CORPUS HISTORIQUE ETAMPOIS
 
 Maxime de Montrond
Étampes sous les rois carolingiens 
Essais historiques sur la ville d’Étampes, chapitre III
1836
  
Siège de Paris par les Vikings en885 (gravure de Blanchard vers 1860 d'après la peinture de Schnetz, vers 1860)
Siège de Paris par les Vikings en 885 (gravure de Blanchard d’après une peinture de Schnetz, vers 1860)

   Maxime de Montrond semble le premier historien d’Étampes à avoir repéré la mention d’une prise de cette ville par les Normands, qui avait échappé aux recherches de dom Fleureau.

      La saisie des textes anciens est une tâche fastidieuse et méritoire. Merci de ne pas décourager ceux qui s’y attellent en les pillant sans les citer.
     
Essais historiques sur la ville d’Étampes
Étampes, Fortin, 1836
Chapitre III, pp. 33-40.
Étampes sous les rois carolingiens
 
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CHAPITRE TROISIÈME
ÉTAMPES SOUS LES ROIS CAROLINGIENS


     Étampes sous Charlemagne et ses successeurs. — Pillage d’Étampes par les Normands.

     Deux siècles s’étaient écoulés à peine depuis l’établisse­ment des Francks dans les Gaules, et déjà l’on voyait les descendans des plus fiers monarques, reniant l’esprit guerrier de leurs pères, oublier dans les bras d’une molle indolence, et leur valeur ambitieuse et leurs brillans ex­ploits. Jouissant en paix du fruit de leurs conquêtes, ils sommeillaient dans un lâche repos, au fond de leur pa­lais; ils passaient tour à tour sur le trône sans porter eux-mêmes le sceptre, et léguaient à l’histoire des noms obscurs, auxquels, sans respect pour leur mémoire, elle ajoutait [p.34] le titre de rois fainéans. Mais durant leur sommeil, des sujets puissans avaient veillé auprès d’eux. Les maires du palais, accroissant par degré leur autorité à l’om­bre de leur insouciance, s’étaient élevés sur les mar­ches du trône, et avaient pris les rênes de l’État. A la mort de Childéric III, l’un de ces faibles monarques, Pé­pin, dit le Bref, se crut assez fort pour faire donner le titre de roi à celui qui remplissait les fonctions royales. Il lui fut facile de briser ce dernier lien qui retenait encore la couronne sur la tête des enfans de Clovis; et la rattachant sur la sienne, il consomma ainsi la ruine de la dynastie mérovingienne.

     Nous venons d’aborder l’un des âges brillans de notre histoire. Le règne de Pépin et celui de son fils Charlemagne, apparaissent enfin comme une vive lumière à nos yeux fatigués de n’avoir découvert que de faibles lueurs de civilisation, en traversant les premiers temps de notre monarchie. Ces princes avaient saisi d’une main ferme le sceptre échappé de celles des enfans de Clovis. La fonda­tion d’un nouvel empire d’Occident, due au génie de Charlemagne, avait fait luire sur la France une auréole de gloire qui la rendait la reine de toutes les nations. Mais lorsque nous lisons avec orgueil, dans nos vieilles annales, le récit de ses accroissemens et de ses conquêtes durant ces siècles éloignés, nos regards y cherchent en vain le nom de la ville d’Etampes mêlé au souvenir de tant de vic­toires. Nous n’en serons point surpris, si nous songeons que la plupart de ces gestes mémorables eurent pour théâ­tre des contrées peu voisines de celle dont nous étudions l’histoire. L’Allemagne, la Saxe, l’Italie, les Pyrénées,
[p.35] l’Aquitaine: tels furent les pays témoins des principaux faits d’armes de Charlemagne et de ses preux. La cité d’Étampes semble donc ici sommeiller en paix durant plusieurs siècles. Bientôt nous la retrouverons sous nos pas, quand nous parlerons des affreux ravages dont les farouches Nor­mands vinrent affliger la France. Qu’elle repose en atten­dant tranquille et ignorée sur ses frais rivages, et ne nous plaignons point de son obscurité. Pour les villes, comme pour les nations et les individus, le silence de l’historien est quelquefois une preuve de leur félicité. Une brillante renommée n’est-elle pas trop souvent un pénible fardeau, acquis par bien des larmes et par bien des combats?
Charlemagne (lithographie de 1852)
Charlemagne (lithographie de 1852)
     On découvre cependant le nom du territoire d’Etampes dans quelques uns des actes émanés de Charlemagne, ou dans ses immortels Capitulaires; lois bienfaisantes, don­nées au milieu de l’assemblée des peuples, et que ce prince légua aux siècles à venir comme autant de monumens de sa sagesse. Il était juste qu’Étampes participât aux bien­faits de la législation dont ce génie puissant dotait la France. On sait que la création des missi dominici, ou envoyés royaux, chargés d’informer de la conduite des comtes et des juges, fut l’un des moyens dont il se servit pour exer­cer une surveillance efficace sur les délégués de son pouvoir, et faire triompher le principe monarchique. Or dans la distribution des provinces qu’il assignait en partage à ces envoyés, on voit quelquefois apparaître le nom du ter­ritoire d’Etampes. Fradulfe, abbé de Saint-Denis, et Étienne, comte de Paris, étaient les personnages qui, à divers intervalles, venaient dans son sein, chargés par le prince de la noble mission de recuellir les plaintes [p.36] du pauvre peuple, et de remédier aux abus qu’ils pour­raient découvrir (1).
     (1)  Baluze, Capitul., t.1, p. 377 (bib). Dom Bouquet, t. 5, p. 661 (bib).
     Le territoire d’Étampes fut compris dans les états don­nés par Charlemagne à son fils, Louis-le-Débonnaire; et il fit ensuite partie de ceux qui furent légués par ce dernier monarque à son fils puiné Charles-le-Chauve. Plusieurs diplômes de ces princes rappellent également le nom de cette contrée (2).

     Mais tandis que la ville d’Étampes jouissait comme les autres des bienfaits dus au règne de Charlemagne ou à celui des premiers rois Carlovingiens, des bruits sinistres, venus des contrées du Nord, s’étaient fait entendre. Les forêts scandinaves se dépeuplant par degrés, vo­missaient sur d’autres rivages leurs farouches enfans. Où allaient-ils ces fiers guerriers? Emigrant de leurs terres barbares, ils venaient dans des climats plus doux, poursui­vans d’une gloire aventureuse, et s’efforçaient de planter leurs tentes sur des bords dont la fertilité avait séduit
[p.37] leurs avides regards. Voyez-vous leurs hordes innom­brables remonter nos fleuves et s’abattre sur nos côtes, comme ces nuées d’insectes impurs qu’amène la tem­pête?
     (2)  Nithardi Caroli magni nepotis de dissent. filior. Ludov. pii. — dom Bouquet, t. VII (bib). — Dans un diplôme de l’an 828, Louis-le-Pieux concède à un monastère de Saint-Maximin deux propriétés sises au territoire d’Etampes (in Pago Stampensi villas duas), et qu’avait possédées Chilpéric. Dans un autre de l’an 854, Charles-le-Chauve fait don à son fidèle Vénilon (nostro fideli Weniloni) de divers biens situés aux lieux dits Aubeterre, Alba terra, et Bauterivillers, Bauterivillare, dans le territoire d’Etampes. Enfin le même prince, dans une charte de l’an 872, donne à l’abbaye Saint-Germain-des-Prés, la terre de Calau, sise également au territoire d’Etampes. (Voyez au Rec. des hist. de Fr., t. VII, le texte de ces pièces.) (bib)

     La France, devenue leur proie, va périr sans retour, si l’astre propice qui veilla toujours sur elle ne vient ici en­core dissiper l’orage menaçant.

     Singulière destinée de la terre gauloise! Subjuguée tour à tour par les Romains, par les Francks, elle avait vu les Visigoths, les Huns, les Sarrasins envahir successivement ses rivages, et chercher par de nombreux combats à y éta­blir leur domination. De nouvelles tribus de nations étran­gères vinrent encore, sous les fils de Charlemagne, se ré­pandre sur cette terre. Ce sont les enfans d’Odin, les in­vincibles Normands. Plus tard, sous le règne des Valois, une contrée rivale jettera aussi sur elle, à travers son dé­troit, des regards d’envie, et pour la posséder fera les plus rudes efforts. Ainsi le sol de nos aïeux fut toujours l’objet de l’ambition d’avides conquérans. Mais aussi des bras puissans n’ont jamais manqué pour sa défense: et lorsque, interrogeant l’histoire, nous recherchons dans les siècles passés les malheurs de notre patrie, c’est toujours à tra­vers des rayons de gloire que nous découvrons la trace de ses pleurs.

     Les Normands, débarqués sur nos rivages, s’étaient ré­pandus dans nos provinces comme un torrent dévasta­teur. L’effroi et le carnage suivaient partout leurs pas. Les peuples consternés voyaient leurs demeures incendiées, les villes et les bourgades changées en des monceaux de rui­nes; et sur les bords dépeuplés de la Seine et de la Loire,
[p.38] la terre était jonchée de cadavres et de débris (1).
     (1) Voyez Mézeray (bib). — Felibien (bib). — Chron. de gestis Norm. in Franc., t. 2. — Chron. Fontanel., etc.
     Les historiens du temps rapportent qu’à l’approche de ces barbares, la foule épouvantée se précipitait dans les temples, et ne faisait entendre que ces paroles: Délivrez-nous, Seigneur, de la fureur des Normands (2). Un guerrier intrépide, Rou ou Rollon, était à leur tête; et par son exemple et ses discours, les entraînait comme une masse invincible au milieu des combats. Paris, assiégé par leurs nombreuses flottes, n’avait dû son salut qu’à la bra­voure du vaillant Eudes et de l’évêque Gosselin. Étampes vit à son tour s’amonceler autour de son enceinte les hordes commandées par Rollon (911). L’aspect de la belle vallée que les eaux de la Juine arrosent, avait flatté leur vue, et l’on doit croire qu’ils n’épargnèrent rien pour s’en assurer la possession.

     Au milieu de ces terribles calamités, quelques villes trouvaient par fois le moyen d’échapper aux ravages de la con­quête. C’était surtout lorsque l’un de ces pasteurs des peu­ples à la voix desquels rien ne résistait, lorsqu’un évéque, vénérable par son âge et par ses vertus, s’en venait seul et sans armes aux portes de la ville menacée et demandait grâce pour ses malheureux habitans.

     (2) A furore Nortmanorum, libera nos, Domine.
     Une ville voisine d’Étampes, Chartres, vit ainsi, grâces [sic] au dévouement de son évêque Anthelme, échouer devant ses murs toute la fureur des féroces Normands (3). [p.39] Mais de pareils secours ne furent point apportés aux habitans d’Étampes. L’infortunée ville, privée de tout appui, eut à subir les horreurs d’une affreuse dévastation. Rollon, l’intrépide chef de ces tribus errantes, pénétrant dans ses murs à la tête de farouches guerriers, présida lui-même au pillage de la cité et de tout son territoire. Les habitans, abattus et consternés, cédèrent facilement à leurs en­nemis.
     (3) Voyez Guillaume de Jumiéges, Histoire des Normands, liv. 2 (bib).
     Nul roi, nul baron, disent les Chroniques, ne s’opposa à leur fureur; et l’heureux vainqueur fit un grand nombre de prisonniers (1).

    Ainsi, à peine parvenue au commencement du dixième siècle, Étampes avait eu déjà, à deux époques différentes, un double ravage à subir. Mais ce pillage des Normands, comme celui dont cette ville fut affligée sous les rois mérovingiens, n’est qu’indiqué dans nos annales. Ici encore, on regrette que l’historien ne nous ait pas transmis de plus amples détails sur un si triste événement. Cependant si, en rappelant le premier de ces désastres, nous avons préjugé, par le souvenir des moeurs barbares des monarques Francks, [p.40] qu’il dut être terrible, plein de sang et de larmes; com­bien, à plus forte raison, cette seconde ruine par les fé­roces enfans d’Odin, plus barbares que les fils de Clovis, dut-elle être accompagnée d’infortunes et de pleurs!

    Étampes languissait depuis près d’un siècle, se relevant par degrés de ses ruines et réparant de son mieux les suites de tant de malheurs. Durant cet intervalle, des événemens importans s’étaient passés dans le coeur du royaume. Des faibles mains des descendans de Charlemagne était déjà tombé le sceptre de l’empire d’Occident: le propre héritage de leurs aïeux allait aussi être enlevé à leur puissance. Des seigneurs, naguère vassaux du prince, fesant subir aux descendans de Pépin la loi qu’il avait imposée lui-même aux derniers Mérovingiens, avaient accru leur force de chaque débris d’autorité échappé des mains royales. Rendant héréditaire dans leurs familles le pou­voir dont le souverain leur avait confié la jouissance, ils avaient secoué un joug onéreux, et s’étaient déclarés indépendans. L’un d’eux, fils de Hugues-le-Grand, petit-fils de Eudes, était devenu plus puissant que le roi lui-même. C’était Hugues Capet, comte de Paris, qui s’assit sans com­battre sur le trône de France. Son fils Robert fut l’héritier de sa couronne. C’est sous le règne de ce dernier prince que nous allons voir Étampes oublier ses malheurs, sortir de l’oubli, s’accroître d’une ville nouvelle et relever enfin fièrement la tête, comme pour saluer le pieux monarque, qui, charmé des agrémens de son enceinte, viendra sou­vent y fixer son séjour.

     (1) Stampas equidem adiens, (Rollo) totam terram adjacentem perdidit, quamplurimos captitavit. (Guillaume de Jumiéges, liv. 2.)
     Robert Wace, auteur du roman de Rou ou Histoire de Rollon rimée, s’exprime ainsi, après avoir raconté les ravages des Normands dans le Gâtinais:
Moult par ce Gastineiz et destruit et robé,
Estampes ont destruite, et le bourg ont gasté.
Et toute la terre mise en chetivité,
Ni a Roi ne Baron, qui li ait destorbé.
D’Estampes torna Rou vers Vilumez tout droit
.
(Manuscrit de la Bibliothèque royale.)
     Étampes sous Charlemagne et ses successeurs. — Pillage d’Étampes par les Normands.

   
 
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Source: édition de 1836 saisie par François Besse (chapitre III) en février 2012.
BIBLIOGRAPHIE

Éditions

 
     Clément-Melchior-Justin-Maxime FOURCHEUX DE MONTROND (dit Maxime de MONTROND ou de MONT-ROND), «Chapitre troisième», in ID., Essais historiques sur la ville d’Étampes (Seine-et-Oise), avec des notes et des pièces justificatives, par Maxime de Mont-Rond [2 tomes reliés en 1 vol. in-8°; planches; tome 2 «avec des notes... et une statistique historique des villes, bourgs et châteaux de l’arrondissement»], Étampes, Fortin, 1836-1837, tome 1 (1836), pp. 33-40.

     Réédition numérique illustrée en mode texte: François BESSE, Bernard MÉTIVIER & Bernard GINESTE [éd.], «Maxime de Montrond: Essais historiques sur la ville d’Étampes (1836-1837)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/index-montrond.html, 2012.

     
Réédition numérique de ce chapitre: François BESSE & Bernard GINESTE [éd.], «Maxime de Montrond: Étampes sous les rois carolingiens (1836)», in Corpus Étampois, http://www.corpusetampois.com/che-19-montrond1836chapitre03.html, 2012.

Sources alléguées par Montrond

     François Eudes de MÉZERAY (historiographe de France, 1610-1683), Abrégé chronologique de l’histoire de France [in-12; 6 volumes (t.I. De Pharamond à la fin du règne de Charles le Simple; t.II. Du roi Raoul à la fin du règne de Charles le Bel; t.III. De Philippe de Valois à la fin du règne de Louis XI; t.IV. De Charles VIII à la fin du règne de Henri II; t.V. De François II à la fin du règne de Henri III; t.VI. Contenant les actions illustres de Henri IV)], Amsterdam, Abraham Wolfgang, 1673-1674. Plusieurs rééditions et continuations.

     Stephanus BALUZIUS (Étienne BALUZE, 1630-1718) [éd.], Capitularia regum Francorum. Additae sunt Marculfi monachi & aliorum formulae veteres, & notae doctissimorum virorum. Stephanus Baluzius tutelensis in unum collegit, ad vetustissimos codices manuscriptos emendavit, magnam partem nunc primum edidit, notis illustravit [in-f°], Parisiis (Paris), F. Muguet, 1677.
     Réédition par Pierre CHINIAC DE LA BASTIDE en 1902, in Gian Domenico MANSI (1692-1769), Sacrorum conciliorum nova et amplissima collectio, cujus Joannes Dominicus Mansi et, post ipsius mortem, Florentius et Venetianus editores, ab anno 1758 ad annum 1798, priores triginta unum tomos ediderunt, nunc autem continuata et... absoluta (curantibus D. D. Ludovico Petit et Joanne Baptista Martin) [in-f°; 53 tomes en 58 volumes], Parisiis (Paris), H. Welter, 1901-1927, t. 17b et 18b: Capitularia regum Francorum. Additae sunt Marculfi monachi et aliorum formulae veteres et notae doctissimorum virorum. Stephanus Baluzius... edidit anno 1677. nova editio auctior et emendatior ad fidem autographi Baluzii,... curante Petro de Chiniac, 1902.


     Dom Michel FÉLIBIEN (1665-1719), Histoire de l’abbaye royale de Saint-Denys en France, contenant la vie des abbez qui l’ont gouvernée depuis onze cens ans, les hommes illustres qu’elle a donnez à l’Église & à l’État, les privilèges accordez par les souverains pontifes & par les évêques, les dons des rois, des princes & des autres bienfacteurs, avec la description de l’église & de tout ce qu’elle contient de remarquable. Le tout justifié par des titres authentiques & enrichi de plans, de figures & d’une carte topographique [in-f°; XXXII+592+XXIII p.; planches et plans], Paris, Frédéric Léonard, 1716. — Réédition [28 cm; LIV+592+223 p.; fac-similé avec une introduction de Hervé Pinoteau], Paris, Éd. du Palais-Royal, 1973.

     Dom Guy-Alexis LOBINEAU (1666-1727) [éditeur et continuateur], Dom Michel FELIBIEN [premier auteur], Histoire de la ville de Paris, composée par D. Michel Félibien revue, augmentée et mise au jour par D. Guy-Alexis Lobineau [in-f°; 5 volumes], Paris, G. Desprez et J. Desessartz, 1725.

     Dom Martin BOUQUET (bénédictin de l’ordre de Saint-Maur, 1685-1754) [éd.], Rerum Gallicarum et Francicarum Scriptores. Tomus quintus (Novæ Collectionis Historicorum Franciæ tomus quintus) – Recueil des Historiens des Gaules et de la France. Tome cinquième, contenant ce qui s’est passé sous les règne de Charlemagne, c’est-à-dire depuis l’an DCCLII jusques à l’an DCCCXIV, avec les loix, les ordonnances, les diplômes de ces deux rois, et autres monumens historiques, par dom Martin Bouquet, prêtre et religieux de la congrégation de Saint-Maur [in-8°; LXXXVIII+851; sommaire: p. LXXXVII-VIII], Paris, Imprimerie Royale, 1744. Réédition: Léopold DELISLE (membre de l’Institut, 1826-1910) [éd.], Recueil des historiens des Gaules et de la France. Tome cinquième, édité par Dom Martin Bouquet. Nouvelle édition publiée sous la direction de M. Léopold Delisle [mêmes texte & pagination], Paris, Victor Palmé, 1869. Dont une réédition en microfiches: Doetinchem, Microlibrary Slangenburg Abbey. Réédition numérique en mode image par la BNF sur son site Gallica, http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k50123x, 1995 (en ligne en 2005).

     Dom Martin BOUQUET (bénédictin de l’ordre de Saint-Maur, 1685-1754) [éd.], Rerum Gallicarum et Francicarum Scriptores. Tomus septimus (Novæ Collectionis Historicorum Franciæ tomus septimus) – Recueil des Historiens des Gaules et de la France. Tome septième, contenant les gestes des fils et des petit-fils de Louis le Débonnaire, depuis l’an DCCCXL jusques à l’an DCCCLXXVII, avec les capitulaires de Charles le Chauve, et autres monumens historiques, les diplômes étant rejetés dans le volume suivant, par dom Martin Bouquet, prêtre et religieux de la congrégation de Saint-Maur [in-8°; CXXXVI+798; sommaire: pp. CXXXIV-VI], Paris, Imprimerie Royale, vers 1750 Réédition: Léopold DELISLE (membre de l’Institut, 1826-1910) [éd.], Recueil des historiens des Gaules et de la France. Tome septième, édité par Dom Martin Bouquet. Nouvelle édition publiée sous la direction de M. Léopold Delisle [mêmes texte & pagination], Paris, Victor Palmé, 1870. Dont une réédition en microfiches: Doetinchem, Microlibrary Slangenburg Abbey.  Réédition numérique en mode image par la BNF sur son site Gallica, http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k50125m, 1995 (en ligne en 2005). 

     François GUIZOT [traducteur], Histoire des Normands par Guillaume de Jumièges. Vie de Guillaume le Conquérant par Guillaume de Poitiers [in-8°; VIII+460 p.; traduction de Gesta Normannorum ducum], Paris, J.-L.-J. Brière [«Collection de mémoires relatifs à l’histoire de France» 29], 1826.


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