaiter, en quittant cette usine trépidante d’activité où soixante-dix ouvriers et ouvrières aujourd’hui  le double demain peut-être  gagnent leur pain quotidien et aident au relèvement économique de la France, nous nous prenions à souhaiter qu’il y ait par tout notre beau pays, beaucoup d’hommes d’initiative qui tirent de nos torrents, rivières et fleuves, l’énergie électrique, productrice de richesses.
     “Certes, notre région qui est essentiellement agricole et doit le rester, n’est pas destinée à se voir couvrir d’usines, mais il ne lui nuira en rien de s’industrialiser autant qu’elle le pourra. Est-ce que l’agriculture elle-même ne s’industrialise pas? Et ne serait-ce pas une faute que de demander à nos voisins, amis ou rivaux, les machines, les outils, les appareils que nous pourrions nous procurer nous-mêmes?
     “ Les cadenas, si utiles aux clapiers, poulaillers, hangars, etc., nous a dit en nous quittant M. Fardet, nous venaient en grande partie d’Allemagne; notre routine industrielle se prêtait mal à la concurrence. Mais j’espère faire mieux et travailler de telle sorte, avec la roue de votre vieux moulin, que j’arracherai la vente aux Allemands sur nos marchés français et sur de nombreux marchés étrangers…
     “Devoir économique!... Devoir patriotique!... Nous ne pouvons souhaiter que de nombreux imitateurs à notre aimable concitoyen… et nous croyons ne pas trop nous avancer en affirmant que les rivières de notre arrondissement pourraient donner une belle force aux usiniers entreprenants qui capteraient leurs eaux.
L. T.-M.
L’Abeille d’Étampes du 13 mars 1920 (repéré et saisi par Bernard Métivier)
1920 (mai)
Incident entre un ouvrier non gréviste de l’usine de cadenas du moulin du Port et un ouvrier gréviste de la fonderie Lory
     
“LES GRÈVES À ÉTAMPES
     
Comme dans toute la France, le mouvement de grève va décroissant en notre ville. Les peintres ont repris le travail et tout fait espérer que la fonderie Lory pourra ouvrir de nouveau ses portes dès lundi. Les ouvriers ont autant que le commerce local à y gagner...
     
Un seul incident vaut d’être signalé: dimanche, dans l’après-midi, vers 15 h. 30, M. Pottin (Georges), mécanicien à l’usine des cadenas du Port, a été violemment bousculé, à proximité du débit Culerier par le fondeur Lejars.
     
— Fainéant, lui cria celui-ci, sans songer qu’il émettait là une effarante antithèse, fainéant, c’est de ta faute si les cadenas travaillent, mais, va, on te retrouvera un jour!
     
(M. Pottin, en effet, s’il n’est pas le délégué du syndicat à l’usine du Port, est du moins le conseiller-délégué des ouvriers; en cette qualité, il préconisa toujours la continuation du travail.)
     
Or, donc, violemment pris à parti, M. Pottin. Acculé contre le mur, rappela à M. Lejars qu’il était mutilé de guerre et qu’il ne pouvait, de ce fait, que difficilement se défendre.
     
M. Lejars n’en continua pas moins à le bousculer si bien que M. Pottin, perdant patience, lui envoya un coup de poing sur le nez.
     
M. Lejars dut en voir trente-six chandelles, car il lâcha prise aussitôt et s’en fut, méditant la leçon. Cependant, le soir, les deux hommes se retrouvaient au débit Martin, et la querelle eût repris si des jeunes gens n’avaient averti le fondeur qu’ils le conduiraient à la gendarmerie s’il ne se tenait tranquille.
     
Il faut dire que M. Lejars, qui est un excellent ouvrier, avait bu, ce dimanche-là, plus que de coutume... C’est donc à Bacchus qu’on aura dû le seul incident de cette grève!
     
Ajoutons que chaque après-midi, les grévistes se groupent au dancing de la rue des Cordeliers; ils écoutent les graves discours des orateurs, puis s’égayent de quelques chansons, en attendant l’heure du retour au logis... et de la soupe que continuent à leur servir les ménagères — celles-ci n’ayant pas encore songé à appuyer par la grève du fourneau leurs bien légitimes revendications.
Abeille d’Étampes du 22 mai 1920, p. 2 (saisie de Bernard Gineste, 2016).
1958
La propriétaire est signalée à deux adresses: “— Vayne Suzanne, négociante, 47, rue de la République. — Vayne, épicier, Moulin-du-Port”.
Annuaire Le Familial, p. 204 (ici)
1964
Réclame dans les trois numéros Bulletin municipal de 1964: “Etablissement Vayne Épicerie Confiserie en gros Étampes (S.et.O.) [sic]. Tél. 238 et 240.”
Bulletin municipal 1, 2, 3 (1964), dont un scan ci-dessus. Ces annonces disparaissent ensuite du Bulletin, 4 (1966), 5 (1967), etc.
??
Magasin de meubles.
SV&SH 69 sans référence.
2003
“Les grands bâtiments, toujours impressionnants, subsistent sur la place”.
FG-ELP 101.
??
Rénovation des bâtiments.
SV&SH 69 sans référence.
2009
Les bâtiments abritent des bureaux.
SV&SH 69 sans référence.
2010
Ouverture dans les locaux du moulin d’un  restaurant, Le Quai, société fondée le 17 août 2010, dont la gérante est en 2011 Mme Marie Lellouche née Santoni.
Le site Societe.com en mai 2001 (ici)

     Chacun est appelé à contribuer à cette enquête, les petits ruisseaux faisant les grandes rivières.

B.G., 20 mai 2011 octobre 2016.


Toute critique, correction ou contribution sera la bienvenue. Any criticism or contribution welcome.
Contributeurs pour cette page

2003-2010
Frédéric Gatineau
Renseignements tirés de son précieux Étampes en lieux et places généreusement en ligne sur le présent Corpus Étampois dès 2003.
2003-201
Jean-Michel Rousseau
Repérage et scan de clichés anciens.
2010-2011
Bernard Gineste
Quelques recherches, clichés, synthèse provisoire et mise en page.
2011
Jean-Philippe Parmantier
Données et clichés sur la famille Renard.

et vous?



BIBLIOGRAPHIE PROVISOIRE

Édition

     COLLECTIF, «Le moulin du Port (compilation)», in Corpus Étampois, www.corpusetampois.com/cee-moulinduport.html, depuis 2011.

Autres sources

     Basile FLEUREAU, Les Antiquitez de la ville et du conté d’Estampes, Paris, Coignard, 1683, p. 404.

     Léon MARQUIS, Les rues d’Étampes et ses monuments, Étampes, Brière, pp. 96 et 195.

     ASSOCIATION ÉTAMPES-HISTOIRE, «Les moulins», in Étampes en Révolution. 1789-1799 [248 p.], Éditions Amattéis, Le Mée-sur-Seine, 1989, pp. 206-208, spécialement p. 208.

     Muriel GENTHON, Dossier d’inventaire: Moulins, Paris, Service régionale de l’Inventaire général Île-de-France, 1989.

     
Claudette BODIN & Marie-José MAGOT, «Les métiers de l’eau au fil des siècles», in Étampes, travail des hommes, images de la ville, Étampes, Étampes-Histoire, 1994, pp. 31-51, spécialement p. 48.

     Claudine BILLOT, «L’essor économique: les moulins» [Moyen Âge et Ancien Régime], in Julia FRITSCH & Dominique HERVIER [dir.], Étampes, un canton entre Beauce et Hurepoix [316 p], Paris, Éditions du Patrimoine, 1999, pp. 32-34 et notes 16-22 p. 276 (n’envisage pas que notre moulin relève de cette époque).

      Dominique HERVIER, 
«Du moulin artisanal au moulin industriel» [XIXe siècle], in Julia FRITSCH & Dominique HERVIER [dir.], Étampes, un canton entre Beauce et Hurepoix [316 p], Paris, Éditions du Patrimoine, 1999, pp. 224-225 et notes 757-763 p. 289 (simple mention en note 761).

     Frédéric GATINEAU, Étampes en lieux et places, Étampes, A travers champs, 2003, pp. 61 (Gerosme, moulin), 101 (Port, moulins du) et 121 (Seneaux, moulin des).

     Michel MARTIN, «Les moulins à Étampes du Xe au XIIIe siècle», in
Jacques GÉLIS [dir.], Michel MARTIN et alii, Le Pays d’Étampes, tome 1, Étampes, Étampes-Histoire, 2003 pp. 174-175 (ne mentionne pas ce moulin dans ce cadre).

     COLLECTIF (Saint-Vrain et son histoire, ASME91, etc.), La Juine et ses moulins. La rivière et l’homme, sans lieu d’édition, La Juine et ses moulins, 2009, p. 693.

     Bernard GINESTE [éd.], «Un plan du Juineteau vers 1830», in Corpus Étampois, www.corpusetampois.com/cte-juineteau1830env.html, 2011.

     Jean-Philippe PARMANTIER, «Denis-Anatole Renard», in GeneaNet, gw2.geneanet.org/jpparmantier?lang=frnz=parmantier;ocz=0;p=denis+anatole;n=renard, en ligne en 2011.

     Bernard GINESTE [éd.], «Quelques États des moulins d’Étampes (1801-1898)», in Corpus Étampois, www.corpusetampois.com/cee-moulinsdetampes-etats.html, 2011.


Références d’archives

     Archives nationales: à explorer.

     Archives départementales de
l’Essonne 7S 44: Étampes, moulin du Port, autorisations successives accordées à Pierre Jérosme et à ses fils afin de réaliser des travaux d’agrandissement de l’usine à blé. 1791-1862 (Inventaire des AD91).

    Archives départementales de l’Essonne 7S 45: Étampes, litige entre Pierre Jérôme et Jacques Mahy son voisin à cause des inondations périodiques causées par le déversoir du moulin du Port construit sans autorisation administrative. 1791-1806 (Inventaire des AD91).

    Archives municipales d’Étampes 3O D39: Pièces relatives au moulin du Port, 1793-1862 (dossier actuellement indisponible).

Site de la FFAM

     FFAM (Fédération Française des Amis des Moulins), Le monde des moulins [site officiel], www.moulinsdefrance.org/, en ligne en 2011.

Autres moulins d’Étampes

     COLLECTIF, «Les moulins d’Étampes (compilation)», in Corpus Étampois, www.corpusetampois.com/cee-moulinsdetampes.html, depuis 2010.

 

 
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